(Samedi, 8h19)

Iida : Bien le bonjour, Uraraka ! Comment ça va depuis hier ?

Uraraka : Plutôt bien, merci ! J'ai passé une excellente nuit.

Midoriya : C'est bon à savoir !
(Elle n'a pas répondu à mes messages, mais elle ne m'évite plus ! Ça me fait plaisir !)

Tsuyu : Bonjour. Kero.

Uraraka : Bonjour Tsuyu !

Tsuyu : Uraraka, tu sembles d'excellente humeur ! Ça fait chaud au cœur !

Uraraka : Oui. J'ai très bien dormi, j'ai tellement d'énergie que je vais m'entraîner au maximum, aujourd'hui !

Midoriya : *sourit* Quelle combativité ! Tu sembles rayonner. Je suis content que tu ailles mieux !

Uraraka : Je n'ai jamais été malade, mais merci !

Tsuyu : (Ce sourire semble faux. Elle est clairement morte de gêne. Je lui dis, ou pas ?)

Uraraka : Vous avez des nouvelles à propos de la panne de courant d'hier ?

Iida : Pardon? Il y a eu une panne ?

Yaoyorozu : Bien le bonjour ! Comment allez vous, chers amis ?

Tsuyu : Très bien, et toi, Yaomomo ?

Yaoyorozu : Très bien ! Je suis tout de même un peu fatiguée. La soirée d'hier fut particulièrement intense, bien qu'amusante et divertissante ! Jusqu'à la panne de courant, du moins. Nous avons été contraintes d'arrêter notre partie de UNO.

Midoriya : Au fait, Yaoyorozu, comment va Jiro ? Je n'ai pas entendu ce que vous aviez dit hier, avec les autres.

Yaoyorozu : Elle toussait déjà hier, et ça sera probablement bien pire aujourd'hui. Je n'ai pas encore été la voir, je comptais le faire après avoir mangé.

Midoriya : Oh non ! J'espère qu'elle se rétablira vite.
Est ce que nous pouvons faire quelque chose de plus pour assurer son confort ?

Yaoyorozu : Je ne sais pas, je tacherai de lui demander si elle a besoin de quelque chose en particulier !

Midoriya : D'accord, merci !

Yaoyorozu : Avec plaisir !

Tsuyu : Ashido et Hakagure ne se sont pas encore réveillées ?

Uraraka : Non, elles se lèveront sûrement tard.

Tsuyu : Oh, d'accord.

Yaoyorozu : J'ai fini de manger, je vais vérifier l'état de Jiro et lui apporter son petit déjeuner.
Vous voulez m'aider, les filles ?

Iida : C'était rapide !

Uraraka : Oui !

Tsuyu : On t'accompagne!

Yaoyorozu : Je vais lui chercher son petit déjeuner et on y va, alors.

Rappel : les petits déjeuners sont, je crois, pris en charge par UA, mais pas les autres repas, sauf à la cantine. C'est pour ça qu'ils font parfois des courses, comme on l'a vu dans le premier ending de la saison 5 et comme on l'a sûrement compris au vu de l'abondance de nourriture et de plats que Sato a fait pour noël.
Rectifiez moi si j'ai écrit des bêtises, et
bonne lecture.

Tsuyu et Uraraka : Ok.

(5 minutes plus tard, devant la chambre de Jiro)

Yaoyorozu : Jiro, tu es debout ?

Jiro : Oui...

Uraraka : On sait que tu voulais qu'on te pose ton petit dej face à ta porte, mais c'est toujours plus convivial de manger avec d'autres personnes !

Tsuyu : On peut entrer ?

Jiro : Faites comme vous voulez.

Yaoyorozu : *pousse la porte* Bonjour, ça va ?

Jiro : ''Ça va'', est un grand mot, on peut dire que c'est toujours supportable. *Tousse*

Uraraka : Tu dis ça, mais tu as l'air crevée. Tu n'as pas dormi ?

Jiro : Si si, mais je me suis réveillée à 3h du mat. J'ai vécu une des pires nuits de ma vie, c'était affr- *tousse*.

Tsuyu : Tiens, c'est quoi ces serviettes, sur ton lit ?

Jiro : Ah, non. Kaminari est venu me voir hier. *Tousse*
J'avais fait un malaise, et il m'a aidé.
Puis vu que je transpirais, je lui ai demandé de me passer des serviettes qui étaient dans mon placard.

Yaoyorozu : Tu as fait un malaise ?

Ashido : *sort de nulle part* Il est venu dans ta chambre ?

Uraraka : Oh, c'est vrai ! On l'a croisé dans le couloir, hier.

Ashido : Pourquoi vous avez rien dit ?

Tsuyu : Tu aurais essayé d'écouter aux portes.

Jiro : *Tousse* Il est juste venu m'apporter des médicaments, n'allez pas vous imaginer des trucs.

Hakagure : *sort (aussi) de nulle part*
C'était gentil de sa part.

Jiro : *sourit un peu* C'est vrai. C'était gentil.

Ashido : Tu viens de sourire en parlant de lui, là ? Ou je rêve ?

Jiro : Moi ? Non, pourquoi ?

Ashido : Si si, tu viens de sourire !

Jiro : Vraiment ? Je ne m'en suis pas rendue compte. *Tousse* Mais ça veut rien dire, t'emballes pas !

Ashido : Mais bien sûûûûr !

Jiro : Non, mais vraiment ! On est juste amis ! Il y a pas de quoi en faire tout un plat ! *tousse* J'en ai marre de parler de lui, il y a pas un autre sujet dont on peut discuter ?

Yaoyorozu : Si. Midoriya m'a demandé tout à l'heure si il y avait quelque chose que nos camarades pourraient faire pour t'aider. Tu as une idée ?

Jiro : Non, je ne pense pas avoir besoin de quelque chose de particulier. *Tousse*

Yaoyorozu : Alors tu voudrais peut être reprendre de la soupe que tu as eu hier ? Il en reste plein !

Jiro : Ça, je veux bien ! Elle était vraiment bonne. C'est Sato qui l'a préparée, c'est ça ?

Uraraka : Pas que lui, d'autres ont aidé, j'en faisait partie !

Jiro : Eh bien c'était très bon. Merci.

Uraraka : Je t'en prie ! Je transmettrai le message aux autres.

Jiro : Sinon, hier, Kaminari m'a dit que vous discutiez toutes ensembles, vous avez parlé de quoi ? *Tousse*

Tsuyu : On a pas parlé, on a joué à des jeux de société.

Uraraka : On a joué au petit bac, au twister et au Uno.

Hakagure : On s'est toutes faites laminer par Yaomomo au petit bac.
En même temps, comment on est censées la battre ?

Jiro : Elle a pas volé sa place de première de la classe, après tout. *Tousse*

Yaoyorozu : *gênée* Hehe... Hum, Jiro, tu as pris tes médicaments ?

Jiro : Ah, pas ce matin. Merci, je vais les prendre.

Ashido : T'as besoin d'aide ?

Jiro : Non merci, je peux boire seule, quand même. Mais c'est gentil.

(Pdv Kaminari et Kirishima, 9h03 dans la chambre de Kirishima)

Kaminari : Kirishima !

Kirishima : Oui ?

Kaminari : Je suis crevé !

Kirishima : T'as encore joué toute la nuit ? Faut dormir la nuit, mon pote !
Même si c'est le week-end, tu devrais garder un temps de sommeil raisonnable !
Et t'as mangé avant de venir ?

Kaminari : Ouais. Mais j'arrivais juste pas à dormir, cette nuit, donc j'ai rattrapé mon retard sur tous les jeux que j'ai sur mon tel. Je me suis bien amusé ! Ma nuit à été super productive.

Kirishima : (C'est pas productif, ça !) Va te reposer tout de suite !

Kaminari : J'y arriverais pas ! Il y a un truc que j'arrive pas à me sortir de la tête.

Kirishima : C'est quoi ? Je pourrais peut être t'aider.

Kaminari : Jiro.

Kirishima : Plus précisément ? Elle t'a dit quelque chose de mal ?

Kaminari : Pas du tout... Enfin, rien de vraiment méchant, comme d'habitude.

Kirishima : C'est quoi alors ?

Kaminari : J'ai été dans sa chambre.

Kirishima : Oh d'acc- QUOI ?

Kaminari : J'ai été dans la chambre de Jiro.

Kirishima : Non, j'avais entendu, ça. Mais qu'est ce que t'es allé foutre dans sa chambre ?
Elle est malade, elle était pas censée dormir ? Tu lui as rendu visite tard ?

Kaminari : Il lui manquait un de ses médicaments, et comme j'étais le seul à savoir c'était lequel, je lui ai apporté.

Kirishima : Ah ! C'était très cool de ta part ! Il s'est passé quelque chose de particulier quand tu es allé la voir ? Est ce qu'elle allait un peu mieux ?

Kaminari : Pas vraiment. Mais elle avait fait un malaise quand j'ai été la voir. C'est pas rien, j'ai peur qu'elle en refasse un.

Kirishima : Un malaise ? C'est vrai que c'est peu commun, lors d'une grippe ! Peut être qu'elle a trop forcé, ces derniers temps, et qu'elle a perdu conscience par fatigue.

Kaminari : J'espère que tu as raison. Mais et si c'est quelque chose de grave ?

Kirishima : On ne peux pas le savoir. Tu ferais mieux d'avertir les autres, histoire qu'elle ait quelqu'un qui la surveille. Si elle en fait à nouveau un, ça signifie que c'est peut être grave.

Kaminari : Les filles sont sûrement déjà au courant. Elles sont probablement déjà dans sa chambre, à l'heure actuelle. Comme hier soir.

Kirishima : Ça devrait aller, alors. Elles seront là pour l'aider en cas de problème !

Kaminari : Je n'arrive pas à m'empêcher de m'inquiéter.

Kirishima : Te prends pas trop la tête ! Si tu veux, tu pourras toujours demander aux filles, ou lui rendre visite plus tard . Mais là, elles passent un moment entre amies. Ça serait mal de les déranger.

Kaminari : J'imagine que tu as raison.

Sero : *entre précipitamment*
Eh, Kirishima ! Tu pourrais m'aider avec le devoir de maths ? Je comprends ri- Tiens, qu'est-ce que tu fais là Kaminari ?

Kirishima : Il est venu me voir pour papoter. Viens avec nous, si tu veux !

Sero : Ok, les maths peuvent attendre. Vous parliez de quoi ?

Kirishima : Kaminari s'inquiète pour Jiro, et j'ai beau lui dire qu'il n'y a pas de quoi s'en faire, il a toujours l'air flippé.

Sero : Vraiment ? T'inquiètes pas, mec. C'est la grippe, elle n'en mourra pas !

Kaminari : Je comprends bien, mais mon cœur reste serré, j'ai l'impression que je resterai comme ça tant que je ne la reverrai pas en bonne santé.

Sero : Oui, bah tu t'inquiètes pour elle, comme nous tous ! C'est logique. Tu pourras toujours demander aux filles plus tard !

Kirishima : C'est exactement ce que je lui ai dit !

Sero : Tu t'inquiètes toujours malgré ça ? Je comprends bien que tu te fasse du mouron en tant qu'ami, mais bon.

Kaminari : Oui. C'est plus fort que moi. J'aurais aimé en faire plus, pour elle. Surtout depuis son malaise...

Sero : Malaise ? De quoi il parle ?

Kirishima : Jiro en a fait un, hier. Peut être à cause du surmenage...

Sero : Oh, je comprends mieux. T'en fais pas, Kaminari. C'est pas une maladie grave, Jiro est forte, elle s'en sortira sans problème !

Kaminari : Je sais. Mais je vous l'ai dit, je peux pas ne pas m'inquiéter ! J'arrive pas à me dire que ça ira.
C'est juste... Impossible.

Sero : Hmm... Tu t'inquiètes vraiment beaucoup pour elle, hein. Si demander des nouvelles aux filles te suffit pas, tu pourras toujours aller la voir toi même ! T'as le droit.

Kaminari : Ouais, mais est ce que Jiro me frapperait ou pas ? Telle est la question.

Sero : Pourquoi ? C'est pas un crime ! On peut toujours t'accompagner si tu veux, ça fera moins bizarre. C'est pas comme si t'avais un truc trop grave à te reprocher !

Kaminari : C'est pas ça le problème. C'est un sentiment super étrange, comme si... Je sais pas comment expliquer.

Sero : Oh, je sais ! Comme si ton cœur battait vite ? Et que tu avais super chaud ! Dès que tu pense à elle, tu te dis que tu voudrais discuter avec elle pendant des heures, et que ton plus grand rêve serait de rester avec elle pour toujours, de l'épouser et d'avoir trois enfants et deux chats avec elle ou un truc du genre ! C'est ça ?

Kaminari : (L'épouser ?) Pas du tout ! Et c'est super précis, où est ce que t'es allé chercher ça ?

Sero : Je sais pas, je m'étais dit que vu que tu t'inquiètes beaucoup, c'était parce que tu étais amoureux d'elle.

Kaminari : *rosit* Pas du tout ! Où est ce que t'es allé trouver ça ?

Sero : T'es sûr ? Parce que tu rougis pas mal, là.

Kirishima : Oui. C'est presque inquiétant. Tu veux de l'eau ?

Kaminari : C'est logique, que je rougisse ! C'est trop bizarre ! On est juste amis, c'est tout ! Vas pas t'inventer des trucs !

Sero : Calmes toi, mec. C'était vraiment juste une hypothèse ! Je te crois.

Kaminari : Oui. Ne dis plus ce genre de choses, ok ? C'est vraiment trop... Perturbant.

Sero : D'accord. J'aime pas spécialement parler de ce genre de sujets de toute façon. Je faisais que demander, parce que beaucoup de choses pointent vers cette éventualité.

Kaminari : Ah. Et bien tu te trompes. Je n'aime pas Jiro comme ça. C'est mort ! On est juste amis ! A. M. I. S. Potes, poteaux, copains, camarades ! Rien de plus !

Sero : *regarde Kirishima*

Kirishima : *hausse les épaules*

Sero : Bon. Assez parlé de ça. Et si on commençait à bosser ? Restes avec nous, Kaminari. Ça te fera gagner du temps, dimanche soir.

Kaminari : Oh, ça va ! Je fais pas toujours mes devoirs au dernier moment.

Sero : Ouais, tu remplis une demi page le samedi après midi et tu dors jusqu'à l'heure du repas.

Kaminari : Même pas ! Et je dors pas, je joue !

Sero : C'est la même chose.

Kirishima : Bon, on peut commencer ?

(Pendant ce temps, à l'arrière du dortoir)

Uraraka : (Et dire qu'il y a quelques minutes j'étais avec les filles en train de discuter. Comment je me suis retrouvée dans cette situation, déjà ?
Ah oui, c'est vrai. Il m'a envoyé un message, les filles l'ont lu et elles m'ont forcées à venir.)

Midoriya : Commençons notre entraînement, Uraraka !

Uraraka : Oui ! Co-commençons !