Chapitre 01: Rencontre impromptue
Coucou, me revoici avec le premier chapitre de cette nouvelle fiction ! J'espère qu'elle vous plaira autant que le prologue. La suite est en pleine réflexion d'écriture, mais je sais déjà ce que je veux faire. Je n'en dis pas plus. :) J'essaye le plus possible de faire de la cohérence entre ma fiction et l'univers ainsi que de respecter le caractère des persos originales. Si vous voyez que ce n'est pas le cas, dites-le moi et je corrigerais les phrases.
Quel est votre personnage préféré de la trilogie Narnia ?
Pour ma part, je pense que c'est assez facile à deviner. :3
Bonne lecture 📖✨
\^-^/
Tôt dans l'après-midi de cette journée ensoleillée, auquel les rayons filtraient les ombres tels des espions dans les terres de Narnia et murmuraient des berceuses au grès du vent qui faisaient vibrer les feuilles des arbres. Nos jeunes Rois et Reines de Narnia faisaient leur promenade habituelle dans les bois sur leur montures.
On pouvait entendre les sabots des chevaux craqueler les branches et les feuilles mortes sur le sentier quand ils galopaient. Les rires de Lucy et Susan fusaient dans l'air tandis que leurs montures montaient une pente afin d'arriver à une petite clairière et que le sourire de Peter s'agrandissait au fur et à mesure tandis qu'Edmund restait silencieux, profitant juste de la brise de l'après-midi. Le cheval de Lucy s'arrêta subitement, la faisant arrêter de rire et sourire, laissant une expression intriguée sur son visage fin. Elle caressa du bout de ses doigts fins la crinière de son cheval. Tout de suite, elle s'abaissa pour murmurer des mots rassurants à son cheval qui reprenait son souffle et à la fois, légèrement effrayé.
—Qu'est-ce que tu as ? demanda-t-elle à son cheval, soucieuse.
—Qu'est-ce qui se passe, Lucy ? Pourquoi tu t'es arrêtée ? demanda Susan en se rapprochant de sa petite sœur.
Lucy releva la tête vers sa grande sœur, le regard triste et inquiète. Lucy admirait sa sœur pour sa douceur et sa sagesse. Elle admirait tant sa beauté intérieure et extérieure. Susan avait de longs cheveux bruns ondulés et parfois bouclés sur les pointes. Elle portait sa couronne de fleur dorés, un collier en pendentif en forme de cœur ornait son cou. La chaîne en or brillait sous les rayons du soleil. Elle portait sa robe brune avec de légères teintes roses par-ci par-là. Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules en cascade et légèrement bouclés.
Quant à Lucy, elle avait de long cheveux tout aussi bruns et lisses, mais moins bouclés que sa grande-sœur. Elle portait une longue robe rouge avec une cape de la même couleur.
—Vous voulez rentrez ? demanda aussitôt Peter, qui les rejoints.
—Non, le cheval de Lucy veut se reposer, la contredis sa sœur cadette.
—D'accord faisons une pause alors, accepta Peter même s'il voulait que ce moment de quiétude entre ses sœurs et son frère ne s'arrête jamais.
L'ombre faite autour d'eux à cause des arbres les firent soulager en raison de la chaleur épuisante qui les écrasaient depuis le début de la journée, tendant leur corps et les rendant moite. Edmund détestait la chaleur, il préférait le froid au chaud tout comme Susan. Lucy adorait les temps chauds, cela lui permettait de profiter de la grande verdure du territoire Narnien : elle adorait explorer et découvrir de nouvelles parcelles de terres.
Peter sortit une besace qui était posée à l'arrière-train de son cheval et en sortie une bouteille d'eau qu'il passa à ses petites-sœurs et à son petit-frère. Lucy descendit de son cheval et des feuilles mortes craquèrent sous ses pieds fins. La petite fille qui avait bien grandit puisqu'elle avait 17 ans, à présent, marcha le long de la falaise auquel, en contrebas, elle pouvait voir une petite rivière qui coulaient et des rochers tout autour.
—Fais attention, Lucy, ne va pas trop loin, lui prévient Peter inquiet qu'un danger inopportun puisse apparaître.
Peter s'inquiétait énormément pour ses sœurs et son frère. Il déteste le fait qu'on s'en prenne à eux.
—Ouais, on ne voudrait pas tomber sur un loup encore une fois, railla Edmund en repensant à la dernière fois où Susan et Lucy s'amusaient au bord de l'eau et qu'elles s'étaient fait attaquer par la meute de Maugrim pendant qu'ils étaient au camp d'Aslan durant le règne de la Sorcière Blanche.
—Ed' ! le rappela à l'ordre Peter.
Edmund leva les yeux au ciel, las de se faire réprimander par son grand-frère. Il était grand et responsable maintenant.
—À ce moment-là, on voulait juste profiter du lac et du moment calme avant la tempête. On ne savait pas qu'ils nous attaqueraient par surprise, répliqua Susan vexée.
—Oh ça va, c'était qu'une blague, détendez-vous, déclara Edmund déçu que Peter n'ait changé sur ce point.
Il en avait marre que Peter ne le gronde encore pour rien et Susan pouvait tellement être susceptible aussi, ça l'agaçait.
—Une piètre blague, mon frère, tu vas nous porter le mauvais présage maintenant, déclara Peter furieux.
Edmund serra les mains sur les reines de Phillip, son cheval et vit Peter faire tourner son cheval pour qu'il puisse marcher encore un peu, regardant par la même occasion les bois de Narnia avec intérêt.
—Eh ! Arrêtez un peu de vous disputez ! Je crois avoir vu Aslan ! s'écria Lucy.
—Aslan ? Ici ? Comment est-ce possible ? Nous ne l'avons pas vu depuis des lustres, déclara Susan, étonnée des propos de sa plus jeune sœur.
Lucy était, à chaque fois, la première à voir Aslan. Peter haussa des épaules et descendit de son cheval pour rejoindre Lucy un peu plus loin de leur clairière. Susan et Edmund se jetèrent un regard. Edmund sentit un brin de renouveau renaître en lui en sentant la brise se lever progressivement et en sentant qu'une nouvelle aventure allait naître dans ces bois. Edmund espérait secrètement qu'une nouvelle aventure se présentaient à eux pour faire ses preuves en tant que frère mais aussi en étant le Roi Edmund le Juste de Narnia. Edmund lança un regard soucieux et haussa les épaules à Susan et tous deux, descendirent de cheval pour rejoindre les deux autres qui descendaient déjà la falaise.
—Tu es sûre que tu as vu Aslan ? Écoute Lucy, je ne veux pas te décevoir et je ne veux pas que tu méprises ce que je suis en train de te dire...Mais c'est que j'ai une impression de déjà-vu, vous ne trouvez pas ? Tu nous as déjà dit, autrefois, que tu avais vu Aslan, mais il n'était pas là. Et puis, pourquoi on le verrait ici ? spécula Susan d'une voix douce pour ne pas brider sa sœur cadette.
—Je le sais Susan, mais là je suis sûre que c'était lui. Vous pouvez me croire ! assura la benjamine.
Lucy descendit la petite pente en glissant sur sa longue robe et des petites roches s'entrechoquaient entre elles faisant tomber du sable rocheux par la même occasion salissant sa robe rouge. Lucy se releva, se dépoussiéra légèrement et se dirigea vers le Nord, longeant la rivière qui s'écoulaient et auquel le bruit de l'eau parvenait, à présent, très fort dans ses oreilles. Lucy avait le sourire grand sur son visage et ses frères et Susan avaient dû mal à la suivre tellement elle courrait vite.
—C'est ici ! C'était là ! ASLAN ! ASLAN ! MONTREZ-VOUS ! JE SAIS QUE VOUS ÊTES-LÀ ! As...— s'écria-t-elle surexcitée.
Son dernier cri se tut dans l'atmosphère faisant se dépêcher Peter, Susan et Edmund pour la rejoindre, inquiets pour leur sœur qui ne disait plus rien. Edmund trébucha sur un petit caillou, mais réussit à se rattraper avant qu'il ne tombe complètement. Il jura et continua son chemin, sans en prêter une attention particulière à ce qui l'entourait.
—Lucy ? LUCY! s'affola Peter.
Peter rejoint en courant sa sœur qui restait muette en regardant devant elle, tout aussi soucieuse pour sa petite sœur. Peter s'arrêta en soufflant et balaya de son visage quelques mèches de ses cheveux blonds qui le gênaient et qui avaient légèrement poussées. Il regarda devant lui pour savoir ce qui rendait muette sa sœur cadette et son souffle se coupa.
Susan et Edmund les rejoignirent aussi rapidement, reprenant leur souffles, les deux jeunes Roi et Reine regardèrent avec ébahissement le corps d'une jeune fille allongée au sol sur les rochers, les pieds et les chevilles encore trempées dans l'eau tandis que le haut de son corps était hors de l'eau. Quelques vagues aspergeait la jeune fille évanouie sur la rive.
Elle avait une longue chevelure brune qui ondulaient son dos et formait un éventail autour de sa tête jusqu'à ses épaules dénudés. Ses bras étaient écartés : son bras gauche tendu au-dessus de sa tête et l'autre était positionnée contre son ventre, en-dessous de sa poitrine. Son visage pâle et salie endormie étaient tournés vers les Pevensie qui restaient stoïques. Une partie du visage de la jeune demoiselle était caché par des mèches blondes.
La jeune fille portait une longue robe bleue et blanche auquel les manches étaient légèrement bouffantes à l'origine et rendues fines à cause de l'eau. Des dorures étaient fixées sur la robe, principalement au milieu des manches qui faisaient bien la séparation d'une manche bouffante qui partaient en vague à l'extrémité et le long du centre séparant du bleu au blanc. Les dorures étaient aussi présentes au niveau de la poitrine la mettant bien en valeur et donnait du charme au léger décolleté. Le blanc faisait tout le long du devant de la robe. Une ficelle noire que pouvait apercevoir les Pevensie bonifiait la décoration et la finition de la robe entourait sa taille faisant office de ceinture. Les pans de sa robe faisaient trempettes dans la rivière et suivaient le courant qui menaient la dance.
—Qui est-elle ? Et que fit-elle là ? demanda Edmund, curieux.
—C'est ce qu'on va essayer de savoir, lui répondit Peter.
Peter se rapprocha et s'agenouilla auprès de la jeune fille. Son souffle percutant le visage de la jeune fille qui ne fit aucun mouvement.
—Peter ! Qu'est-ce que tu fais ? siffla Susan, inquiète.
—Ne t'en fais pas, je fais attention, dit-il à sa sœur, je sais ce que je fais, se murmura-t-il plus à lui-même.
Il dégagea les quelques mèches blondes qui cachaient le visage de la jeune fille et observa chaque détail de son visage. Des joues joufflues, des traits fins et nettes, une peau pâle et salie. Elle semblait être une créature sublime. Peter l'observa tranquillement et soupira.
Il se rapprocha encore plus de la demoiselle sous les yeux intrigués de Susan, Edmund et Lucy. Puis, à leur grande surprise, Peter se baissa encore plus, amenant ses mains de part et d'autre de la jeune demoiselle, c'est-à-dire une de ses mains robustes maintenaient les omoplates et l'autre se positionnait sous l'inférieur du pli-genou afin de la redresser pour coller la jeune fille contre son torse : la portant comme une princesse. L'eau qui s'était écoulé à partir des cuisses de la jeune fille se déversa créant une cascade éphémère qui retomba dans la rivière. Peter se retourna et regarda ses frères et sœur qui l'observait, estomaqués.
C'était bien la première fois qu'ils voyaient Peter agir de cette manière envers quelqu'un d'autre de la famille Pevensie puisque Peter était quelqu'un d'attentionné et protecteur initialement envers ses soeurs et son frère.
—Rapportons-là au campement. Peut-être saura-t-elle nous dire qui elle est, à son réveil, dit-il.
Susan ne fut pas très rassurée, mais accepta la décision de son frère. Lucy était tout excitée à l'idée de se faire une nouvelle amie. Quant à Edmund, il se méfiait de la nouvelle quand bien même elle n'avait rien fait pour le moment : elle pouvait être une espionne. Edmund se savait se tenir au rationnel. Il suivait Peter et ses sœurs jusqu'en haut de la falaise pour reprendre leur montures et retourner au campement.
—Tu n'as pas besoin d'aide pour la transporter Peter ? demanda Susan, soucieuse.
—Non, ne t'en fais pas.
Susan hocha la tête et laissa faire son grand-frère. Après tout, il savait ce qu'il était en train de faire. Peter siée la jeune fille, tant bien que mal, et monta derrière elle. Il la maintient contre son torse et enserra bien la taille de la demoiselle qui se posa de tout son long sur lui sans s'en rendre compte : étant totalement plongée dans un sommeil profond.
—Cair Paravel droit devant ! s'extasia Lucy en voyant le château surplomber de toute sa majestuosité les terres Narniens.
À leur retour au château, après avoir passé le pont-levis, ils ont eu le droit à des chuchotements de la part des Narniens. C'était rare de voir une fille être dans les bras du grand Roi Peter le magnifique et ainsi positionnée. D'autant plus qu'ils ne l'avaient pas aperçu à leur départ pour leur promenade habituelle. Pour autant, les Pevensie ne dirent rien sur le moment. Lucy souriait aux enfants de leur royaume qui venaient les saluer et les acclamer comme à leur habitude. Des applaudissements fusèrent dans l'atmosphère, montrant la bienveillance et la joie de retrouver leur Rois et Reines. Rejoignant le château de Cair Paravel, Peter maintenait la jeune fille contre lui du mieux qu'il pouvait, ne voulant pas qu'elle tombe de son cheval. D'ores et déjà, plein de questions sans réponses le turlupinait.
oOo
Voilà le premier chapitre ! J'espère que ça vous plaît :)
Qu'en pensez-vous ?
J'ai tout aussi hâte de vous partager le second chapitre la semaine prochaine~
Je ne sais pas quels jours je vous posterais des chapitres puisqu'ils ne sont pas tous écrits. Pour le moment, pour les premiers chapitres, je pense vous les partager en fin de journée de chaque Lundi. Après, ça sera aléatoire je pense.
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