Chapitre 26 | 2
Musique proposée : Perfectly Imperfect - Declan J. Donovan. (En média).
— Mais vous avez le sang chaud, ma parole ! ronchonne Gale.
Exaspéré, il se laisse tomber dans le fauteuil qui fait face au canapé dans lequel West et moi sommes à moitié allongés.
— Vous savez quelle température il fait, dehors ? renchérit-il, presque outré.
Sa réaction un peu exubérante m'arrache un petit ricanement, alors que West se contente de sourire à son frère qui serre précieusement sa tasse de café bien chaude entre ses mains.
— On t'a pas obligé à dormir avec nous, vieux, plaisante West.
— Parce qu'en plus vous avez réussi à dormir ?
J'éclate d'un rire franc qui contamine vite mes deux camarades, mais lorsque je m'apprête à rétorquer, quatre coups secs résonnent à l'entrée et toute notre bonne humeur s'envole. Mon cœur fait une embardée, mes mains semblent devenir de plus en plus moites à mesure que les secondes s'écoulent tandis que nous nous dévisageons dans un silence effroyable.
— West, t'attends quelqu'un ? demande Gale, prudent.
Livide, son meilleur ami secoue la tête de gauche à droite et j'ai un instant la sensation que notre court répit n'était qu'une illusion. Les coups éclatent une seconde fois, m'obligeant à scruter la porte avec frénésie, comme si le danger pouvait prendre peur devant mes prunelles inquisitrices. Préoccupés, les deux frères ne réagissent pas, et je manque de me lever pour les faire sortir de leur mutisme quand une voix aigüe retentit à l'extérieur :
— Eh, l'Ariste ! Je sais que t'es là-dedans alors t'as intérêt à te bouger le cul pour m'ouvrir ! hurle-t-elle en tambourinant de plus belle contre la porte des Hutchins.
Un long et bruyant soupir s'échappe de la cage-thoracique de West alors qu'il commence à se redresser. D'instinct, je fronce les sourcils avec un regard réprobateur en direction de sa jambe immobilisée, puis pose une main sur son épaule pour l'inviter à rester assis. À mon grand étonnement, il se contente d'acquiescer sans émettre la moindre résistance, me laissant m'approcher du seuil. Une fois les doigts sur la poignée, j'hésite. Malgré le soulagement de mon partenaire, une partie de moi semble encore croire que cette voix pourrait appartenir à Eleanor, et je reste bloqué quelques secondes supplémentaires devant la porte sans parvenir à l'ouvrir.
— Ah bah la vache, t'as pris ton temps mon sal... Oh. Wayne. Pardon. Je pensais que c'était... Enfin... Merde, désolée, balbutie la voix quand je trouve enfin le courage de faire face à mon angoisse.
L'air profondément gêné, la brune passe d'un pied sur l'autre en mordillant sa lèvre inférieure et je reprends mon souffle. Ce n'est que Jessica.
— West... West est là ? marmonne-t-elle avec une grimace nerveuse.
Alors que je peine à sortir de mon état de stress presque compulsif, Jess triture la fermeture éclair de son blouson en cuir marron beaucoup trop grand pour elle. Incapable de formuler le moindre mot, je m'écarte de l'embrasure de la porte pour lui proposer d'entrer, mais elle me fait signe d'attendre avec de grands gestes chargés d'une excitation inattendue. Elle descend les marches en marbre beige à la hâte, ouvre la portière d'une Mercedes blanche, puis se penche à l'intérieur. L'instant d'après, un petit blondinet bondit hors de la voiture pour courir vers moi. L'enfant me tend sa petite main que je serre avec un demi-sourire, avant de mettre son doigt devant sa bouche pour m'interdire d'émettre le moindre son. La poitrine gonflée de joie, je referme la porte en faisant passer Jess devant nous alors que Spencer s'accroche à mon pantalon noir pour se cacher derrière moi.
— Jess ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Tout va bien avec Spencer ? l'interroge West, l'air inquiet.
— Tout va bien, l'Artiste, il y avait juste quelqu'un qui voulait te voir, répond Jess en arborant un petit rictus mesquin.
Mon acolyte hausse un sourcil, mais son fils ne lui laisse pas le temps d'essayer de comprendre qu'il sort déjà de sa cachette.
— Bouh !
Le visage de l'homme que j'aime s'illumine, et Spencer saute sur le canapé avec entrain pour l'y rejoindre.
— J'ai demandé à papy si je pouvais te voir aujourd'hui parce que tata a dit que tu avais bobo et que c'était pour ça que je t'avais pas vu quand je suis rentré à la maison après l'endroit tout noir. Je voulais te faire sentir très mieux, Westy. Et pour une fois, pour une fois, papy il a dit oui ! articule le petit garçon à toute vitesse.
Ses petits yeux s'arrêtent un moment sur l'attelle de West, avant de remonter sur ses traits tirés et embué d'hématomes.
— Ah oui ? Et tu es content qu'il ait accepté ?
— Bah oui ! Mais je suis pas sûr que papy il t'aime bien. Je crois qu'il t'aime toujours pas quand même.
Un rire étouffé échappe à Gale et je dois me mordre la langue pour ne pas pouffer à mon tour quand je remarque que Jess aussi essaie de se contenir. Abasourdi, West reste sans voix devant la franchise du garçonnet, mais se reprend bien vite pour lui offrir un sourire attendri. Spencer se focalise de nouveau sur la jambe de son père, jette un coup d'œil sur mon épaule immobilisée, puis lance un regard suspicieux à Gale en le dévisageant de la tête aux pieds.
— Westy et monsieur papillon ont des bobos partout, pourquoi toi t'en as pas ? le darde-t-il presque sur un ton de reproche.
Gale considère l'enfant sans rien dire alors qu'un coin de ses lèvres se soulève légèrement.
— Pour rien. Ça veut juste dire que moi, j'ai pas besoin de câlins pour aller mieux. Tu vas pouvoir en faire plus à West, comme ça.
La réflexion du barman me fait tellement chaud au cœur que je ne peux pas m'empêcher de le remercier d'un signe de la tête. Alors que Spencer le prend au mot et se blottit dans les bras de son père, Gale me rend mon salut en sirotant son café avec nonchalance.
— Bon, bah je vais vous laisser vaquer à vos occupations, affirme Jess, d'ailleurs, qu'est-ce que vous allez faire, les garçons ?
— On peut... regarder un film et manger de la glace, si tu veux, champion, propose West.
— Mais la glace, c'est froid, grimace Spencer.
Mon partenaire arbore une mine aussi déconfite que contrariée, faisant écho à la bouille angélique de son fils et leur ressemblance me saute soudain aux yeux. Ils sont aussi mignons l'un que l'autre.
Je sais que West n'a pas de plan de secours pour occuper un enfant. Personne n'aurait cru que Spencer se retrouverait ici aujourd'hui, et nous n'avons pas vraiment eu l'occasion d'aller acheter quoi que ce soit pour remplir le frigo. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de réfléchir à une solution pour ne surtout pas évincer tout l'espoir qui semble renaître dans notre morceau d'univers un peu sens dessus dessous.
— Et la barbe à papa, t'aimes ça ? demandé-je avec une idée derrière la tête.
Le visage de Spencer retrouve tout son éclat, alors qu'il acquiesce dans une excitation presque palpable.
— Eh bien vous n'avez qu'à choisir le film pendant que moi, je vais te chercher de la barbe à papa, bonhomme. Qu'est-ce que tu en dis ? rechéris-je en tentant de contenir mon sourire.
— Oh, oui ! De la bleue ! s'exclame-t-il, enjoué.
Heureux d'avoir rempli de joie les vaguelettes claires qui colorent ses grands yeux, je hoche la tête. L'air soulagé, West articule un « merci » silencieux à mon égard alors que Jess m'invite à la suivre pour m'emmener elle-même à la fête foraine qui bat son plein à quelques kilomètres d'ici.
***
Un capharnaüm de cris, de bruits, de couleurs vives, de musiques trop fortes et de bonheur artificiel s'agglutine autour de moi, et je dois prendre sur moi pour m'éloigner de Jess, qui reste dans sa voiture. Perturbé par toute la vie qui s'affaire aux alentours, je me fraie difficilement un chemin parmi les centaines de personnes rassemblées au même endroit en manquant de percuter un gamin turbulent de plein fouet. Une fois devant un stand de confiserie, j'observe froidement l'homme jovial d'une cinquantaine d'années qui confectionne des barbes à papa de toutes sortes.
Quand j'étais petit, j'adorais ce genre d'événements. J'adorais me balader près des magasins éphémères, sentir les chaudes odeurs de sucre qui y régnaient souvent, me concentrer sur l'énergie incroyable qui se dégageait des manèges, des rires des plus jeunes, des haut-parleurs qui passaient le même genre de chansons en boucle... L'effervescence des fêtes foraines m'a toujours revigoré, même quand je n'y allais plus que pour faire plaisir à Savannah ou à Charlie. Mais aujourd'hui, quelque chose a changé. Tout ce brouhaha m'oppresse, j'ai la sensation d'être privé de tous mes sens. Si quelque chose devait arriver, si un danger était présent, je ne pourrais pas le voir venir. Toute cette vie m'agresse, je la hais d'avoir continué sans moi. Sans nous. Pendant qu'on était enfermé, à hurler de douleur, ces gens riaient, aimaient, s'amusaient. Ils vivaient alors qu'on mourait à petit feu et je n'arrive pas à le supporter.
Le type aux traits rieurs se racle la gorge pour m'arracher à mes sombres réflexions, et je lui demande un nuage bleu sans vraiment y penser. Un peu ailleurs, je ne lui accorde pas le moindre regard. Je n'accorde mon attention à personne, jusqu'à ce qu'une casquette et une veste de baseball entre dans mon champ de vision. Affublée d'un baggy troué, une petite fille pointe un révolver en plastique sur moi, et mon cœur disjoncte. Mes souvenirs tourbillonnent. L'arme de Ian sur le genou de West, puis sur mon épaule. Les coups de feu au terrain vague, l'explosion qui a fracassé les derniers liens que j'entretenais avec ma sœur, la chute de Nicholas sur la bâche... Les hurlements empreints d'une souffrance déchirante, l'angoisse, la mort qui m'enveloppe encore une fois, tout me revient. Vacillant, j'ai un mouvement de recul brutal et la gamine se marre quand je finis par lever les mains en l'air, transi de peur.
— Boum ! T'es mort ! s'écrie-t-elle avant de s'en aller en sautillant.
Paralysé, je la vois à peine partir.
— Monsieur, est-ce que ça va ?
Le type a perdu toute sa bonne humeur. Interloqué, il me dévisage en me tendant la barbe à papa de Spencer. Agacé par sa sollicitude, je lui arrache presque le bâton en bois des mains, avant de balancer bien trop d'argent sur son comptoir et me barrer d'ici comme une furie. Je l'entends me rappeler pour une histoire de monnaie, mais je l'ignore royalement, focalisé sur le parking qui va me permettre de fuir ma panique et ma colère irrationnelles. Le cœur battant, je m'installe à côté de Jess en claquant la portière avec plus de violence que je ne l'aurais voulu.
— Ça va ? T'es blanc comme un linge, s'inquiète cette dernière.
Je ne relève ni sa remarque, ni ses yeux braqués sur moi.
— Roule, ordonné-je alors qu'elle met le contact sans poser plus de questions.
***
— Alors, vous avez choisi quoi comme film ? demandé-je avec un peu trop d'entrain pour que ce soit honnête.
L'air le plus détaché possible, j'offre sa friandise au petit garçon qui m'observe comme un véritable sauveur depuis les genoux de son père, puis m'installe à côté de celui-ci. Les coups de klaxons de Jess résonnent à l'extérieur mais je reste résolument fixé sur l'écran d'ordinateur, que mes camarades ont posé sur la table basse, pour ne surtout pas croiser le regard de West. Je sais qu'il n'est pas dupe, je sens d'ailleurs chacune de ses interrogations me brûler les joues, mais je ne veux pas qu'il puisse lire quoi que ce soit dans mes yeux. Je refuse de gâcher ce moment. Son moment.
— Peter Pan ! s'extasie le blondinet en levant les bras en l'air.
Un peu détendu par la joie de Spencer, je lui lance un faible sourire alors que West enclenche le film.
— C'est le plus mieux des dessins animés du monde entier !
Un nouveau sourire, cette fois bien plus sincère, s'installe sur mon visage, et c'est dans une étrange sérénité que Gale, West, Spencer et moi regardons Peter Pan en mangeant des glaces et de la barbe à papa. Bien qu'il connaisse déjà le film par cœur, le petit garçon semblait beaucoup s'amuser avant de finalement s'endormir dans les bras de son père, qui n'a pas eu le cœur d'arrêter le long-métrage.
— Dis, West ?
L'homme que j'aime rive ses prunelles curieuses dans les miennes tandis que le pays imaginaire chante encore devant nous.
— Pourquoi il ne t'appelle jamais papa ? renchéris-je, intrigué.
West fronce les sourcils puis jette un coup d'œil à l'enfant endormi contre lui, avant de reposer son attention sur moi.
— Parce qu'on ne lui a jamais dit que j'étais son père.
Devant mon expression ahurie, West sourit à moitié.
— C'est pas une mauvaise chose, tu sais, continue-t-il. Et puis, c'est pas un gamin idiot, je pense qu'au fond de lui, il le sait ou qu'il le comprendra vite. Je pense que je suis quelqu'un de spécial pour lui, de toute façon. Mais tu vois, Lincoln me laissait pas le voir quand il était tout gosse, alors on a jamais vraiment développé ce lien père-fils qu'on est censé avoir dans ce genre de relation. J'ai même jamais essayé de faire en sorte qu'il m'appelle papa.
Toujours aussi interloqué, je hausse un sourcil et mon binôme lâche un rire léger.
— Premièrement, Lincoln m'aurait jamais laissé exiger un truc pareil de Spencer, d'ailleurs il se serait pas privé pour me dire que de toute façon j'ai jamais été un vrai père parce que je l'ai pas élevé et que j'ai jamais été présent pour lui. Mais y'a pas que ça. Je me sens pas digne de me faire appeler papa, soupire-t-il longuement. Je suis son père biologique, c'est vrai, mais je suis pas un « papa ». Je suis pas là pour lui. C'est pas moi qu'il appelle quand il fait un cauchemar. C'est pas moi qui lui prépare son goûter favori après l'école. C'est pas moi qui connais sa couleur préférée ou ce qui pourrait lui faire plaisir à son anniversaire... Et puis, on va pas se mentir, je suis pas vraiment un modèle de bonne conduite. Même si Ginny n'en est pas un non plus, je pense qu'avec Lincoln et Jess, il aura une bonne vie. Une bonne éducation. De belles valeurs. Moi, j'ai rien à lui offrir, tu comprends ? Rien à lui apprendre. Je peux avoir le rôle du protecteur, du meilleur ami ou du confident, à la limite. Mais pas un rôle de père, de papa.
Incapable de le laisser déblatérer autant de bêtises, j'ouvre la bouche pour protester, mais il lève une main pour me faire taire.
— J'aime la relation que j'ai avec lui. J'aime le fait qu'il m'ait donné un surnom affectueux et qu'il me porte dans son cœur à sa façon. J'en ai pas grand-chose à foutre qu'il m'aime comme un père, comme un frère ou comme un pote. J'ai une place toute particulière dans son petit cœur et c'est tout ce qui m'importe. Je suis heureux qu'un gamin aussi bancal que moi puisse bénéficier de l'amour de cette petite merveille, reprend-il en admirant son fils, les étoiles plein les yeux.
Il n'a peut-être pas tort. Après tout, qu'il se fasse appeler « papa » ou « Westy », West aura toujours l'amour de son petit garçon, et ce morceau de cœur lui restera toujours propre. J'aimerais pouvoir lui faire entendre raison, lui montrer à quel point c'est un père... une personne formidable, mais je crois que l'important, ce n'est pas que lui le sache. L'important c'est que Spencer voie réellement qui il est. Qu'il ne perçoive que le garçon sensible et aimant que mon partenaire cache derrière son masque protecteur. Et s'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est que les enfants ne se trompent pas sur ce genre de choses. West n'a pas besoin d'avoir une grande estime de lui-même pour que son fils se rende compte à quel point son papa est attentionné.
***
Alors que Peter Pan entame son combat final contre le Capitaine Crochet, mes pensées restent suspendues à West, qui caresse les cheveux du petit blondinet lové contre son torse. Attendri, je prends conscience que la simplicité d'un moment peut en faire toute sa magie. Peut-être qu'après tout ce que j'ai vécu, je suis enfin en mesure de comprendre la nécessité de chaque seconde de vie qui m'entoure. Après toutes ces atrocités, je crois que j'ai envie d'apprendre à apprécier chacune d'entre elles, parce qu'elles pourraient être bien plus courtes, bien plus rares qu'on ne pourrait l'imaginer.
En échangeant mon existence si paisible contre cette effroyable aventure, je ne me rendais pas compte de la chance que j'avais. Je ne me rendais pas compte que ce quotidien morne et ennuyeux que j'ai perdu pouvait en fait représenter le pilier le plus solide de ma forteresse. Une fois mes habitudes complètement détruites, je me suis retrouvé démuni de tout ce que je connaissais, de tout ce qui faisait de moi qui j'étais. Je me suis perdu, et je crois que je ne parviendrais jamais plus à retrouver cette partie de moi innocente et naïve que j'aurais dû chérir. Finalement, j'ai passé des années à courir après un bonheur que j'avais toujours eu sous le nez, et ce n'est que lorsqu'il a pris ses jambes à son coup que j'ai enfin daigné l'observer. Je me suis mis à avoir peur du vide une fois avoir laissé néant me pousser du bord de la falaise, et aujourd'hui, je ne sais pas si je serais un jour capable de remonter la pente.
Pourtant, même si la cruauté que j'ai découverte en m'immergeant dans la destruction de ma sœur m'a tout pris ; elle m'a aussi beaucoup apporté. Elle m'a prouvé que, parfois, l'espoir pouvait être plus fort que tout. Elle m'a montré que, même dans les moments les plus sombres, on pouvait toujours trouver un filet de lumière pour nous guider. Elle m'a aidé à comprendre que, pour survivre, j'avais simplement besoin d'un cœur qui bat, et celui de West n'a jamais cessé de cogner contre sa cage thoracique. Il m'a toujours forcé à m'accrocher.
On m'a peut-être arraché mes rayons de soleil, on m'a peut-être plongé dans le noir, mais on m'a aussi rappelé que ce n'est que lorsque la nuit tombe que les étoiles brillent. Alors j'ai le choix : je peux penser que j'ai réduit mon avenir en cendres en tentant d'en offrir un à Savannah, ou alors je peux penser que ce sont ces cendres qui permettront au phœnix de renaître.
Et si la destruction n'était pas une fin en soi ? Et si ce n'était pas la fin, mais le début ? Le début d'une autre histoire.
— Pourquoi tu souris ? murmure West, alors que mes lèvres se relèvent encore un peu plus.
— Parce que l'amour m'a tout rendu.
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Salut tout le monde !
Et voilà, c'est la fin du dernier chapitre de N'aie Pas Peur, j'espère qu'un peu de douceur vous aura fait du bien et vous préparera pour l'épilogue qui arrive la semaine prochaine. Il est un peu long, mais je n'ai pas voulu le couper, ça me paraissait un peu étrange de découper un épilogue en plusieurs partie, alors j'espère que sa longueur de vous découragera pas...
En parlant de décourager, j'espère aussi que mon manque de réactivité sur vos commentaires ne vous découragera pas à commenter. En effet, depuis quelques jours, je prends le temps de lire les commentaires des nouvelleaux lecteurices qui laissent des petits commentaires au début de l'histoire, donc j'essaie de faire dans l'ordre. Ce qui fait que je me suis toujours pas spoilé vos dernières réactions et que je vais arriver très vite dessus et répondre à tout le monde ! Parce que oui, je vais pas vous mentir, vos commentaires sont la partie que je préfère découvrir.
Bref, puisque c'est le dernier chapitre, j'ai envie de vous poser des questions un peu plus globales, plus spéciales, d'autant que sur l'épilogue, ce sera à vous de poser des questions ! (Enfin si vous le souhaitez, hein).
Déjà, même si elle n'est pas encore tout à fait terminée, j'espère que cette histoire vous a plu, ou que son évolution vous a plu si vous étiez là pour la première publication.
Du coup, votre personnage préféré, qui c'est ? Et pourquoi ?
Celui que vous avez le moins aimé ? Pourquoi ?
Quel est le moment de l'histoire que vous avez préféré, qui vous a le plus touché.e.s ou qui vous a vraiment marqué.e.s ?
Si vous deviez retenir une morale ou un message de ce livre, ce serait quoi ?
Voilà, cette aventure est presque terminée, mais elle a été incroyable. J'ai très très hâte de voir vos réactions sur l'épilogue, en particulier pour les personnes qui le découvriront. Et j'espère que cette aventure vous aura suffisamment plu pour embarquer dans le Tome II avec moi !
Je vous souhaite une bonne fin de journée.
À très vite, les potes.
Je vous envoie plein de force.
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