Baba : Ah les filles c'est vous ?

Moi : Baba c'était quoi ses cris là ?

Baba : Quels cris ? Mdrr

Moi: Baba je rigole même pas j'me répète ils proviennent d'où ses cris il se passe quoi ?

Baba : Ah c'est la télé t'entends pas ?

Moi : Non non je t'assure que c'est pas la télé

Sheshe : Tonton on à entendu une femme crier à l'intérieur

Baba : Une femme ? Mais il y'a personne ici

Il nous laisse rentrer et il retourne au salon regarder la télé.

Moi : Je suis pas folle on est d'accord ?

Mass : Non on a toute entendu

Sheshe : Tu pense que c'est ta mère Nafi ?

Moi : Je sais pas... bon je vais récupérer mes affaires

Je vais prendre un sac et je prends quelque affaires puis je descends lorsqu'on entend des « boum boum » provenant d'en haut.
On remonte discrètement et on se dirige vers la chambre d'amis c'est de là d'où proviennent les bruits.

Je tourne la poignée qui est bloqué, je force dessus mais ça ne marche toujours pas.

Sheryne : Attend attend, chuchotant, tu va casser la poignée là

Moi : Il y'a quelqu'un ?

? : ...

Maïssa : Nafi doucement image ton daron nous entend

Moi : Je m'en fou il a qu'à m'entendre il ouvrira la porte de lui même c'est pas mon problème il y'a quelqu'un c'est sur !

? : tousse, tousse

Maïssa : Vous avez entendu tousser ?

? : Na... Nafi va-t'en d'ici. Ne reste pas ici ! voix cassée

Moi : Oh mon Dieu ! Vous avez en-

Baba : NAFI ! DESCENDEZ VITE !

Merde ! Non il est hors de question que je descends c'est mort.

Moi : BABA JE M'HABILLE LÀ

Au même moment il se pointe devant nous.

Baba : Tu me ment maintenant ?

Moi : Et toi tu m'a pas mentis par hasard ?

Bim je me goûte une claque.

Moi : Baba !! dis-je en touchant ma joue

Baba : Descendez les filles.

Sheryne : Tonton-

Baba : Maintenant.

Elles descendent.

Baba : Nafi combien de fois je t'ai dit de ne pas fouiller.

Moi : Il y'avait du bruit donc je suis partie voir où est le problème ?

Baba : Ferme ta bouche je vais te cogner évite de faire l'insolente avec moi.

Moi : T'a osé me gifler devant mes copines et tu veux que je me la ferme. Je bouge pas d'ici aujourd'hui tant que t'ouvre pas cette porte.

Baba : Je comprends pourquoi ta tante elle ne t'aime pas du tout ton mauvais comportement je ne sais même pas de qui tu le sors.

Moi : Mdrrr on se demande bien qui m'a éduqué

Baba : T'a dis que tu voulais passer les vacances chez Farès non ? Beh dégage d'ici vas-y sort de chez moi.

Moi : C'est ma maison aussi au cas où et celle de Maman

Baba : NAFYSSA !

Moi : QUOI ?

Baba : TAIS-TOI !

Et là j'ai rien vu venir qui s'est mis à me ruée de coups, je me suis mise à pleurer comme une ouf en essayant de cacher mon visage mais sans pitié.

À travers la porte on entend des boum boum provenant de la chambre d'amis.
Mon père s'arrête subitement et me tire vers la sortie et il jette mes affaires par terre et il me ferme la porte à la gueule.

Moi : JE TE DÉTESTE SALE MONSTRE donnant des coups de pieds à la porte, T'ES PAS UN PÈRE TOI ! JE TE HAÏS

Je me met à pleurer de ouf comment tu peux faire ça à ta fille en fait.

Mass : OH MON DIEU NAFI TON VISAGE

Sheshe : IL T'A FRAPPÉ LÀ ?! IL EST SAH ?

Moi : C'est plus mon père je m'en fou de toute façon. sniff

Mass : Il fadah ! Là clairement il a un truc à se reprocher

Moi : Vas-y y'a tchi on verra toute façon il me connaît mal au nom.

Sheshe : Tu saigne ma vie, j'appelle Farès attends

Moi : Non surtout pas, aargh j'ai mal à la tête, l'appelle pas stp

Mass : De toute façon il le saura regarde toi, il a pas blaguer

Moi : Vas-y vas-y c'est rien, passe une de tes vestes stp Mass

Elle ouvre sa valise et elle me donne une grande veste à capuche que je met et on sort du bloc.

Arrivée devant la porte c'est Farès qui ouvre, je monte directement en haut, je rince mon visage et je met un ensemble un gros teeshirt oversize avec une veste à capuche et un gros joggo.

Je descends au salon avec les autres, Je vais au coin du salon, j'enfile mon casque et je regarde ma série.

? : OH JTE PARLE TA RACE !

Moi : enlevant mon casque, Eh j't'ai pas entendu commence par bien me parler déjà t'es malade ou quoi ?

Walid : T'a pas remarqué ma présence ou quoi wesh depuis j'te hdar tu m'fais la gadji qui cala pas

Moi : Ok

Walid : Nafi là !

Moi : Walid j'm'en fou là parle ou laisse moi

Wa : T'a quoi hyn ? Tu nous fais la nerveuse

Moi : Eh j'ai pas envie de me prendre la tête alors soit tu parle, sois tu me laisse et fais pas chié

Jacem : Non mais il a raison, déjà t'arrive tu te met bien à l'écart sans nous calculer, avec ta veste qui fait 2 fois ta taille zehma on est en hiver et on te parle tu répond nerveusement wesh détend toi

Walid : À mort il t'arrive quoi ?

Moi : C'est bon vous avez finis de débiter ?

Walid : Mais la vdm t'es trop insolente on t'a rien fais t'a vu comment tu pète ta bouche là ? Non mais il faut me dire j'suis pas fou

Farès : arrivant au salon, Qu'est-ce qui se passe ? Nafi il t'arrive quoi pourquoi tu leurs parle mal ?

Moi : Rien bref, je vais faire un tour ça me gave.

Farès : T'a serré il est 23h là tu va aller nul part, viens

Il me prends par le poignet et on monte dans sa chambre.

Farès : Qu'est-ce qui t'arrive hbiba t'es pas comme ça de base pour quoi t'es énervé ?

Moi : J'avoue ça se fait pas j'ai pas à passer mes nerfs sur eux je vais aller m'excuser

Farès : Saha mais attends tu va y aller après, dis moi ce qui se passe ?

Moi : ...

Farès : Il s'est passé un truc quand t'es sortie avec les filles ? On a re tenté de vous agresser ?

Moi : Non même pas

Farès : Ne me ment pas

Moi : Non wAllah je te parle sérieusement, ça n'a rien à voir, je me sent juste faible

Farès : Bon déjà enlevé cette grosse veste là il fait chaud, enlève ta capuche

Moi : Non je-

Il retire ma capuche, je tourne ma tête et mettant ma mèche devant mon visage.

Farès : Eh, bébé attends...

Moi : ...

Farès : Tourne ta tête en despi là

Je tourne ma tête en mettant ma main devant mon visage.

Farès : Enlève ta main

Moi : Non

Farès : Fais voir

Moi : Non... aargh Farès putain tu m'a fais mal là !!

Il m'a tiré les doigts pour que je puisse les retirer de mon visage. Il m'attrape par la mâchoire.

Farès : C'est qui ?

Moi : De quoi ?

Farès : Fais pas l'imbécile, répond.

Moi : Vasy c'est bon laisse moi sah t'es relou

Farès : Retire ta veste

Moi : Non c'est mort

Farès : EH ENLÈVE TA VESTE DEPUIS TU ME DIS NON TU CROIS QUE JE RIGOLE LÀ ?!

Moi : Eh j'ai pas envie là et arrête de me crier dessus !

Il retire ma veste de force et laisse apparaître des traces, il me regarde la bouche bé.

Farès : Mais... c'est quoi tout ça... zehma là tu va me dire qu'on t'a pas agresser

Moi : Non ce n'est pas une agression...

Farès : Arrête de mentir zebi- mmh Nafi t'a vu tu me fais parler mal eh arrête ça tout de suite

Moi : wAllah je te dis la vérité

Farès : Dépêche toi.

Moi : Laisse tomber... tu pourra rien faire de toute manières

Farès : Attends tu me prends pour un zemel là ?

Fiouu je vous laisse imaginer on s'est fortement embrouillé et vous me connaissez j'ai pas de limite, j'ai été eu peu dur dans mes mots...

Lui : Attends t'es sah là ?

Moi : C'est pas français ?

Lui : Oh tu crois parler à qui comme ça ? Mais t'a peté les plombs sur ma mère eh vas-y nashav.

Il sort en me bousculant, vexé par mes propos. Je souffle un bon coup il m'a tué le moral ça y est il m'a trop énervé.

Je descends à mon tour au salon. Farès me toise du regard comme never, c'est mieux je me tais.

Jacem : T'a quoi au visage ?

Moi : Rien blessure de guerrière tu connais

Walid : Arrête de faire l'ancienne, sah t'a quoi, c'est quoi tout ça ?

Moi: Rien des griffures

Walid : Des griffure de quoi ?

Jacem : Wesh ton cou est tout rouge on t'a étranglé ou quoi ?

Moi : Même pas bon

Walid : Parle là

Moi : Elles sont où les filles ?

Jacem : Change pas de conversation

Moi : Non mais sérieux

Walid : Elles sont sortis acheter des trucs à l'épicerie de nuit

Moi : Ah

Je monte m'allonger sur mon lit je pense à tout et à rien lorsque quelques minutes après les filles rentrent avec des sacs.

Moi : Wesh vous étiez où ??

Mass : On est partie à l'épicerie de nuit t'acheter de quoi te soigner

Moi : Owh mes amours

Sheryne : Et des aiguilles et des barrettes !

Moi : Hein tout ça ? Pourquoi ?

Sheshe : Demain on va repartir chez toi au moment où ton père sera au taff et on va ouvrir la porte et nous découvrirons qui est caché

Moi : Vous pensez que c'est ma mère ?

Maïssa : Qui d'autre ça peut être en vrai ?

Moi : J'sais pas par contre... il ne faut rien dire aux gars

Sheshe : Pourquoi ?

Moi : On est même pas sûr que ça soit ma mère

Mass : J'avoue

Moi : En plus Farès m'a cramé avec mes traces

Elles : Mdrrr raconte obligé il a pété les plombs.

|\Je leurs explique/|

Maïssa : Ça t'arrive de te canaliser dans tes propos ?

Sheshe : C'est méchant là Nafi

Moi : Mdrrr je le pense même pas une seconde je voulais juste qu'il me lâche tu sais comment il est il aurais attrapé mon père tu le sais il est trop cash avec lui après mon père va me hagar encore plus

Sheshe : Ouais j'avoue mais t'étais pas obligé de mal lui parler c'est totalement pas une raison, je le comprends à sa place je t'aurais fais ramé

Moi : Ah ouais carrément ? Donc là même pas tu me réconforte ?

Sheshe : Ptdrrr j'dahak mais là j'approuve pas du tout

Maïssa : Moi non plus, et crois moi que si tu te rattrape pas de suite il va plus te calculer

Moi : C'est ce qu'il fait actuellement

Mass : En même temps fallait pas lui dire "ça y est mêle toi de tes affaires je t'en pose des questions moi fais pas chier casse un tour au lieu de m'étouffer"

Maissa : Ou je cite : "Je fais ce que je veux de mon corps si je veux me laisser me battre je le fais et t'a pas ton mot à dire"

Moi : Attends remixe pas mes propos j'ai jamais dis ça wesh t'a serré ou quoi ?

Maïssa : Sah ?

Moi : ...

Sheshe : ...

Un gros blanc s'installe pendant que les filles me regardent en croisant leurs bras.

Moi : NON NON LES FILLES J'AI MERDÉ

Sheshe : Ça y est c'est monté au cerveaux tu t'en rends compte ?

Moi : Purée j'suis méchante c'est atroce

Maïssa : Toi aussi t'a une grande gueule frère imagine Fares il casse

Moi : Non dis pas ça... je vais aller m'excuser

Sheshe : Sincèrement, il sait que t'es pas méchante juste que t'es très maladroite

Moi : Je suis une grosse conne

Elles m'ont fait la moral en tout cas c'est bien rentré dans ma tête. Elles m'aident à me soigner puis on descend.

On croise Ali en descendant.

Ali : Ça va les filles ?

Nous : Oui et toi ?

Ali : J'suis trop k.o là

Moi : Tu veux que je te fasse un truc à manger ?

Ali : Non t'inquiète j'ai mangé j'ai acheté un truc en rentrant

Moi : Azy. Farès tu peux venir deux seconde ?

Farès : ....

Moi : Farès je te parle

Fares : ...

Moi : Farès steupler

Je vais m'asseoir à côté de lui et je passe mon bras autour de lui.

Moi : Excuse moi j'aurais jamais du me comporter de la sorte avec toi

Farès : Je te pardonne mais lâche moi et ne me parle pas.

Moi : Je vais tout t'expliquer

Farès : Non t'inquiète je préfère pas m'en mêler sah j'ai pas trop envie de t'étouffer tahu

Moi : Je le pensais pas

Farès : Moi aussi je pense pas tout ce que je viens de dire

Moi : Alors pourquoi tu le dis alors ?

Farès : Je te retourne la question ? Si tu ne le pense pas pourquoi tu dis des trucs que tu regrette ?

Moi : ...

Farès : Ça te plaît d'entendre des choses qui te blesse ?

Moi : ...

Farès : Répond Nafyssa

Moi : Non

Farès : Eh beh ?

Je me sent tellement conne là, il m'a cloué le bec sec.

Farès : Bon j'vais neعess j'y vais dors bien dit-il en me faisant un bisous sur le front

Moi : Hm

Il monte. Les gars me jettent des regards interrogateurs dont Ali. Je souffle et je monte à mon tour dans ma chambre et je m'endors.

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