ບົດ1
Point de vue de Jisung.
Je n'avais plus mal à la tête, le bourdonnement aussi était parti, c'était calme, apaisant, j'aimais ce silence presque complet, seulement perturbé par des bruits lointains que je décidais d'ignorer, je voulais me rendormir. Mon flanc et mon dos ne me faisait plus souffrir, je sentais quelque petit picotements entre mes omoplates de temps à autre, quand mon buste se soulevait un peu plus qu'à la normale pour prendre une plus grande inspiration, je me sentais partiellement bloqué comme si je ne pouvais pas respirer complètement, mais rien qui m'empêchait de me détendre de nouveau. Je me sentais bien, ma tête n'était remplie que de belles images comme un champ accueillant quelques fleurs roses et blanches par-ci par-là, illuminé par un soleil si chaleureux que mes paupières elles aussi étaient fermées pour profité un maximum de cette agréable sensation. Le ciel dégagé me semblait aussi vide que ma mémoire lorsque j'ouvris au bon d'un moment les yeux sur ce qui m'entourait, aucun nuage à l'horizon, pas d'oiseaux, une absence peu commune de trace d'avion passant ou déjà passé, il était juste... bleu. En abaissant le regard je me rendis compte que j'étais au milieu de nulle part, en plein milieu de champ qui j'avais deviné avant d'ouvrir mes paupières, observant ses fleurs que j'avais aussi imaginé, proche de moi ou plus loin, mais pas d'arbre, de buissons, aucun banc, pas de passant, pas de vie animale ni même humaine, mortelle ou d'immortel comme...
"- Minho..., m'entendis-je prononcé à haute voix, comme si ma voix existait aussi distinctement que cette image de plaine que j'avais à l'esprit."
Mais toujours rien, pas de son, pas de bruit de chant d'oiseaux comme nous avions commencé à nous habitué, avant qu'il ne reprenne le boulot, le matin, pas de bruit de moteur en tout genre d'humain empruntant leurs machines pour partir travailler, pas de claxons, rien. La silence. J'aurais sûrement dû commencer à m'inquiéter, paniqué, ouvrir les paupières d'un coup pour ne pas me faire prendre par surprise par.. par.. je ne savais pas, un Hyunjin définitivement fou prêt à me tabassé dans un coin ? Je savais qu'il était capable de tout, ou tout du moins je m'en doutais fortement. Mais surtout je me sentais seul, faible, il n'était pas là, à côté de moi, pas à me tenir la main ou le poignet, pas à m'embrasser la joue comme mon réveil chaque matin quand je me réveillais, ne sentant pas son genoux frôlé le mien s'il dormait encore. Je me sentais seul.
"- Minho..., répétais-je un peu désespéré.
- Je suis là, entendis-je finalement de manière douce et précipitée, je suis là, mon amour."
Sa voix. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point j'en avais eu besoin, j'en ai besoin. Et ce petit surnom me fit quelque chose, réveillâ un peu de chaleur dans ma poitrine qui, maintenant, m'avait semblé si froide et morte avant de l'entendre. Il était là finalement, il n'était pas parti ou trop loin de moi, et une pulsion en moi voulait le sentir, m'assurer qu'il était vraiment et véritablement là. Mes doigts se serraient comme pour fermer mon poing, comme pour lui faire signe que je voulais qu'il prenne ma main mais je n'avais pas eu besoin de le dire, je n'avais pas réussi à poser mes doigts sur ma paume. Intérieurement je souriais, j'étais rassuré. Son contact froid sur la pulpe de mes doigts me fit frissonner l'échine entière jusqu'au bout de mes cils, cils que j'aperçus en premier en même temps que la lumière limite éblouissante qui se présentait à moi. Je ne reconnaissais pas l'endroit, c'était si blanc, d'une matière à l'allure raffiné et indestructible, des touches d'or par-ci par-là sur des pilonnes allant jusqu'à un plafond que je ne pris pas le temps de chercher, ce n'est pas ce que je voulais voir et mes pupilles partir à la recherche de sa personne presque aussitôt me sentis-je capable de laisser mes yeux ouverts. Il était là, sur ma droite, les cheveux rabattus vers l'arrière comme s'il avait mit du gel, ses yeux noirs entourés de cils blancs, un truc ressemblant à une sorte de couronne dorée seulement constituée de quelques brides s'entremêlant délicatement et sans en faire trop posé sur son front, faisant le tour de son crâne. Il portait du blanc, c'était si hypnotisant sur lui, ce col légèrement remonté sur son cou dégagé, il était la représentation de ce que j'appelais l'homme parfait. Le souffle coupé, je me plongeais sans retenu dans ses prunelles un long moment, ne me privant pas d'emmeler mes doigts aux siens.
"- Tu es réveillé, soufflait-il en souriant, les yeux brillant comme s'il allait pleurer.
- Vous ne pensiez pas que j'allais vous laisser sans que je n'ai retrouvé la mémoire ?
- Pas la moindre chance, rit-il merveilleusement en regardant nos doigts.
- Qu'est... qu'est ce qu'il s'est passé ?, demandais-je après de longues secondes de silence, où sommes-nous ?"
Ses yeux retrouvant les miens, son sourire n'avait rien à voir avec le précédent, celui-ci semblait désolé et ses prunelles reflétaient de l'inquiétude.
"- On est là où tu m'as demandé d'être.
- Commen... ?
- Je me suis laissé distraire, je n'ai pas été assez vigilant alors que je savais le potentiel danger, avoua-t-il en baissant le visage de culpabilité, je n'ai pas entendu ou même... sentie qu'il y avait des gens derrière la porte, à la fenêtre, du mouvement. Quand j'ai réalisé qu'on était pas seuls..., sa voix avait craqué, c'était déjà trop tard, on t'avait tiré dessus. J'étais tellement choqué, l'expression définitivement inquiète me brisa le cœur, que je n'ai pas su te protéger d'un deuxième tire."
Je le regardais sans vraiment comprendre, je me souvenais clairement qu'on se disputait, que j'étais blessé émotionnellement par lui, par ses nombreux refus et par le fait qu'il ne considérait pas les idées qui lui, nous étaient proposés pour que je puisse retrouver cette mémoire perdue. Je me souvenais de cette envie ardente de le voir différent que ce Minho qui m'avait accueilli chez lui, cet ange incroyable qui m'ouvrait les bras quand ça n'allait pas, je voulais me rappeler de comment je le voyais avant, ce que je ressentais en tant qu'humain, si tout était si intense, que toutes mes émotions et tous mes sentiments étaient si puissants, si ma vision du monde était si différente. Je me rappelai aussi d'avoir mal, au point où cela m'avait coupé net le souffle, mais après fût le néant total. Comme mes souvenirs.
"- J'avais l'impression d'assister au pire cauchemar de mon existence, contina-t-il, tu t'es effondré quand j'ai commencé à entendre ses voix qui criaient dans tout les sens de ne pas nous laisser partir. J'étais si paniqué, si... terrorisé, sanglota-t-il doucement.
- Eh, eh..., tentais-je pour lui rappeler que c'était passé, que c'était terminé."
Il me sourit faiblement avant d'embrasser ma main, serrant maintenant avec ses autres cinq doigts ma mimine entre les deux glaçons qu'il avait pour main.
"- Je t'ai attrapé avant que tu ne te tapes la tête sur le sol, et je t'ai sortie de ce foutoir qu'est devenu l'appartement à ce moment là, je ne sais pas quelle heure il était à ce moment là et peu m'importait si les voisins me voyaient, j'ai sauté par la fenêtre de la chambre et je t'ai emmené aussi loin que je le pouvais avant de m'effondrer de panique. Je t'ai emmené d'abord chez ton frère, ma main se serra un peu plus sur ses doigts a cette évocation, et Hyunjin a essayé d'appeler Woojin, tu sais le sorcier, oui, je me rappelai bien de ce tordu, mais impossible de le joindre, je ne le sentais pas non plus et j'étais trop paniqué pour prendre une quelconque décision. "
Je le sentais trembler, voyant sa mâchoire elle aussi trembler chaque fois qu'il reprenait son souffle, ça me faisait mal de le voir dans un état pareil. J'aurais voulu le prendre dans mes bras mais étais-je au moins capable de me relever en position assise ? Je n'en avais pas l'impression.
"- Minho... soufflais-je de la manière la plus rassurante que je pouvais.
- Je t'ai emmené chez la personne en qui j'ai le plus confiance chez les anges blancs, sous conseil de Hyunjin aussi, rigola-t-il, j'ai volé aussi vite que je pouvais, j'ai pris des raccourcis où même les humains pouvaient nous voir mais tu ne te réveillais plus, je ne sentais que très faiblement ton pouls et j'avais si peur que... que..., il secoua la tête pour se reprendre et ne pas s'égarer, elle t'a examiné, elle savait que je viendrais ce soir là, mais elle non plus ne pouvais rien faire de plus que moi, pas chez les mortels du moins...
- Elle.. ? "
Il me regardait maintenant tendrement mais ce regard m'était-il destiné ou lui était-il destiné, à elle ? Qui était-elle ? Il la connaissait comment ? Depuis longtemps ? Que représentait-elle pour lui ? Il a parlé d'Anges blancs, est-ce qu'elle faisait partie de leurs camps ? Je croyais qu'ils n'étaient pas digne de confiance, alors pourquoi préciser qu'elle l'était, elle ? Avait-il plus confiance en elle qu'en moi ? Allais-je la rencontrer ? A quoi ressemblait-elle ? Était-elle belle ? Plaisait-elle à Minho ? Il y avait-il eut quelque chose entre eux ? Quel âge avait-elle ? Ma tête bouillonnait de questions à ne plus en finir, c'était une ruche en plein travail. Mais je ne parvenais pas à oralisé la moindre autre question. Et il ne semblait pas déterminé à me répondre sur ce point. Il vint tout de même caresser mon visage doucement et lentement.
"- Et nous y voilà, et tu es réveillé.
- J'ai dormi combien de temps ?
- Une semaine, trois jours et deux heures je crois.
- C'est précis, rigolais-je en toussotant, c'est long, il hocha la tête, vous m'avez manqué."
Il m'avait manqué oui, dans mon esprit, rien le fait de me dire que je ne l'entendais pas respirer à côté de moi, que je ne sentais pas son contact comme si mon corps n'avait plus de nervosité pour le sentir, sa fraîcheur m'avait manqué, on allait pas se mentir.
"- Tu m'as tant manqué aussi Jisung."
Il m'embrassa tendrement, et j'en aurais pleuré tant c'était bon de sentir ses lèvres sur les miennes.
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