Chapitre 70

(À l'hôpital, de retour au Japon)

Midoriya : *avance vers les parents d'Uraraka* Votre fille... *Inspire* A essayé de communiquer avec l'ennemie pour nous sauver. Cependant, il y avait deux villaines, et la deuxième a profité de la situation pour poignarder votre fille avec une lame empoisonnée durant la discussion, au niveau des cuisses.

Mme Uraraka : *pleure dans les bras de son mari*

Mr Uraraka : Elle... Elle ne vas pas... Hein ?

Midoriya : *s'incline* Je ne peux pas vous le garantir monsieur. Je suis vraiment désolé.

Mr Uraraka : *tombe sur une chaise de l'hôpital, devient pâle et fait de son mieux pour contenir son inquiétude* D... D'accord. Merci pour ces renseignements.

Midoriya : *veut ajouter quelque chose, mais abandonne en voyant l'état du père d'Ochacco* Hum... Je...

Mr Uraraka : *essaie de sourire tant bien que mal* Tu as dis quelque chose ? Désolé, j'étais dans mes pensées. Je n'ai pas entendu.

Midoriya : Ura... Hum... O-Ochac-co est une fille très forte. Elle s'en sortira !

Mr Uraraka : Merci beaucoup, Midoriya, c'est ça ?

Midoriya : Oui...

Mr Uraraka : *sourit et repart dans sa rêverie*

Midoriya : *chuchote* Je dois le rassurer, mais comment faire ? Je devrais le laisser tranquille ?

Mr Asui : Tu penses à voix haute, petit.

Midoriya : Oh, je sais. On ne peut pas faire autrement à cause d'une sorte de sort qu'on nous a lancé. Plus aucun de mes camarades ni moi ne pouvons mentir ou penser normalement. Veuillez m'excuser.

Mr Asui : Oh, pardon mon garçon. Je ne savais pas...

Midoriya : Merci pour votre sollicitude.

Mr Uraraka : Attends, Midoriya. J'ai une autre question. Comment c'est arrivé ? Ochaco est du genre à faire attention, alors ça me paraît un peu bizarre qu'elle se soit jetée au devant du danger comme ça. Je ne doute pas de toi mais... Je me pose juste la question.

Midoriya : *panique, ne sais pas quoi faire et se souvient soudain d'un truc*

(Flashback, saison 2)

Uraraka : *parle des raisons pour lesquelles elle veut être une héroïne* Voilà. Je veux monter à mes parents que je suis forte pour qu'ils ne s'inquiètent plus, et gagner assez d'argent pour leur offrir une vie plus tranquille. C'est égoïste de vouloir devenir une héroïne pour l'argent, non ?

(Fin du flashback)

Midoriya : *murmure* Ne pas les inquiéter. *Respire* Je vais vous répondre du mieux que je le peux. *Inspire* Je préfère que vous l'appreniez de ma bouche, alors... *Ferme les yeux* C'est en partie ma faute. J'ai... En quelques sortes brouillé son jugement à travers mes actions qui l'ont vexée et ont contribué à sa prise de décision imprudente et impulsive. Elle s'est mise en danger à cause de mes erreurs. J'ai bien conscience de ma culpabilité dans cette histoire et vous serez en droit de me punir comme vous le voudrez pour mon inconscience. Mais avant ça, je dois vous dire quelque chose d'important. Uraraka est la fille la plus forte qu'il m'ait été donné de rencontrer, et je vous assure qu'elle est altruiste, empathique, attentionnée et intelligente. Elle fera une héroïne merveilleuse, et je suis persuadé que vous le savez déjà. Mais son plus grand souhait est de vous mettre à l'abri du besoin à l'avenir, à travers le métier de héros. Je vous dis ça car j'ai une faveur à vous demander. Répetez ces mots à votre fille et montrez lui toute votre confiance en elle. Ça l'aidera sûrement à retrouver sa motivation au plus vite. *S'incline en angle droit parfait* Je suis réellement désolé pour le désastre auquel j'ai contribué, et je ne vous demande pas de me pardonner, mais si vous pouviez ne serais ce que suivre mon conseil, cela me suffira amplement.

Tout le monde : *silence complet*

Sero : Attends, j'ai pas bien compris. Pourquoi Uraraka t'en veux ?

Midoriya : *toujours en angle droit* Je me suis blessé plusieurs fois sans écouter ses conseils me disant de faire attention alors que je lui ai promis d'être prudent. Alors quand je lui ai dit de faire attention, elle s'est levée et s'est dirigée vers nos adversaires après m'avoir rappelé ma propre imprudence et le culot dont j'ai fait preuve à travers mes propos.

Mme Iida : Hum... Sans vouloir être intrusive, à quel point t'es tu blessé ? Ne devrais tu pas être en salle de soins si tu as toi même été attaqué ?

Izuku : *Se redresse un peu et tire sa manche et montre ses brûlures/hématomes/bleus/plaies/cicatrices sur ses bras, rouvrant certaines blessures à cause de la vitesse du geste et le faisant grincer des dents*

Inko : *frôle le malaise, est rattrapée in extremis par Mitsuki*

Kyotoku (Jiro) : *a peur du sang, s'évanouit, rattrapé de justesse par sa fille*

Izuku : *serre les dents, se tient le bras, voit sa manche s'imbiber de sang* Argh...

Mr Uraraka : *tiré de son état second* Ah ! Comment tu t'es fait ça ?

Izuku : Euh... J'ai aidé les filles à sortir d'un incendie avec certains de mes camarades et subi un traitement à l'alcool assez brutal par la suite, utilisé mon pouvoir un peu trop fort juste après ce qui a fait éclater certains de mes vaisseaux sanguins, combattu des ennemis aux côtés des autres dans ces circonstances sans réelle cicatrisation et hum...

Mathilde : T'as oublié le plan de Baptiste où t'as frappé hyper fort dans le vide, le fait que t'aie frolé le suicide à cause de ton cauchemar, les fois où tu t'es éclaté les veines par des moyens que je ne veux pas citer et le moment où t'as tabassé l'autre gamine insupportable avec une puissance excessive de ton pouvoir ce qui a causé de nombreux mouvements de reculs puissants t'ayant probablement endommagé les épaules ! Et tout ça parce que t'as craqué en voyant ta meu... Ochaco blessée.

Izuku : *faussement reconnaissant* Merci Mathilde...

Mathilde : Et en 2-3 jours seulement !

Mitsuki : Mais t'es complètement inconscient !

Mathilde : Ah non, ça c'est votre fils qui est dans les vappes. Vous voyez bien qu'il est réveillé, Izuku.

Gros blanc : *présent*

Mitsuki : *décide d'ignorer cette bêtise* Izuku, pendant le champiy tu as déjà frolé la mort. Ça ne t'as pas suffit ? Je sais bien que tu rêves d'être un héros, mais si tu veux sauver des gens apprends déjà à te sauver toi même ! Si ton bras est dans cet état je ne veux même pas imaginer le reste de ton corps.

Mme Kaminari : Tu m'étonnes que la petite t'en veuille ! Si tu frôle la mort tous les quatres matins, t'imagines à quel point tu lui fais peur ? Elle a dû beaucoup s'inquiéter pour toi !

Izuku : *perd du sang à cause d'une déchirure musculaire qu'il c'est faite lors du combat contre P-N, commence à avoir la tête qui tourne à cause de l'hémorragie*

Iida : Midoriya ! Tu vas bien ?

Izuku : J'ai... J'ai juste un peu mal... Mais je peux tenir !

Un infirmier : *arrive de l'autre côté de la pièce* Excusez moi ? Si vous le souhaitez, certains patients sont prêts à recevoir de la visite. Nous vous demanderons de faire preuve de silence une fois entrés dans la cha... *Remarque Midoriya* Oh mon dieu ! Mais que faites vous ici ? Vous êtes gravement blessé ! Vous auriez dû être pris en charge !

Izuku : Non... Ça va ! Je peux le supporter.

Un infirmier : Vous voulez que votre blessure s'infecte ? Vu l'heure elle l'est peut être déjà. Suivez moi vite !

Izuku : *se sent mal, chancelle, voit de plus en plus noir, ferme les yeux dans les cris et la panique de son entourage*

...

(Environ 1 jour plus tard, toujours à l'hôpital, du côté de Midoriya)

Midoriya : *allongé sur un lit malgré lui, le haut du corps complètement bandé et les bras platrés, rouvre les yeux*

Todoroki : *au dessus du corps de Midoriya, le fixe silencieusement avec un air inquiet*

Midoriya : *reconnait son ami, se réveille* Todoroki ? Qu'est-ce que je fous là ? *Se relève, sent une légère douleur au dos mais assez vive, le forçant à rester allongé* Argh !

Todoroki : On nous a dit de te surveiller en attendant l'infirmière. Vu que Kirishima peut pas bouger à cause de ses blessures et que Bakugo refuse de le faire, alors je m'en charge.

Midoriya : Comment ça, Kirishima et Bakugo ?

Todoroki : On t'as mis dans la même chambre que nous pour que l'organisation des visites puisse être maintenue et plus facile.

Midoriya : *se rappelle de tout* Quoi ?

Todoroki : Ta mère a tenu à rester avec toi pour te parler à ton réveil. Mais tu t'es pas encore réveillé alors elle est partie. Elle reviendra aujourd'hui... Dans 20 minutes. Avec certains autres parents.

Midoriya : Il est quelle heure ?

Todoroki : 13h40 ? Dans 20 minutes c'est l'heure des visites alors il suffit de faire l'addition.

Midoriya : Hein ? J'ai dormi combien de temps ?

Todoroki : 22 heures. Tu as perdu beaucoup de sang et le traitement était douloureux, donc on t'a anesthésié longtemps pour que la douleur s'apai-

Midoriya : Attends, est ce qu'Uraraka s'est réveillée pendant ce temps ?

Todoroki : Aucune idée, tu demanderas à ses parents.

Midoriya : Je... *Sourit faussement* Oui. Merci Todoroki... Attends, ils viennent dans 20 minutes ?

Todoroki : Oui, je te l'ai dit. T'as pas entendu ?

Midoriya : Je... Tu crois qu'ils viendront me parler ou qu'ils resteront avec leur fille ?

Todoroki : Je sais pas, peut être qu'ils viendront par courtoisie ?

Midoriya : Ok... Je suis mort.

Todoroki : Mais non, tu es vivant.

Bakugo : Malheureusement...

Todoroki : *lance un regard noir à Bakugo*

Midoriya : J'ai tout dit aux parents d'Uraraka. Ils savent tout. Ils me détestent sûrement et ils m'en voudront, c'est sûr. Alors je me prépare psychologiquement.

Todoroki : Tu veux qu'on fasse comme si tu ne t'étais pas réveillé ?

Bakugo : Ha ! Tu veux pas simuler ta mort, plutôt ? Je peux t'aider sur ce coup là.

Todoroki : C'est pas le moment de-

Midoriya : Kacchan, je ne peux pas faire ça, ma mère s'inquiéterait ! J'en ai déjà assez fait. Je ne veux pas plus me faire remarquer.

Todoroki : Midoriya...

Midoriya : ...

Todoroki : *met sa couverture sur le visage de Midoriya, en faisant attention à laisser un espace d'air*

Midoriya : Mmfh ?

Une infirmière : Les jeunes ? *Voit la scène incongrue entre les deux amis* Je vous demanderai dans un premier temps de ne pas faire de tentatives de meurtres entre vous, je ne suis pas payée pour gérer ça.

Bakugo : *pouffe de rire*

Todoroki : Je... Pardon madame. Je le fais pour son bien.

Une infirmière : C'est ce qu'ils disent tous... Bon, retourne sur ton lit. Ton ami est en très mauvais état, il lui faut beaucoup de repos. Je suis là à la demande de la patiente d'à côté... Et de mon supérieur. Donc en premier... Tiens *arrange la couverture et tend une sorte de lettre à Midoriya, voit qu'il est pas en état de l'ouvrir alors lui pose sur le torse* Tu sauras te démerder. Bon, j'ai ton diagnostic. Je vais être franche, c'est pas jojo, c'est pas terrible. Tu as de nombreuses lésions sanguines, c'est à dire des hémorragies internes et externes endommageant tes vaisseaux sanguins et pouvant provoquer une forte chute de la tension artérielle, donc une perte de connaissance ou un coma plus ou moins long. Tu as frôlé un choc mortel, heureusement, grâce à une opération, on a stoppé la misère et tes fractures internes ont été traitées. Bon, par contre tes bras ont été amochés par les brûlures et l'alcool, ceux qui ont fait ça ont agi comme des bête. Tu as évité de très peu une greffe de peau. Tu auras des cicatrices, c'est sûr.

Midoriya : D'accord. Merci beaucoup pour votre travail et pardon pour le labeur que je vous ai imposé.

Une infirmière : Oh, j'ai l'habitude. Heureusement que je suis bien payée, avec toutes mes heures sup aussi... Bon. Vos proches seront là dans une heure, en raison de la surcharge de patients, on doit reculer un peu l'horaire des visites pour offrir un service optimal à vos parents. Sur ce, bonne journée, je repasserai ce soir. *Referme la porte derrière elle*

Todoroki : Tu... Tu veux que je la lise pour toi ? *Montre la lettre*

Midoriya : Ça va merci. J'ai encore un bras un minimum utilisable. Par contre, je veux bien un peu d'aide pour me redresser.

Todoroki : D'accord. *S'exécute*

Midoriya : Merci. *Se débrouille pour ouvrir la lettre avec son bras à peu près valide, lit à voix basse*
''Viens dans ma chambre après les visites, je ne peux pas marcher. Ma chambre est la 54. Il faut qu'on parle.
Uraraka''

Todoroki : Midoriya ? Tu vas bien ?

Kirishima : Tu pleures.

Midoriya : *a le visage ruisselant de larmes* Je vais bien ! Je suis juste content... *Relit la lettre plusieurs fois et essaie de sécher ses larmes comme il peut, mais continue de pleurer, ce qui 'e rend pas la tâche facile*

Todoroki/Kirishima : *se posent quelques questions avant de retourner vaquer à leurs occupations respectives*

(Heure des visites, du coté des autres élèves de UA)

Hakagure : *pleure* Je suis tellement... Contente *renifle* qu'elle aille bien !

Jiro : *vraiment soulagée* Moi aussi.

Kaminari : C'est vraiment une bonne nouvelle. Rien aurait été pareil sans elle.

Jiro : Eh, tu sais qu'elle est avec Midoriya. Recommences pas à essayer de draguer toutes les filles de la classe !

Kaminari : Eh ! Je t'ai déjà promis que j'arrêtais ! *Boude* Et pour ta gouverne, c'est plus moi qui accepte les numéros de types chelous qui parlent anglais et qui me draguent ouvertement...

Jiro : Hein ? Attends, tu parles de Mark ? Je lui ai dit que j'étais pas intéressée ! Et me compare pas à toi. En plus, en quoi le fait qu'il parle anglais change un truc ? Je comprends pas.

Kaminari : *Boude*

Jiro : *soupire* Arrêtes de faire ton jaloux...

Kaminari : *sursaute* Comment tu... *Se racle la gorge* Je suis pas ja- 🎶ALLUMEEEEZ LE FEU🎶

Jiro : *devient rouge*

Kaminari : Je voulais dire... Je suis pas... Je suis pas... Jack Sparrow ! Haha...

Jiro : ...

Kaminari : Je... Dois y aller ! C'est bientôt l'heure des visites, hein ? Je vais boire de l'eau ! *Se barre en courant*

Jiro : *court aux toilettes dans la direction opposée à celle de Kaminari le plus vite possible*

Mme Kaminari : *a tout filmé* Je lui ressort cette vidéo à leur mariage... Je vais investir dans un projecteur, haha...

Mme Kirishima : Que faites vous ici ? Votre fils va bien, non ? Vous voulez visiter quelqu'un d'autre ?

Mme Kaminari : Ah ! Oh, c'est vous. Et nan, il m'a juste supplié de l'accompagner hier vu qu'il voulait pas venir seul ! Et dans ma grande mensuétude, je suis venue. Regardez le, il est tellement timide... Et aveugle.

Mme Kirishima : O... Kay ?

Kaminari : *revient de son escapade,  va vers sa mère et soupire* T'as filmé ça ?

Mme Kaminari : Absolument pas, moi ? Filmer ? C'est pas mon genre, tu le sais... Je sais même pas filmer d'ailleurs. *Prend son téléphone et le fout dans les mains de la mère de Kirishima*

Kaminari : Maman, t'es photographe.

Mme Kaminari : C'est qu'un détail.

Kaminari : *soupire* Tu peux me l'envoyer ?

Mme Kaminari : Pourquoi tu veux revoir ça ? Me dis pas que tu collectionne des photos d'elle pour les accrocher dans ta chambre et les regarder tous les soirs ?

Kaminari : *rosit* Quoi ? Non ! Jamais ! C'est quoi ton problème ? Tu regardes trop de films. Je veux juste... Vérifier un truc.

Mme Kaminari : Mais oui. Je te l'envoie.

Kaminari : *se racle la gorge* Merci.

Mme Kaminari : Mais tu discuteras un peu avec ton père, d'accord ? Il s'y connait mieux que moi.

Kaminari : *gêné* Arrêtes !

Mme Kaminari : Moi aussi je t'aime mon chéri. *Ébouriffe les cheveux de son fils*

Kaminari : Mais euh !

Mme Kaminari : Bon, les visites sont vraiment ouvertes, cette fois. Vas y.

Kaminari : *veut crever* Oui. *Se barre*

Mme Kirishima : Vous êtes sûre que vous ne l'avez pas vexé ?

Mme Kaminari : Oh, il est ado maintenant. Je peux bien me permettre d'arrêter de le couver ! Et puis voyez comme c'est marrant de le voir comme ça.

Mme Kirishima : ... *Pouffe de rire* C'est vrai. Il était tout rouge, c'était très mignon. J'ai eu l'impression de revoir le mien à son premier amour, à 4 ans.

Mme Kaminari : Ouais... Moi aussi. (Il s'était pris une tarte, ça l'a traumatisé.)

Mme Kirishima : J'espère qu'il réussira à finir avec celle qu'il aime.

Mme Kaminari : En parlant de ça... *Récupère son téléphone, compose un numéro dessus et l'appelle* Allô Mika ?

(Dans la chambre 58 (de Midoriya, Bakugo, Kirishima et Todoroki))

Au loin : SHOOOOTOOOOO !

Shoto : Et meee-

Fuyumi : Shoto ! Ça va ? Tu vas bien ? Tu n'as pas trop mal ? Oh là là, mais que t'es t il arrivé ?

Shoto : Je vais bien. J'ai juste été assommé, et j'ai quelques engelures sur les bras. Mais j'ai rien, je peux bouger.

Mitsuki : EH ! KATSUKI ! COMMENT T'AS PU TE FAIRE ASSOMMER AUSSI FACILEMENT ? PAR UNE GAMINE EN PLUS ?

Katsuki : ON T'A RIEN DEMANDÉ, LA VIELLE !

Mitsuki : PARLE MIEUX À TA MÈRE ESPÈCE DE PETIT C*N !

Masaru (Bakugo) : Oh... Calmez vous...

Katsuki : ON T'A PAS SONNÉ, LE FRAGILE !

Mitsuki : RÉPÈTE ÇA ET JE T'ENTERRE VIVANT DANS LE JARDIN !

Katsuki : *sait que sa mère appliquera ses menaces* ...

Mitsuki : Voilà. Bon garçon. *Passe sa main dans les cheveux de son fils*

Masaru : Tu ne t'es pas blessé, fiston ?

Katsuki : Non, ça va. J'ai juste été assommé, rien de plus.

Masaru : Je suis heureux de l'apprendre. *Sourit*

Mme Kirishima : *voit son fils complètement bandé et platré* Que s'est t il passé ? Oh, mon pauvre chéri, tu vas bien ? Ça doit te faire si mal. J'espère que ça ne laissera pas de cicatrice...

Eijiro : Ça me fera des blessures de guerre ! T'en fais pas, maman.

Mme Kirishima : Ne dis pas ça, tu dois tellement souffrir !

Eijiro : Ne t'en fais pas. J'ai fait ça pour mes camarades ! Je suis content d'avoir servi.

Mme Kirishima : Tu aurais quand même dû faire plus attention. Ce n'est pas parce que ton alter te protège un peu que tu es invincible !

Eijiro : Oui maman. Merci de t'inquiéter pour moi.

Izuku : S... Salut maman...

Inko : *en pleurs* Izuku, pourquoi tu te blesses toujours ? Tu peux pas essayer de comprendre ce qu'on te dit ? Ça m'inquiète tellement ! Je finirai par ne plus pouvoir le supporter !

Izuku : Je sais.

Inko : Tu dis toujours ça, et regarde ton état ! Pourquoi tu n'arrange rien ? C'est si dur que ça de faire attention à toi ? À quoi te sert ton pouvoir si il t'es aussi dangereux ?

Izuku : Cette fois, ce n'est pas que mon alter qui a causé ça. Il y a aussi un incendie.

Inko : Pourquoi ne pas être sorti du bâtiment, alors ?

Izuku : Il fallait que j'aide mes amies, maman ! Elles étaient bloquées ! Elles auraient pu mourir !

Inko : Tu n'as pas un alter adapté à la situation ! Un de tes amis maîtrise la glace, il aurait pu tout éteindre ! Pourquoi risquer ta vie ? Essaies de penser à ta santé ! Regarde l'état de ton corps ! Je ne compte même plus tes cicatrices. Tu imagines à quel point c'est dur pour moi de te voir souffrir ? Tu m'as promis tant de fois que tu ferais attention ! Tout ça pour qu'au final tu recommences. Ça me fait me sentir tellement impuissante. Je suis ta mère, et je ne peux même pas te protéger. Je ne sais pas qu'est ce que j'ai raté, ou pourquoi tu ne veux pas m'écouter. J'ai tellement peur qu'un jour tu te fasses la blessure de trop et que tu... *Fond en larmes* Je ne sais plus quoi faire, Izuku. Comment faire en sorte que tu arrêtes de t'automutiler ? Tu n'apprends jamais ! Et tu fais toujours croire le contraire. Te voir comme ça... Dans un lit d'hôpital... Ça me brise le cœur.

Izuku : *serre sa mère dans ses bras, pleure aussi* Je suis désolé maman. Je te promets que j'ai vraiment compris cette fois. Je deviendrais plus fort, pour ne plus avoir à me blesser. Et cette fois, c'est vrai. J'ai vu l'impact qu'avaient eu mes erreurs sur... Ceux que j'aime. Et je ne veux plus jamais causer ce genre de désastre une nouvelle fois.

Inko : *serre son fils dans ses bras en pleurant de plus belle*

Izuku : Aïe !

Inko : Je suis *renifle* désolée. *Essuie les larmes de son fils* Je sens juste la détermination dans ta voix. Je pense que je devrais remercier ta camarade.

Izuku : Quoi ? Laquelle ?

Inko : Ça me semble évident.

Izuku : *rougit* Uraraka ?

Inko : *hoche la tête* Vu ce que tu as dit hier, j'imagine qu'elle t'a fait réaliser que te blesser pour les autres n'est pas toujours une bonne chose.

Izuku : *un peu gêné* O... Oui. J'espère que tu pourras la revoir sous de meilleures circonstances.

Inko : J'espère aussi. Si jamais tu veux l'inviter à la maison, envoie moi un message. J'achèterai un gâteau, d'accord ?

Izuku : *sourit* Volontiers. Merci.

Natsuo : *a tout vu et entendu, a les yeux luisants de larmes* (Ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas ne pleure pas !)

(Dans la chambre 54 (d'Uraraka))

Ochaco : Papa ! Maman ! Vous allez bien ? Le voyage a dû être long !

Mr Uraraka : On aurait été jusqu'en Chine si tu y étais. Ta mère et moi sommes tellement soulagés que tu ailles bien !

Mme Uraraka : *pleure au chevet de sa fille* Pourquoi tu as fait ça ?

Ochaco : Fait quoi ?

Mme Uraraka : Pourquoi tu t'es jetée au devant du danger ?

Mr Uraraka : On nous l'a déjà expliqué, et ce n'est pas la peine de lui faire repenser à ces événements. Avant tout, ma fille, on tient à te dire que qu'importe tes raisons, on te fait confiance. Tu feras une héroïne merveilleuse, et on te soutiendra dans tes rêves quoiqu'il arrive. On t'aime plus que tout au monde. Cependant, tu as beau avoir agi avec altruisme en essayant de sauver tes camarades, ça t'a couté gros. La prochaine fois, sois plus prudente, d'accord ? Ta mère et moi sommes inquiets pour toi. Même si tu as envie de nous protéger financièrement, ça ne doit pas être au détriment de ta propre santé, d'accord ?

Ochaco : C... Comment... Je ne vous l'ai jamais dit ! Je n'en ai presque parlé à personne !

Mr Uraraka : Ton ami nous en a parlé. Midoriya, il me semble.

Ochaco : D... Deku ?

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