15. LAÏA
Runaway, Aurora.
LE TRAVAIL AVEC ESTIA avait porté ses fruits. Laïa avait pu obtenir un jugement sérieux et critique sur son travail et, ainsi, améliorer celui-ci. Elle l'avait achevé ce dimanche après-midi et, bien qu'il fût toujours plus court que l'ouvrage de son amie, elle en était satisfaite. La jeune fille aux cheveux bleus fut ravie de livrer une expression écrite qui l'avait autant passionnée et instruite.
Le lundi, lorsqu'elle arriva à son lycée, elle retrouva Estia devant le muret bordant l'école. Alors qu'elle se rapprochait d'elle, Laïa ne put que remarquer son air inquiet. Elle s'enquit prestement de l'origine de son état:
— Quelque chose ne va pas?
Son ton traduisait plus de crainte qu'elle ne l'aurait souhaité. Malgré tout, elle n'aurait pu taire la peur qui lui tordait l'estomac à cause du pressentiment qui l'avait prise dès la veille et qui l'avait suivie depuis.
— C'est à propos de Phoebe.
— Quoi? la pressa-t-elle dans un souffle.
Laïa savait déjà ce qu'elle allait lui répondre. Le pressentiment qu'elle avait lui était relié. Son amie n'avait pas répondu à son message qu'elle lui avait envoyé la veille dans la matinée. Or, c'était rare qu'elle prenne autant de temps à répondre. Il était même rare que quiconque prenne tant de temps car l'acte se faisait grâce à la puce implantée dans le bras. Il existait peu d'hypothèses pour expliquer un tel retard de réponse.
— Elle ne répond pas à mes messages, depuis samedi soir. Alors hier, en sortant de chez toi, je me suis dit que j'allais passer chez elle prendre de ses nouvelles. Mais sa mère était là. Elle était dans tous ses états une fois que je lui ai dit chercher après Phoebe. Elle la croyait avec moi depuis la veille, elle m'a même dit que c'était Phoebe elle-même qui l'avait avertie. Sauf qu'elle ne s'est pas montrée depuis la soirée. Tu comprends ce que ça veut dire? Phoebe a disparu. Disparu... sanglota Estia, en baissant les yeux.
Laïa ouvrit ses bras pour l'inviter à venir s'y blottir. Hésitante d'abord, Estia s'y réfugia et la jeune fille referma ses bras autour d'elle en une étreinte chaleureuse.
— Elle ne m'a pas répondu non plus, avoua Laïa, d'une petite voix.
Elle savait qu'Estia était plus proche de Phoebe qu'elle ne l'était, et que sa disparition devait la toucher à un très haut point. Elle-même, qui voyait Phoebe plus comme une personne amicale avec elle qu'une véritable amie, dû à leurs différences de personnalité, se sentait affectée. La jeune fille n'avait pas encore pris pleinement conscience de la gravité de la situation car aucune annonce officielle d'un adulte n'avait été déclamée. C'était comme si tant qu'une grande personne n'avait pas établi les faits, ils n'étaient pas réels.
Elle savait pourtant que quelque chose de grave devait être arrivé à Phoebe, juste après la soirée. La jeune disparue l'avait passée avec Charles, un garçon qu'elle connaissait à peine, rencontré devant l'ascenseur. Néanmoins, il ne lui avait pas semblé le moins du monde hostile. Quoi qu'on ne pouvait plus véritablement se fier aux apparences à présent.
— Est-ce que tu pourrais prendre contact avec ce Charles avec qui elle avait passé la soirée? tenta Laïa.
Estia brisa leur étreinte afin de regarder son amie, d'un air neutre.
— Tu ne crois quand même pas que ce serait ce garçon qui lui aurait fait du mal?
— Je n'en sais rien. Que ce soit lui ou non, il est sûrement le dernier à l'avoir vue ce soir-là. Alors ça ne coûte rien de lui poser la question, déclara Laïa en haussant les épaules.
— Tu as raison, je crois. Mais comment entrer en contact avec lui? On ne le connaissait même pas auparavant, se lamenta-t-elle.
Laïa prit quelques secondes pour réfléchir puis le visage d'Ève apparut dans son esprit. Elle se remémora leur échange de baisers, nostalgique et incommodée. Finalement, elle trouva la solution à leur problème.
— La fête d'Ephéor était sur invitation, non?
Estia fit la moue, essayant de se rappeler ce détail de la soirée.
— Pas vraiment, on ne devait pas montrer de papier ou quoi que ce soit.
— Ce que je veux dire, c'est qu'elle a dû communiquer au préalable avec chaque invité pour lui parler de la soirée. Elle a de ce fait le numéro de Charles. Il ne nous reste donc plus qu'à aller la trouver et lui demander ce fameux numéro, acheva la jeune fille, d'un ton assuré.
Estia sourit faiblement, une faible lueur d'espoir brillant dans ses yeux. Ce plan n'avait pas l'air de lui convenir au plus haut point et Laïa ne manqua pas de le remarquer.
— Tu trouves mon idée stupide?
— Non non, ce n'est pas ça. C'est juste qu'il y a eu également du bouche-à-oreille pour sa soirée, et c'est possible qu'il en ait entendu parler de cette manière. Et de toute façon, Ephéor n'est pas là aujourd'hui.
— Pour quelle raison? s'enquit Laïa.
— Elle est au poste de police avec Marthe. Pour porter plainte.
— C'est elle qui a été droguée? Ils ont trouvé qui l'avait fait alors?
Estia secoua la tête, peinée. Cela la désolait que l'on puisse se rendre à une fête dans l'optique de s'amuser et de rire avec ses amis, pour, au final, se retrouver dans un lit d'hôpital après avoir été droguée et manquée d'être violée par une brute. En outre, sans au moins l'identité du fautif, les chances que la plainte aboutisse sur quelque satisfaction étaient minces.
— Il faudrait que ça commence à changer cette politique du silence et du mensonge. Je commence à en avoir assez, se plaignit Laïa.
— De quoi tu parles?
— De Marthe, de Phoebe, du Voile, du gouvernement, de ce présent qui craint. Rien ne va.
— Notre époque est mieux que la précédente. Tu te souviens quand nous avions évoqué la Métamorphose en classe?
Estia parut se replonger dans un souvenir plaisant car un filet de sourire peignit son visage d'une douce lumière. Son amie se demanda ce qui pouvait bien la mettre dans un pareil état à propos de ce processus.
— De quoi tu viens de te rappeler, dis-moi? la taquina Laïa.
— Pour réviser le chapitre, en fin de séance, j'avais invité Jeanne à venir un samedi après-midi chez moi. Ce fut une belle journée ce jour-là.
Laïa contempla d'un œil suspicieux son air presque béat. Elle relâcha son attention lorsque la sonnerie retentit, comme un retour à la réalité.
Estia cligna des yeux plusieurs fois, chamboulée, tandis que Laïa soupirait. Leur journée débutait par la littérature, dont le professeur était bien trop exécrable à son goût.
— On pourra essayer de trouver d'autres idées pour Phoebe à la pause, proposa Laïa, sachant que trop bien que sa disparition allait torturer l'esprit de son amie toute la journée.
Estia acquiesça sans articuler un mot, alors qu'elles se dirigeaient toutes deux vers leur salle de classe commune. Le cours passa lentement, plus encore que d'ordinaire selon le ressenti de Laïa.
Quelques heures de cours passèrent encore, dont celui d'histoire et actes mondiaux, durant lequel elle rendit sa nouvelle. Un ou deux élèves avaient oublié la leur comme ils l'insinuaient, à moins qu'ils ne l'eussent simplement pas encore rédigée. Le temps semblait s'allonger jusqu'à la pause tant attendue. Laïa et Estia se rejoignirent pour se rendre au self, tout en entamant la conversation.
— Je crois qu'Ephéor revient peut-être cette après-midi si Marthe vient aussi. Sinon, nous ne pourrons lui parler que mercredi comme nous partons en sortie demain. Mais peut-être as-tu le numéro de sa cousine? proposa Estia d'un air amusé.
Laïa, le cœur battant, prit l'air le plus détaché dont elle était capable et lui répondit sur un ton déconcentré.
— Qui ça?
— Fais pas comme-ci tu ne la connaissais pas, roula-t-elle des yeux.
— Je la connais pas cette fille, tu sais.
— Je crois que tu mens. Mais bon, si après tout c'est plus important de t'éviter une confrontation avec elle que de retrouver Phoebe, je vois pas ce qu'on peut faire d'autre.
Estia accéléra légèrement la cadence pour devancer Laïa et l'empêcher de lui apporter quelque réponse que ce soit. Elle se sentait plus lucide qu'elle n'avait jamais pu l'être, comme si elle était libérée de ses liens. Elle avait envie de partager son avis et que les autres l'écoutent, pour une fois. Or, Laïa était des plus têtus et il était compliqué d'opérer avec elle.
Justement, la dite jeune fille aux cheveux bleus se mordit la lèvre inférieure. Ce n'était pas sa faute si elle dissimulait toujours ce type d'informations alors même que c'était inutile et ennuyant. C'était plus fort qu'elle, mais Laïa n'avait jamais reçu de réactions si brutales. Cela la blessa et lui serra le cœur. Elle sentit ses yeux s'embuer et son rythme cardiaque monter crescendo.
Laïa paniquait. Et elle ne parvint bientôt presque plus à reprendre son souffle.
Elle eut l'impression de manquer d'air et de ne pas parvenir à en inspirer. Son corps était défaillant et tous ses sens étaient en alerte. La peur et l'incompréhension la gagnèrent rapidement, s'ajoutant à son état de détresse grandissant.
Laïa était seule face à sa crise. Ce n'était pas un combat singulier. Elle n'avait pas eu d'avertissement, elle ne savait comment réagir face à cela. L'adolescente tenta tant bien que mal de se calmer et de recouvrir un rythme cardiaque normal. Un tourbillon informe de pensées et de cris silencieux lui embrouillait l'esprit, mais elle devait lutter.
Petit à petit, seconde après seconde, elle parvint presque à respirer à nouveau de manière saine et régulière. Laïa se sentit comme réchappée d'une épreuve terrible qui n'avait laissé quasiment aucune trace en elle, si ce n'est son souvenir. Aucun dégât n'avait blessé son corps, la vie avait repris son cours. C'était presque comme si rien n'était arrivé.
Sa crise était survenue en une fraction de seconde, sévère et puissante, puis elle était repartie, tout aussi rapidement.
Une main se posa sur son épaule. Laïa, confuse, rencontra les yeux verts inquiets de son amie. Aux débuts de sa crise, Estia avait continué à marcher, sans se rendre compte de la détresse de la jeune fille. Finalement, elle s'était tournée, délaissant son orgueil, et avait découvert avec étonnement que Laïa s'était arrêtée dans sa marche.
Il lui avait fallu quelques secondes pour se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Son amie avait les yeux affolés tournés vers le sol, et semblait au bord du malaise. Estia n'avait pas réfléchi plus et avait prestement rejoint l'adolescente.
Cependant, elle était arrivée alors que l'intéressée avait quasiment terminé sa lutte contre sa crise de panique. Sa présence acheva de la faire cesser. D'une voix mal assurée et transpirante de culpabilité, Estia s'assura de l'état de son amie:
— Est-ce que tu te sens mieux? Qu'est-ce qui t'est arrivé?
— J-je... Je ne sais pas ce qui m'est arrivé. J'ai commencé à avoir du mal à respirer et ça a pris du temps à se calmer. Mais oui. Je vais bien, bredouilla Laïa, peu sûre de ses paroles.
— C'est la première fois que cela t'arrive?
— Oui, je crois. (Sous le regard soupçonneux d'Estia, elle ajouta:) Allons manger maintenant, je commence à avoir faim.
Son interlocutrice la contempla encore quelques secondes, soucieuse et accusatrice, puis retrouva son air candide et enjoué. Elle avait de grandes facilités à passer d'un état à un autre.
— Eh bien moi aussi, figure-toi! J'espère que c'est un bon plat aujourd'hui, j'ai besoin de manger.
Le rire cristallin d'Estia emplit un temps la cour et se mêla à la brise du zénith qui se gonflait de notes estivales. En effet, l'été approchait à grands pas, ce qui signifiait une prochaine liberté pour les deux jeunes filles. Néanmoins, il s'annonçait d'ors et déjà comme le plus atypique des étés qui fut jamais pour l'une comme pour l'autre.
Le soleil se reflétait sur leurs cheveux bleus et rappelait son écho constellant l'océan d'un bleu abyssal. Un océan que personne n'avait jamais pu admirer depuis de longues années, si ce n'était de loin ou sur une photographie.
La conversation entre les deux jeunes filles reprit lorsque le prénom de Phoebe leur parvint aux oreilles. Les adolescentes se tournèrent en même temps vers la source de la voix et découvrirent une fille qui devait être amie avec Ephéor. Elles se consultèrent du regard, hésitantes, puis changèrent de direction pour se diriger vers la dite locutrice.
— Hum, excuse-moi? débuta Estia.
L'adolescente posa des yeux hautains sur Estia, mais une lueur bienveillante apparut bientôt dans son regard. Peut-être que cette façade sévère était simplement naturelle.
— Oui?
— Je t'ai entendue parler de Phoebe..?
— Ah? Ah! oui, c'est vrai. C'était à propos de la fête de samedi dernier — vous y étiez, n'est-ce pas? Je parlais du garçon avec qui elle a passé sa soirée. Drôlement mignon.
— Est-ce que tu le connais? s'informa Estia, fébrile.
— Je ne l'avais jamais vu avant. Je me demande même s'il est au lycée ou non, quoi qu'il fait peut-être juste un peu plus vieux que son âge.
— Tu sais si Phoebe et lui sont repartis ensemble après la soirée?
La voix d'Estia commençait à défaillir. Elle s'inquiétait, chaque instant un peu plus. Ce n'était pas le genre de Phoebe de disparaître, et ce garçon mystérieux que personne n'avait l'air de connaître n'arrangeait pas la situation.
— Ephéor nous a tous mis à la porte après ce qui s'est passé avec Marthe, alors dans la cohue, je n'aurais pas pu les voir. Pourquoi tu veux le savoir?
La jeune fille fronça les sourcils, trouvant plutôt suspect toutes les questions que lui posaient Estia. Mais aurait-elle pu soupçonner ce qui était peut-être arrivé à Phoebe?
— Quoi, vous croyez que c'est lui le mec au GHB?
— Non, non. Ce n'est pas ça. Bien que c'est peut-être lui, on n'en sait rien.
L'adolescente jeta un œil à sa puce puis releva les yeux vers les filles en leur expliquant qu'elle devait leur fausser compagnie. Estia et Laïa la saluèrent et entreprirent de rejoindre le restaurant scolaire. La seconde passa le bras autour des épaules de la première pour la réconforter puis elles pénétrèrent dans le bâtiment.
En fin de journée, aucune nouvelle de leur amie pour les rassurer n'était apparue. La mère de Phoebe mourait d'inquiétude chez elle, attendant farouchement le retour de sa fille. Elle ne doutait pas une seconde qu'à un moment ou un autre, sa progéniture viendrait à ouvrir la porte d'entrée et la prendrait dans ses bras.
Laïa comme Estia essayaient de se consoler en se rappelant que le lendemain était le jour de leur sortie dans l'Arcade. Ce serait l'occasion de penser à autre chose, et peut-être même que Phoebe réapparaîtrait le mardi matin, toute guillerette. Cependant, il y avait peu d'espoir car cela faisait bientôt quarante-huit heures qu'elle n'avait plus donné aucun signe de vie.
Sur le chemin du retour à son appartement, Laïa se remémora des bribes de paroles qu'elle avait entendues à la télévision. Cela concernait une explosion qui avait eu lieu à plusieurs kilomètres du lieu où elle se trouvait. Elle trouvait que cela faisait beaucoup de choses qui allaient de travers en quelques jours. Une explosion, un presque viol, une disparition.
D'ailleurs, au bout de combien de temps pouvait-on déclarer la disparition d'une personne? Et avait-on le droit dans une société qui se voulait fiable et sécuritaire?
Elle trouvait cela étrange, alors même qu'aucun événement suspect n'avait été à déplorer ces dernières années. Laïa n'aimait pas ce qui se passait, mais souhaitait plus que tout un peu de renouveau dans sa vie. Elle en avait assez de la monotonie de son quotidien.
L'adolescente monta les marches de son immeuble quatre à quatre, n'ayant pas envie d'emprunter l'ascenseur. Elle présenta sa puce à l'identificateur et entra dans l'appartement. Il était encore vide à cette heure de la journée, ses parents ne rentrant qu'une heure plus tard.
Laïa entreprit d'achever ses devoirs pour le reste de la semaine — elle en avait peu — ainsi que de préparer son sac pour sa sortie du lendemain. Pour instaurer une atmosphère divertissante, elle alluma la télévision tout en s'affairant à ses activités.
Alors qu'elle vaquait à ses occupations, des mots retinrent son attention. Le nom de Phoebe Pastier venait d'être prononcé par la présentatrice. Le cœur battant, la jeune fille se tourna doucement vers l'écran et s'en approcha.
Mécaniquement, elle augmenta le volume pour ne pas en perdre une miette, attentive et en alerte.
« ...portée disparue depuis quarante-deux heures, soit samedi dans la soirée. La disparition est à déplorer à Paris, non loin de l'explosion ayant eu lieu quelque temps auparavant. Tous sont priés d'ouvrir l'œil s'ils apercevaient l'adolescente. Elle était alors vêtue de... »
Laïa s'aperçut qu'elle retenait son souffle et expira grossièrement. Enfin. Sa disparition avait été déclarée à la police, et elle se demanda si c'était là l'œuvre de la mère de Phoebe ou d'une autre personne. Elle doutait fortement que sa mère aurait trouvé le courage et la détresse de faire un tel acte, après seulement deux jours — quoi que c'était déjà conséquent.
La présentatrice débitait à présent à propos de la façon dont était habillée Phoebe le soir de sa disparition. Laïa se remémora son image dans sa tête, et se voulut de l'avoir si mal jugée dans sa tête. Si elle venait à ne jamais revenir, elle s'en voudrait de ne pas s'être plus intéressée à la jeune fille qui était supposément son amie.
La mention de l'explosion que la femme avait faite lui revint en mémoire et la rendit confuse. Certes, c'était peut-être un bon moyen pour situer l'événement, mais Laïa songeait que cela cachait un soupçon de corrélation.
Qu'est-ce que cela cachait? Que les délinquants ayant déclenché l'explosion auraient enlevé Phoebe? C'était une hypothèse des plus instables étant donné que l'explosion avait eu lieu à quelques dizaines de kilomètres de là, que les malfrats auraient dû prendre exactement la bonne direction, vers le bon immeuble et enlever une jeune fille sous les yeux de plusieurs adolescents, alors qu'elle se trouvait elle-même avec un jeune homme.
Cela ne tenait pas debout, mais l'idée s'insinua pourtant dans son esprit. Un doux sentiment de crainte se diffusa dans son esprit et son corps, faisant dresser ses poils de bras sur sa peau blanche et tiède.
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Je crois que c'est l'une des premières fois que je prends autant mon temps pour écrire un chapitre, tout en étant si appliquée. J'ai écrit un peu tous les soirs et c'est pas une mauvaise idée avec les journées remplies et les devoirs :)
Alors que pensez-vous qu'il est arrivé à Phoebe? Enfuie, perdue, enlevée par Charles, les «délinquants» de l'explosion?
— Bisou mes griffeurs♡
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