Chapitre 48

(Infirmerie, 19h04)

Jiro : (Ils nous ont emmenés ici, dans cette chambre. Je me demande ce que j'ai. J'espère que mon bras et ma cheville ne sont pas cassés. Ça pourrait nuire au reste de l'entraînement ! Tout ça à cause d'un ascenseur ! Bon, restes calme, Kyoka. C'est pas comme si ça pouvait être pire !)

Kaminari : *fixe Jiro avec des yeux inquiets, paniqués et insistants depuis un certain temps*

Jiro : *se sent de plus en plus mal à l'aise* (Ils classent les patients par chronologie, donc évidemment qu'on se retrouve ensemble. Je ne sais pas si je pourrais le regarder dans les yeux, mais je dois rester impassible.) Kaminari, tu... Tu pourrais arrêter de me fixer comme ça ? Parce que franchement, ça en devient gênant.

Kaminari : Mais tu as la moitié de ton corps entourée de bandages ! Je n'ai pas-

Jiro : Tu t'es vu ? Niveau bandages, t'en a dix fois plus que moi !

Kaminari : *recouvert de bandages tachés de rouge* Je sens rien !

Jiro : T'es sérieux ? Tu as recouvert l'ascenseur de sang ! Il ressemble à une scène de crime, maintenant ! Tu me fais penser à Midoriya, à te blesser pour les autres de manière complètement démesurée.

Kaminari : Mais c'était pour limiter ta douleur.

Jiro : Justement ! J'ai l'impression que c'est de ma faute ! Pourquoi t'as fait ça ? (Je pense que je le sais, mais si c'est à cause de ses sentiments, ça prend des proportions extrêmes ! Je dois arrêter ça tout de suite ! Ça sera sûrement plus compliqué que j'aurais pu le penser, mais c'est pour la bonne cause !)

Kaminari : *nerveux* Parce que je tiens à toi, je ne veux pas que tu te blesses. Ça me rend déjà triste de voir que tu as des plâtres.

Jiro : *se sent mal, mais se mord la lèvre* (LALALA, J'ENTENDS RIEN ! IN. SEN. SI. BI. LI. TÉ !)

Kaminari : Je préfère être blessé plutôt que tu le sois. *Sourit* Si c'est dans ce genre de circonstances, je me blesserais dix, non. Cent fois, pour t'éviter d'avoir mal.

Jiro : *sèche* Évites. Tu crois que je veux que tu te blesses ? Je suis une future héroïne, moi aussi. Je suis pas du genre à attendre qu'on se blesse devant moi sans rien faire comme une princesse dans sa tour ! Donc tes beaux discours, tu te les garde.

Kaminari : *rosit* Merci de te soucier de moi !

Jiro : Hein ? C... Comment ça ?

Kaminari : Tu as dit que tu ne voulais pas que je me blesse, non ? Ça me touche !

Jiro : ... (C'est pas ce que je voulait. Bon, c'est pas grave ! Il n'aime pas quand je le taquine, hein ? Je ne vais plus faire que ça ! Plus qu'à attendre une occasion.)

Kaminari : *sursaute* Attends, je ne sais pas pourquoi je te parle ! Tu voulais dormir, non ? Désolé !

Jiro : Non, ça va. Le sentiment de détente que j'avais tout à l'heure a disparu, je ne suis plus fatiguée. Et mes membres ne me font plus aussi mal, donc ça va.

Kaminari : *sourit* Oh ! Content de ne pas t'avoir dérangée, alors !

Jiro : *ricane* Encore heureux que tu ne l'aies pas fait !

Kaminari : *regarde ses pieds* Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais je suis un peu heureux d'être là. Au moins, tu ne peux pas t'enfuir si je veux te parler. Ça m'avait manqué, d'avoir une vraie discussion avec toi. S'il te plaît, ne m'évite plus, d'accord ?

Jiro : *gênée* Euh...

Kaminari : *lève son petit doigt* Tu me le promets ?

Jiro : (Pourquoi j'ai l'impression de devoir dire oui ? Je dois l'éviter ! C'est pour ne pas qu'il finisse par avoir le cœur brisé ! Je ne l'aime pas comme ça, c'est juste un ami ! Et puis ma tête est complètement brouillée, c'est pas le moment.)

Kaminari : *inquiet* Jiro ? Tu ne veux pas ?

Jiro : J... J'ai un plâtre, idiot ! Tu crois que je peux faire le serment du petit doigt comme ça ? En plus, c'est pour les enfants, ce truc ! Tu as les neurones trop grillés pour réfléchir ou quoi ?

Kaminari : *change de main* Et comme ça, ça te va ? C'est le bon coté, là.

Jiro : Tu comprends pas ? C'est juste non !

Kaminari : Pourquoi tu veux pas ? C'est parce que tu comptes continuer à m'éviter ? Alors tu me déteste vraiment...

Jiro : Quoi ? Non p... (Il ne faut pas que je m'inquiète pour lui, je fais ça pour son bien ! Il m'oubliera mieux, comme ça.) P... Parce que même si je te détestais, tu continuerais à me coller aux basques comme tu le fais si bien.

Kaminari : Sérieux Jiro, je... Je veux pas rigoler avec ça. Je ne veux vraiment pas que tu me déteste. *Regarde Jiro avec une certaine tristesse* Pendant ces trois derniers jours, j'avais vraiment peur que ça soit le cas ! Vu que tu ne me parlais plus, j'ai pensé que j'avais fait quelque chose de mal ! Mais honnêtement, je vois pas ce que ça pourrait être, alors expliques moi, s'il te plaît, je ferai tout pour ne pas te perdre ! *Tourne sa tête vers le mur en face de lui avec le même air chagriné* Je sais que j'ai souvent l'air de plaisanter, mais pas cette fois. Je ne suis pas très doué pour dire ce genre de choses sérieuses, je préfère qu'on rigole autour de moi et je me suis toujours arrangé pour ça, donc désolé si ce que j'ai dit n'est pas vraiment joyeux. *Serre les poings* Mais ça devait sortir.

Jiro : *regarde Kaminari avec une culpabilité grandissante* Je... Je n'aurai jamais pensé que tu pouvais dire des trucs aussi profonds. Je ne voulais pas te faire de peine, vraiment, c'était pas mon intention.

Kaminari : *sourit tristement* Je sais, tu n'aurais pas fait ça par méchanceté, tu es tellement gentille. Il t'es peut être arrivé quelque chose de désagréable ou de triste. Je ne suis pas nécessaire à ta vie, et je n'ai pas la prétention de dire que je suis assez important pour que mes actions et paroles aient des effets sur ton humeur. Alors je peux encore moins t'aider, et ça m'énerve.

Jiro : (Si il savait à quel point ce qu'il a dit l'autre jour a eu comme incidence sur mon mental, soit il sauterai de joie en sachant que j'ai pensé à lui, soit il pleurerai de honte en sachant que je suis au courant de tout.)

Infirmière : *entre précipitamment* Por favor, ponte esos auriculares. (Mettez ces oreillettes s'il vous plaît.) *Tend deux boîtes noires à Kaminari et Jiro*

Jiro/Kaminari : *se regardent avec interrogations avant d'ouvrir les boîtes et de mettre leur contenu dans leurs oreilles*

Infirmière : Vous me comprenez ?

Kaminari : Ouah ! J'ai l'impression qu'elle parle Japonais ! C'est génial !

Jiro : Oui ! Impressionnant.

Infirmière : Bon. Je vais pas faire genre, vous êtes dans un état catastrophique. Mon pouvoir me permet de faire de faire remonter n'importe quoi dans le temps, mais seulement pour 5 minutes. Autrement dit, ça en fait 12 donc c'est trop tard. On va appeler d'autres types venant d'hôpitaux pas loins, mais ça prendra toute la nuit. Vous serez donc exemptés d'entraînement pour demain pour pouvoir vous reposer.

Jiro : Quoi ? Mais demain c'est le dernier jour !

Infirmière : Bravo Sherlock. Je vois que tu peux utiliser un calendrier correctement.

Jiro : Le temps de repos est il vraiment obligatoire ?

Infirmière : Tu as une entorse à la cheville droite et une fracture au bras droit. Ton camarade, lui, a des griffures plus ou moins profondes un peu partout sur le corps dont six qui se sont infectées à cause de la saleté de l'ascenseur avec possibilité de besoin d'amputation si ils arrivent dans plus de cinq heures. Vous ne pourrez être remis sur pied au mieux que demain vers 16h, autrement dit, deux heures avant la fin de l'entraînement. Donc désolée, mais il y a pas écrit dieu sur mon crâne, je peux pas vous sauver d'un coup de baguette magique.

Jiro : Oh... Alors on va dormir ici.

Infirmière : Ouais. Si ça te plaît pas, tant pis. Toutes les autres chambres sont pleines ! Vos histoires de combats me donnent du fil à retordre. Tiens, c'est l'heure de la pause café. Je me casse, ciao ! À dans trois heures ! *Se barre*

Kaminari : Jiro, j'ai pas compris la fin. Ça s'est mis en Néerlandais tout seul.

Jiro : *regarde Kaminari avec un air saoulé* Rien d'important. On est juste là pour la nuit, tous les deux, dans cette grande chambre blanche. Seuls.

Kaminari : Oh ! Alors ça veut dire que je suis la seule personne qui peut t'aider en cas de besoin de déplacement !

Jiro : Pourquoi je devrais me déplacer ?

Kaminari : Bah, ça fait pas encore une semaine.

Jiro : Hein ?

Kaminari : Tes... *Rosit* Tu vois ?

Jiro : ... Ah oui c'est vrai. Oh m*rde. (J'avais zappé ! J'ai rien sur moi, en plus !Oh non, comment je vais faire ? C'est tellement gênant que ça me donne envie de pleurer ! Avec mes membres blessés, je ne peux rien faire ! Ça veut dire que j'aurais besoin d'aide, mais il n'y a qu'une personne ici et c'est un mec ! Je ne peux définitivement pas-)

Kaminari : Si t'as besoin d'aide-

Jiro : Non ! Surtout pas ! Euh... Oh ! Files moi mon téléphone et appelles Yaomomo tout de suite. Il est dans ma poche.

Kaminari : On peut ?

Jiro : Je m'en fiche, c'est un cas de force majeure ! Jamais je te demande de m'aider à faire ça ! J'ai mon honneur à garder, que t'as déjà bafoué trop de fois !

Kaminari : *fait ce qu'on lui dit, se sent quand même un peu insulté mais se tait*

Jiro : Merci. *Prend son téléphone et attend*

Répondeur : V... Veuillez m'excuser ! Je ne peux pas répondre pour le moment. Ah, euh... C'est bien Momo Yaoyorozu ! Veuillez laisser un message après le bip... Comment on coupe, maintenant ? Ah, comme ça ? Merci Ashi... Oh, ça tourne toujours ? Désolée, au revoir ! Biiiiiiip

Kaminari : Son répondeur est chelou.

Jiro : Oui bon, chut !  Euh, salut Yaomomo ! C'est urgent, j'ai besoin de ton aide. Si tu pouvais venir à l'infirmerie au plus vite, ça serait gentil ! Bisous ! *Raccroche*

Kaminari : Bisous ?

Jiro : *énervée* Bah quoi ?

Kaminari : J'ai pas l'habitude de t'entendre dire ce genre de choses.

Jiro : Ouais bah tu ferais mieux de t'y habituer. Je vais faire une sieste. *Se tourne du côté droit* Oh sa m- 🤫🤫🤫 la p-💥💥💥 ça défonce ses morts la c-❤️❤️❤️ de ta r-💕💕💕 !

Kaminari : Tu peux te tourner vers moi, au pire. Je ne vais pas te manger, et il faut éviter que tu aggrave tes blessures, surtout avant l'arrivée des médecins. Ça serait pas très intelligent.

Jiro : Nan. *S'allonge sur le dos* (C'est hyper inconfortable, mais c'est ça ou sentir le regard de Kaminari pendant une heure.)

Kaminari : *soupire* (Je ne vois vraiment pas ce que j'aurais pu faire de mal pour qu'elle agisse comme ça avec moi et qu'en plus elle se donne autant de mal pour éviter toute interaction avec moi... Non, j'ai rien fait ! C'est pas de ma faute ! Je dois arrêter de m'en vouloir à ce point, sur ce coup là je suis innocent ! Si elle veut m'ignorer pour rien, qu'elle le fasse ! Je ne vais pas continuer à lutter contre elle comme ça pour rien ! Elle ne veut rien me dire ? Et bien je vais arrêter de lui parler aussi ! Hm ! Je lui déclare la guerre !)

(Le lendemain soir, 15h)

Tous les élèves Français : Monsieur, s'il vous plaît là, soyez cool !

Flèche : Désolé, mais-

Mathilde : Mais wesh, on peut bien faire une boum, nan ? Vas y c'est abusé !

Midoriya : (Mais qu'est ce qu'elle dit ? Je comprends rien !)

Flèche : Les enfants, j'aurais adoré, mais les élèves ont pour la plupart de longs vols demain et-

Lucie : Nan mais ils peuvent bien dormir dans l'avion, nan ? Je veux pas être pénalisée à cause d'eux là ça saoule !

Flèche : Ariadnaaaa, à l'aide ! Je sais pas quoi dire...

Ariadna : *met des lunettes de soleil* On s'en fout ! Ce soir on va faire la fête ! Qui est avec moi ?

Celestia : Évidemment que non ! Tu es folle ? Tu montre un exemple déplorable à nos él-

Ariadna : *a un air flippant et tourne peu à peu la tête* T'as dit quoi là ? Décoinces toi un peu, quand je te vois j'ai l'impression de revoir ma mère. Ils sont jeunes, plutôt que de transformer tes élèves en militaires, fais les un peu sourire ! Tu vas les dégouter du métier.

Celestia : Comment tu veux les dégoûter ? *Regarde les autres élèves* 你也知道他们不能选. 他们的帮他们的国.

Tous les élèves Chinois : *restent impassibles, mais flanchent un peu et se mordent légèrement les lèvres*

Ariadna : *fronce les sourcils* Ne dis pas ça en face d'eux ! Chut ! Tu peux bien leur permettre ça, non ? Ils ne s'amusent qu'une fois tous les 10 ans, espèce de tyran !

Celestia : Pendant que vous perdez votre temps, on va respecter notre honneur ! 学生 ! (Élèves !)

Tous les élèves Chinois : *avancent telle une masse de soldats coordonnée et parfaite*

Yaoyorozu : *regarde les élèves Chinois partir avec un regard interrogateur et inquiet*

Ashido : Yaomomo ? Ça va ?

Yaoyorozu : Je ne suis pas sûre. Je ne sais plus quoi penser.

Uraraka : Comment ça ?

Yaoyorozu : Je n'aurai jamais pu croire que... Non. Je préfère ne pas parler sans être sûre de ce que j'avance. Veuillez m'excuser de vous avoir inquiétés.
Et si nous allions vérifier comment vont Kaminari et Jiro ? On pourra les raccompagner vers les dortoirs, comme ça.

Tsuyu : *suspicieuse, met son doigt sur sa bouche*

(À l'infirmerie)

Yaoyorozu : *ouvre la porte* Jiro ? Tu vas mieux ?

Jiro : *planquée en boule sous sa couette*

Toru : Bon, si Jiro peut se mettre en boule, ça doit au moins vouloir dire qu'elle va mieux.

Kaminari : *un peu rouge, la main droite sur le bas du visage et le regard dirigé vers le mur à l'opposé de Jiro, les yeux fermés*

Ashido : Bah, qu'est ce que t'as ? On dirait que tu sors d'un sauna et que t'y a vu un fantôme !

Kaminari : Je... J'aimerais partir au plus vite. Mon dos me fait toujours un peu mal, je pourrais avoir un peu d'aide ?

Ashido : Ouais bien sûr. Prends mon bras. *Regarde Jiro*

Jiro : *ne réagit pas d'un poil*

Ashido : (Pas de jalousie ? Ils ne se sont donc pas mis ensemble.) *Soupire*

Yaoyorozu : *soulève un peu la couette de Jiro* Jiro ? Tu vas bien ? Ton bras et ta jambe te font toujours ma... Oh mince.

Uraraka : Tu veux que je te port... Oh la la.

Jiro : Je vous ai appelées, hier. C'était ça ou demander à des hommes de m'aider.

Ashido : *lâche Kaminari* Oh mon dieu Jiro, ma pauvre !

Kaminari : *git au sol comme un faon abandonné qui vient de naître*

Yaoyorozu : Oh mon dieu ! Je suis tellement désolée, je ne regarde pas mon téléphone ! Il ne m'arrive que très rarement de l'utiliser ! J'aurais dû y penser, pardon ! Je vais t'aider à-

Jiro : Non. Je vais le faire seule. À mon âge, je peux bien m'occuper de moi.

Yaoyorozu : Mais non ! Tu es blessée !

Jiro : Ça va. C'est la même douleur que les courbatures qu'on a en cours. J'ai l'habitude, à force.

Yaoyorozu : *campe sur sa position* Uraraka, emmène la dans la chambre !

Uraraka : Je crois qu'elle ne-

Yaoyorozu : S'il te plaît. *Montre des tickets resto à Uraraka derrière son dos*

Uraraka : *résignée* Désolée, Jiro. *Prend les coupons en passant*

Jiro : Quoi ? Non ! Les filles, ça me gène ! Arrêtez ! Et toi, tu es vraiment une vendue ! Un coupon de réduction ? Je t'ai filé des mocchis il y a trois semaines ! Que tu as avalé goulûment !

Uraraka : C'est des tickets gratuits pour un restaurant gastronomique. Et des places VIP.

Jiro : *vaincue* Je ne peux pas rivaliser contre le pouvoir de l'argent. Mais ma fierté est maintenant souillée pour toujours.

Yaoyorozu : *crée juste des nouveaux draps et reprend les anciens* Heureusement qu'il y avait une alèse en dessous !

Jiro : *un peu soulagée*

Yaoyorozu : Oh ? Haha ! Je n'allais pas laver ces draps moi même, enfin ! On va les mettre dans la buanderie pour toi, et tu pourras revenir une fois la machine finie ! Ainsi, tu n'auras pas à te sentir mal ! En plus, le linge à la main ne se fait plus, de nos jours ! Qui fait ça ? C'est presque drôle.

Jiro : *émue par tant de considération, se fait emporter comme un saucisson par Uraraka* (Elle est une véritable amie. Merci, Yaomomo. Bon, même si je me sens super insultée vu que je fais parfois mon linge à la main, chez moi. C'est pas grave, elle est juste trop innocente. Et peut être trop riche, aussi.)

Ashido : *suit Uraraka en vérifiant l'état de Jiro*

Tsuyu : *plie les draps et les emmène dans la buanderie*

Yaoyorozu : *passe un coup de produit nettoyant sur le lit et s'en va*

Hakagure : *éteint la lumière*

Kaminari : *tout seul* Euh... Il y a quelqu'un ? S'il vous plaît.

Kirishima : *passe sa tête par la porte ouverte* Oh ! Mon pote ! Qu'est ce que tu fais parterre ? J'ai vu les filles passer, elles t'ont oublié ?

Kaminari : *a une larme à l'oeil* Kirishima, tu es le type le plus incroyable que j'ai jamais rencontré. Si t'avais été une meuf, je t'aurais demandé en mariage à cet instant précis. Je suis si heureux de te voir.

Kirishima : À ce point ? Haha ! Ça fait plaisir, merci ! Allez, on va te sortir d'ici !

Kaminari/Kirishima : *sortent de manière épique et se checkent comme deux frères d'armes après une guerre*

(Le soir même, 19h, sur le rooftop de l'internat)

Tous les espagnols : *boivent, fument, chantent et crient*

Une partie des français : *fait exactement la même chose*

Tous les anglais : *hésitent à rejoindre la fête*

Tous les élèves Chinois : *ne savent pas quoi faire, alors ne bougent pas d'un poil*

Les élèves de UA : *regardent la scène, choqués* (Mais où est ce qu'on a atterri ?)

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