Pêche à risque

- Les bénéfices sont en chute libre, il faut réagir ou nous fermerons ! Et autant vous dire que je n'ai pas vraiment envie de fermer cette entreprise de pêche de sitôt ! Il nous faut plus de revenus ! Nos concurrents nous marchent sur les pieds ! Que proposez-vous pour redresser la barre et empêcher que le bateau coule ?
Un petit rire discret se fit entendre.
- Oui c'est un jeu de mot, mais il n'est pas drôle ! repris l'homme.
Une femme prit la parole :
- Non cher monsieur, je ne rigolais pas pour votre jeu de mot mais pour vos espoirs.
- Je vous demande pardon ?!
La femme émit un gloussement amusé.
- Hé bien voyez-vous, vous avez l'air de penser que vous pourriez revenir sur le devant de la scène. Sauf que vous
oubliez que vous n'y avez jamais été... dit elle avec un sourire narquois.
L'homme, piqué à vif, fomentait de rage.
- Et peut on savoir qui vous êtes ?
La femme se leva et releva la tête avant d'annoncer fièrement :
- Je suis Nancy Lascyl, une des dirigeantes de « Pontos & co ».
L'homme blêmit et balbutia :
- Je... Et... qu... qu'est-ce qu... qui vous amène ici ?
- Oh, rien, on a décidé de surveiller nos concurrents mais je pense que nous n'avons rien à craindre avec vous.
- Je... c'est faux ! Nous pouvons parfaitement revenir sur le marché !
- Mmmh je ne pense pas. Vos sources de revenus se tarissent tout comme les poissons de vos réserves de pêches. Et le peu de poissons que vous produisez est vendu moins cher partout ailleurs et notamment par nous.
- Nous trouverons une solution !
- Hé bien, vous ne manquez pas d'ambition. Mais laissez-moi vous dire que l'ambition n'est pas suffisante pour ce métier ! Ici c'est manger ou être mangé, et autant vous dire que vous faites office d'amuse-bouche. dit-elle avec un sourire narquois.
Et sur ces paroles, elle se dirigea vers la sortie de la salle de conférence la tête haute, toisant tous les représentants du regard. En mettant la main sur la porte, elle se retourna et fit de nouveau face à au directeur adverse.
- Vous avez de la chance, je suis amusée par votre ambition, je vous laisse donc une semaine pour remonter un taux de croissance à deux chiffres avant que nous rachetions cette entreprise et ne mettions tout le monde à la porte.
Elle parcouru la salle du regard et gloussa.
- Je vous conseille donc de chercher un nouvel emploi dans les plus brefs délais.
Et sur ces mots, ouvrit la porte et sortit.
Le directeur s'assit sur son siège, passa un mouchoir sur son front et dit tout bas :
- Mais que faire ? Que faire ?
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Merry Lascyl marchait dans une rue commerçante en direction d'un gratte ciel. Les commerces qui bordaient la rue était soit des boutiques de matériel de pêche, soit des épiceries vendant exclusivement des produits de la pêche. Ce genre de petits commerces désespéraient la femme. Ils produisent tellement peu par rapport aux grosses entreprises ! Leur persévérance est désolante. Enfin bon, il faut dire que dans une ville portuaire comme celle-ci, où partout où l'on va on rencontre de l'eau, à part les poissons, on élevait pas grand chose. Mais comme disait une de ses sœurs, tu peux être au niveau des autres et boire de leur eau, mais détient la source, et ils paieront pour en avoir. C'était sur ce principe même que se reposait leur entreprise, elles avaient toujours été cherché le poisson là où personne n'allait, toujours plus loin dans l'océan et toujours plus profondément. Ainsi, elles assuraient toujours leurs chiffres d'affaires. Et c'était surtout pour ça que leur entreprise était redoutée de tous.
De toutes façons, aucunes de ses vulgaires entreprises ne surpasseraient la leur. Car ici c'est manger où être mangé !
La femme arrivait devant le bâtiment.
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- S'il vous plaît madame Lascyl, ne fermez pas notre entreprise !
La femme sourit avec un sourire sadique :
- Mais ne vous inquiétez pas, elle ne fermera pas !
- Vr-vraiment ?
- Oui bien sûr, disons que vous serez juste démis de vos fonctions mais ne vous faites pas de mouron, elle sera entre de bonne main !
Et la femme tourna les talons et sortit de la salle. Le directeur se mit à la poursuivre.
- Je vous en prie madame Lascyl, j'ai reçu cette entreprise de mon père, qui lui même l'avait reçu de son père.
- Ah bah voilà qui explique le côté vieillot de l'immeuble et cette constante odeur de maison de retraite !
La femme continua son chemin. Le directeur continua de la supplier :
- Madame Lascyl, je v-...
- Oh mais je vous en prie, appelez-moi Sandy ! le coupa-t-elle.
- Mais p-pourquoi ?
- Parce que de toute façon vous n'êtes plus le chef de cette entreprise donc je ne suis plus votre supérieure, donc autant m'appeler par mon prénom pour ne plus me confondre avec mes sœurs !
Elle était arrivée devant l'ascenseur et appuya sur le bouton.
- Mais je vous en conjure, des centaines de gens travaillent ici !
La femme le regarda et l'homme cru voir dans ses yeux un immense tourbillon dévastateur.
- Oui et bien voyez ce que cela donne, vos revenus dégringolent et vous êtes endetté jusqu'au cou ! Mais oui vous avez raison, ce n'est pas de leur votre mais de la votre ! Cependant, j'aime être équitable donc vous serez tous licenciés !
L'ascenseur arriva et la femme monta dedans. L'homme empêcha l'ascenseur de se fermer avec son pied.
- Mais enfin, si nous n'assurons pas nos bénéfices, c'est parce que votre entreprise nous fait énormément d'ombre !
La femme releva ses lunettes sur son front et le regarda dans les yeux.
- Monsieur, ici c'est manger ou être mangé et vous n'êtes qu'un amuse-bouche !
Et la porte de l'ascenseur se ferma.
••••••••••••••••
Devant un grand gratte ciel, trois femmes presque identiques se rejoignirent. Une avec ses cheveux tirés en arrière semblait sévère et dépourvue de la moindre pitié. La suivante, portait un décolleté qui laissait paraître une grande partie de son cou et mettait en valeur sa poitrine. Elle semblait plus féminine que les autres, plus relâchée, vêtue de blanc et de rose pâle, elle portait une jupe courte qui laissait voir ses fines jambes. Son visage angélique laissait quand même paraître une ombre de cruauté, comme une rose, séduisant grâce au parfum et piquant par les épines. La dernière avait quand à elle ses cheveux en queue de cheval. Vêtue de bleu marine, elle arborait un petit sourire narquois.
Les trois femmes se saluèrent de la tête et entrèrent simultanément dans le bâtiment, chacune par une porte différente. Elle traversèrent le hall d'entrée d'un pas décidé et marqué par le bruit des talons sur le carrelage. Elles pénétrèrent dans le même ascenseur et l'une d'elle appuya sur le bouton pour monter au dernier étage.
Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, les trois femmes sortirent et se dirigèrent vers la salle de réunion.
Là, trois autres femmes étaient assises sur des chaises entourant une grande table en verre.
L'une d'elle prit la parole. Elle était souriante mais on sentait que derrière ce sourire, se cachait une soif de pouvoir absolue.
- Ah mes sœurs, asseyez vous, je vous en prie.
Les trois femmes s'exécutèrent.
- Alors quels sont les résultats ? reprit-elle.
La première, Nancy, prit la parole
- Je leur ai posé un ultimatum, ils ont une semaine pour redresser leur chiffre d'affaires.
Une autre prit la parole :
- Rhoo Nancy, je te trouve bien sentimentale, ou particulièrement cruelle, je ne sais pas.
- Merci Sandy, ton compliment me va droit au cœur ! dit Nancy avec un sourire sincère.
La plus gradée reprit la parole :
- Bon, assez de flatterie, comment cela s'est-il passé pour toi Sandy ?
- On ne peut mieux, il est allé jusqu'à me supplier à genou pour ne pas le mettre à la porte ! dit Sandy avec un sourire cynique.
- Aaaah parfait alors ! dit l'autre, Et pour toi Merry ?
- Hé bien ma chère Kelly, des dizaines de petits commerces vont se soumettre à nous et se laisser racheter en moins de deux ! lança Merry fière de ces actes.
Kelly fit un grand sourire.
- Parfait, bientôt, toute la ville sera à nos genoux ! Judy, où en sont les revenus ?
Une femme, assise devant un ordinateur se mit à taper frénétiquement sur les touches.
- Hé bien de toute évidence, les bénéfices continuent de grimper, notre taux de croissance est plus que suffisant et nos marchandises se vendent quasiment partout dans le monde !
Kelly se laissa aller contre le dossier de la chaise et émit un soupir satisfait.
- Ahhhh que j'aime quand tout se passe à merveille !
Mais soudain, l'ordinateur se mit à sonner. Judy se mit à taper sur les touches et annonça :
- Nous avons un problème !
Kelly que rien ne semblait perturber, tourna la tête vers elle et dit :
- Mmmh ? Qu'est-ce que c'est ?
- Une personne s'est introduite dans la tour.
La paupière de Kelly trembla et son sourire se déforma :
- Un intrus ? Ici ? Mais qui oserait nous défier ?
- Je ne sais pas madame, il s'agit d'un homme.
Les sœurs se placèrent devant l'écran et observèrent la vidéo de la caméra de surveillance. Nancy prit la parole.
- Oh mais je le connais, c'est ce cher directeur que j'ai été voir aujourd'hui !
Une des sœurs qui jusque là n'était pas intervenue, revint à la lumière et dit :
- Je m'en occupe.
Elle sortit un revolver et se leva. Kelly l'interrompu d'un geste de la main.
- Ce ne sera pas nécessaire je pense, Fanny ! Voyons plutôt ce qu'il va faire, et les six sœurs rapprochèrent simultanément leur tête de l'écran.
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« Hors de question que ces sorcières ferment mon établissement ! » se dit le directeur en se dirigeant vers l'imposant gratte-ciel de « Pontos & co ». Arrivé devant la porte, il l'ouvrit. En entrant, il fut surpris de ne trouver personne, pas une secrétaire d'accueil ou un vigile. « Parfait, ça n'en sera que plus facile ! » il traversa la pièce en direction d'une porte vitrée. Il observa le petit panneau accroché dessus. Il le parcouru et vit qu'il s'agissait d'un index des étages et de leur fonction. Il trouva ce qu'il lui fallait au niveau 16 : carte de distribution et principales sources de pêche. « Ha ah ! Voyons voir où elles trouvent tous ces poissons rares et gigantesques. ». L'homme entra dans l'ascenseur et appuya sur le niveau 16.
Lorsque les portes s'ouvrirent, elles donnèrent sur une petite pièce avec des étagères. L'homme se mit à farfouiller dans les dossiers. Au bout de quelques minutes, il tomba sur une carte. « Parfait, je vais voir maintenant quels sont leurs endroits de pêche ! ». Il ouvrit la carte et l'analysa. « Mais, c'est... c'est impossible ! Qu'est ce que cela signifie ? » l'homme ne comprenait rien. Il prit la carte et retourna vers l'ascenseur en courant. Une fois que l'ascenseur fût descendu, il sortit de l'immeuble, avec une carte sous la main.
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- Je vous l'avais dit ! Il a découvert notre secret ! paniqua Merry.
- On va pouvoir mettre la clé sous la porte ! renchérit Nancy.
- Calmez-vous ! Il n'en sera rien ! rassura Kelly.
- Pour une fois, ton optimisme m'énerve ! Explique-toi ! s'énerva Sandy.
- Hé bien, certes il sait d'où nous tenons notre poisson mais que voulez vous qu'il fasse ?
- Je sais pas moi, un truc comme le dire à tout le monde ! paniqua de nouveau Merry.
- Laissez-moi faire, je vais m'occuper de lui ! dit calmement Fanny en sortant de nouveau son revolver.
- Ce ne sera pas nécessaire, il ne se dirige pas vers son entreprise. dit Judy.
- Et où va-t-il alors ? demanda Nancy.
- Je vous parie qu'il va aller au port, prendre un bateau et se rendre seul sur l'endroit ! ricana Sandy.
- C'est exact, il se dirige vers les docks. confirma Judy.
- Alors nous n'avons rien à craindre ! Si il est seul, il ne dira rien après, à vrai dire il ne pourra plus rien dire après ! dit Kelly en gloussant.
- Pourquoi ne le suivrions-nous pas, histoire de s'assurer qu'il ne revienne pas ! proposa Fanny
- Je suis pour ! lança Merry, Nous ne pouvons pas nous permettre que cette affaire s'ébruite !
- Il ne sera pas content, on va devoir dévier de notre tâche, comme les autres avant nous, mais vous avez raison, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre cette entreprise. dit Kelly.
Et les six sœurs sortirent de la salle, prirent l'ascenseur, et se dirigèrent vers le port d'un même pas.
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L'homme retira la corde qui relierait son petit bateau à la terre ferme. Il se dirigea ensuite vers la cabine et lança le moteur du petit bateau. Il alla ensuite s'assoir et consulta à nouveau la mystérieuse carte. Cela n'avait aucun sens, il n'y avait qu'une seule zone de pêche, une seule zone ne pouvait pas contenir de si grands et nombreux poissons ! Mais ce n'est pas ça le plus bizarre, c'est que c'est sur une île qui sur les autres cartes n'existe pas, une île fantôme ! L'homme dirigea donc son bateau en direction de la mystérieuse île.
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Les six femmes se tenait sur les bords du quai.
- Je vais chercher le bateau! dit Nancy.
-  Non, nous devons arriver avant lui ! répliqua Fanny.
- Oh non, on ne va quand même pas... commença Judy
- Allez mes sœurs toutes à l'eau ! lança gaiement Kelly
- Ooooh, c'étaient de tout nouveaux escarpins... dit Merry en retirant les dites chaussures.
Et l'une après l'autre, elles plongèrent dans l'eau.
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L'homme arrivait bientôt à destination, il sortit de sa cabine et prit la longue vue. Il repéra l'île en question. Mais quelque chose clochait, ce n'était pas une île, mais une espèce de rocher flottant. L'homme rapprocha son bateau le plus possible. Mais plus il s'approchait, plus il lui était impossible de faire demi-tour. Le bateau était comme aspiré vers le rocher. Quelque chose percuta le fond de son bateau. « C'est étrange, le bateau n'aurait quand même pas percuté un rocher, il y a trop de profondeur ! » se dit l'homme. Le bateau commençait à aller de plus en plus vite. « Le bateau est emporté par je ne sais pas quoi ! Il faut que je sorte ! » L'homme sauta par dessus bord et atterri sur le rocher immense. Il avait décidément la taille d'une petite ville, mais il n'y avait pas la moindre trace de végétation. L'homme regarda la mer. Un détail le frappa, dès centaines de poissons se dirigeait vers le rocher, comme attirés ! L'homme vit son bateau contourner seul le rocher. Mais d'un coup il vira à bâbord, et se dirigea très vite vers le rocher. Cependant, au lieu de le percuter, celui-ci passa au travers, l'homme n'en revenait pas. Il se dirigea vers l'endroit et découvrit avec stupeur un trou immense dans la roche. Le bruit d'un fort courant résonnait. L'homme leva les yeux au ciel. Tient, le rocher semble en fait être plus haut que long. L'homme se mit à escalader la pente abrupte. Mais en grimpant, il tourna la tête à gauche et à droite. Il découvrit que le rocher sur lequel il était en train de monter n'était pas seul, deux rochers semblables se trouvait de part et d'autre. « Étrange ». L'homme continua sa montée. Une fois arrivé en haut, il se frotta le front avec son mouchoir et contempla la vue. Il manqua de s'évanouir. Le rocher qu'il avait escaladé, n'était qu'un permis tant d'autres, il y en avait des centaines ! Tous disposés en cercle. Et au centre de ce cercle, un immense tourbillon aspirait les poissons et son bateau.

Un détail attira encore son attention. Le rocher sur lequel il était, faisait partie du cercle des rochers le plus à l'extérieur. Mais une autre rangée de rocher se dressait à quelques kilomètres. Et sur l'un de ceux-ci se trouvait 6 femmes. L'homme les observa avec sa longue vue. Mais oui, il les reconnaissait, c'étaient les directrices de « Pontos & co ». Tvout à coup, elles plongèrent dans l'eau. Il ne les voyait plus. Mais des bulles remontaient à la surface et créait du remous. Quand tout à coup, une créature immense sortit des flots. Elle avait un corps de baleines, avec deux longues nageoires sur les côtés, comme des bras. Mais le plus effrayant étaient ses six têtes. Il les observa et cru reconnaître les six sœurs. Une des têtes, celle du milieu se mit à parler.
- Tu as découvert notre secret !
- Félicitations mortel !
- Malheureusement pour toi !
- Tu ne vivras pas assez longtemps pour le répéter !
- Mais nous sommes indulgentes !
- Nous te laissons choisir !
- Voudras-tu mourir en te jetant dans Charybde, le tourbillon qui nous fournissait les plus beaux poissons ?
- Ou préférerais-te faire dévorer par nous, les six têtes de Scylla ?
- Choisis entre Nous ou Charybde !
L'homme paniquait, alors voilà comment il allait mourrir, soit en étant dévoré par six têtes bizarres soit en étant noyé dans un tourbillon au nom imprononçable !
- Dépêche toi mortel ! Tu n'as pas toute la nuit !
- Nous avons d'autres chats à fouetter
- Ou plutôt une autre personne à tuer !
L'homme n'écoutait plus, il s'agenouilla et se mit à pleurer.
- Rhoo ça suffit, je n'en peux plus d'attendre !
Une des têtes de Scylla attaqua l'homme et l'attrapa. Celle-ci le projeta dans le cœur du tourbillon. Puis celle-ci regarda les autres têtes :
- Quoi, je mourais d'envie de le tuer !
- Tu aurais quand même pu attendre qu'il ai fait son choix ! Et les têtes se mirent à se disputer en replongeant dans l'eau. Car maintenant, une entreprise de moins leur barrait le passage !
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Dans une pièce sombre un hurlement retentit :
- Quoi ?! Il s'est enfui ? Mais combien de monstres faudra-t-il pour cette tâche ?!!
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Alors comme vous l'aurez compris, Charybde est un tourbillon immense qui attirait les navires et les engloutissait. Scylla, elle, est comme je l'ai décrite, un monstre marin à six têtes. En fait, on dit que les marins devaient choisir entre passer à travers Charybde ou à travers la grotte de Scylla. C'est de là que vient le proverbe : «  Tomber de Charybde à Scylla » qui veut dire cumuler les catastrophes.

Et voilà, j'ai un peu traîné à faire cette longue histoire mais pour ma défense, je travaille actuellement sur un livre que je vais publier sûrement bientôt. Et à mon avis, il ne viendra pas seul😉. Oublie pas de voter, commenter et t'abonner et je te dis à très vite pour une autre histoire monstrueuse.😉😁

Antoine_31

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