Chapitre 1:

*Pdv Edmund*

J'en ai assez de vivre ici, je veux dire dans ce monde. Je préférerais être à Narnia avec elle.

Je rêve d'elle toute la nuit. Crystal, cette fille qui me fait perdre la tête. La femme pour qui je ferais n'importe quoi.

Depuis quelque temps, je n'arrive même plus à tenir en place. Je ne prononce même plus son nom de peur de m'effondrer.

Même Lucy la remarqué.

Depuis tout ce temps on aurait dû y retourner mais rien. Ça va faire deux ans que je ne suis pas auprès d'elle.

Est ce qu'elle m'a oublié?Est ce qu'elle a trouvé quelqu'un d'autre?

J'évite d'y penser mais ces questions me torturent l'esprit et m'empêche de dormir.

Je fais même des cauchemars et me réveille en sursaut en pleine nuit.

Pourquoi n'est elle pas comme les autres? Elle aurait pu traverser comme Allia.

Si elle était comme les autres, je ne pense pas que je me serais autant accroché à elle.

Je dois me battre, pour elle. Pour que je ne devienne pas fou en l'attendant.

Pour ça je sais quoi faire.

-Tu es sur d'avoir 18 ans?questionne le militaire.

Vraiment qu'elle idée j'ai eu de m'engager dans l'armée. Mais maintenant que je suis devant mes aînés, je ne peux pas reculer.

Je décide donc de répondre d'un ton assuré:

-Pourquoi j'ai l'air plus vieux?

Il me fait une genre de grimace qu'il essaye de cacher avant de me tendre sa main.

Je lui donne les papiers que j'ai piqué à ma tante. Je croise les doigts pour que ça marche.

-Alberta Scrubb?
-C'est une erreur typographique, ça devrai être Albert Ascrubb, répondais je du tac au tac.

-Edmund?appela une voix.

Lucy mais qu'est ce que tu fais ici?

-Tu te souviens que tu dois m'aider à porter les courses.

Je me retourne vers ma petite sœur qui tiens une cagette de légume et qui me fait un tout petit sourire. Elle sait qu'elle vient de faire une bêtise.

Un homme derrière moi se met à rigoler et m'ébouriffe les cheveux. Puis il me dit:

-Ça marchera mieux la prochaine fois morveux!

Énervé par le mot et le ton qu'il vient d'employer. Je me précipite hors de cette salle sous les rire de ces imbéciles.

-Morveux!? Il a à peine deux ans de plus que moi. Je suis un roi, j'ai conduis des armées!grognais je.

Je m'approche de mon vélo, prend la cagette de ma sœur. Je la sangle brutalement tout en continuant à marmonner dans ma barbe.

-Pas dans ce monde si!susurre ma sœur.
-Ouais à la place je suis dans ce monde à me battre avec Eustace alors que je serais mieux avec...
-Avec Crystal, complète ma sœur.

La blessure qui se trouve sur mon cœur s'ouvre de plus en plus. Des souvenirs passés avec elle me reviennent en pleine figure.

-Je suis désolé, s'excuse Lucy. Je sais que tu ne veux pas parler d'elle.
-Ce n'est rien. C'est juste que ça fait deux ans et toujours rien.
-Ça viendra bien un jour.

Soudain je vois Lucy sourire comme une idiote remettant une mèche de cheveux derrière son oreille.

-Qu'est ce que tu fabriques?
-Rien du tout. On rentre!

Lucy prend précipitamment son vélo et commence à pédaler. Je décide de ne pas chercher plus loin et là suit.

Après plusieurs minutes à pédaler, nous arrivons enfin à la maison de notre oncle où se trouve cet imbécile de Eustace.

Nous posons nos vélos avant de partir pour la maison. Quand nous entrons nous trouvons notre oncle lisant un journal.

Lucy prend les légumes que je portais pour les emmener à la cuisine.

-Bonjour oncle Arold! J'ai essayé de trouver des carottes mais comme toujours il avait que des navets. Tante Alberta va pas tarder, informa t-elle.

Aucune réponse. Perplexe, ma sœur se rapproche de mon oncle qui fait comme si on était pas là.

-Oncle Arold?

Je lui tire la langue car son comportement m'énerve.

-Père! Edmund est entrain de te tirer la langue, entendis je.

Je me tourne vers les escaliers pour voir mon imbécile de cousin. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il me lance une boulette qui atterrit dans le cou.

-Sape petit...grognais je.

Je commence à monter les marche, prêt à lui mettre la correction qu'il mérite.

-Père il va me frapper, hurle t-il en se mettant assis sur les marches.

-Edmund il y a une lettre de Susan!hurle ma sœur ce qui m'arrête aussi sec.

Je lance un regard noir à Eustace avant de suivre ma sœur dans sa chambre.

Elle s'assoit sur son lit tandis que moi je reste debout. Elle commence à faire la lecture.

-Si seulement vous étiez avec nous quelle aventure formidable mais rien de comparable avec Narnia. C'est très excitant de vivre en Amérique si ce n'est que l'on voit jamais papa, il travaille beaucoup. J'ai été invité au consulat de Grande Bretagne par un officier de marine particulièrement charmant. Je crois que je ne lui déplaît pas. Peter et sa petite famille sont aux anges. La petite Audrey a bien grandis et maman est heureuse d'avoir sa petite fille pas loin de chez elle.

Je continue à écouter ce que me raconte Lucy a propos de ma nièce quand je m'arrête devant le tableau qui se trouve ici, il y a un majestueux bateau qui me fait penser à Narnia.

-D'après ce que l'on dit, les allemands ont rendus la traversé quasi impossible. Et maman dit que vous allez devoir rester quelques mois à Cambridge.

Je me retourne violemment en entendant la toute dernière phrase que vient de lire Lucy.

-Encore quelques mois!? Comment on va survivre?

Je m'assois près de ma sœur avant de lui dire:

-Encore toi tu as de la chance, répondais je en prenant la lettre ou se trouve une photo de Audrey qui a bien grandis. Moi je dois supporter cet espèce de péquinois!
-Oh c'est Susan et Peter qui ont de la chance!

Elle se lève du lit visiblement énervé tout comme moi de devoir rester encore je ne sais combien de temps ici.

-Ah eux l'aventure!commenta t-elle.
-Ce sont les aînés! Et nous ont est les plus jeunes!

Après un moment, j'entends Lucy dire:

-Je trouve que je ressemble à Susan.

Je comprend pas ou elle veut en venir, je cherche pas vraiment à comprendre. Je me lève du lit de ma sœur pour me planter devant ce tableau qui me fascine.

-Lucy tu avais déjà remarqué ce bateau.
-Oui il a l'air tout droit sortit de Narnia
-Ça nous rappelle encore plus qu'on est ici et pas là bas!

-Il était une fois, deux orphelins futiles qui croyaient en Narnia cette invention puérile.

Je me retourne pour voir notre cousin, un sourire en coin qui me donne envie de le frapper.

-Je crois que je vais le frapper!
-Non!protesta Lucy.
-On s'annonce avant d'entrer, grognais je.
-Je suis chez moi ici. Je fais ce qu'il me plait, pesta t-il.

Je vois du coin de l'œil que ce sale péquinois vient de s'installer sur le lit. Comme si il nous embêtait pas assez.

-Il vous fascine tant ce tableau? Il est hideux!
-Sort comme ça tu le verras plus!m'exclamais je.
-De près on dirait que la mère bouge, commenta Lucy.
-Vous voyez ce que vous gagnez à lire des contes idiot.

-Il était une fois mon cousin Eustace qui aime que les livres qui ne servent à rien, me moquais je.
-Les esprits médiocres fascinés par les contes et les romans représente un fardeau pour les gens comme moi dont les lectures se basse sur la réalité.

Attend il vient de dire quoi là? Je me retourne furieux vers ce petit morveux.

-Tu as dis un fardeau?m'écriais je.

Cet imbécile se lève, comme si il faisait le poids face à moi.

-Tu n'as jamais levé le petit doigt depuis que l'on est ici!

Il s'apprête à sortir mais je lui bloque la porte avant de lancer:

-J'ai bien envie de dire à ton père que c'est toi qui a volé les caramels de tante Alberta.
-Menteur!
-Le tableau, l'eau Edmund regarde!

Je ne fais pas attention à ce que me dit Lucy et continue de me défouler sur lui.

-Je les ai trouvé sous ton lit. Et tu sais quoi je les ai tous bien léché.
-Ah!! Tu m'as contaminé!hurla t-il.

Quelque chose m'éclabousse comme si c'était de l'eau. De l'eau ? Je me retourne pour voir de l'eau s'écouler et le bateau bouger.

-Lucy tu crois que...?
-C'est une blague!? Arrête ça ou je le dis à ma mère!hurla la fillette.

-Maman!!hurle t-il de nouveau.

Nous restons là à nous émerveillé tandis que l'eau s'écoule de plus en plus nous recouvrant presque en entier.

-Je vais détruire ce tableau!

Je n'ai pas le temps de réagir que Eustace prend le tableau le faisant tomber à terre.

L'eau s'écoule de plus en plus vite envahissant la pièce. Je prend une grande inspiration alors que nous nous retrouvons dans la mer, enfin je crois.

Tout ce que je sais à présent, c'est que nous sommes à Narnia. Enfin!

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