Coucouuuu, voici le premier chapitre de la semaine! La situation évolue et ça va bientôt se corser de plus en plus fort! J'espère que ça vous plaira :)

Bonne lecture !📖✨

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-Dimanche milieu de journée-

Vagabondant dans les couloirs ivoires du château, Lilyah mordillait sa lèvre inférieure, repensant à la fois au baiser échangé avec Peter la vieille et à leur départ éminent. Le regard inquiet et fixant un point invisible au fond du couloir, elle jouait avec ses mains, frottant visiblement ses doigts entre eux mécaniquement et frénétiquement dévoilant son angoisses. Ses cheveux entremêlés ondulaient et camouflait ses omoplates s'entrechoquant à chacun de ses pas contre son dos. Ses pas la guidèrent dans le hall. 

Nerveuse, elle se gratta l'arête du nez et soupira. Lucy l'avait abandonnée depuis quelques minutes et le fait qu'elle se retrouve, à nouveau, seule dans ces couloirs lui nouaient l'estomac puisqu'elle pensait à la rébellion qui se préparait en ce moment même, à Peter et aux visions qu'elle avait eue. Selon Lucy, c'étaient des prémonitions que lui donnaient Aslan, elle ne savait que penser de tout ça hônnettement. Tout le monde se hâtait dans les couloirs, s'armant et portant des armures pour les amener à un point de ralliement à l'extérieur. En cet instant, elle se sentait impuissante en voyant les narniens se hâter et à voir l'écurie était tout autant achalandé plus qu'à la normale.

Tout son corps exprimait l'anxiété. Elle s'inquiétait énormément de ce qui allait se passer dans les heures à venir et puis...Peter n'était pas présent. Il était sur le point de partir pour la frontière du Nord et discutait des derniers détails avec son jeune frère, Edmund qui partait vers le milieu du territoire d'Aslan : la Grande Rivière entre l'Ouest et l'Est pour arrêter les géants d'Ettins qui prodiguaient la peur partout dans ces territoires d'Aslan.

Ainsi, Lilyah se retrouvait encore une fois, avec Susan et Lucy, seules au château attendant le retour de Peter et d'Edmund qui partaient très bientôt combattre les géants d'Ettinsmoor. C'était la première fois qu'elle assistait à une guerre et encore plus, à ressentir l'absence de quelqu'un.

 Et Lilyah n'appréciait, absolument, pas du tout ces sentiments qui l'abattaient, comprimait son coeur par : la peur et l'inquiétude.

Sentir son corps devenir moite, sa gorge sèche et son cœur comprimer dans sa poitrine la tambourinant comme un forcené et son esprit qui ne semblait pas vouloir oublier Peter et son inquiétude pour lui. Elle suffoquait. D'autant plus rester cloîtrée entre quatre murs n'arrangeaient en rein sa peur qui lui nouait l'estomac.

-Dimanche après-midi, Entre Ettinsmoor et Cair Paravel-

Le vent s'était calmé, montrant une atmosphère tendue et angoissante. Les branches des arbres étaient recroquevillées sur eux-mêmes, légèrement penché dans l'attente des tristes événements qui allaient se produire sous peu. Le soleil illuminait les plaines verdoyantes et montagneuses de la frontière du Nord. Le marais silencieux s'assombrissait et le courant de la rivière shribble brisait la quiétude nerveuse de l'environnement. L'armée narnienne dirigée par le grand roi Peter le magnifique avançait à grand vers la frontière. À sa tête, Peter restait droit et ses yeux ne quittaient pas l'horizon. Ses mains rugueuses maintenaient les rennes qui guidaient son cheval blanc. Le bruit des sabots des chevaux s'harmoniait à celui de la rivière. Peter leva les yeux quand il aperçu un oiseau survoler les yeux et il le suivit du regard avant qu'il ne disparaisse de son champ de vision.

Reportant son regard sur l'horizon, Peter repensa à Lilyah et au baiser qu'ils avaient échangés avant qu'il ne s'en aille. Il émit un fin sourire et sentit son cœur battre plus fortement quand il repensa aux douces lèvres de sa dulcinée se mouver contre les siennes. Une inquiétude le rongeait également. Il n'avait pas vu Lucy et Lilyah ce matin avant qu'ils ne s'en aillent. Susan l'avait rassuré en disant qu'elles devaient sûrement dormir vu qu'ils étaient tôt, mais le regard inquisiteur d'Edmund ne lui disait rien qui vaille. En effet, Edmund lui avait dit que Lilyah était majoritairement une lève-tôt. Ils avaient fait le chemin jusqu'ici le cœur comprimé par l'inquiétude de ne pas avoir croisé Lilyah ce matin même.

Secouant la tête négativement pour chasser Lilyah de ses pensées afin de rester concentrer sur ses objectifs, il humidifia ses lèvres.

—Quelque chose ne va pas, mon roi ? demanda M. Tumnus.

Peter sursauta et croisa le regard corbeau du faune. Il émit un sourire timide.

—Non, tout va bien.

—Ne vous en faite pas, Lilyah est en sécurité avec Susan et Lucy, assura M. Tumnus.

La surprise se lisait sur le visage de Peter et un léger rire se fit entendre. Peter regarda estomaquée le faune qui riait.

—Je suis si facile à lire ? demanda craintivement Peter.

—C'est vraiment évident, mon roi. Je peux lire en vous comme dans un livre ouvert, déclara M. Tumnus.

—Je crois, alors, que vous êtes bien le seul, avoua Peter.

—Je ne pense pas, réfuta M. Tumnus.

Peter baissa la tête, lâchant un sourire qui fit sourire le faune à son tour. Peter regarda derrière son épaule pour voir que les centaures, les satyres, les renards, les tigres, les jaguars, les guépards, les faunes, les léopards, de rhinocéros, des taureaux—qui ressemblaient aux minotaures— et les griffons—formant ainsi l'armée narnienne—le suivaient sans hésitation.

Peter reporta son regard sur l'horizon montagneux qui commençait progressivement à se dessiner. Ils montèrent une légère pente et Peter dû arrêter son cheval blanc quand il vit l'armée des géants du Nord de l'autre côté. Les deux armées longeaient les plaines de part et d'autre. Seul, le milieu de la plaine qui était largement grande en hauteur les séparant de loin restait vierge de créatures pour le moment. La rivière Shribble était à leur droite. Peter regarda la rivière qui zigzaguait le flanc droite de la plaine montagneuse. Les arbres du Nord les surplombait sur les montagnes bien que quelques arbres les entourassent en contrebas même si la plaine était assez dégagée. Un oiseau plongea dans l'eau et en ressorti avec un poisson dans son bec, repartant aussi vite qu'il était arrivé.

Le soleil l'éblouissait, Peter amena sa main droite à son front pour faire un blocage afin qu'il regarde au mieux les membres de l'armée adverse. De ce fait, il put y voir des nains accompagnées les géants, mais aussi des minotaures, des loups, quelques lutins, quelques gargouilles, des cyclopes, des gobelins, des harpies et bien évidement des géants. La constitution de l'armée des géants d'Ettins lui rappelait fortement celle de Jadis, il y un an.

Peter fronça les sourcils. Comment les géants du Nord ont pu rassembler autant de monde pour la rébellion en si peu de temps ? Ceux qui les ont rejoints ont-ils un but précis ? Des questions se formèrent progressivement dans son esprit sans qu'il n'ait de réponse. Il pensât alors à Edmund qui se dirigeait entre la table de pierre et l'ancien camp de la Sorcière Blanche, vers la Grande Rivière. Il espérait qu'Edmund ait autant de chance que lui.

Peter serra les mains tandis qu'il put entendre des murmures de son armée. Un guépard arriva près de lui. Le roi baissa le regard pour croiser ceux jaunâtres du guépard qui le fixait.

—Est-ce qu'on maintient la même stratégie, Roi Peter le magnifique ? demanda le guépard incertain.

Le guépard regarda l'armée adverse et Peter retient un soupir tandis qu'il scruta, à son tour, l'armée des géants du Nord.

—On a plus le choix. On ne peut plus opérer un demi-tour. Si on le fait, ils nous prendraient en chasse et on les guiderait vers Cair Paravel. Et ça, c'est hors de question! Lâcha-t-il.

Il repensa au sourire et au rire de Lilyah quand ils se sont retrouvés à l'écurie, à s'éclabousser d'eau. Cette vision rayonnante de Lilyah hanta son esprit et en aucun cas, il voulait la perdre.

Le guépard observa Peter qui restait silencieux et le salua avant de rebrousser chemin afin de reprendre sa position initiale. L'armée des géants du Nord ne virent pas une partie de de l'armée de Peter puisqu'ils étaient dans les derniers rangs de l'armée, se diriger vers les arbres et s'y camoufler. Une partie des satyres, des léopards, des jaguars et faunes se camoufler au sein des arbres. De là, certains virent des dryades les saluer et les guider à travers la forêt puisque les dryades faisaient parti de l'armée d'Aslan. Ils se positionnèrent et s'armant d'épées ainsi que de quelques lances.

Peter regardait le chef des géants se tenir sur une charrette qui s'était transformée en trône. Une chaise surplombait la devanture de la charrette qui maintenait et transportait le trône. Le trône semblait rouiller, rempli d'ornement décoratif de couleur argenté et bronze. Par ailleurs, Peter ne voyait aucun tissu apparent maintenir la structure du trône et le trône semblait faite que de métal. Des boulons maintenaient la structure du trône. Les accoudoirs étaient les plus voyants par leur grandeur et leur largeur.

Le chef des géants semblait s'asseoir sur un coussin en fer qui agrémentait le confort du trône. Le trône semblait être tiré par un des sbires du camp adverse. Peter ferma les yeux et se concentra sur ce qu'il se passait actuellement. Le cœur battant à tout rompre et son estomac se nouant de nervosité, Peter essaya de faire le vide dans son esprit. Le chef des géants regardait sournoisement Peter. Il se mit à siffler et son armée commença alors à bouger.

—Vous êtes prêt ? demanda Peter en hurlant.

Un brouhaha incessant se firent entendre dans ses rangs. Peter finit par dégainer sa précieuse épée et la leva vers le ciel. Les rayons du soleil éblouissant sa lame la rendant brillante et éblouissant les créatures par la même occasion.

—Pour Aslan et pour Narnia ! cria-t-il.

L'armée d'Aslan cria en chœur les mêmes mots tandis que Peter abaissa sa lame, faisant signe aux archers de commencer à tirer quelques flèches. Les flèches sillonnèrent le ciel, sifflant d'un bruit strident avant de se planter dans les gobelins et les petites créatures qui couraient sur les plaines. Quelques-uns se protégèrent rapidement avec leur bouclier.

Les centaures et les satyres de l'armée de Peter et d'Aslan commencèrent alors à descendre la petite colline et à amoindrirent la distance qui les séparaient des géants d'Ettins.

Peter regardait encore un peu la bataille qui se passait sous ses yeux. Il regarda les arbres qui frémissaient et le vent se levait légèrement, effleurant sa chevelure blonde. Il mit son casque et abaissa la visière avant de commencer à descendre la colline pour rejoindre la bataille des rebelles du Nord à son tour. 

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Peter s'est éloigné de Lilyah, mais pour la bonne cause. 

La rébellion a commencée. Edmund est parti de son côté pour la mener à bien et aider Peter. 

Peter ignore encore la situation dangereuse dans laquelle se trouve Lilyah etLucy. 

Susan est vraiment seule à Cair Paravel sans le savoir encore, pensant toujours que Lucy et Lilyah sont avec elle.