Avada Kedavra

NDa : à lire après avoir vu ou lu toute la saga complète de Harry Potter :)

Vers la source de bataille, où magie, coups, glaives s'entrechoquaient comme du roc, Voldemort poursuivait Harry Potter qui avait survécu une seconde fois face au sortilège de la mort.

Au même moment, non loin des cloitres du château, Shana Dadsi neutralisa sans effort trois mangemorts à elle seule, qui lui barrait le passage, grâce sa magie ancienne. Le premier sortilège de stupéfixion atteignit Deniz Actrias (un ancien camarade de classe) et elle dirigea les étincelles de magie de sa main, vers le second, qui se cogna contre le troisième, les sonnant tous les trois.

Soudain, pendant sa course de Harry Potter, le regard reptilien de Voldemort croisa brièvement celui de Shana, marquant une première confrontation entre les deux sujets relatifs.

"À ce moment là, Shana Dadsi devra rester à l'écart de Voldemort. Il ne faut, au grand jamais, qu'ils se rencontrent..." Avait un jour affirmé Albus Dumbledore à Severus Rogue, durant l'été 1985.

Et il avait bien raison. Shana le savait à présent. Elle ne pouvait plus revenir en arrière. Bien qu'Harry Potter puisse vaincre ce mage noir, le lien devait être absolument rompu, afin d'éviter qu'un oncle ou un cousin lointain puisse ramener l'existence de cette cave. Le lien brisé, Shana n'aurait plus de rapport avec la famille de Serpentard.

Le mage soir sembla dépourvu, et perdit de vue Harry Potter, pour se concentrer sur Shana Dadsi. La rage et le choc chancelait dans son regard, et Shana comprenait sa motivation.

Voldemort lâcha un hurlement, provoquant son profond courroux, avant prononcer avec rage

Avada kedavra !

Le rayon vert percuta la jeune femme, qui s'écroula lourdement contre le sol. Voldemort, lui, s'envola pour retrouver Harry Potter.

Le ciel s'étendait comme une toile d'encre au-dessus du cimetière, les nuages projetant des ombres douces sur les pierres tombales. L'air était imprégné de la tristesse qui enveloppait la cérémonie funéraire des personnes qui étaient tombée durant la guerre et qui s'étaient vaillamment battues. 

Les familles et les amis, mêlés aux membres de l'Ordre du Phénix et aux étudiants de Poudlard, se tenaient en silence, unis dans le deuil. La perte de Charity Burbage, la professeure d'étude des Moldus, rappelait la cruauté de Voldemort lui-même. Lavande Brown, dont la vie avait été fauchée par Fenrir Greyback, reposait parmi les défunts. Colin Creevey, qui avait bravement combattu avec son appareil photo à la main, était également honoré en ce lieu.

Le souvenir de Tonks et Lupin, parents héroïques laissant derrière eux un nouveau-né, pesait lourd sur les cœurs. Severus Rogue, dont les actes héroïques étaient restés longtemps dans l'ombre, était désormais honoré pour sa loyauté et son sacrifice ultime. Les frères Weasley étaient représentés par Fred, dont l'esprit farceur continuait de résonner dans les mémoires, et dont la perte laissait un vide palpable.

Shana Dadsi, tombée sous les mains de Voldemort en personne, était également commémorée. Les noms des autres héros, connus et inconnus, étaient murmurés à voix basse, comme une prière silencieuse dans le vent. Les drapeaux des maisons de Poudlard flottaient à demi-mât, symboles de deuil et de respect.

La cérémonie débuta avec une série de discours émouvants, dépeignant les actes héroïques et la bravoure inébranlable de ceux qui avaient donné leur vie pour un monde meilleur. Les baguettes magiques se levèrent, illuminant le ciel d'une lueur douce. 

Les chants funèbres résonnaient à travers le cimetière, évoquant la tristesse collective et le souvenir éternel de ceux qui avaient péri. Les proches déposèrent des fleurs, des symboles magiques et des souvenirs sur les tombes, marquant ainsi leur amour et leur respect.

Penny était là, debout avec une expression mélangeant la douleur et la résignation. Elle tenait une rose rouge, symbole de l'amour éternel, qu'elle déposa délicatement sur le cercueil de Shana. Elle n'avait pas participé à la grande guerre, se trouvant à ce moment là à New York, dés qu'elle en avait eu vent, elle s'était rendue sur les lieux, mais il était trop tard. Jamila, sa mère adoptive, tenait fermement un mouchoir dans ses mains tremblantes, essayant de dissimuler les larmes qui ne cessaient de couler. À ses côtés se trouvait Jacob, le visage marqué par le chagrin, ses yeux reflétant la perte d'une sœur.

Hermione accompagnait Ron qui était boulversé par la perte de son frère Fred, Molly l'étreignant dans ses bras, elle-même affectée par la mort d'un fils. 

Harry, d'un air maussade, fixait les différentes familles et groupes d'amis qui pleuraient la mort d'un proche, rassemblés devant sa tombe, n'oubliant jamais qu'aucun d'entre eux ne l'avait dénoncé, qu'ils avaient tous été un élément clé dans la gloire contre Voldemort et les forces du Mal. Il ne put empêcher la culpabilité le ronger de l'intérieur. Même si se rendre à Poudlard était nécessaire pour trouver le diadème de Serdaigle et le crocher du basilic pour détruire cet horcruxe, il savait que s'il ne s'était pas rendu à Poudlard à ce moment là les pertes désastreuses n'auraient pas eu lieu. 

Il pensa à Severus Rogue, ce professeur sinistre qui le méprisait. Il le pensa dorénavant non comme un héros mais comme un ange gardien silencieux, qui depuis toutes ces années collaborait avec Dumbledore pour le plus grand bien, quitte à sacrifier sa vie à la fin. Son corps n'avait pas été retrouvé mais il l'avait bel et bien vu en train de mourir, lorsqu'il récupérait ses souvenirs s'échappant de ses larmes. Il se dit que probablement, la famille Malefoy avait déjà récupéré son corps pour qu'il repose en paix. Il était d'une évidence même que depuis ce serment inviolable traité entre Severus et Narcissa, un lien fort s'était créé entre lui et la famille Malefoy. 

Harry fut d'autant surpris lorsqu'il vit Drago Malefoy se présenter sur les lieux, ils s'échangèrent un regard cordial et reprirent leur attention sur l'essentiel. 

Alors que la cérémonie touchait à sa fin, les participants se levèrent, se tenant la main dans une démonstration d'unité. Le ciel, autrefois sombre et menaçant, commença lentement à se dégager, laissant entrevoir des éclats d'étoiles. C'était comme si l'esprit de ceux qui étaient partis était libre à nouveau, voyageant parmi les cieux.

Les cœurs étaient lourds de chagrin, mais l'espoir persistait. La cérémonie funéraire se termina avec la promesse de perpétuer le souvenir de ces héros, de continuer à lutter pour la paix et la justice, afin que leur sacrifice ne soit jamais oublié.


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