Chapitre 3:
Au bout d'une quinzaine de minutes, ma tête se mit à tourner et je me mis à rire toute seule.
-Bon les gars pourquoi je suis toute seule là ? Dis-je en rigolant.
-Regarder là, elle a l'air moins farouche comme ça. Dit le plus gros en me regardant.
-Tu y es allé fort aussi avec la bouteille. Lui lança le type le plus musclé de la bande.
-Arrête de faire le mec vieux jeu, on te la laisse, tu aimes bien les brunes, amuse toi bien Nolan. Proposa Fred en me désignant du doigt.
Le dénommer Nolan se mit à sourire de plaisir et ses yeux à briller de malice. Il s'approcha de moi et me fit un baiser chaste sur les lèvres. Je rigolais confuse, prenant goût à ce qui se passait. L'alcool me rendait libertine, je n'avais plus peur, je trouvais même la situation excitante et amusante. Il me tira par les poignets vers un coin plus sombres et où les autres gars ne pouvaient pas nous voir. Sobre, j'aurais compris ce qui se passait, mais ivre, je le suivis bêtement.
Le jeune homme me plaqua contre le mur avant de m'embrasser avec passion, je répondis à son baiser en l'embrassant plus passionnément. Nos langues jouèrent ensemble, les battements de mon cur s'accélérait et j'avais difficilement du mal à respirer. Ses baisers descendirent sur mon cou qu'il mordit tendrement. Je laissais échapper un petit cri de surprise. Mais il ne se laissa pas distraire et continua ses baisers, il attarda sa bouche sur le milieu de mon cou pour y laisser un suçon. Ses mains se mirent à toucher mes seins avant qu'il ne les embrasses un par un. Il passa une main dans ma culotte doucement. C'est à ce moment que je compris ce qui était et ce qui allait se passer.
-Non ! M'écriais-je en le repoussant.
-Ce n'est qu'un jeu, ma petite. Murmura-t-il à l'oreille en la mordillant gentiment.
-Je...Je n'en suis pas sûr. Dis-je crédule.
-C'est toi qui m'a supplier pour qu'on y joue. Dit-il en effleurant mes seins.
Lui avais-je vraiment demandé ? Je n'étais plus sûr de rien dans cet état.
-Alors j'ai changé d'avis
Il passa sa main de force sous ma culotte et de ses doigt il pénétra mon intimité.
-Tu vois tu mouilles déjà, ça t'existe et tu en as autant envie que moi.
J'essaie de me débattre pour le repousser, mais avec son corps il me bloqua contre le mur et il m'était impossible de bouger. Je le sentis y mettre un deuxième doigt avant de commencer à faire des vas et viens.
-Arrête... Hum...Arrête ça Haletais-je
-Chut arrête de parler ma belle. Dit-il en commençant à déboutonner son pantalon.
-Non non stop ! Je veux plus arrêter. Sanglotais-je.
Il me gifla fort et son regard devint glacial.
-Maintenant tu vas te la fermer, sois tu baises avec moi ou sois je te viol mais dans les deux cas tu vas goûter à ma queue salope.
Je le suppliais une dernière fois en pleur.
-Sérieux Nolan, maintenant tu abuses de bouffonne comme elle ? Lança une voix derrière nous.
L'intéresser se retourna.
-Ethan casses-toi. Grognât-il
Je regardais derrière son épaule pour savoir qui c'était.
-Le connard du cinéma. Ricanais-je.
Ethan me regarda abasourdi et croisa ses bras sur son torse.
-Je te défends contre ce type et c'est comme ça que tu me nommes ? Dit-il.
Pour seule réponse, je levais les épaules et me mis à rigoler.
-Ta gueule toi putain. Cria Nolan en me regardant.
-Bon laisse la partir maintenant. Continua Ethan en passant une main dans ses cheveux.
Nolan se mit à réfléchir avant de cracher au sol près du jeune homme.
Ethan marcha calmement vers nous, avant que Nolan n'eût le temps de réagir, celui-ci lui donna deux coups de poings dans la figure. Une fois à terre, il le rua de coup dans le ventre mais également au visage. Je restais stoïque un moment avant de comprendre que cela m'offrait l'opportunité de m'enfuir. Titubant, je me mis à courir difficilement sanas savoir vraiment où j'allais. Le sol bougeait comme chaque chose qui se trouvait autour de moi.
"Je hais l'alcool !"
J'entendis quelqu'un me rattraper sans aucune difficulté.
-Bouffonne et en plus pathétique, tu comptes t'arrêter ?
Je fis mine de ne pas l'entendre et continuais de marcher. Mes jambes me lâchèrent et je me rattrapais bien que mal à un rétroviseur d'une voiture avant de reconnaitre que c'était la mienne.
-Oh mais c'est ma voiture. Dis-je en me laissant tomber au sol.
Ethan s'adossa sur le capot de ma voiture, croissant les bras comme à son habitude. Il regarda la scène et laissa échapper un petit rire. Assise au sol, je me mis à le contempler.
-En fait, tu n'es pas trop moche le connard. Dis-je en jouant avec une mèche de mes cheveux.
Il se leva d'un bond pour venir s'accroupir à ma hauteur.
-Aller ça suffit, je te ramène chez toi. Dit-il en me tendant sa main pour m'aider à me relever.
-Tu es con ou quoi ? J'ai le permis pas besoin d'une nourrice, puis par terre le sol bouge moins alors je vais rester encore un peu ici.
Il souffla commençant à perdre patience avant de m'attraper par les hanches et de me poser sur son épaules.
-Eh mes reposes moi grosse brute ! Hurlais-je en lui donnant des coups dans son dos mais celui-ci ne dit rien et me transporta jusque dans une voiture noir.
Une fois qu'il m'avait installé dans le côté passager, il fit le tour du véhicule et s'installa derrière le volant avant de fermer la voiture à clé. Mes yeux s'écarquillèrent, allait-il abuser de moi ?
-Je compte pas te toucher c'est simplement pour éviter que tu partes en courant, tu en as l'air capable
Rassuré, je me détendis et m'installai confortablement dans le siège. Il démarra le moteur et se mis à rouler sans jamais quitter la route du regard.
-Où habites-tu ? Demanda-t-il en serrant le volant plus fort.
Je regardais l'heure, il n'était qu'une heure du matin.
-Il est trop tôt faut d'abord rouler un peu. On peu aller boire un verre dans un autre bars ça te dit c'est moi qui régale ? Dis-je en souriant légèrement.
-Je pense que tu as assez bu pour ce soir
-C'était ma première cuite et franchement je pensais pas qu'on pouvait se sentir aussi joviale.
-Je... J'ai vu ce que Nolan était en train de te faire, ça va ?
Je repris mon sérieux repensant à cet instant.
-Ce qui m'a surtout dégouté c'est que j'ai aimé ça
C'était dur à admettre mais c'était la réalité, mon corps avait répondu à ses caresses et d'une certaine manière j'avais apprécié cette chaleur humaine. Il ne répondit pas et continua de rouler.
-Je dois tellement décevoir mes parents De là-haut ils voient leur fille se bourrer la gueule et est limite en train de baiser sur un trottoir.
-Tu parles toujours autant ou c'est parce que tu es ivre ?
-Le connard n'a donc aucune compassion.
-D'ailleurs c'est quoi ton prénom ?
-Je pense que tu n'as pas besoin de le savoir Ethan. Tient dépose moi ici je me débrouillerais toute seule pour rentrer.
-Hors de question que je t'abandonne dans la rue dans cet état. Puis il serait peut-être temps de me dire où tu habites pour que
Alors qu'Ethan continuait de me parler, mes yeux se fermèrent trop fatiguer et le noir m'engloutit.
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