Il crie, il craint, il craque. La pression sur ses épaules comme une claque impose ses vices, ses masques et sa dépression qui s'immiscent, crasses. Dans la nécrose d'un hangar, l'homme asservi se conçoit avec aisance comme l'une de ces boîtes immobiles, banales ; une chose aux contours informes dont on dispose, infâme.

« On », cette voix laconique et sans âme et qui chaque fois n'est ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, et qui flique et assène ses ordres d'un froid mécanique.

On le remarque à peine, au cœur d'un système qui glisse et vit sûrement plus que les petites boîtes vaines qui le composent, dociles. Automatisme et manque de mélanine, l'emboîté a acquis la teinte blanche albâtre des statues mal polies. Et un jour, sans qu'on sache vraiment ni pourquoi ni comment, on le remplacera par une autre, on le réparera. Il ne crie plus depuis longtemps.