Chapitre 2

Myranda se réveille dans son lit, avec quelqu'un, son ex. Elle n'a pas pu résister, elle a voulu le faire avec lui une fois de plus. Le jeune homme dort encore, au moins, elle a eu un orgasme, pense Myranda. Le téléphone de son ex sonne, elle remarque un message, c'est sa petite amie actuelle. Il la trompe avec son ex, la jeune femme fait mine de rien et se remet sous les draps. Le jeune homme finit par se réveiller en entendant son téléphone, il caresse les cheveux de Myranda avec douceur. Il répond à sa petite amie avant de se tourner vers son ex.

- Ça va ?

- Oui et toi ?

Ils s'embrassent, la jeune femme est un peu contente de le revoir, c'est lui qui l'avait quitté. Ensuite, elle a préféré l'oublier pour ne pas souffrir.

- Tu devrais rentrer, tu as une meuf non ?

- Oui tu as raison, c'était une bonne soirée en tout cas.

Elle ne lui a pas dit qu'elle avait une infection, mais ils ont utilisé des préservatifs pour éviter la transmission. Myranda se sent coupable d'avoir eu des rapports, elle n'aurait pas dû, elle espère que son ex ne va rien avoir. Il sort du lit pour s'habiller puis il quitte le studio sans rien dire, sa copine doit se poser des questions.

- Je savais qu'il n'allait pas me résister, déclare Myranda.

Elle a l'impression d'être une pétasse en disant ça, peut-être qu'elle le devient. Elle n'en sait rien, elle se lève à son tour pour prendre son traitement et sa douche, elle a moins mal au ventre. Myranda fait sa toilette quotidienne puis elle se prépare pour aller en cours, la routine. C'est le dernier jour, elle est plus détendue, elle a moins de cours.

Elle arrive à la faculté à pied, comme elle a l'habitude de faire puis elle va en cours. Myranda a cours d'italien, elle aime beaucoup cette langue. Elle va dans la classe, le professeur est déjà là, ainsi que d'autres étudiants, qui ne sont pas dans sa licence. Monsieur Fabio commence la leçon, les étudiants sont attentifs, le cours est toujours calme. Les perturbateurs ont quitté le cours d'italien depuis un moment. Myranda prend des notes, ils font aussi un atelier oral, elle aime beaucoup ça. Un étudiant arrive en retard, il fait du bruit et dérange le bon déroulement du cours. La rousse soupire, il n'a jamais été sérieux dans ses études, toujours le même qui arrive en retard. Les examens approchent à grand pas, Myranda essaie de garder un rythme de travail soutenu. Elle a eu de bonnes notes au contrôle continu d'italien, elle a déjà été en Italie en plus. C'était un beau voyage, elle a été visiter la ville de Florence. Myranda se concentre sur son cours, soudainement, l'alarme incendie se met en marche.

Tout le monde quitte les salles en courant, les professeurs leur disent de rester calme. Ils agissent presque comme des collégiens, ils préfèrent partir le plus vite possible. Les couloirs sont vite blindés avec tous les étudiants qui affluent. Myranda pense que quelqu'un a appuyé sur l'alarme incendie pour faire une blague comme d'habitude. Ils arrivent à l'extérieur et attendent qu'on leur dise les directives, l'alarme continue de hurler dans les bâtiments. Des étudiants en profitent pour fumer dehors, ce qui fait tousser la rousse. Les professeurs discutent entre eux, pas stressés de la situation. Sauf que de la fumée s'échappe d'un bâtiment, il y a vraiment un feu, les pompiers arrivent vite sur place. La jeune femme regarde la scène, le camion se gare devant le bâtiment, près à intervenir. Ils décident d'éteindre le petit feu qui se déclare avant que ça dégénère, ils trouvent une personne près du foyer. Les pompiers comprennent que cette personne était en train de mettre le feu dans cette zone, ils lui demandent de partir. Évidemment, le pyromane refuse. Il menace de faire brûler encore le bâtiment, la police arrive à temps pour l'embarquer.

- Je n'ai rien fait, argumente-t-il.

La police l'attrape de force pour l'évacuer du bâtiment. L'homme pyromane finit par se laisser faire, il annonce qu'il a une coéquipière et qu'ils ne s'arrêteront pas comme ça. Il s'est trahi tout seul dans la panique.

- Au moins on sait qu'ils sont plusieurs...

Ils emmènent le pyromane dans la voiture de police puis ils repartent aussi vite qu'ils sont venus. Les pompiers restent pour être sûrs qu'il n'y a plus de feu, les étudiants vont pouvoir bientôt retourner en cours. Myranda en a profité pour discuter avec Ludivine, elles n'ont pas choisi les mêmes cours de langue.

- La fac a failli cramer quand même.

- Oui c'était chaud, c'est le cas de le dire, rigole Ludivine.

Les deux amies retournent dans leur cours respectif, la journée est loin d'être terminée.

La journée est enfin terminée, Myranda souffle, elle va enfin rentrer chez elle et profiter du week-end, enfin pas trop, elle travaille dans une boutique de prêt à porter le samedi. La jeune femme marche jusqu'à chez elle, sans rencontrer de personne bizarre dans la rue. Elle entre puis s'enferme dans son studio, prend son ordinateur puis va sur son lit. La rousse rouvre la page du BDSM sans faire exprès, elle avait presque oublié cette pratique. Myranda continue de lire la page, ça l'intéresse malgré elle.

- Pourquoi ne pas essayer ça un jour, pour voir ce que ça fait ?

Elle regarde s'il n'y a pas de sites pour ça, elle en trouve à la pelle, elle choisit celui qui lui paraît le mieux. Myranda s'inscrit sur un site, elle a déjà des demandes d'hommes dans ses messages privés. Certains arrivent sans finesse et lui demandent déjà des faveurs, sans proposer de contrat.

- Salut poulette ça te dit de baiser ?

- Non désolée, je préfère encore me faire écraser par une enclume.

Elle rigole de sa réponse, elle sent qu'elle va aimer ce site... Elle observe les profils des dominants, la majorité ne lui correspond pas, ils demandent des personnes expérimentées. Myranda est un peu perdue sur ce site, elle se demande bien pourquoi elle s'est inscrite sur un coup de tête. La jeune femme aux cheveux roux se rassure en disant que ça peut être drôle. Elle continue de répondre à des messages plus forceurs les uns que les autres, elle se demande bien ce qu'ils font sur un site BDSM, elle aussi du coup. Myranda rencontre aussi des soumises, elle leur pose des questions, la rousse n'a même pas pensé à la domination.

- Je n'en suis pas capable je pense, fouetter les fesses des gens, très peu pour moi.

Elle continue sa recherche, elle est toujours bredouille, elle tombe sur des beaufs à chaque fois. Myranda arrête sa recherche pour manger puis pour aller se coucher, elle travaille le lendemain.

Elle arrive à la boutique de vêtements, elle est la première à arriver, elle s'occupe de ranger un peu les rayons avant que les clients arrivent. La boutique propose surtout des vêtements féminins, une cliente arrive déjà, c'est la période des soldes, une foule risque d'arriver tôt ou tard. Myranda s'avance vers la cliente en la saluant, elle la questionne sur ce qu'elle recherche. La femme ne lui dit rien, la politesse est la moindre des choses, pense la rousse. La cliente continue de se balader dans les rayons d'habits, elle cherche une robe, sauf qu'elle galère à trouver, Myranda aurait bien voulu l'aider, sauf qu'elle a l'air de refuser son aide. Cette femme lui rappelle quelqu'un, elle se rend compte qu'elle la connaît, c'était la fille qui mâchait son chewing-gum en classe.

- Je comprends mieux, se dit Myranda.

Finalement, la fille au chewing-gum se rapproche de la rousse et lui demande conseil, Myranda lui montre le rayon des robes. Elle finit par la remercier, puis elle part chercher son bonheur, la rousse est satisfaite, elle ne l'a pas embrouillée. La cliente revient vers Myranda et lui quémande des conseils sur la robe, si ça lui va bien, elle l'emmène vers une cabine d'essayage. La jeune femme essaie la robe, la rousse reste derrière la cabine le temps qu'elle se change.

- Alors ? dit-elle en sortant de la cabine.

La robe ne lui va pas du tout, Myranda n'a pas du tout envie de lui dire, ça risque de la vexer.

- Euh, ça va, ment Myranda.

- Super, je vais pouvoir l'acheter !

La jeune femme rousse ne dit rien, la fille au chewing-gum va vers la caisse, fière de son achat. Myranda continue son tour, pour voir si un client n'a pas besoin d'aide, des gens arrivent dans la boutique en plus grand nombre. Les gens se débrouillent pour trouver leurs vêtements, ils n'ont pas besoin de l'aide des vendeuses. Myranda commence à s'ennuyer, mais c'est avec ce travail qu'elle paie ce studio. Elle observe les clients entrer et sortir de la boutique, certains viennent juste voir puis repartent sans acheter un seul article.

La journée est enfin terminée, c'était fatiguant de ne rien faire, elle décide d'aller dans un café pas loin, pour prendre une boisson. L'ambiance est calme, il n'y a peu de monde pour un samedi, c'est étrange. Du piano est diffusé dans le café, ça met une ambiance détente, Myranda regrette que ce ne soit pas un vrai instrument qui joue. Elle regarde son thé vert, elle se demande ce qu'elle va faire en rentrant chez elle. La jeune femme ne rentre même pas chez ses parents le week-end, elle reste sur place pour son travail. Ça fait longtemps qu'elle ne l'a pas vue, elle pense qu'elle devrait lui rendre visite. Elle envoie un message à ses parents, qu'elle passera les voir dans peu de temps. Elle reçoit un mail, le professeur d'archéologie ne sera pas là, elle va pouvoir aller voir sa famille, ça l'arrange. Ses parents répondent vite à son message, ils sont très contents de la voir. Après avoir fini son thé, elle retourne chez elle, en faisant le même chemin qu'à l'aller. Elle a l'impression que sa vie est monotone. Myranda fait toujours la même chose depuis ses études, elle a envie de changer. Elle regarde ses messages sur le site BDSM, elle en a pleins, elle répond à certains en réutilisant la comparaison de l'enclume. Quand est-ce qu'elle va trouver le bon maître pour lui apprendre ? Elle part ensuite manger comme elle a l'habitude de faire, elle regarde la télévision. Myranda regarde une émission où des candidats s'engueulent dans une villa, elle trouve cela tellement nul mais regarde par curiosité. Elle a toujours eu une grande curiosité, elle risque toujours de s'intéresser à n'importe quoi. Elle va ensuite se coucher, elle regarde une dernière fois ses messages sur le site, rien d'intéressant.

Elle se prépare pour aller chez ses parents, elle met une robe pour avoir l'air correcte. Sa famille est plutôt coincé d'après elle et n'accepte pas forcément son mode de vie libre avec des hommes. Myranda évite aussi de mettre des tenues trop "ouvertes", alors qu'elle est libre de s'habiller comme elle veut. La jeune femme met un gilet par dessus la robe, elle est enfin prête. Elle quitte le studio pour rejoindre sa voiture, elle a tout fermé à clef. Myranda fait un peu de route avant d'arriver chez ses parents, ils habitent dans un petit village non loin de Pépinville. Elle se gare devant l'entrée, elle sort de sa voiture rapidement, elle se rend compte qu'elle n'a rien acheté pour eux, la jeune femme regarde ses mains vides.

- Merde...

La rousse frappe avant d'entrer dans sa maison, ses parents l'accueillent le sourire aux lèvres.

- Ma chérie, tu es là ! s'exclame sa mère.

Elle la fait entrer, Myranda retrouve la maison de son enfance, ça fait un bon moment qu'elle n'est pas venu. L'odeur du plat que sa mère cuisine emplit ses narines, elle a hâte de manger.

- J'ai fait du poulet aux herbes, comme tu aimes.

Sa mère l'emmène dans la salle à manger, où son père est déjà présent. C'est un homme d'une cinquantaine d'années avec une calvitie naissante, il salue sa fille et l'invite à s'installer à table, ce qu'elle fait. La mère de Myranda amène le repas, ça tombe bien, elle a très faim.

- Alors, quoi de beau à nous raconter ? demande son père.

Maël est très intéressé par la vie de sa fille, il aime savoir ce qu'elle a fait depuis la dernière fois qu'il l'a vue. Myranda raconte qu'elle a été en cours comme d'habitude, rien de spécial. Aller chez ses parents est un peu la sortie du mois. Elle a aussi reçu des hommes chez elle, sauf qu'elle ne va pas parler de ça. Lucienne sert le repas à sa fille, qui la remercie ensuite, elle change de sujet en parlant du potager et des légumes qu'elle y cultive.

- Les tomates sont très belles, j'en ai bien pris soin, raconte Lucienne.

La jeune femme rousse mange en écoutant les histoires de jardinage de sa mère, ça ne la passionne guère mais elle aime voir sa mère intéressée par quelque chose. Maël lui demande si elle a prévu des choses à faire pendant les vacances, elle lance qu'elle ira peut-être à la plage après les examens.

- C'est une très bonne idée, il n'y aura pas trop de monde à cette période.

- Ouais, je vais profiter d'avoir des vacances avant de retourner à la boutique.

Après le repas, Myranda est restée discuter avec ses parents, avant de repartir chez elle. Lucienne aurait aimé qu'elle reste à la maison, mais la jeune femme a préféré partir. Elle ne voulait pas gêner ses parents non plus. La rousse pense déjà aux vacances qu'elle va avoir, elle regarde un peu les lieux où elle pourrait aller. Elle cherche des lieux pas loin, la plage de Pépinville, qui propose diverses activités, hôtels et autres services. Elle soupire en voyant que tout est déjà presque complet, sauf la plage nudiste.

- Je ne vais quand même pas aller à une plage nudiste !

Elle cherche une place dans un hôtel près de la plage, celui tout public et non nudiste. Le tourisme a beaucoup misé sur la plage nudiste et a développé toute une activité pour attirer des touristes du monde entier. Myranda réserve au plus vite, il reste une chambre dans l'hôtel du soleil, le plus connu de Pépinville. Son père avait tort en disant qu'il n'y aurait pas trop de monde... La rousse va ensuite sur le site BDSM pour voir des messages, toujours rien d'intéressant, elle se demande toujours si c'était une bonne idée de s'inscrire dessus. Peut-être qu'un jour par miracle, un dominant la contactera de manière sérieuse et qu'il recherche une novice ?

Les examens sont passés, Myranda est soulagée, elle a révisé pour réussir au mieux. Elle a bien réussi l'anglais et l'italien, d'après elle, la jeune femme rousse faisait des fiches. Elle n'aura que les résultats en juin, mais l'heure est aux vacances, Ludivine décide de l'accompagner. Il n'y a plus de place mais elle a prévenu qu'elle viendrait que la journée, elle n'habite pas loin de la plage.

- C'est super ça, je vais me sentir moins seule, remarque Myranda.

- Je suis sûre que tu aurais rencontré des gens, et même des beaux gosses, répond la jeune femme noire en rigolant.

Myranda rigole à son tour, elle n'est pas sûre de rencontrer des beaux gosses comme elle dit, son amie argumente qu'elle n'en sait rien.

- Toi aussi t'es une belle gosse, tu pourras pécho facilement un gars.

- Euh merci mais je ne pense pas à être en couple pour l'instant, rétorque Myranda.

Elle pense très fort que c'est mieux d'être célibataire pour coucher, elle ne dit rien à Ludivine, qui a dû comprendre par elle-même. Myranda retourne à son studio, suivi de son amie, elle va préparer ses affaires pour les fameuses vacances. La rousse cherche ses maillots de bain à peine arrivée, elle ne sait pas lequel choisir, Ludivine essaie de l'aider.

- Le rouge est pas mal. Tu devrais le prendre.

Myranda répond un simple ok, elle le met dans son sac, elle cherche d'autres affaires qu'elle pourrait amener, des jupes et des t-shirts. Le temps se réchauffe de plus en plus, surtout à cause du changement climatique, déjà limité par le passé pour éviter une catastrophe. Myranda fait son sac en vitesse, elle regarde les messages du site comme d'habitude, un attire son attention, il est bien écrit et n'a pas l'air lourd. Sauf qu'elle n'a pas le temps de lire, elle doit partir, son amie est déjà prête. Elle ne pensait pas avoir un message intéressant, elle s'est accordée quelques secondes pour zieuter son téléphone.

- Prête pour les vacances ?

- Et comment ! répond Myranda.

Dans la journée, elles arrivent à la plage de Pépinville, il y a déjà plein de monde, elles galèrent à trouver une place pour se garer. Myranda finit par en trouver une, à l'ombre, elles sortent ensuite du véhicule pour aller à l'hôtel. Elle prend soin de ne pas oublier ses affaires, Ludivine l'aide à porter des sacs. La rousse a apporté beaucoup d'affaires pour quelques jours, elle dit à son amie en montant les escaliers de l'hôtel :

- J'ai oublié un truc...

- Ce n'est pas grave j'espère !

- Mon vibro.

Ludivine s'esclaffe et déclare que ce n'est pas si important, elle pourra s'en passer durant les vacances.

- Du moment que tu as apporté la nourriture c'est le principal. Et les vêtements.

- T'as raison.

Myranda arrive à l'étage, elle va s'installer dans sa chambre, Ludivine la suit pour l'aider à déposer ses affaires. La jeune femme noire quitte ensuite la pièce, elle va explorer les alentours. La rousse observe la chambre, c'est assez spacieux pour une personne. Myranda commence à défaire ses affaires, pour les éparpiller un peu partout. Elle cherche surtout son maillot de bain, elle veut profiter de la plage. Après quelques minutes de recherche, elle le trouve puis l'enfile. Myranda se regarde dans le miroir, elle se trouve belle, son regard retourne sur son sac, elle ne doit pas oublier la crème solaire. La rousse se rappelle très bien d'un coup de soleil qu'elle avait eu, elle était devenue aussi rouge qu'une tomate du jardin de sa mère. Ce n'est pas si cool d'être rousse, pense la jeune femme. Après ses préparatifs, elle se rue vers la plage, où elle retrouve Ludivine, qui a déjà mis son maillot et sa crème solaire. Malgré sa peau foncée, elle se protège, avec un indice moindre que celui de son amie.

- Il fait déjà chaud, on va se baigner ? déclare Myranda.

- Ouais, répond Ludivine.

Elles vont toutes les deux dans l'eau turquoise, il y a pas mal de monde, elles arrivent à aller dans un coin tranquille pour nager. À peine qu'elles aient le temps de se détendre, un groupe de gars se rapproche d'elles. Ludivine souffle à sa meilleure amie :

- Tu as de quoi pécho.

- Arrête avec ça !

Ils viennent frimer devant elles, ils ont l'air assez jeunes, Myranda n'a pas envie de s'approcher d'eux. Elle préfère les hommes de son âge ou un peu plus âgés, mais pas plus jeunes. Ils viennent barboter dans l'eau comme des gamins, ce qu'ils sont. Myranda et son amie pensaient être tranquilles, c'est raté. Les deux jeunes femmes s'éloignent, ils se rapprochent encore plus.

- Ils saoulent.

Après quelques minutes, ils viennent leur parler, en essayant de les draguer d'une piètre manière. Ça ne fonctionne pas, Myranda ignore ce qu'ils racontent.

- On peut pas être tranquille, finit par lancer Ludivine.

Elles quittent la mer pour rejoindre leur serviette de plage, leur baignade a été écourtée. Heureusement pour les deux amies, ils ne les suivent pas sur le sable, elles peuvent souffler.

- Les vacances commencent bien.

- Ça va peut-être s'améliorer, ne sois pas si négative Ludivine.

Le soleil tape de plus en plus fort, Myranda a apporté son parasol, qu'elle plante dans le sable.

- Je vais éviter de cramer dès le premier jour, mais le fait d'avoir été dans l'eau me rafraîchit, dit Myranda.

Elle regarde les différents touristes ou personnes locales se balader sur la plage, seuls ou en famille. Il y a aussi des vendeurs illégaux de beignets qui marchent entre les gens, Pépinville avait interdit les ventes sur les plages. La ville a mis en place des bars et des boutiques pour éviter les arnaques des vendeurs de plage. Les deux jeunes femmes discutent de tout et n'importe quoi, soudain, un homme arrive devant elles. Les meilleures amies arrêtent leur discussion et fixent le jeune homme en face d'elle.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top