É P I L O G U E

J'étais toute de blanc vêtue, une belle robe marquant la taille, un bustier en argent, une longue traine, une coiffure surmontée d'un voile en dentelle, avec des petites fleurs qui ornaient mes cheveux bruns, des talons aiguilles, Avec un fiancé en costume magnifique, une chemise blanche, une veste noire, un pantalon et des chaussures noires. Les alliances dorées arrivaient sur un coussin argenté, je regardais autour de moi, un jardin en fleur, des dizaines et des dizaines de personnes assises nous regardaient tendrement, le maire se tenait devant nous, tandis que les alliances approchaient de plus en plus, portées par notre petite fille. Un vrai rêve. Mais je suis désolée, de t'avoir plantée, et d'être partie mais j'ai du me réveiller.

4H30 A.M

- PDV Externe -

Elle s'était réveillée, elle n'arrivait pas à se rendormir. Alors, elle pris son portable et espéra avoir un message de lui. Un message de lui ou de n'importe qui d'autre lui disant qu'elle avait fait un mauvais rêve, que tout ceci était faux, que tout était comme avant, qu'il était toujours prêt d'elle, Mais ce ne fut pas le cas. Alors elle repose son portable et essaye à nouveau de dormir. Car au moins quand elle dors, tout va encore pour le mieux.

Mais c'est aussi pour ça qu'elle n'aime plus la nuit. Elle n'aime plus se retrouver dans son lit. Elle n'aime plus dormir. Elle n'en avais plus envie. Même si elle était fatiguée, elle essayait de rester le plus longtemps éveillée. Car toutes les nuits, elle rêve de lui. Alors pendant qu'elle dors, tout va bien. Il est là, près d'elle et tout va encore pour le mieux. Mais dès que elle se réveille, dès qu'elle ouvre les yeux, elle se rappelle que c'est fini. Il n'etait plus là. Ils, eux deux, n'etait qu'un souvenir. Et ça leur fesait mal, horriblement. Alors dès le matin, dès qu'elle se réveille, elle a envie de pleurer et d'hurler. Elle a le cœur qui se serre et une horrible envie de crever. Ceci était exagéré ? Oui, mais c'est ce que elle ressentait.

Elle se dirige vers sa fenêtre, c'est l'hiver, c'est Noël, elle aimerai qu'il neige, que ces petits flocons blancs recouvrent le sol, qu'ils illuminent le ciel, qu'ils brillent sous la lumière des lampadaires. Elle voulait voir ces flocons froids tourbillonner dans le ciel, pour se poser n'importe où. Elle voulais voir cet effet magique, ce contraste entre la nuit noire, et la clarté de la neige. Lumière et ténèbres. On en revient toujours au paradis et l'enfer. Elle voulait voir ce contraste, elle voulait voir une dizaine de centimètres de neige recouvrir les routes.

Elle retourne vers son lit avec son envie de pleurer habituelle, et essaie tant bien que mal de se rendormir.

Elle n'y arrive pas, elle se retourne dans ses draps jusqu'à l'aube.

8H45

Elle décide enfin de se réveillé.

Elle a froid, elle n'en peux plus d'avoir si froid, elle est couverte mais elle a froid. Elle est gelée, sans raison. Elle est parcourue de frissons. Non, elle ne va pas bien, son cerveau déraille, elle déraille et ne contrôle plus rien. Maîtresse d'elle même, elle deviens froide comme la glace, à cause de tout ce qui la touche en plein cœur jusqu'à le glacé de solitude.

Elle s'entoure de sa couverture comme chaque matin et attend que les larmes viennent d'elles même.

Son lit sentait son odeur malgré le temps qui est passé, dedans en fermant les yeux, elle les revois tous les deux, en amoureux et heureux, elle dans ses bras, sa tête contre torse, humant son odeur comme si c'était la dernière fois, humant son odeur pour que dans son esprit elle s'imprègne, humant son odeur qui est devenu le souffle de son cœur, sa drogue du bonheur.

Elle se lève enfin de son lit, les larmes inondant ses joues, elle se prépare psychologiquement à vivre un jour de plus dans cette vie monotone et sans intérêt. Elle ouvre la fenêtre et le vent vint lui fouetter le visage, elle ouvres les volets et comme si le temps accompagnait son état, elle vois la grisaille surplomber la ville.

Elle sors de sa chambre priant le bon dieu pour qu'elle ne croise aucun membre de sa famille mais elle tombe nez a nez avec son frère, Devant lui elle fais son sourire merveilleux alors que lui lui souris tendrement, un sourire de pitié, puis elle se renfermes dans sa chambre, glissant le long de la porte en pleurant silencieusement, elle souffres au plus profond d'elle mais elle ne peux crier.

Elle fais croire à Michael, à ses parents, ses professeurs, qu'elle va bien, qu'elle est heureuse mais qu'elle est timide. Même si personne ne la croyais, elle continuait de mentir.

Est-ce vraiment de la timidité ? N'a-t-elle pas plutôt peur de tout ? Si.

Maintenant, elle a peur, elle n'est plus la téméraire, elle a peur de tout, des gens, du monde, des critiques, des paroles, de s'attacher, de souffrir. Mais elle a également peur de la vie, de la mort aussi, de l'amour et de l'amitié, du bonheur; tout ça car elle a tout perdu, elle l'a perdu, ils étaient bien ensemble, ils étaient bien avant, ils ne déprimaient pas et riaient à gorge déployée, il n'y a plus de place pour ça dans leur quotidien maintenant.

LUI ; Il est le seul dont elle ne peux se passer, oui Lui, c'est lui qui, à plusieurs reprises l'a aidé, c'est lui qui, à plusieurs reprises l'a pousser à être courageuse et fière. C'est Lui, qui la maintenait en vie, qui la préservait comme la plus précieuse et fragile des chose.

Elle savais que, si ça n'allait pas, si elle craquait, elle savais qu'elle n'avait qu'à lui dire, elle savais qu'il l'aiderai.

C'est le seul qui la comprenait, le seul qui comprenait pourquoi elle n'était pas heureuse, pourquoi ? Je ne sais pas.

Ils se soutenait tout les deux, toujours là l'un pour l'autre, elle ne s'était jamais attachée comme cela, à part avec Lui ... Harry.

*

Harry, debout dans la fil d'attente, pensais toujours à elle. À ces horribles mois qu'il a passer sans elle. Et imaginant à quel point elle devais se sentir seul, malheureuse, et incomprise.

Il savais bien qu'il allait finir par souffrir de cet attachement trop important un jour ou l'autre, pour le moment, il profitais de l'avoir, c'était et c'est la seul qu'il voulais garder à ses côtés toute sa vie, la seul qu'il veux rendre et voir heureuse, celle qu'il veux à tout prix sauver. Il ferait tout pour elle. Sa sauveuse, c'est elle et il en est conscient, c'est grâce à elle si il a réussi a être vraiment heureux pendant quelques mois mais ce n'était qu'éphémère, il a perdu la joie de vivre qu'elle lui avait procurer le jour où il a passer le pas de sa porte.

*

Malgré la distance, Mira s'accroche à lui désespérément, comme une moule qui s'attache à son rocher, seule différence entre la moule et elle, c'est que la moule vit et elle, elle survit.

Toujours adossé à sa porte, elle se relève et se dirige vers sa salle de bain, prend sa douche puis s'habille.

*

Il essaie de l'appeler, encore une fois, toujours bloqué dans la file d'attente. Il savais qu'elle n'allait pas répondre, il était maintenant habitué, mais il savais aussi qu'elle allait lui laisser un Message vocale, lui expliquant ses réflexions et ses doutes comme elle avait si bien l'habitude de faire, de long discours niais et bien émouvant. Il voulait l'entendre, entendre sa voix encore une fois.

*

C'est la veille de Noël, mais elle s'en fou, elle retourne vers son lit, son téléphone sonne, c'est lui, Comme chaque matin. Et comme chaque matin, elle ne réponds pas, ça lui ferais plus de mal que de bien, et comme chaque fois, elle lui laisse un message exprimant ce qu'elle pense sur le moment :

'' Je ne te reverrais peut être pas, je ne te reverrais pas prochainement en tout cas ... Je ne réclame que toi, tes bras, tes lèvres, oui je te réclame toi. J'aimerais sentir encore et encore ton corps chaud contre le mien, ta douce main sur la mienne, ton autre main dans mes cheveux, la chaleur de tes mains sur mes joues quand tu m'embrassais ... Cela me manque terriblement, ta petite tête dés le matin aussi, Merci encore pour le temps que tu m'a offert, ça m'a permis d'aimer, d'être heureuse, maintenant que s'est fini, tout se bouscule en moi, peine et joie. Quand on dit qu'on ne se reverra peut être pas ou pas tout de suite, j'ai mal, mais pourtant c'est juste qu'on veux pas se mentir. Je veux juste te revoir, je demande pas ça tout le temps, mais juste après quelques mois de séparation, je demande juste à voir celui qui est tout pour moi, ma raison de vivre. Je voudrais qu'ils comprennent que c'est important, même si à nos yeux c'est est maintenant impossible d'imaginer une prochaine fois ... Mais s'il te plaît, ne m'oublie pas, et fait en sorte de choisir la fille qui saura te rendre heureux. Même si on n'est plus ensemble, que tu ne m'aimes peut-être plus, que tu es peut-être amoureux d'une autre fille et que vous êtes peut-être ensemble, sincèrement, j'espère que je te manque. Pas tout le temps, non, mais juste de temps en temps. Que certaines choses chez moi te manquent. Pas tout, non, mais juste quelques détails. Que nos moments que l'on passaient ensemble te manquent. Pas tous les jours, non, mais juste quand tu t'ennuies. Que mes messages te manquent. Pas tout le temps, non, mais seulement quand personne ne te parle. Que ma présence te manque. Pas à chaque instant, non, juste quand tu te sens seul. Voilà, c'est tout, j'espère juste te manquer, de temps en temps, par si, pars-là. ''

Elle envoie le message vocal et laisse exploser le torrent de larme qu'elle retenait, son regard est attiré par l'appareil photo qu'Harry lui avait offert lors de leur voyage en Espagne. Devant, est posé une photo d'elle et Harry ...

" Je ne pourrai jamais assez le remercier pour tout ce qu'il a fait pour moi. " Pensa-t-elle.

*

Quand il se met à penser à elle et à tout les bon souvenirs qu'il a d'elle, il avait peur de devenir un inconnu pour elle. Il avait peur qu'elle l'oublie. Il avait peur qu'elle oublie également tout ce qu'ils on vécu ensemble en si peu de temps. Oui, il avait peur de tout ça. Malgres le fait qu'il sait qu'elle ne l'oublierai jamais. Mais si jamais par malheur ça arrive, et bien il voulais la remercier pour tous ces souvenirs qu'elle lui a créé. Lui, il ne l'oublierai jamais.

*

- Elle n'a pas mangé, elle n'a bu qu'un verre de lait. Elle est pâle, elle est malade. Elle a peur de vomir, ça l'a fait souffrir. C'est à cause de son absence. Si elle se met dans un état pareil, c'est qu'elle ne croit plus à toutes ces merveilles. Elle n'aime plus la vie depuis qu'entre elle et lui c'est fini. Elle coule vers le bas, elle va finir dans un sale état, j'ai peur qu'elle finisse comme ça sœur, Je suis une mauvaise mère, Dan. Elle entends sa mère parler à son père, elle se sens tellement mal, à cause d'elle, sa mère crois qu'elle est une mauvaise mère.

- Je suis désolé, Maman ... Chuchota la jeune fille, ne pouvant rien faire d'autre.

Faire souffrir sa mère, la veille de Noël, elle se sens tellement horrible, sa mère ne mérite pas ça. elle ne mérite pas de souffrir, encore.

Hier, elle l'a emmenée faire les magasins car elle voulait lui changer les idées car elle en avait marre de voir sa fille et de la savoir triste alors elle a voulu lui faire plaisir. Mira étais contente, elle s'est dite que ça allait lui changer les idées ne serait-ce que quelques heures ou même quelques minutes, qu'elle allait penser à autre chose, qu'il allais enfin sortir de sa tête pendant un moment. Mais elle s'était totalement plantée. Elle est entrée dans le premier magasin et ce fut le vide, le néant et aussi le stress, la panique. Elle n'avais aucune envie de chercher ou d'essayer des vêtements, tout lui paraissait fade et inutile, elle trouvait tout moche, elle ne se sentais pas à sa place, elle n'avais aucune envie de croiser son reflet immonde dans les miroirs, de faire des sourires hypocrites aux gens autour d'elle. Elle avait envie de s'écrouler au sol, de se laisser tomber, de pleurer, d'hurler et elle avait peur de craquer, de vraiment le faire, de réellement finir comme ça, et elle avait aussi peur que les autres le vois, le remarque alors elle s'est précipitée vers la sortie. C'était horrible, affreux. Elle voulait rentrer à la maison. Mais elle ne voulais rien dire à sa mère car elle avait peur de lui faire de la peine, de la vexer alors elle a souri et elles on continué à rentrer dans des magasins. Elle avait hâte que ça se termine. Elle n'aimait absolument pas le moment qu'elle était en train de passer. Et pourtant, faire les magasins, il y a encore quelques semaines était une de des activités favorites. Il y a encore quelques jours, elle aurai adorée passée un moment comme ça avec sa mère. Il y a encore quelques jours, elle aimait plus que tout acheter des vêtements, les essayer, de voir dans le miroir avec, faire la queue, parcourir les différentes allées, dépenser de l'argent. Mais hier, elle n'avait absolument pas envie de ça. Et aujourd'hui non plus d'ailleurs. C'est malheureux à dire mais elle n'a plus envie de rien. Elle se sens vide. Elle a l'impression que c'est le néant à l'intérieur d'elle. Il lui a pris toutes ses envies. Elle n'en a plus une seule. Enfin si. Il ne lui en reste plus qu'une d'envies : le retrouver. Et elle avait peur que ce sois une envie non partagée, une envie non réalisable.

*

Il ne fait plus rien de ses journées. Il se contente de regarder les jours passés.

Et quand le soleil est enfin couché, il souris.

Il se dis que c'est une journée de souffrance enfin fini.

Une journée de moins dans da vie. Une journée de moins à vivre sans elle. Il se dis tout ça et il ne fais rien d'autre que ça. Errant toute la journée sur le campus, seul, allant de cours en cours.

Il attends que le temps passe et que sa vie diminue.

*

Elle sors de sa chambre et offre le plus forcé des sourires à ses parents.

- Bonjour. Dit-elle en leur faisant la bise et en descendant les escalier pour rejoindre la cuisine.

Elle passe par le salon qui était décoré d'un grand sapin brillant et se dit que tout le monde passe Noël en famille, Tout le monde se réuni autour de la dinde le soir mais eux, Ça fait 2 ans qu'ils n'avaient pas vu leur grand parents, ça lui fait mal de savoir que ses parents ne son pas attaché à leur famille.

Elle va vers la cuisine, mange puis retourne dans sa chambre, Pour pleurer et essayer de s'endormir sans penser à lui.

La nuit arrive, Prise de bouffé de chaleur malgré le froid de l'hiver, Mira s'habille puis sors sans adresser un regard à ses parents, qui, normalement, l'aurait renvoyer dans sa chambre lui criant qu'elle n'avait pas le droit de sortir surtout en pleine nuit.

Il fait froid dehors. Le vent souffle, le soleil est couché, la lune et les étoiles sont sorties. Et puis elle, toute petite, elle traîne, elle glande, elle marche, elle de perds peu à peu dans les rues. Elle est fatiguée. Ses joues sont humides et mouillées, ses yeux sont rouges à force d'avoir trop pleurés, ses jambes flanchent à moitié et elle a plusieurs fois manquée de peu de tomber. Mais elle ne veux pas rentrer. Elle veux juste être seule, sans personne pour lui poser des questions, pour lui demander si ça va ou pas. Elle est bien là, seule, toute seule. Avec pour seule compagnie, les chats qui passent et traversent. Avec pour seul bruit, les voitures, les motos et les cris des amoureux en guerre. Et avec pour seul paysage, la vue des enfants sûrement âgés d'à peine 12 ou 13 ans déjà la clope au bec au palier de leur chez sois à attendre que le bonheur arrive enfin. Car le monde est cruel, le monde est néfaste. Que l'on soit enfant ou adolescent, un jour ou l'autre, le bonheur nous abandonne pour laisser place au malheur. Les sourires laissent place aux pleures, les rires laissent place aux cris, l'amour laisse place à la haine, l'innocence et l'inconscience laisse place aux erreurs. Tout ceci n'a aucun sens. Nous vivons pour mourir, nous aimons pour souffrir, nous sourions pour cacher, nous pleurons pour oublier et nous crions pour soulager puis ainsi va la vie. Chaque erreur que nous faisons est une leçon de la vie à ne jamais oublier. Et elle, son erreur, c'est d'avoir cru au bonheur.

*

Harry, ayant encore plusieurs heures devant lui, se pose sur un banc, Et, comme d'habitude, il passe son temps à regarder les gens vivre. Il ne veux plus les entendre, il ne veux plus les écouter mais il a toujours envie et besoin de les regarder vivre. Il en a besoin pour se prouver que la vie continue. Alors il met la musique à fond dans ses oreilles, il lève la tête et il les observe. Il y a des personnes plus pressées que d'autres, il y a des personnes seules et d'autres accompagnées, il y a des personnes qui ont le sourire aux lèvres et d'autres qui n'ont aucune expression sur leur visage, il y a des personnes qui marchent et d'autres qui sont sur place à attendre sûrement quelque chose en particulier, il y a des personnes qui fument, qui parlent, qui crient, qui pleurent, qui boivent, qui téléphonent. Il y a des personnes qui vivent, tout simplement et c'est exactement ce dont il a besoin. Il a besoin de voir de la vie. Il a besoin de voir que les gens arrivent à être heureux ou à faire semblant de l'être malgré la dureté de la vie. En fait, il espère qu'en regardant tous ces gens à longueur de temps, il arrive à se convaincre que bientôt, lui aussi ira bien, il irai mieux même si il n'y crois plus.

*

Puis la revoilà à toujours repenser à la même chose, la revoilà encore à laisser couler ses larmes, la revoilà encore et toujours à avoir cette peur qui lui tord les entrailles, cette peur de ne plus jamais le revoir et que une fois de plus qu'elle redevienne seule, cette peur de finir seul et que son cœur redevienne cet organe mort qu'il était avant de le rencontrer.

Si ils ne se voient plus, ça deviendra long, la même question et la même réponse reviendront sans cesse, ils en auront marre. La distance les fera souffrir, il auras besoin d'une copine qu'il pourras enlacer tendrement, qu'il pourras serrer dans ses bras, il la laisseras, il l'oubliera mais elle, elle serais là, à attendre et se dire tout bas qu'un jour peut être il reviendras vers elle, que la distance n'existera plus, qu'ils serons heureux ... Il a beau dire que la distance n'est pas importante, que ce n'est pas grave, elle ne se voile pas la face, elle sait que, ça finira par arriver, elle le perdra un jour, qu'il iras avec une autre, pour son bonheur en lui disant de l'oublier pour le siens ... Elle l'aime tellement, plus que tout, mais elle a la peur de le perdre qui est bien plus que présente, bien plus que stressante, plus elle y pense, plus elle stress qu'un jour arrive ce moment ou il l'oubliera. Mais, elle se trompe.

Elle se rappelle exactement de ce qu'elle dit à ses parents le jour il l'ont surpris dans la salle de bain entrain de pleurer :

" J'ai plus que besoin de lui, de celui qui faisait mon sourire dans les pires jours, de celui qui me faisait rire quand le cœur n'y était pas, celui qui m'as fait être aimer. 5 mois d'un amour, jusque là, sincère. J'ai plus que besoin de cet homme que j'aime plus que tout au monde, pour qui je ferais et donnerais tout, pour qui je changerait tout afin de le retrouver comprenez le : sans lui je suis rien, avec lui je vivais, sans lui je suis comme un fantôme. Comprenez le j'ai juste besoin qu'il revienne pour être à nouveau bien, je l'aime plus que tout ! j'ai mal, oui, j'ai mal, de l'avoir perdu, j'ai mal d'une douleur si intense qu'elle m'en coupe la respiration, m'embrouille la vue de mes larmes, assènent à mon cœur de violent coup afin de le détruire. De détruire ce qu'il en restait d'avant pour qu'il n'en reste plus rien maintenant. Je veux que tout ça ne soit que cauchemar, que je me réveille en entendant sa voix, j'ai besoin de lui ... Tellement besoin de lui, S'il vous plaît, dites-moi qu'il va revenir. Dites-moi que ce n'était qu'une erreur. Dites-moi que tout ceci n'est que passager. Dites-moi que bientôt, tout va redevenir comme avant. Dites-moi tout ça, je vous en supplie. Car il me manque et car j'ai besoin de lui. J'aimerais partir, mais pas partir dans le sens mourir, juste partir loin du quotidien, loin de ma famille, loin d'ici et de mes repères. Je ne veux pas partir seule, je veux partir loin avec lui, je veux pouvoir être près de lui quand je le souhaite, sans avoir de parents sur le dos pour nous empêcher de nous voir, juste être avec lui, ça sonne peut-être comme le discours d'une adolescente de 14 ans fesant un caprice mais non, je veux être avec lui, la source de mon bonheur, celui qui m'aide à me sentir vivante. Partir loin de tout, mais près de lui, partir loin de tout avec lui, et surtout pouvoir vivre heureuse sans que personne ne viennent se mettre entre nous et notre amour, entre nous et ses sentiments si fort qu'ils paraissent indestructibles. "

*

Depuis qu'ils ne sont plus ensemble, ses amis lui disent et lui répète sans cesse qu'il dois arrêter de penser à elle et qu'il dois penser à lui même. Mais ils n'ont pas compris que même si il se mettait à penser à lui même, il continuerai de penser à elle car elle ou lui, c'est pareil, c'est la même chose. Elle fait partie de lui. Même si désormais elle n'est peut-être plus à lui, tant pis, ça ne change rien. Alors si il se met à penser à lui, il penserai aussi à Mira, près de lui, quand elle était encore l'a à ses côtés. Il penserai à ses câlins et à ses baisers. Il penserai à son sourire et à son rire. Il penserai à sa voix. Il penserai à leurs moments passés ensemble. Oui, il penserai à tout ça. Alors, sincèrement, qu'est-ce que ça change qu'il pense à elle ou à lui même ?

Il n'arrive plus à aller bien. Oui, c'est vrai, il souris et même parfois il ris mais il a toujours les larmes aux yeux. Il a toujours cette putain d'envie de crier sa haine, d'hurler sa douleur. Il a toujours ce putain de trou dans sa poitrine. Il a toujours ce putain de vide dans son estomac. Il a toujours ce putain de manque d'elle en lui. Il a toujours ces putains de souvenirs dans sa tête. Il a toujours cette putain d'image d'elle devant ses yeux qu'importe où il vas. Il a toujours ces putains de sentiments en lui qu'il rêve de pouvoir détruire. Et il rêve également de pouvoir arracher son cœur.

"S'il vous plaît, que quelqu'un m'aide à retrouver ce putain de bonheur qui est parti au même moment qu'elle." Était la phrase qu'il voulait dire à chaque fois qu'une personne s'approche de lui pour lui parler avant aujourd'hui.

*

On lui a dit que plus le temps passerait, plus la douleur finirait par diminuer et par s'en aller. Alors elle attends. Et à chaque heure qui passe, elle se dis que c'est une heure de souffrance en moins. Sauf que tout ça c'est des conneries. Pourquoi elle, elle a l'impression que plus le temps passe, plus la douleur s'agrandit ? Pourquoi elle a l'impression d'avoir de plus en plus mal ? Pourquoi elle a l'impression qu'il lui manque de plus en plus ? Et pourquoi elle a envie de mourir chaque jour d'avantage ? Hein ? Pourquoi ? C'est histoires de temps, c'est des conneries. Le temps ne guérit rien, il détruit plus qu'autre chose.

Tout le monde lui dit que ça finira par passer, qu'il faut laisser le temps passer, qu'il faut être patiente, que la douleur finira par s'en aller et que ce trou dans sa poitrine finira par se refermer mais elle ne le crois pas. Elle écoute et acquiesce mais elle n'arrive pas à croire ce que l'on lui dit. Il est le premier qui lui appris le vrai sens d'être aimé, alors elle ne pense pas que la douleur finira un jour par partir complètement. Elle pense que même dans des années, quand elle y penserai à nouveau, ça lui fera toujours un petit pincement au cœur et elle aurai même peut-être les larmes aux yeux. Car un amour comme le leur, ça fait toujours mal, même si les années passent et que d'autres souvenirs et d'autres personnes prennent place.

*

Il avait fini par les écouter et par les croire, tout ces gens autour de lui qui lui disaient que ça finirait par passer, qu'elle finirait par ne plus lui manquer, que la douleur passerait, qu'il arrêterai de pleurer. Il avait fini par s'accrocher à ces espoirs car c'est tout ce qu'il lui restait. Mais ce n'était que du vent. Ils ont menti. Il pleure toujours autant, la douleur ne passe pas et elle lui manques toujours tellement. Oh ça oui, qu'elle lui manque. C'est de pire en pire chaque jour car plus les jours passent, plus il réalise que je l'ai perdu à jamais. Il a perdu la personne la plus précieuse a ses yeux. Alors il réalise qu'il n'aurai plus jamais le droit à ses lèvres sur les siennes, à ses bras autour d'elle, à sa tête au creux de son cou, à ses caresses, à sa main dans la sienne, a ses "je t'aime", à son sourire et à sa voix qui lui étaient destiné, à son rire qu'il aurai provoqué. à leurs petits moments rien qu'à eux, à ses lèvres dans son cou, aux surnoms qu'ils se donnaient, aux musiques qu'elle lui faisais écouter, aux films et aux séries qu'elle lui faisait découvrir, à ses blagues nul qu'elle lui disait ... Il n'aurai plus jamais droit à tout ça. Car c'est fini. C'est terminé. Et si elle savait comme ça lui fait du mal et de plus en plus chaque jour. Elle lui manques tellement, c'est affreux, horrible. Il a envie de s'arracher le cœur pour ne plus avoir à ressentir cette douleur. Mais le bouclé souffre tellement qu'il n'est même pas sûr que ça suffirait. La seule chose qui pourrait atténuer sa douleur, c'est qu'elle reviennes dans sa vie.

C'est des conneries c'est histoires de temps, elle lui manque toujours autant, c'est même pire qu'avant.

*

Elle l'aime indéfiniment.

Parfois, elle arrive à se dire et à penser qu'elle aurai aimé ne jamais le connaître. Ne jamais avoir vécu tous leurs souvenirs. Ne jamais avoir connu ses lèvres, ses baisers, ses caresses et ses câlins. Ne jamais avoir entendu le son de sa voix et de son rire. Ne jamais avoir connu ses goûts et sa personnalité. Ne jamais avoir entendu ses "je t'aime". Ne jamais avoir reçus ses messages. Ne jamais avoir eu de sentiments envers lui. Car maintenant, ce n'est pas qu'elle regrette, non, ne pensez pas ça. Mais elle a mal, vous comprenez. Et de plus en plus chaque jour. Car plus les jours passent, plus il lui manque et plus elle se rends compte qu'elle l'a perdu. Mais au final, le seul réel regret qu'elle a, c'est de ne pas avoir assez profité de lui, de eux. Elle était tellement heureuse, tellement sur son petit nuage qu'elle avait complètement oublié le faite qu'elle allait le perdre tôt ou tard. Mais la réalité lui est revenu en pleine face. Maintenant, c'est fini. Il est à des milliers de kilomètres d'elle.

Elle tourne la tête, et voit Deux fille avec leur mère ... Sa famille lui manque ... Elle s'en veux tellement d'avoir crier sur Danaë la dernière fois, Juste parce qu'elle lui avait dit qu'elle était " Complètement obsédé et qu'elle était bonne à enfermé " ... Elle a été assez méchante, sa mère a accourut vers elle, lui demandant si ça allait, alors elle a continuer à élever de la voix :

" Je ne supporte plus les gens autour de moi. Je préfère être seule, je veux être seule. Car je n'ai aucune envie de parler ou de vous entendre parler. Je n'ai aucune envie de vous entendre dire que ça ira, que ça finira par passer. Je n'ai aucune envie de vous entendre me demander si je vais bien ou pas. Je n'ai aucune envie d'entendre tout ça. Je ne peux pas, je ne peux plus. Je suis à bout, vous comprenez. Ce n'est pas contre vous, vous ne m'avez rien fait. C'est juste que je suis énervée. je suis énervée contre tout le monde, contre moi-même, contre la vie, contre l'amour. je ne supporte plus personne. Enfin si, en réalité, je supporte encore une personne et j'accepterai sa présence à mes côtés volontiers. Mais le problème c'est que cette personne, je l'ai perdu. En fait, la seule personne avec qui j'ai envie d'être, et bien je ne peux pas être avec elle et je ne pourrai jamais plus."

Michael venait de s'installer à coter d'elle sur le banc. Seul ses cheveux rouge et sa peau blanche se distinguait du paysage.

- On m'avait dit que la deuxième rupture ferait moins mal que la première. On m'avait dit que le chagrin durerait moins longtemps. Et on m'avait aussi dit que j'arriverai plus facilement à me résonner, à être de nouveau sur pied. Mais c'est faux, c'est archi faux. Ce n'était que d'autres conneries de leur part. Ce n'était que d'autres mensonges aux quels j'y ai cru. Mais la vérité est que la deuxième rupture me fait encore plus de mal. Car la première fois qu'il m'a quitté, je pensais qu'il ne reviendrai plus, que même si moi je souffrais, lui de son côté, il était heureux et qu'il ne reviendrait donc jamais même si j'espérais. Alors que là, il m'a de nouveau quitté mais il m'aime encore, il m'aime toujours. Il ne m'a pas quitté parce que son amour était parti, fini, non, il m'a quitté pour tout autre chose. Et c'est ça qui fait encore plus de mal que la première fois, c'est que je l'aime, qu'il m'aime aussi mais on ne peut pas être ensemble. je trouve ça tellement injuste, tellement frustrant, tellement triste, tellement idiot. Mais que veux-tu, ce n'est pas moi qui ai choisi. Alors je passe mes journées et mes nuits à attendre son retour, à attendre qu'il change d'avis, qu'il me dise qu'il regrette et qu'il s'est trompé. Mais je n'ai aucune certitude que ce moment arrivera un jour. Si ça se trouve, il ne reviendra jamais. Si ça se trouve, il ne changera jamais d'avis. Mais penser ça me donne encore plus envie de pleurer alors je préfère continuer à espérer. Dit Mira, les larme au yeux.

- Mais qui es qui t'a dit une connerie pareil, Un chagrin d'amour reste un chagrin d'amour. Lâcha-t-il.

- Miky, C'est toi qui l'a dit. Lança la jeune fille avant de lâcher un rire.

- Arrête de mytho.

- J'ai vraiment l'air d'inventer ? interroge-t-elle, se tournant enfin vers lui.

- J'arrive pas a savoir, Tes yeux son imbibé de larmes.

- Tu devrait t'y habitué ... Chuchota la jeune fille tristement.

- j'aime pas te voir pleurer, Mira.

- Je n'arrive pas à faire autre chose sans lui ... Michael ... Tu n'imagines même pas quel point j'ai besoin de lui pour vivre ma vie.

- Y'a un mec du lycée qui organise une fête, là maintenant, tu veux venir ? propose-t-il.

- Pourquoi faire ?

- On pourra jouer au jeu de la bouteille avec des inconnus rencontrés sur place, fumer des joints pendant des heures jusqu'à en attraper un cancer pour tout oublier, boire des litres d'alcools pour finir la tête dans les WC pour faire comme les grands, danser jusqu'à n'en plus pouvoir. Viens, ce soir on fait comme si il n'y avait aucune règle, comme si la terre nous appartenait, comme si le monde était à notre portée. On fait comme si on en avait rien à foutre de la vie. Et demain, on finira torchées, écroulées par terre, la vie nous dégoûtera à nouveau et on voudra mourir tellement on souffrira. Alors, ça te dit ou pas ?

- Merci mais non merci, Moi et les fête on fait pas bon ménage. Refusa-t-elle.

- T'es pas drôle quand t'es en dépression. Dit il en faisant une mine boudeuse, tout en réprimant un sourire.

- Désolé Miky. Dit elle en lui déposant un bisou sur la joue.

- Mira ? Tu l'aime à ce point là ? Demande-t-il, sérieusement.

- Vous dites tous que je l'aime mais non, c'est faux, je ne l'aime pas. C'est bien plus fort que ça. C'est un sentiment nouveau, que je ne connaissais pas. C'est un sentiment qui prend complètement possession de moi, un sentiment que je n'arrive pas à contrôler. C'est un sentiment qui me fait du bien et du mal en même temps, un sentiment qui me donne à la fois l'envie de vivre et de mourir. C'est un sentiment qui lui seul à été capable de me connaître, de me découvrir. C'est un sentiment que je suis incapable d'expliquer. C'est un sentiment qui a déposé une marque au fer rouge sur mon corps, dans mon cœur, dans ma tête et dans ma vie. C'est un sentiment tellement fort, tellement énorme qu'il prend totalement le contrôle de ma vie. C'est un sentiment que ... bordel, j'aimerais tellement réussir à tr l'expliquer pour que tu comprenne enfin à quel point je ne l'aime pas non, mais à quel point c'est bien plus fort que ça, à quel point c'est plus que de l'amour. Car non, lui dire "je t'aime'' ne représente finalement pas grand chose comparé à ce que je ressens réellement pour lui. On dit souvent que l'amour naît du physique, et pourtant c'est faux. L'amour à distance par exemple, quand il naît, il naît de la personnalité de la personne avec qui l'on échange. Aimer pour la personnalité est la plus belle façon d'aimer, naturelle et peu importe ce qu'on peut dire sur l'autre, on l'aime à un point inimaginable. Mais il y'a toujours l'amour Et l'amour est synonyme de souffrance Alors on souffre.

- Bon ... Je vois, je peux peut-être pas comprendre mais sache que je serai toujours là pour toi. Dit il en se levant.

Elle se lève et le prend dans les bras, elle avait tellement besoin d'un câlin, elle chuchote un petit merci inaudible puis me détache de lui.

- Je suis bête, je m'attache trop ... Mais tu n'es pas mieux, tu t'es attaché à moi également, sauf qu'à la différence de moi, pour te détacher de moi c'est hyper simple. Ne me fais pas croire que tu sera toujours là pour moi si tu n'as pas l'intention de rester, tu est mon frère de cœur et si je te perds sans raison, dans tout ça je ressentirait quoi ? Une trahison et une douleur plus qu'insuportable.

- Enfin tu avoue que tu tiens à moi, Y'a un truc qui a pas changer chez toi, tu parle toujours autant. Dit il en souriant.

Elle sourie en retour et rentre chez elle.

C'est fou comme un garçon peut changer la vision qu'on a de la vie. Il peut la rendre bien comme mal, il peut vous rendre heureuse comme triste. Il peut vous sauver ou vous enfoncer mais la plus belle chose qu'il puisse faire, c'est aimer une fille dont il connait la vie pratiquement par cœur et dont il donnerait tout pour la voir sourire comme jamais, cette fille à qui il donne tout son amour alors qu'elle veux quitter cette vie. Alors oui, un garçon ça peut être con, mais n'oublions pas que ce garçon peut devenir tout notre monde et faire notre sourire, il peut vite devenir notre raison de vivre malgré les idées noires qui nous assaillent.

Parfois, Quand elle parle à Michael, elle relativise, les idées noires on quitter sa tête pour au moins 2 heures.

Elle arrive chez elle, elle ne regarde ni gauche ni droite, rentre dans sa chambre, se met en bon pyjama de Noël, descend, se fait un chocolat chaud et remonte, se met devant sa fenêtre, l'agenda d'Harry entre les mains, elle aimait ce moment.

" Oh I will carry you over, fire and water for your love, And i'll hold You Closer hope your Heart is strong enough, When the night is coming down on you, We will find a way through the dark "

Elle est là, et il est loin d'elle, ils sont loin mais ils s'aime de tout leur cœur, elle a tellement de peur qui sont rattaché à lui. Elle sait qu'ils ne voient pas dans le même sens, mais elle sait que le fait qu'il sois loin d'elle ne change rien car, elle sait que le soir, si elle regarde la lune qui brille dans le ciel noir, elle sait que de là où il est, il vois la même, ce qui les rapproche un peu ...

*

Installé dans son siège, ses bras retenant sa tête, eux même retenu par les accoudoirs, il réfléchis, pour passer le temps.

Depuis qu'il la connais, elle a réussi à changer plusieurs petites choses dans sa vie et il en est vraiment heureux. Mais la meilleure chose qu'elle ai faite, c'est de lui prouver que lui aussi il pouvais être aimé, sincèrement. Elle lui a prouvé qu'on pouvait aussi tomber amoureux de lui, que ce n'était pas uniquement réservé aux autres. Et elle le lui prouvait chaque jour et il en était vraiment plus qu'heureux. Depuis, il se sentait plus important, différent et ça lui faisait du bien. Et il espère sincèrement qu'elle sait à quel point il la remercie pour tout ce bonheur et cet amour qu'elle m'apporte chaque jour.

Il compose son numéro, attendant que les trois " bip " se fasse entendre.

*

Son téléphone sonne ... C'est lui. Comme d'habitude, elle ne répond pas, tout simplement car elle n'assumera pas d'entendre sa voix, alors quand il abandonne, elle lui envoie un message vocal :

" Tu étais la raison de mon sourire, de mon bonheur, la personne qui me donnait envie de me battre chaque jour, de donner le meilleur de moi-même. Alors maintenant que tu es parti, maintenant que tout est à nouveau fini, comment je vais faire pour sourire ? Pour être heureuse ? Pour avoir envie de me battre et de donner le meilleur de moi-même ? Il est où l'intérêt ? Elle est où la raison ? Il n'y en a pas, il n'y en a plus. Car de toute façon, sans toi dans ma vie, plus rien n'a de sens. Je crois que dans le fond, je dois aimer ça. Je dois aimer m'attacher aux mauvaises personnes, je dois aimer devenir dépendante à des personnes qui finissent toujours par partir, je dois aimer me faire du mal, me faire souffrir et pleurer. Je dois vraiment aimer ça puisque c'est tout le temps comme ça que ça se passe. C'est peut-être ça ma vie, mon destin. C'est peut-être toujours comme ça que ça se passera. Du coup, il faudrait peut-être que j'arrête de m'attacher aux gens, non ? J'aimerais que nous deux ce soit comme au cinéma. Que tu me prennes la main, que tu me dises que je te manque et que tu m'aimes. Mais on n'est pas dans un film. Il n'y aura donc pas de '' happy ending '' Mais bon ... Je t'aime, j'ai rêver de toi cette nuit, comme chaque nuit enfaîte, Et j'y croyais. J'y croyais vraiment au fait que ce moment était réel et qu'il durerait toujours. Tout ça me semblait si vrai. Mais le réveil a sonné. Mon sourire à disparu et mes larmes ont coulées. Je suis fatiguée, tu sais. Chaque nuit, c'est la même chose. Chaque nuit, je rêve de toi, de nous. Chaque nuit, j'y crois, je me dis que c'est vrai, que c'est réel. Mais chaque matin, c'est un retour à la réalité qui fait de plus en plus mal. Donc ça ne te dit pas de revenir ? Comme ça mes rêves deviendront réalités."

Elle fini le message et l'envoi, elle reste quelques minute avant de s'endormir sans dîner, comme d'habitude.

8h17 A.M

Aujourd'hui, c'est Noël, Karen, la mère de Mira, viens la réveillé toute souriante.

- Joyeux Noël Ma chérie. Crie-t-elle jovialement.

- Joyeux Noël maman.

- Viens ouvrir tes cadeaux avec ta sœur.

- Euh, je ... Non, je vais m'en-

Elle allait refuser mais elle voulais faire plaisir a sa mère alors elle descend, mais cette dernière lui bloque le passage en plein milieu des escalier.

- Attend, met ça autour de tes yeux. Dit elle en lui donnant un bandeau.

- mais-

- Fait le.

Elle le fait, sa mère la guide à travers les escalier, arrivé au salon, elle les entends tous compter.

- 1 ... 2 ... 3 ... Surprise ! Crient il en cœur avant que le bandeau ne tombe et qu'il n'apparaisse devant elle.

Tout va bien, tout va mieux.

Ils sont à nouveau réuni, il est revenu.

Ils allaient enfin pouvoir sortir la tête de l'eau, sortir du fond de son trou.

Elle va à nouveau pouvoir vivre et respirer.

Il a envie de pleurer.

Elle n'arrive pas à y croire.
C'est trop bien, c'est trop beau.

Mais pourtant, c'est bien vrai.

Elle est à nouveau là. Donc tout va réellement bien

Il est revenu. Tout va réellement mieux.

Elle saute dans ses bras et le serre le plus possible contre elle, Les larmes de joie dévalent sur leur joue alors qu'il l'embrasse.

- Tu ... Tu m'aime toujours ? Demanda Mira tel une petite fille de la manière la plus niaise possible.

- Je ne peux pas imaginer ne plus t'aimer.

Puis il lâche un rire.

- Pourquoi tu ris ? demande-t-elle en essuyant ses larmes.

- Tu à toujours ton jolie visage laid quand tu pleure.

- Méchant. Lâcha-t-elle en réunissant encore une fois leur lèvres.

- Tu m'as dit que si tu revenais, ça ne serait qu'une illusion, que ça me ferait encore plus souffrir. Mais si moi j'ai envie de vivre dans cette illusion ? Mais si moi j'ai encore plus envie de souffrir ? Du moment que c'est toi, Tout me vas. Confessa la jeune fille, cachant son visage dans le cou du bouclé.

- Ne t'inquiète pas, tu sais. j'ai assez d'amour pour nous deux. Et j'ai assez de force et de courage pour te prouver que nous deux c'est encore possible, qu'on peut encore tout reconstruire, tout recommencer. La rassure-t-il.

Après s'être calmé et repris ses esprit et surtout après avoir lâcher un rire provoqué par tant de niaiserie, elle dit :

- Ne me laisse plus jamais, S'il te plaît, promet le moi. Et souviens toi, une promesse sois tu la tiens, sois tu ferme ta gueule.

- Cette fois, tu viens avec moi, je veux juste faire partie de ta vie et je n'imagine pas ne plus faire partie de la tienne.

- Promis ?

- Promis. Finit il avec un baisé.


- H A P P Y E N D I N G -

All The Love. M

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