Chapitre 09: Attaque surprise
Bonjour! Voici le chapitre de la semaine tant attendue ! Je vous souhaite une bonne lecture :)
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—Quelques heures plus tôt, se passe pendant le chapitre 05 (plus précisément, avant le moment de la séance de tir), Jeudi matin, 7h30—
Peter se préparait dans sa chambre. Sa chemise bleu ciel l'attendait sur le rebord de son lit. Sa musculature dévoilé, Peter mettait sa ceinture sur son pantalon gris. Il prit son haut d'une main et l'enfila fluidement. Il soupira en se voyant dans l'immense miroir situé près de son armoire colossale. Son armoire se situait devant son lit double. Une grande fenêtre vitré ornait le mur droit tandis que sur le mur gauche se trouvait une grande tapisserie représentant le château. Sa salle de bain était près de son armoire. Autour de son lit, une grande bibliothèque et une table de chevet marron foncé de la même couleur que son armoire y séjournait.
Peter se dirigea vers son miroir et se coiffa légèrement, passant ses mains dans sa chevelure blonde. Ses chaussettes noires et chaussures marrons déjà mises, il finit par s'armer de son épée fétiche qui était posée contre le mur entre le rebord de la fenêtre et le miroir en hauteur. Il observa le fourreau et le manche de son épée, repensant à la première fois qu'il avait tenu cette épée. Il se souvient des quelques flocons qui étaient tombée sur la fine lame avant de fondre aussi vite qu'ils étaient apparus. Peter sourit en se rappelant de M. Castor et du Père-Noël, mais son sourire s'effaça en se rappelant l'absence d'Edmund à ce moment-là. Il sera fortement le fourreau dans sa main et se mordilla la lèvre inférieure. Il s'était toujours voulu de ne pas avoir su protéger Edmund auparavant.
Protecteur comme il l'est, la culpabilité l'avait rongée jusqu'à ce qu'il retrouve Edmund grâce à Aslan et Oreius principalement, qui avait sauvé son frère des griffes de la Sorcière Blanche. En repensant à son meilleur ami, son visage se contrit. Oreius était mort lors de la bataille de Beruna. Il avait fait éliminé quelques créatures de la Sorcière Blanche avant de s'en prendre à elle pour lui faire gagner du temps, vu qu'il était tombé de sa licorne à ce moment-là par une flèche qui avait tué sa monture sur le coup et l'avait sonné, ne s'y attendant pas.
Malheureusement, Oreius avait fini par, lui aussi, périr à cette bataille à cause de Jadis avant que celle-ci ne le regarde froidement. Aslan avait fini par la tuer juste à temps après son duel avec elle, avant qu'il ne meure de son emprise.
Peter secoua la tête pour effacer ces mauvais souvenirs de Narnia. Il rangea la lame de son épée dans son fourreau et l'a mis à sa taille comme à son habitude. Il posa l'une de ses mains sur le manche de son épée et sorti de sa chambre, prêt à rejoindre Lilyah et le reste de sa famille à la salle du festin. Arrivé là-bas, ils commencèrent à manger et durant le repas, Peter dévoila, à moitié, son programme qu'il avait entretenu avec Edmund la vieille.
En milieu de matinée, ils sortirent de la salle du conseil tous les trois. Arrivée à l'extérieur, M.Tumnus regarda Edmund et Peter.
—Je vous rejoindrais plus tard. Je vous attends à l'entrée, mes rois, déclara le faune.
—D'accord. On se retrouve à l'entrée du château, assura Peter.
Ils regardèrent M. Tumnus s'éloigner d'eux et se diriger vers l'extérieur du château sortant de la cours de Cair Paravel. Edmund plissa les yeux lorsque le soleil, haut dans le ciel, laissaient ses rayons planer au-dessus de chacun des murs de Cair Paravel que ce soient pour la ville ou le château. Edmund baissa le regard et sourit en voyant ses sœurs en compagnie de Lilyah, au loin.
—Eh, regarde là-bas, Peter ! Y'a Lilyah avec Susan et Lucy !
—Elles doivent se diriger, sûrement, vers la plage, constata Peter.
—Possiblement ! On ira les rejoindre après, dit Edmund.
Peter sourit et les observa jusqu'à ce qu'il ne voie plus la silhouette de Lilyah et de ses sœurs dans un tournent.
—Allons-y, annonça-t-il.
Peter ne vit pas Lilyah jeter un coup d'œil par-dessus son épaule droit et les voir s'éloigner à l'opposer puisqu'elle avait entendu Edmund les repérer au loin. Elle se mit à sourire, ses joues se teintèrent en observant plus particulièrement la musculature de Peter qu'elle pouvait voir de là où elle se trouvait et elle trébucha légèrement, surprise, lorsque Lucy lui donna un coup de coude, moqueuse de sa rêverie. Susan émit un pouffement de rire accompagnée de Lucy. Lilyah gonfla ses joues, se renfrognant et montrant ainsi, son mécontentement de leur moquerie. Lilyah suivi de près Susan qui ouvrit une porte en retrait du mur d'une tour et la lumière tamisée, les jeunes filles pénétrèrent le long et étroit couloir comme un escalier en colimaçon. Ce petit chemin les guida vers une deuxième porte en bois massif et Susan l'ouvrit.
Lilyah ferma derrière elles et ils arrivèrent sur un autre chemin de pierre qui longeait le flanc droit du château avant d'arriver sur une plateforme et quelques marches qui s'estompèrent sur le sable de la plage. Le vent levé les frôlait depuis qu'elles étaient sorties de la tour Ouest, Lilyah maintenait de son pouce et de son index, quelques mèches de cheveux qui virevoltaient aveuglément au grès de la bourrasque. Le paysage était éblouissant malgré le vent omniprésent.
Les arbres sur l'autre rive surplombaient l'étendue de la mer qui se situait en contrebas de Cair Paravel et s'échouait sur la plage. Quelques mouettes s'y trouvaient et voltigeaient au-dessus donnant un côté réaliste. Lucy la dépassa et courraient déjà sur le sable. La benjamine avait préalablement enlevé ses chaussures noires pour ne pas les abîmés. Susan se mit au côté de Lilyah et regardait sa petite-sœur.
—C'est joli, n'est-ce pas ? demanda Susan.
—Oui, extrêmement beau, confirma Lilyah.
Susan lui sourit et lui prit la main délicatement, ce qui surprit, malgré tout, sa comparse. Sous le coup euphorique de Susan, les deux jeunes femmes rejoignirent Lucy sur la plage. Plus tard, on entendant leurs rires et des éclaboussures d'eau projetés sur les jeunes femmes.
Quant à Peter, il passa devant Edmund et arriva rapidement à l'écurie. Edmund le suivait juste derrière lui. Ils entrèrent dans l'écurie et seul leur pas marchant sur les gravillons parvenaient à leurs oreilles avant qu'ils n'entendent le hennissement des chevaux qui brisaient la quiétude chevaleresque du lieu. L'écurie se situait à gauche dans l'enceinte du château de Cair Paravel.
Rapidement, ils pénétrèrent l'écurie et chevauchèrent leur monture respectifs. Ils rejoignirent rapidement M. Tumnus. Au galop, ils sortirent de Cair Paravel sous les admirations des Narniens. Très vite, ils foulèrent l'herbe qui séparait l'orée de la forêt à celui du village, en contrebas de la colline de Cair Paravel. Par la même occasion, ils purent sentir l'odeur de la mer qui se trouvait non loin d'eux et longeait la côte droite du château.
À l'orée de la forêt, Edmund regardait avec excitation et inquiétude la grande forêt qu'il voyait chaque matin de sa chambre. De ses yeux corbeaux, Edmund scrutait le moindre mouvement qu'il pourrait trouvé d'anormal dans l'immensité du bois Narnien devant lui. Après tout, auparavant, les bois étaient méfiants et étaient sous le règne de Jadis.
Edmund sentit son cœur tambouriner dans sa cage thoracique et senti, également, une perle de sueur couler de son front. Il la rejeta du dos de sa main droite et l'oublia instantanément, ne voulant pas montrer à Peter ni à M. Tumnus et, possiblement caché, à leur ennemi ses craintes qui le rongeaient de l'intérieur.
Le jeune roi, du coin de son œil, pouvait voir M.Tumnus être tout aussi tendu que lui et tremblotant. Pour le coup, le faune ne s'en cachait pas. Edmund déglutit et fit reculer, légèrement son cheval pour être à la hauteur de Peter, peut-être même pour laisser Peter passer devant. Du coin de l'œil, Edmund observait le dos de son grand-frère.
Ce dernier fixait l'horizon de la forêt qui semblait imperturbable. Il pensât alors à Lilyah qui n'avait pas eue l'occasion de venir vagabonder en forêt, ses deux derniers jours, elle les avait passés au château, en compagnie de Susan et Lucy. Seul Edmund n'avait pas passé de temps seul avec Lilyah, était donné qu'il était toujours de garde et avec Peter.
Peter sourit en pensant à la jeune fille et se promit à l'emmener ici, à l'orée de la forêt pour qu'elle puisse, elle aussi, explorer le territoire d'Aslan. Un chant d'un corbeau qui croassa parvint aux oreilles de Peter.
—Allons-y, déclara-t-il.
Sans plus attendre, ils s'engouffrèrent tous les trois dans les bois seul le bruit des sabots qui foulèrent le sol retentissaient dans la forêt et brisaient le souffle du vent qui fouettait les capes des rois. Edmund faisait galoper sa monture tout en scrutant de tous les côtés l'intérieur des bois. L'odeur boisé et l'humidité légère de la forêt parvint rapidement aux narines de Peter et d'Edmund, leur habit rapidement touché par l'humidité les frigorifiait légèrement.
Edmund voyait aussi que M. Tumnus sentait l'humidité et même plus vite qu'eux puisque le faune ne portait qu'un foulard rouge. Arrivés sur un terrain plat, Peter descendit de son cheval suivi de près par Edmund. Leurs pieds écrasèrent quelques branches mortes. Peter caressa l'encolure de son cheval blanc. Il sourit en voyant Edmund réconforter et encourager Philip. Derrière lui, le faune analysait les alentours.
—Les arbres ne se sentent pas rassurés, mes rois, annonça M. Tumnus.
Peter fronça les sourcils à ces propos.
—Par ailleurs, ils semblent tristes et effrayés.
—Comment ça ? demanda Edmund.
—Sûrement à cause de ce poison qui éradique la forêt. Ils tuent leur amis. Les arbres sont des êtres vivants, tu sais, déclara Peter.
Edmund hocha la tête, positivement.
—Alors, on devrait se dépêcher de trouver la source de ce mal. Sinon, croyez-moi que Narnia n'aura plus de forêt sur ses terres ! s'exclama M. Tumnus.
—Ça serait désastreux ! Ça déséquilibreraittout l'univers d'Aslan ! s'exclama Edmund, à son tour.
Ils étaient prêts à débusquer celui qui faisaient du mal à cette forêt, auparavant, embellissant. Edmund remarquait que tout était terne et les arbres étaient légèrement courbés vers l'avant, leur feuille penchés comme s'ils pleuraient. Le regard triste, Edmund se mordillât la lèvre inférieure et plongea son regard dans la beauté, encore existante d'une certain façon, de la forêt Narnienne.
Au bout d'un moment, alors qu'ils longeaient les arbres et guidé par M. Tumnus, scrutant la forêt de ses yeux, Peter sentit l'air changer de direction et d'ambiance. Il fronça les sourcils et s'arrêta brusquement, faisant se retourner M. Tumnus qui était devant lui ainsi qu'Edmund, juste à ses côtés.
—Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Edmund.
—L'air a changé, informa Peter.
M. Tumnus regarda autour de lui et à son tour, il confirma les propos de l'aîné des Pevensie en voyant les feuilles des arbres trembler et se courber vers l'intérieur. Edmund scrutait aussi autour de lui. Au bout de quelques secondes à sonder le paysage boisé entre les arbres, Peter vit quelque chose scintiller entre les troncs grâce aux rayons solaires qui venaient s'y refléter. Il écarquilla les yeux et rapidement, se dirigea vers Edmund, le poussant violement derrière lui sous les exclamations énervés et surpris de ce dernier.
—Peter !
—Roi Peter !
Les exclamations horrifiés de ses comparses, Peter écarquillait les yeux et le souffle rapide, il regarda la flèche qui venait d'érafler l'un de ses biceps, déchirant sa chemise bleue préférée. Peter soupira de soulagement, mais grimaça quand il vit malgré tout une coupure sanglante se former tranquillement sur son épaule droite et regarda du coin de son œil, Edmund, vérifiant qu'il allait bien. Par la même occasion, il vit la flèche se planter dans un tronc d'arbre derrière eux. Une fois pleinement convaincu de ce fait, Peter dirigea son regard sur l'horizon de la forêt d'où provenait cette flèche. Les arbres bougeaient au grès du mouvement de leur nouvel ennemi. Ils étaient loin de l'entrée de la forêt et seulement des petites dunes avec un terrain plat les entouraient.
—Qui êtes-vous ? Montrez-vous! On sait que vous êtes-là ! cria Peter.
—Peter ! Attend ! Ton épaule ! s'écria Edmund, toujours aussi surpris et penaud.
—T'en fait pas, ce n'est rien, ce n'est qu'une égratignure.
—Une égratignure ? Mais tu saignes ! riposta Edmund, furieux.
Peter regarda furieusement Edmund et celui-ci déglutit en reculant, les mains devant lui en signe d'abandon. Le regard déçu d'Edmund fit soupirer Peter qui se tourna vers M. Tumnus.
—Je compte sur vous, M.Tumnus.
Le faune hocha la tête et partit en courant, s'engouffrant dans les plantes sauvages de la forêt à la poursuite de leur ennemi. Enfin, il n'allait rien faire de dangereux, juste le suivre. Peter grogna de mécontentement et de frustration. Ils étaient venus chercher des réponses et tout ce que la forêt, a, à leur offrir est cette flèche venue de nulle part attaquer son frangin.
Qui sait ce qu'il aurait pu arriver à Edmund s'il n'était pas intervenu?
Peter grogna et amena sa main contre sa blessure imbibant ses phalanges de sang. Il grimaça lorsque l'air pénétra sa blessure, le piquant légèrement. L'aîné de la fratrie finit par pincer sa peau afin d'accélérer le processus de la coulure et une giclure de sang s'imbiba sur son haut bleu, le tachetant rapidement de sang. Il releva les yeux et croisa le regard corbeau de son petit-frère qui le regarda, stupéfait.
—Qu'est-ce que tu fais ? demanda Edmund, horrifié.
—Je me soigne, ça ne se voit pas?
—Mais enfin ! Tu ne fais qu'aggraver ton cas, espèce d'imbécile ! Attend qu'on soit de retour au château et Lucy pourra t'aider, annonça Edmund.
—Non, sûrement pas ! Il ne faut pas les inquiéter, réfuta Peter.
—Dans tous les cas, elles sont déjà inquiètes quand elles verront ton épaule blessé et que tu ne pourras pas faire de grand mouvement, Peter. Même si tu arrêtes la coulure de sang, tu ne pourras pas les trompés éternellement et regarde, ta chemise est imbibée de ton sang, expliqua Edmund, comment tu vas expliquer ça à notre retour, hum ? ajout a-t-il.
Peter soupira, las et énervé, il regarda Edmund.
—Et s'il y avait du poison sur la flèche qui m'a ouverte cette blessure, imagine un peu ? demanda Peter.
—Tu aurais déjà des effets et tu ne serais pas en train de me contredire en ce moment, rigola Edmund.
Peter afficha un sourire amusée et grimaça lorsqu'il senti la blessure contre la paume de sa main due à la flèche lui piquer à cause de l'air qui l'éraflait. Edmund grimaça et déchira le pan de sa chemise blanche et s'approcha de son grand-frère qui l'observait, intrigué. Edmund prit son biceps, dégagea les phalanges de Peter et enroula le bout de sa chemise déchirée autour de la musculature de Peter. Il soupira et noua deux bouts du tissu, le serrant fortement faisant grogner de douleur son grand-frère.
« —Ça t'apprendra, pensa Edmund. »
—Pourquoi tu es intervenu ? Elle aurait dû être pour moi, non ?
—Tu es mon frère, Edmund. Et je ne veux pas que ce qu'il s'est passé à la bataille de Beruna se reproduit, confia Peter.
Edmund était étonné de la sincérité de ces propos de la part de Peter et sourit timidement, touché par les mots de son grand-frère. Il savait que son côté « héroïque » à ce moment-là de cette bataille était un total échec. Il avait même pu y mourir si Lucy n'était pas arrivée in extremis à ses côtés. Il voulait juste montrer à Peter de quoi il était capable et de réparer sa bêtise en affrontant Jadis à la place de Peter, mais il faut se l'avouer, il n'était pas aussi fort que lui à l'époque. Il savait que ce moment avait été déchirante pour ses sœurs et son frère, mais pas à ce point. Peter en était encore inquiet.
« —De toute façon, Peter est toujours inquiet pour quoique ce soit, pensa Edmund ».
—Merci, Edmund, remercia Peter.
Edmund lui sourit et hocha la tête. Il grimaça lorsqu'il vit le sang s'imbiber rapidement le restant de sa chemise. Il espérait que ça arrêterait la petite hémorragie de la blessure de Peter, mais faut croire que non.
—Viens, rentrons, annonça Edmund en aidant Peter à se relever.
—Non, il faut attendre M. Tumnus, il va revenir, refusa Peter.
Edmund soupira de mécontentement, mais finit par obéir. Ils attendirent patiemment et se redressèrent en voyant le faune revenir essoufflé vers eux. Des égratignures ornaient son torse et son visage ainsi que ses bras. Après tout, courir à travers les branches entremêlés et sauvage de la forêt n'étaient pas chose simple. Rassuré de le voir revenir sain et sauf, les deux rois rebroussèrent chemin en compagnie de leur conseiller qui s'inquiéta de l'état de son roi. Leur « chasse » fût un échec total. À la fin, ils n'ont pu voir la source du problème de cette poudre, mais ils en étaient sûrs : quelqu'un protégeait la poudre de toute approche.
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