Chapitre 2:

*Pdv Lucy*

Un jour a passé depuis notre arrivée dans ce grand manoir. Tout est vieillot ici et me donne la chair de poule. Je ne me sens pas à l'aise, tout comme mes frères et ma sœur.

Le petit déjeuner passe lentement. Madame Mackredie nous à servis des muffins avec du jus d'orange, des céréales, des œufs, du bacon...et un tas d'autres choses, tout aussi délicieux les uns que les autres.

Edmund et Peter se sont encore disputés, comme d'habitude. Je suis fatiguée de les voir ainsi. Depuis notre arrivée nous n'avons ni vues ni aperçus le professeur. Il est cloîtré dans son bureau toute la journée.

Il est maintenant 14h de l'après-midi, il fait un temps à patauger sous la pluie. Les gouttes ruissèlent sur le carreau de la fenêtre que j'admire depuis maintenant 10 bonnes minutes pendant que mon frère et ma sœur jouent à un jeu complètement débile.

-Gastro vasculaire ? s'exclame Susan.

Peter regarde Susan avec une expression indéchiffrable sur le visage. Je les regarde jouer à ce jeu auquel je ne comprends rien du tout. Pendant ce temps, Edmund boude toujours et trafique une des chaises avec un tourne vis qu'il a trouvé un peu plus tôt.

-Alors Peter, Gastro vasculaire ?
-Sa vient du latin... ? demande Peter.
-Oui...répond Susan d'une toute petite voix.

-En latin, ça ne veut pas plutôt dire le jeu le plus bête du monde, s'exclame Edmund avec un sourire moqueur tout en se relevant pour être dans une position plus confortable.

Susan regarde ses frères exaspérée et contrariée puis referme le dico qu'elle avait posée sur ces genoux.

Tout à coup une idée me vint à l'esprit.

-Vous ne voulez pas qu'on joue à cache-cache ? demande-je, tout en m'approchant de Peter qui est affalé dans un canapé.

-Mais pourquoi tu veux qu'on arrête le jeu de Susan, on s'amuse tellement bien...dit-il en regardant Susan.

Susan pousse un soupir avant de faire une drôle de grimace, celle qu'elle fait quand elle est contrariée.

-Allez Peter ! S'il te plaît...s'teu plait, s'teu plait, insiste-je en faisant ma bouille de bébé, qui je sais allez le faire craquer.

-Et 1...2...3, commence-t-il en me souriant et en se levant pour aller se coller contre une armoire qui est dans le petit salon où nous nous trouvons.

-Qu'est-ce que tu...commence Edmund avant de se lever à son tour.

Je me mets alors à courir à travers les longs couloirs qui composent cette grande bâtisse magnifique qui renferme de nombreux trésors. Ma respiration se fait de plus en plus rapide tellement je suis excitée. Je déambule dans le couloir avant de trouver un couloir où se trouve deux grands rideaux rouges qui peuvent me cacher. Je commence à aller vers ceux-ci, quand je sens que quelqu'un me pousse. Je me retourne et vois Edmund se cacher dans les rideaux.

-J'étais là avant toi !
-Pff ! répondis-je simplement avant de partir à la recherche d'une autre cachette.

J'arrive enfin au dernier étage de ce manoir, j'essaie d'ouvrir une des deux portes que je trouve puis m'approche de la première mais elle ne s'ouvre pas. Je m'approche donc de l'autre porte et à ma grande surprise elle s'ouvre. Je m'engouffre à l'intérieur.

Dans cette grande pièce complètement vide, il y a au fond un grand meuble recouvert d'un drap blanc. À pas de souris, je m'approche vers cette étrange chose qui m'intrigue. Je prends le fin drap blanc et l'enlevé. Le drap tombe à mes pieds et je découvre une très belle commode. Je la touche doucement avec mes petits doigts avant de décider de l'ouvrir.

J'ouvris alors cette fascinante armoire,3 perles se mettent à rouler à mes pieds. Au loin, je peux entendre la voix de mon frère qui continue de compter. Je décide donc de rentrer à l'intérieur de cette armoire.

Je continue de m'enfoncer dans cette grande armoire pleine de manteau de fourrure. Elle paraît toujours plus grande, toujours. Je n'en vois pas le fond. Je souris intérieurement, Peter ne me trouvera jamais ici. Quelque chose me sort de ma rêverie. Je sens au bout de mes doigts quelque chose de froid et de piquant. Je me retourne surprise et découvre un décor à couper le souffle. Je m'approche doucement émerveillée. De grands arbres sont là, devant moi, recouvert de neige. Une grande forêt à perte de vue, une neige douce et fraîche tombe sur mes cheveux ainsi que sur les arbres. Je lève ma main et une fine pellicule de neige la recouvre.

Je continue de marcher un peu, pour pouvoir en découvrir plus sur cet étrange endroit. Je me retourne une dernière fois avant de continuer ma route.

Je regarde le paysage toujours émerveillé, tout est magique et irréel ici. Je continue ma route quand j'arrive devant quelque chose qui me choque. Un réverbère ? Ici !

Je m'approche prudemment de celui-ci, le touche du bout de mes doigts. Il est allumé et complètement gelé. Un bruit me fait sursauté. Comme si on cassait des branches d'arbres en décomposition. Je me retourne et cherche la provenance de ce bruit qui s'intensifie de plus en plus. "Crac,crac...". Le bruit s'arrête un moment avant de repartir. Une étrange créature fait apparition ce qui me fait sursauter, j'hurle avant de me cacher derrière le réverbère et la créature derrière un arbre.

Mon cœur bat la chamade, j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine. Avec une extrême discrétion je regarde en direction de la créature qui s'est cachée. Je prends mon courage à deux mains et m'avance doucement vers cette « chose ». Je m'agenouille vers les paquets qui sont tombés et en ramasse un, tout en douceur.

-Euh...ne, commence la créature en s'approchant de moi.

C'est une créature mi bouc mi humains. Elle se tient sur ses deux pattes, porte une écharpe rouge rubis et a un parapluie qui la protège de la neige et du vent glaciale. Je regarde cette chose intriguée, finalement je dis :

-Est ce que vous avez peur de moi ? demande-je en tendant le paquet que j'avais dans les mains.
-Non...enfin, dit-il en prenant le paquet de mes mains puis en ramassant un autre et un genre de gourde, c'est que...que...je ne voulais pas vous effrayer !

Je mets à sourire avant de poser la question qui me trotte dans la tête.

-Pardon de vous poser cette question mais, vous êtes quoi ? demande-je intriguée.

-Euh...moi ! Je suis un faune ! dit-il comme si c'était une évidence. Et vous je suppose que vous êtes de la famille des gnomes !
-Mais non ! Je ne suis pas un gnome ! Je suis une fille, m'exclame-je avant de ramasser un colis. D'ailleurs entre parenthèses, je suis une des plus grandes de ma classe, dis-je en souriant.

-Vous voulez dire que vous êtes une fille d'Eve !
-Non ! Le prénom de ma maman est Hélène...
-Oui mais...vous êtes un être humaine !!? dit-il intriguée par mon comportement et surtout par mon apparence.
-Oui, bien sûr !

-Que faite vous ici ? dit-il paniqué en regardant à droite et à gauche pour voir si quelqu'un nous observe.
-Figurez-vous que j'étais cachée dans l'armoire de la chambre d'ami, quand...
-Chambre d'ami ? C'est à Narnia ? demande-il intrigué de ma révélation.
-Narnia !? Qu'est-ce que c'est ? demande-je intriguée.
-Chère enfant vous y êtes, dit-il en riant amusé de mon ignorance. Le pays s'étend du réverbère jusqu'au château de Cair Paravel sur l'océan orientale, dit-il en montrant le royaume a perte de vue, chaque brindille, chaque pierre, chaque stalactite que vous voyez fait partie de Narnia !
-Elle est rudement grande cette armoire ! dis-je étonnée.
-Armoire !? Pardon permettez-moi de me présenter, je m'appelle Tumnus !
-Ravie de vous rencontrer Mr Tumnus, dis-je en souriant. Moi, je m'appelle Lucy Pevensie, dis-je en tendant la main.

Pour une raison que j'ignore, il se met à regarder étrangement ma main comme si c'était quelque chose d'interdit.

-Il faut se serrer la main !
-Eum...pourquoi ? me demande Mr Tumnus.
-Euh...je ne sais pas, dis-je en réfléchissant, mais les gens se serrent la main quand ils se rencontrent.

-Si vous le dîtes !

Il tend alors sa main vers moi. Je la prends et la serre doucement ; sa main est douce et chaude même rassurante à vrai dire. Il se met alors à balancer nos deux mains comme une balançoire que l'on aurait lancé pour pouvoir s'amuser. Je me mets à rire, un rire cristallin qui fait rire à son tours Mr Tumnus.

-Ma foi, Lucy Pevensie qui vient de la scintillante cité d'armoire dans ce pays merveilleux de prodanie, que diriez-vous de venir prendre le thé avec moi !  Dit-il avec plein d'assurance, en ouvrant son parapluie recouvert de neige et en levant les sourcils.

-Oh c'est très gentil à vous mais je crois que je ferais mieux de m'en aller...
-Oh ! Mais j'habite tout près d'ici, dit-il précipitamment, il y a un fabuleux feu de cheminée, des tartines, du thé, des gâteaux...

-Et, peut-être même que j'ouvrirai une boîte de sardine à l'huile ! s'exclame-t-il tout fier.

Beurk ! Je déteste les sardines...

-Euh...je ne sais pas !
-Soyez gentille, ce n'est pas tous les jours que je me fais un nouvel ami ! dit-il presque en implorant.

-Bon, dis-je décidée en ramassant le dernier paquet qui était parterre, pourquoi ne pas passer un moment tous les deux, je m'approche de lui et me positionne sous le parapluie en prenant le bras qu'il me tend. Surtout si vous avez des sardines, dis-je en fessant la grimace.

-Les meilleurs du pays !

On se met alors à se diriger vers chez lui.

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Chapitre corrigé par AGirlWritter

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