Texte citronné 🔞
Petit lemon 😌 bonne lecture !
J'ai été inspiré alors je vous partage ce petit texte, donnez moi votre avis ;)
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De son regard perçant, il me scrute. Tel un prédateur, il tourne autour de moi. Cet homme qui me surplombe de sa hauteur et de son rang. Le voilà, se dressant fièrement face à moi.
M'empêchant de le contempler, je m'accroupi au sol et le fixe, ses pieds nu me rassurent et me donnent un sentiment de bien-être total.
Je n'ose bouger, de peur d'attirer ses foudres. J'attends son ordre, si précieux à mes yeux. Cet ordre que je convoite tarde à venir, testant ma patience. Mes membres deviennent douloureux à force de rester dans cette position, mais je me force à tenir. Pour lui, rien que pour lui.
"Princesse, si tu savais comme ça me fait vibrer à l'idée de t'avoir sous mes mains, mes bras, mon corps. L'idée que tu me regardes dans les yeux. L'idée de voir ta respiration changer de rythme. Je veux te restreindre, t'attacher, puis passer mes mains sur ton cou. Je veux que tu n'ai aucun répit. Je veux te pousser, t'obliger à aller plus loin...plus loin. Je veux que tes lèvres entrouvertes sorte ta vraie mélodie."
Ses mots susurrés contre mon oreille, me retournent l'estomac, ils me transpercent, m'envoie dans un autre monde où il n'y a que oui et moi.
Cet homme, plus grand par sa posture, me soulève telle une princesse pour me déposer délicatement sur le lit qui trône au milieu de cette pièce qui renferme tous nos secrets, nos fantasmes.
Mes mains attachées à la tête de lit avec une corde rouge, je me retrouve piégée sous son corps toujours habillé d'une chemise blanche ouverte sur son torse et d'un pantalon de costume.
"Qu'allons-nous faire de toi, hm ? J'ai tellement d'idées, que je ne saurais laquelle choisir en premier."
Il me caresse la joue délicatement avant de descendre sa main sur mon cou et de la serrer délicieusement. J'inspire difficilement et souris en ouvrant enfin les yeux, osant le regarder. Ses cheveux longs glissent sur ses épaules carrés, ses yeux bleus me transpercent et son sourire en coin me laisse pantelante.
Sa main se resserra un peu plus autour de mon cou avant de me relâcher, pour se lever du lit. Il parcourt des yeux le mur où sont accrochés tous les instruments de tortures qui mordra ma peau dans quelques secondes. Secondes qui me paraissent être une éternité.
Il revient avec un fouet, il observe avec ses yeux perçants. Il me scrute, me sonde jusqu'à abattre le fouet sur mes cuisses veloutées. Je cambre en tirant sur mes liens, gémissant de douleur et de plaisir à la fois. La douleur que me procure le fouet m'envoie des frissons dans tout le corps, m'anesthésiant le cerveau, pour quelques heures.
Il continue jusqu'à ce que ma peau commence à tourner au rouge et que quelques gouttes de sang glissent à l'intérieur de mes cuisses. Il dépose l'instrument de mes plaisirs sur le côté du lit et caresse mes cuisses du bout de ses doigts, m'électrisant tout le corps.
"Le rouge te va si bien que j'ai envie de le recouvrir de jolie corde rouge."
Mes mains sont à présent libres, mais pas pour très longtemps. Je me retrouve assise à genoux, au milieu du lit. Mes mains dans le dos sont nouées élégamment avec un jeu de corde rouge, spéciale shibari. Vient le tour de ma poitrine, cette fois il mélange le noir et le rouge, créant une nuance de couleure sensuelle. Les cordes descendent jusqu'à mon ventre. Les cordes frottent agréablement ma peau. Excitée à l'idée que demain les marques de ces cordes resteront quelques jours, me rappelant ainsi ce doux moment.
Il me retourne pour que je puisse me positionner sur le ventre. Il profite de cette position pour perfectionner ses nouages dans mon dos puis me fait me cambrer en pliant mes jambes. Seuls mes épaules et mes jambes me maintiennent en équilibre sur le matelas. Il claque sur les fesses et je sens son bassin contre mes fesses. Je le sens dur et l'idée que c'est moi qui l'ai rendu ainsi, m'excite et me rends fière.
Il malaxe mes fesses, les mord, les malmène. Je gémis à chaque touché, me cambrant encore plus. Il se lève et ma tête tournée sur le côté, je peux l'observer se déshabiller lentement, trop lentement. Je pousse un gémissement plaintif, le son le fait rire en coin. Je me mords la lèvre inférieure et ferme les yeux pour éviter de le regarder, me soustrayant ainsi de la torture qu'il m'affligeait.
J'entends un tube s'ouvrir et se fermer puis des doigts me pénétrer sans ménagement. Je pousse un gémissement, presque un cri du à la surprise et le plaisir que la dureté du geste m'a procuré. Ses va-et-vient se font plus rapides et plus profonds jusqu'à ce qu'il retire ses doigts pour les remplacer rapidement par son membre dur.
Ma bouche est grande ouverte et pourtant aucun son n'en sort. Mes yeux se retournent et une chair de poule apparaît sur ma peau. J'essaye de me soustraire au plaisir beaucoup trop intense qu'il me procure, mais à chaque fois je me reçois une claque mordante sur mes fesses. Je n'ai pas le choix que de subir ce trop plein de jouissance qui monte rapidement jusqu'à être au bord de l'explosion.
"S'il...vous..S'il vous plaît…"
Sourd face à mes suppliques, il continue ses assauts contre mes parois, me donnant de plus en plus de mal à rester consciente de la réalité. Je me sens partir dans un autre monde qui n'appartient qu'à moi. Un monde où je m'y sens à ma place. Laissant place à ce délice nuageux, je sens ses bras entourer ma poitrine. Maintenant contre son torse, son membre entre plus profondément en moi.
Je ne peux sortir un mot cohérent, c'est comme si seuls mes cris et mes gémissements étaient autorisés à franchir la barrière de mes lèvres. Mes membres sont douloureux, mais je n'y fait pas plus attention, esclaves du plaisir qu'il me donne.
Je sens ses coups devenir plus brutaux et désordonnés puis plus rien, son souffle devient plus chaud, plus rapide. Son plaisir ayant atteint son apogée, il m'accorde enfin la délivrance qui me consumait. Je me laisse aller contre son torse transpirant, la respiration irrégulière.
Je me sens étrangement bien, étrangement sereine. Ce sentiment de bien-être qui m'entoure, me berce. Ce n'est pas la jouissance, le plaisir, le désir, la douleur que j'attends le plus en entrant dans cette pièce. C'est cet état, cet état où je suis dans la conscience et l'inconscient en même temps. Où je me retrouve dans un entre-deux paisible. Il me couve, me câline, me donne de doux baisers, me caresse tendrement et me susurre des mots rassurants jusqu'à ce que je revienne vers moi.
"Comment te sens-tu ?"
"Mieux, merci…"
Je souris timidement en me mordant la lèvre inférieure, malgré les années, je suis toujours aussi intimidée. Je me sens chanceuse de l'avoir à mes côtés. En parfait opposé, on sait se compléter.
"Va t'asseoir au pied du lit, à genoux."
Suivant son ordre, je me retrouve au sol, dos au lit. J'attends la suite avec appréhension et excitation alors qu'il part dans un coin de la pièce. Je n'ai pas à attendre longtemps avant qu'il revienne près de moi.
"Lève la tête."
Je m'exécute puis sens le cuir d'un collier contre la peau de me cou. Les battements de mon cœur s'accélèrent, consciente de ce qui est en train de se passer. Je me mords la lèvre inférieure pour essayer de me contenir un minimum. Les larmes aux yeux, je relève la tête pour le regarder et touche du bout des doigts le cuir de mon collier. Ce collier signifie tellement pour moi. Savoir que je mérite ce collier, que ce collier c'est lui qui me le donne, me procure une euphorie que j'ai du mal à contrôler.
"Maître…"
Mymy
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