L'Ange et le Diable...

Ses gémissement, ses fesses qui claquent, sa gorge qui se broie sous ma poigne, sa putain de chatte que je détruis au fur et à mesure que je la baise violemment... Tout est si bon...

Carla, tu es indescriptible... En quelques mois tu es devenue une vraie petite salope... Tu en redemandes. Je n'ai même plus besoin de venir vers toi. C'est si bon. Tu as oublié ta fille ? Logan ne te manque plus ? Tu ne l'appelles même plus quand on fusionne...

Pauvre Eileen, avoir une mère aussi dévergondée. Elle est en Enfer tandis que sa mère prend son pied tous les jours. Si ce n'est pas magnifique tout ça...

On est retournés à Montpellier, j'ai eu affaire à notre cher ami. Il avait un visage si déprimé... Je l'ai renvoyé à Paris pour qu'il soit loin. C'est fou qu'il ne se soit pas suicidé. Je me serais déjà foutu une balle dans la tête à sa place. Sauf que je ne suis pas n'importe qui. Je suis celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Même ce grand sorcier noir aurait peur de moi. Mon pseudonyme, Tahir est connu et respecté. Il terrifie surtout.

J'aurais peut-être pu me faire sa femme devant lui. Ça aurait été drôle de voir sa réaction. Elle est devenue si parfaite, que je n'ai déjà plus besoin de la dresser. Ses yeux de biche quand elle me suce, perdue dans le monde du néant. Je suis son phare. Sans mauvais jeu de mots...

Dès que je sors, Carla est à mes côtés, elle reflète une excellente image. Peu de personnes savent à qui elle était avant. Le plus important ce n'est pas le passé de toute façon. Il n'y aura aucune rumeur sur moi. Sinon des morts s'ensuivront.

Nous sommes dans notre lit d'amour dans ma maison de luxe à Castelnau-le-Lez. Si j'avais pu acheter le château je l'aurais fait et nous aurions vécu notre meilleure vie. Je vais pas me plaindre on est déjà très bien là où l'on est.

Quand elle dort Carla est si belle, je tombe de plus en plus amoureux d'elle. J'espère que tu penses comme moi... Sinon, je devrais te dresser encore plus...

Elle finit par se réveiller, son visage souriant m'illumine. Elle monte sur moi, m'embrasse, jusqu'à ce qu'on commence à s'exciter comme des taureaux. La partie de rodéo commence.

J'ai gagné. Comme d'habitude.

— Julian ? dit-elle, haletante.

Quoi ? dis-je, en allumant ma cigarette.

— Tu pourrais ramener Eileen ? Je suis pas rassurée... J'en dors pas...

— Redemande-moi ça encore une fois et ma clope, je te la rentre là où je pense. Je ferai sortir cette fille de là-bas quand elle sera prête. Un de mes hommes sous couverture va personnellement s'occuper d'elle. François Thomas, un vrai psychopathe dans l'âme celui-là.

Elle tourne la tête et ne dit rien. Ça me fait de la peine, ce soir je l'invite au resto. On se met tous les deux sur notre trente-et-un. De loin on pourrait croire à un couple de stars. Non, je suis juste le maître avec son esclave sexuelle. La forme est magnifique, le fond l'est beaucoup moins. Il y a pleins de cas comme ça.

**

Quelques années plus tard. Carla a totalement plongé dans la folie sexuelle. Elle en demande toujours, elle a même osé me tromper. S'est ensuivi une séance de torture assez marquante. J'ai kiffé ça. Je vais devoir faire gaffe à la contenir. Il faudra que je fasse pareil avec Eileen, que je l'empêche de sortir, de voir d'autres gars. Il faut que ce ne soit que moi.

François me donne des nouvelles, Eileen est une vraie rebelle. Elle n'a que sept ans qu'elle ne se laisse déjà pas faire. À croire que c'est une sado-maso comme sa mère. Je ne donne aucune nouvelle à Carla, je la laisse s'imaginer ce que sa fille subit. C'est plus drôle.

Elle a aussi prit des rides, à force de se droguer, on finit par changer de visage. C'est dommage qu'elle se meure comme ça. Elle reste magnifique, elle reste la plus belle des femmes. Son désir de voir Logan a complètement disparu, ça fait longtemps qu'elle nage dans le désespoir et l'ignorance.

Ça me rend triste, je sais que Carla va crever. Elle est devenue entièrement mienne, dans un sens c'est putain de bon. Le problème c'est qu'elle ne le supporte pas. Sa faiblesse psychologique est son point faible. Elle n'a aucun mental. Il lui manque La chose.

Des nouvelles intéressantes provenant de l'Orphelinat, Eileen a tenté de libérer un jeune garçon, ça avait l'air de lui tenir à cœur. J'ai donc donné l'ordre à François de buter le petit après avoir longuement puni Eileen. Il faut qu'elle souffre. Encore et encore. Il doit la préparer, la conditionner. Elle sera ma plus belle création. Mon chef-d'œuvre.

Ma pauvre Carla... Ton visage si beau, maintenant si marqué... J'ai été obligé de te tromper... Tu ne suis plus au lit... Tu n'es plus aussi exceptionnelle. Tu n'es plus que l'ombre de toi-même... C'est si dommage, tu avais tellement de potentiel.

J'ai vu des photos de ta fille Carla, je la vois grandir. Elle sera sublime, dix fois mieux que toi. J'en bande déjà. Rien que de savoir qu'Eileen sera bien plus magnifique que sa mère à son apogée me donne envie de voyager dans le temps pour direct me la faire.

**

J'ai eu si mal Eileen... Ta mère m'a quitté... Tu as failli t'enfuir de l'orphelinat. C'est cette Lylia qui te donne envie de voir le monde extérieur ? François m'a dit que vous étiez toujours fourrées ensemble. Il est l'heure de remédier à ça. Ensuite j'irai te chercher.

Aaaaah.... Carla... Ma belle Carla... Tu n'as pas été à ton apogée assez longtemps à mes côtés... Je m'y suis mal pris. J'ai trop pensé à Eileen... Mais c'est ta faute, je me suis dit que si elle devient plus belle que toi ce serait une bombe. Une bombe que je dois garder proche de moi. Même si elle finit par m'exploser à la gueule.

Fernando a bien pleuré à la mort de Carla, je pense qu'il se l'est tapée. J'ai pas de preuve, donc je vais pas le punir comme les autres qui ont eu la cervelle explosée. Les autres sont des rouages, on les remplace. Je peux pas remplacer Fernando.

On a plus eu de nouvelles de Logan depuis un moment, il a complètement disparu du collimateur. Je suis pas inquiet, tant que j'ai sa fille je suis intouchable. Il n'osera jamais me trahir. Je crois qu'il est même pas au courant que son ex-femme est morte d'une overdose de drogue. C'est moche. De se lever et de trouver celle qu'on aime, le teint livide.

J'ai dormi avec un cadavre putain. Faut le faire.

Longuement, les larmes ont coulé. Les premières journées sans elle étaient horribles. Alors, je suivais celles d'Eileen. Je voulais savoir tout ce qu'elle faisait. C'était ma seule source de réconfort. Je tombais déjà amoureux de sa personnalité. Alors même que je ne l'ai jamais vue en vrai. Juste des photos et des "on dit".

Fernando est là pour aider aussi. Il m'a aidé à replonger complètement dans les affaires. Tahir est invincible, puissant. Il n'est pas faible. Ce sont ses mots et il a raison.

**

Putain de merde, c'est le jour fatidique. Je suis devant l'orphelinat, après avoir fait sept heures de route. J'attends quelques instants, après ces longues minutes, je constate deux silhouettes.

Elle est enfin là. Elle s'approche de moi en tremblotant de toute part. Son air terrifié me rend dingue.

— Salut toi ! m'écrié-je en me penchant vers elle. À partir de maintenant je vais bien m'occuper de toi, tu verras ce sera pas comme ce foutoir.

-Bonjour... répond-elle, toujours apeurée.

Putain que sa petite voix est toute mignonne. Son visage aussi, j'ai fait le bon choix. j'espère que tu me vois Carla. Ta fille va te remplacer... Ce qu'elle sera bandante plus tard.

— Je vais directement t'emmener dans ma maison, ce sera aussi la tienne ok ?

Ah mais... Elle n'a pas connaissance du nom que lui ont donné ses parents., François me l'a assuré. Il faut que je constate ça par moi-même.

— Tu t'appelles comment d'ailleurs ma belle ?

— Je...

Elle se stoppe, comme si quelqu'un avait mis sa main devant sa bouche. Je la regarde d'un air interrogateur.

— Je n'ai pas de prénom... Ils ne m'en ont pas donné...

— Eileen.

— Comment ? répond-elle, abasourdie.

— Je te donne un prénom, Eileen, tu en penses quoi ? C'est beau non ?

Ouais c'est magnifique, quand Carla et Logan me l'ont dit, j'étais hypnotisé. Dire que tu crois que c'est moi qui l'ai trouvé. Non... C'est ta mère que j'ai esclavagée et ton père que j'ai trahi qui l'ont choisi.

Tu pleures Eileen ? Pour un prénom ? Ça en dit long sur ce que tu as vécu. Tu es bien plus prête que je le pensais. La mort de Lylia était peut-être vaine finalement. Elle s'arrête de pleurer, puis me regarde.

— C'est... C'est magnifique... Et vous ?

— Moi ? C'est Julian.

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