Chapitre 6:

*Pdv Lucy*

Ça pourrait être une journée comme les autres si je n'étais pas aussi triste et en colère contre mon frère, Edmund. Il est vraiment venu dans le monde de Narnia.

Je ne l'ai pas rêvé. Pourquoi a-t-il menti ? Pour se rendre intéressant ? Ça je l'ignore, tout se que je sais c'est qu'il a réussi son coup.

Nous sommes dehors depuis le début de l'après-midi. J'ai chipé un livre du professeur sur de nombreux compte pour me changer les idées. Je suis à l'écart des autres, sous un magnifique arbre qui me fait de l'ombre par cette journée plutôt chaude.

-Peter prend son élan bien décidé à vaincre un autre guichet, dit-il en tirant sa balle. Il rate sa cible et tire à la place dans la cuisse d'Edmund.
-Aïeux ! s'égosille Edmund.
-Pas fait exprès, dit-il en se moquant d'Edmund. Réveille-toi t'es dans la lune depuis tout à l'heure !

Susan ramasse alors la balle que Peter avait lancé et la lui redonne.

-Pourquoi on ne referait pas une partie de cache-cache ? demande Edmund.
-Parce que c'est un jeu de bébé, c'est toi qui l'a dit ! rétorque Peter.

Je regarde mes frères se chamailler, j'en ai assez même si je me concentre plus sur leurs querelle plutôt que sur mon livre.

-Et puis ça nous fait aussi du bien de prendre l'air, dit-elle en souriant voulant apaisé la tension palpable entre les deux garçons.
-À t'entendre on dirait qu'il n'y a pas d'air à l'intérieur, répond-t-il méchamment.
-Tu es prêt ? demande alors soudain Peter.
-Et toi ? répond Edmund orgueilleusement en tapant sa bâte contre le sol.

Peter prend de l'élan, lance la balle. Edmund tape fort dans celle-ci mais malheureusement cette dernière retombe dans une vitre qui la fracasse.

De nombreux bout de verre et autre bibelot jonchent sur le sol. Nous allons nous faire tuer ou encore renvoyer là où il y a la guerre. Cette pensée me glace le sang.

-Oh tu peux être fière de toi ! dit alors Peter.
-C'est toi qui a mal lancé, dit Edmund en trouvant une solution à leur bêtise commune.
-Que diable ce passe-t-il ? hurle une voix dans le couloir que l'on connait trop. Pour cause de l'avoir entendu mainte et mainte fois.
-La mère Mackredie ! dit alors Susan.
-Venez vite ! hurle Peter avant de nous pousser.

Nous nous mettons tous à suivre Peter, à la recherche d'un endroit où nous cachés. Nous entendons des bruits de pas se rapprochés dangereusement.

Le cœur battant la chamade, je continu de courir jusqu'à arriver devant la porte de la fameuse chambre. Edmund ouvre la porte avant de se diriger vers l'armoire et l'ouvre.

-Dépêchez-vous ! hurle Edmund.
-Oh non j'espère que tu plaisante ! dit alors Susan.

Nous entendons des bruits de pas qui se font de plus en plus fort. Notre choix est fait. On se précipite vers l'armoire et on entre à l'intérieur.

Nous entendons un dernier pas provenir de devant la porte de la chambre.

-Reculez ! ordonne Peter.
-Edmund mon pied ! dis-je.
-Je ne t'es pas marché sur le pied, dit Edmund pout se défendre.
-Aïeux ! dis-je.
-Doucement, dit alors Susan.
-Aïeux ça fait mal ! dit Edmund.

Je suis heureuse, vraiment heureuse. Je suis revenu à Narnia. Je suis déjà dans la neige quand mon frère et ma sœur tombent eux aussi dans la neige. Ils se relèvent incrédule de ce qu'ils voient, comme s'ils rêvaient.

-Ce n'est pas croyable, dit alors Susan émerveillée.
-Oh c'est rien, c'est encore votre imagination qui vous joue des tours, dis-je en me moquant d'eux.
-Je suppose que toutes les excuses du monde serait insuffisante, dit alors Peter en souriant.
-Oui...dis-je, ça ne serait pas assez ! Je lance alors une boule de neige que j'ai ramassé. Il faut rajouter au moins ça.

Peter se la prend en pleine figure. Il se met à rire et commence alors une folle bataille de boule de neige.

Seul Edmund ne joue pas. Susan lance alors une boule de neige sur le bras d'Edmund.

-Aïeux ! lance-il. Ça ne va pas !
-Petit menteur ! hurle Peter.
-Vous n'ont plus vous ne l'avez pas cru !
-Présente tes excuses à Lucy, ordonne Peter tout en s'approchant de lui. Dis-lui que tu es désolé, hurle-t-il.
-Ça va, je suis désolé...
-Ce n'est pas grave, les enfants font toujours semblant ils ne savent pas s'arrêter.
-Ah très drôle, répond mon frère.
-Il vaut mieux rentrer maintenant, dit alors Susan.
-On pourrait au moins visiter, faire un petit tour, dit alors Edmund avec un étrange ton dans sa voix.
-J'estime que c'est à Lucy d'en décider, dit alors Peter en me souriant.
-Oh ! J'adorerais vous présenter à Mr Tumnus.
-Alors allons voir ce Mr Tumnus, décide Peter.

Il part alors vers l'armoire, cherchant quelque chose.

-On ne peut pas se promener dans la neige vêtue de cette façon !
-Non...le professeur ne nous en voudra pas de les avoir empreinté, dit-il en distribuant des manteaux de fourrures.
-D'autant plus que lorsque l'on y réfléchis, en toute logique, continu alors Peter en regardant ma sœur ; ces manteaux ne sortent pas de l'armoire.

Peter, à présent tend un manteau à Edmund.

-C'est un manteau de fille !
-Et alors ! grogne Peter.

Ces maintenant bien vêtu que l'on part en direction de la maison de Mr Tumnus.

Nous venons d'arrivé devant la maison de Mr Tumnus quand je vois que sa porte est ouverte. Ce n'est pas normal.

Mes pieds bougent tous seul et je me mets à courir jusqu'à la maison de Mr Tumnus, inquiète. J'entends mon frère, inquiet, m'appeler mais je n'y prête pas attention.

Je suis à présent dans la maison de Mr Tumnus. Tout est saccagé. Cela me donne le tournis.

-Qui a pu faire ça ? demande-je inquiète. C'est injuste !

J'entends un bruit de papier déchiré. Peter tient dans sa main un bout de papier.

Peter se mit à lire :

-"Le faune Tumnus est officiellement accusé de haute trahison envers sa majesté la reine impériale Jadis, reine de Narnia pour avoir sympathisé avec l'ennemi et fraternise avec des humains. Signé Maugrim, chef de la police secrète." Vive la reine, ironise Peter en passant la feuille à Susan qui l'examine à son tour.
-Je vois...dit-elle finalement. Nous avons intérêt de rentré sans plus tarder.
-Mais et Mr Tumnus, dis-je affolée.
-S'il a été arrêter seulement pour avoir parlé avec un être humain, je doute que l'on puisse faire quoi que ce soit pour lui, dit alors Susan.
-On dirait que vous n'avez rien compris, dis-je exaspérée qu'ils ne comprennent rien. C'est moi l'être humain ! Je ne sais pas comment elle a découvert qu'il m'a aidé !?
-On peut peut-être appeler la police ? dit alors Peter comme s'il avait une brillante idée.
-C'est eux la police ! dit Susan.
-Ne t'en fais pas Lucy, on trouvera bien un moyen, me dit alors Peter pour me réconforter.
-Pourquoi ? dit alors soudainement Edmund qui n'avait pas parlé jusqu'à maintenant. Après tout, ce n'est qu'un criminel.

Un oiseau se pose alors sur une branche d'arbre et on entend comme un pssst.

-Un oiseau qui fait pssst, c'est bizarre non !? demande Susan.

Nous sortons alors de la maison de Mr Tumnus. Ce bruit étrange continu sans que l'on sache ce que c'est. Puis des craquements rompent le silence qui venait de s'installer.

Je m'agrippe à mon grand frère comme ma sœur aînée, pensant que cela peut être la sorcière blanche. Mais à la place, un castor apparu.

Mon frère se détache de nous et s'approche du castor.

-Approche ! Clk, clk...Allez viens ! dit-il en s'abaissant pour être à sa hauteur. Eh ! dit-il en tendant la main.
-Oh je ne la reniflerai pas si c'est ce que vous attendez ! dit alors le castor.
-Oh ! Désolé !

Je me mets à rire, c'est vrai que dans ce monde tout peut arriver.

-Lucy Pevensie ? demande le castor.

Je m'approche de ce castor intriguant. Il me tend un mouchoir que je prends dans mes mains. Je peux le reconnaître entre mille.

-C'est le mouchoir que j'ai donnée à...
-Tumnus, continu le castor, il me la remis juste avant d'être arrêté.
-Comment va-t-il ? demande-je inquiète.

Le castor se met à regarder de droite à gauche comme si une créature pouvait surgir de nulle part.

-Suivez-moi ! dit-il en commençant à partir.

On se met à commencés à le suivre quand :

-Qu'est-ce que vous faite ? demande Susan.
-Elle a raison, dit Edmund en s'approchant de sa sœur. Tu veux lui faire confiance et le suivre ?
-Il dit qu'il connaît le faune ! rétorque Peter.
-Ce n'est pas normal, il ne devrait pas parler du tout c'est un castor !
-Tout va bien ? demande tout à coup le castor en réapparaissant.
-Oh oui...nous discutons juste, répond Peter à la question du castor.
-Ne traînons pas, cet endroit n'est pas très sûr !
-Il veut parler des arbres, dis-je en regardant ces derniers.

Mes frères et ma sœur se résignent et nous prenons la décision de suive le castor.

Corrigé par AGirlWritter

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