Chapitre 30

(Retour en arrière, 2h39 du matin, du côté d'Uraraka)

Uraraka : *dort*

??? : *S'approche d'Uraraka*

Uraraka : *respire bruyamment*

??? : *Sursaute, recule*

Uraraka : *se calme*

??? : *Traine quelque chose de gros au sol, prend une arme, et attaque Uraraka*

Uraraka : *se réveille par instinct, attrape le bras de la personne proche d'elle* QUI ÊTES...

??? : *Tient le corps de Midoriya en sang et inconscient*

Uraraka : (Ce type a vaincu Deku ? Alors il est probablement extrêmement puissant. Mais il est hors de question de reculer ! Pas le temps d'être triste, je peux encore le sauver !)
*Allège son poids pour flotter, arriver sur ses pieds au plafond et se propulse pour plonger vers le villain se trouvant en dessous d'elle*

??? : *Sort un ventilateur super puissant*

Uraraka : (Merde ! Je dois trouver quelque chose dans mon environnement qui puisse m'aider.) *Est plaquée contre le plafond, a une nausée* Argh...

??? : *Balance un truc bizarre en direction d'Uraraka*

Uraraka : (Qu'est ce que-) *Annule son poids, arrache la lampe au plafond et attrape un des câbles pour faire un peu comme Tarzan et mettre un coup de pied au villain* YAAAA !

??? : *Sort un couteau en dernier recours*

Uraraka : *a un regard de bête sauvage* (Pivoter, attraper le poignet, la nuque et pousser vers l'avant !) *immobilise l'ennemi avant de l'assommer avec la commode qu'elle avait sous la main*

??? : *Perd connaissance*

Uraraka : (Il est K.O ? Ouais, c'est bon. Je vais appeler la police, mais avant...) *se retourne* Deku ! Tu vas bien ?
*Met son doigt sous le nez de Midoriya*
(Il ne respire plus ! Est ce qu'il est... Non ! Je ne peux pas abandonner, c'est impossible. Je ne peux pas l'abandonner !)
*Essaie de lui faire un massage cardiaque, sans succès*
Deku ! S'il te plaît, respires ! Tu ne peux pas mourir comme ça, je te l'interdit ! On dois encore devenir les meilleurs des héros ensemble, et avec tous les autres ! Je n'ai même pas pu te dire que... J'aurais dû écouter Ashido et tout te dire plus tôt. *Fond en larmes, gémit de tristesse et de désespoir avant de se mettre en colère et de crier*
Tu peux pas perdre face à un type aussi faible ! T'es beaucoup trop fort pour ça, c'est impossible !
T'es allé trop loin, tu peux pas t'arrêter là, en si bon chemin !
On est qu'en seconde, la première et la terminale nous tendent les bras !
Tu t'es donné tellement de mal pour sauver tous ces gens, je t'ai toujours admiré pour ça ! Mon rêve, c'est de devenir comme toi, parce que je...

*Prend le visage de Midoriya*

(Ses yeux, son regard sont vides.
La volonté qui l'animait que j'aime tant... A complètement disparu.)

*Serre Midoriya dans ses bras*

(Son corps est tellement froid, Deku est t il vraiment...)

Souvenir de Midoriya : J'aimerais voir la manière dont nos camarades utiliseront leurs alters. Les voir se battre me donne de la force. Il faut dire qu'ils sont tellement inventifs ! Ils n'arrêtent jamais de lutter, même quand ils se font dominer. Ils donnent le meilleur sans jamais baisser les bras. Ils sont admirables !

*Se mord les joues*

(Non. Non ! Je n'ai pas le droit de laisser tomber aussi tôt, je n'ai pas encore tout essayé ! Ça doit être super faible, mais je suis sûre que son cœur bat encore. Ne pas baisser les bras ! Si je ne peux même pas sauver celui que j'aime, comment je pourrais sauver le plus grand nombre de civils ? Il me reste encore une méthode !)

*Approche son visage de celui de Deku en ayant la bouche légèrement ouverte jusqu'à toucher ses lèvres pour faire un bouche à bouche*

Souvenir de Midoriya : Je ferai tout mon possible pour devenir un grand super héros, comme mes camarades !

Uraraka : *se sépare de Midoriya, essaie de se retenir de pleurer puis voit quelque chose à sa droite et lève la tête rapidement sur la défensive*

Midoriya : *rouge pivoine, au sol, assis contre le mur d'en face et regarde fixement Uraraka avec un air plus que choqué*

Uraraka du point de vue de Midoriya : *Embrasse un mannequin à son effigie positionné sur ses cuisses à côté d'un type bizarre avec une commode sur la tête qui gît à l'autre bout de la pièce*

Midoriya : (Mais pourquoi elle est en train d'embrasser un faux mannequin de moi en sang ? Elle s'est blessée dessus ? Mais elle a pas l'air de s'être fait mal. Où est ce qu'elle a trouvé un truc pareil ? C'est pas commercialisé, j'espère ! Elle l'aurait demandé à Yaoyorozu ? Mais pourquoi elle lui aurait demandé un mannequin de moi ? Est-ce qu'elle l'a depuis longtemps ? Et qu'est-ce qu'il fout là, ce type ? J'appelle la police ?)

Uraraka : Deku... Tu... Es vivant ? C'est vraiment toi ? Mais pourquoi... C'est qui lui, alors ? *montre le mannequin qu'elle a sur ses cuisses*

Midoriya : *cerveau.exe.a cessé de fonctionner.par.surchauffe* Tu as bien dormi ?

Uraraka : *Court vers Midoriya et se jette dans ses bras*

Midoriya : *si c'était possible, il saignerait tellement du nez que la maison tout entière serait repeinte*
(UNE FILLE... URARAKA ME SERRE DANS SES BRAS APRÈS AVOIR EMBRASSÉ UN MANNEQUIN MYSTÉRIEUX DE MOI, C'EST LA PREMIÈRE FOIS QUE ÇA M'ARRIVE ! JE CROIS QUE JE VAIS MOURIR !)

Uraraka : *s'agrippe au dos de Midoriya en pleurant de soulagement*

Midoriya : *lutte pour pouvoir aligner deux mots* Mais qu'est ce qui t'arrives, U-U-U-Uraraka ? Tout va bien ?

Uraraka : J'ai vraiment cru à ta mort ! J'avais l'impression que mon cœur se brisait quand le massage cardiaque et le bouche à bouche n'avaient pas fonctionnés. Je suis tellement contente de te voir vivant. Ça m'a fait tellement peur !

Midoriya : C'était un bouche à bouche... (Ah... D'accord. Donc je me suis fait des films tout seul ? C'est un peu gênant...)

Uraraka : *enfonce ses ongles dans le dos de Midoriya*

Midoriya : *regarde derrière lui* (Faut vraiment que mon cerveau se calme ! J'ai l'impression de voir des fleurs autour d'elle, elle est trop belle et mignonne ! Mais j'avoue que ça pique un peu. Pourquoi elle s'agrippe à moi comme ça ?)

Uraraka : (Je suis tellement contente qu'il aille bien. Ça m'a vraiment fait une sacrée frayeur !) *serre Midoriya un peu plus fort dans ses bras en se calmant progressivement, puis lève la tête, toujours contre le torse de Deku* Tout va bien ? Tu es sûr que tu n'es pas blessé ? Tu vas bien ?

Midoriya : (Gentilles pensées, gentilles pensées, gentilles pensées, gentilles pensées, gentilles pensées, gentilles pensées, gentilles pensées, gentilles pensées, gentilles pensées !)
U... Raraka, tu peux me... *Inspire* lâcher ? Je... N'arrive plus à... respirer. S'il te plaît.

Uraraka : *le lâche* Je suis désolée, mais j'étais juste tellement inquiète ! Ce vilain te tenait dans ses bras... Enfin, il tenait le mannequin de toi, mais il était super réaliste ! Je croyais vraiment que tu étais... *À rien de pleurer à nouveau*

Midoriya : (J'ai l'impression de revoir ma mère, d'une certaine manière, elles ont un regard similaire, quand elles sont inquiètes.)

Uraraka : Je suis si soulagée de voir que ce n'était qu'un faux toi ! Mais je suis un peu embarrassée, j'ai pleuré et me suis fait des films pour rien.
*Se gratte l'arrière de la tête*

Midoriya : *change de regard* Attention, Uraraka ! *Place un bras devant elle en la poussant légèrement vers l'arrière*

Uraraka : Deku ? Je peux me défendre, laisses moi me battre à tes côtés !

Midoriya : Oui. Je ne doute pas une seconde de ta force.

Uraraka : *flattée* Oh... M-merci.

??? : (Je n'ai jamais vraiment été K.O, depuis le début. À quoi est ce que je suis en train d'assister ? On m'avait dit que ce job impliquait de faire peur à des gosses, mais je me sens juste de plus en plus célibataire alors que j'ai une femme et des enfants ! Je ne sais même pas comment c'est possible ! Mais ils laissent apparaître leur sentiments, et ne m'ont même pas immobilisé, alors un vrai ennemi s'en servirait direct. Cette fille manque cruellement de concentration. Après, j'ai la flemme de trop batailler, je veux juste rentrer chez moi. Expédions ça vite.)
*Soupire, sort des fléchettes empoisonnées*

Midoriya : Ne bouges pas, tu ne t'en tireras pas après tes crimes, vilain ! Tu vas te rendre main-

??? : Mais tais toi, j'ai pas envie d'entendre ton speech ! Tu serais déjà mort si j'étais pas un comédien, alors concentres toi sur ce combat plutôt que sur ton éloquence, tu parles trop ! Je suis en train de regretter tous mes choix de vie.

Midoriya : *Met un coup de pied dans le genou de l'intrus et le frappe au visage* Je parle pour essayer d'éclairer le chemin des gens qui se sont perdus dans la pénombre. Et je vois dans vos yeux que vous vous êtes perdus, vous aussi.

??? : *Lève les yeux* Qu'est-ce que tu racontes, gamin ? Je suis un acteur, pas un vrai vilain. Gardes le, ton beau discours.

Midoriya : (Cette nouvelle technique est inspirée de Kaito, je comprends mieux le but de cet entraînement.
On apprend tellement des enfants ! C'est très constructif.)
Acteur, vilain ou civil, on peut tous se perdre en chemin. Les choix qui vous ont menés jusqu'ici ne sont pas si terribles, n'est ce pas ? Il y a bien au moins quelques choses qui vous ont apporté du bonheur !

??? : (Il a raison, mais...) Haha. Tu ne pourras pas sauver tous les vilains, petit. Ils ne peuvent pas tous être aidés. Ton rêve est bien mignon, mais impossible à réaliser.

Midoriya : Je le sais, mais beaucoup ont dérapé à cause d'un traumatisme qui peut être soigné facilement si on écoute leurs problèmes.
Je veux que ceux qui veulent retrouver la lumière du droit chemin le fassent, les autres, je suis prêt à me battre contre eux quitte à me briser les os.

??? : T'es un bon orateur, mais ça te sert à rien si ton alter ne te sert qu'à t'automutiler.

Midoriya : (Je m'en doutais, il a vu le championnat.) Et à quoi vous sert le vôtre ? Vous vous servez d'un choc mental pour vaincre avec un faux cadavre, ou un objet détruit. Face à moi, ça ne prendra pas. Vous pouvez créer tous les mannequins que vous voulez.

??? : Bravo, t'as deviné mon alter. Mais heureusement pour moi, j'en ai deux.

Midoriya : Renforcement musculaire, durcissement, auto guérison ou régénération. Vous n'êtes pas blessé malgré le fait que vous ayez été frappé par un meuble, il n'y a par conséquent que ces possibilités.

??? : C'est que t'es pas bête ! Elle a de la chance, ta meuf.

Midoriya : *se raidit* On est pas ensemble.

??? : Je suis curieux, montres moi ton pouvoir, gamin. Je veux voir ta véritable force.

Midoriya : (On est en intérieur, les dégâts matériels seraient trop importants. Je dois faire gaffe et limiter la casse.) Monsieur, pourquoi ne m'avez vous pas répondu lorsque je vous ai demandé si vous étiez heureux ?

??? : C'est pas tes affaires ! De quoi tu te mèles, non mais oh ! J'aime ma vie ! Depuis quand les gosses s'improvisent psycologues ? T'es un vrai fouineur.

Midoriya : Se mêler des affaires des autres est l'essence même du héros.

??? : Cool ta vie. On peut finir ça vite ? On m'a dit dans mon oreillette que la police arrive dans deux minutes.

Midoriya : Je suis certain, monsieur, que vous pouvez être heureux sans vous battre. Votre femme et vos filles vous aiment, je suis sûr qu'elles seront heureuses si vous viviez une vie plus calme pour elles. Elles ne savent pas pour votre travail, n'est ce pas ?

??? : C-Comment le sais tu ?

Midoriya : Vous vous donnez à fond pour gagner votre vie et leur offrir un avenir. Vous êtes admirable. Elles seraient fières de vous si elles apprenait les efforts que vous faites pour elles.

??? : Tu crois ? J'ai peur de leur en dire plus sur mon travail. Alors ma femme pense que je suis infidèle alors que j'essaie de lui acheter une voiture pour notre anniversaire de mariage ! *se met à pleurer*

Midoriya : Oh, ne vous en faites pas monsieur. Votre femme ne vous en voudra pas si vous lui expliquez tout. La communication, c'est important ! Vous devez parler avec votre femme et tout ira pour le mieux.

??? : *ému* Merci petit. Je vais tout dire à ma femme aujourd'hui ! Comme ça ma famille pourra être heureuse.

Midoriya : *sourit* C'est exactement ça.

??? : (Ouah... Ce gamin a une aura si pure, honnête et réconfortante ! J'ai l'impression que des ailes d'ange pourraient sortir de son dos tant il est gentil ! J'ai l'impression que je me sens inspiré... Oui ! J'ai enfin un rêve mainten-)

Uraraka : *frappe l'acteur avec des casseroles à de multiples reprises* C'est bon, Deku ! Le vilain a été battu.

Midoriya : Uraraka, c'est beaucoup trop ! Tu as abusé !

Uraraka : *frappe une nouvelle fois le vilain* Pas du tout. (Il a fait du mal à Deku. Et c'est un vilain. Pas. De. Quartier.)

Midoriya : (C'est de l'overkill !)

Sirènes de police : *sonnent*

Uraraka : *traine le corps inerte de l'acteur* Je vais le remettre à la police !

Midoriya : (On dirait qu'elle va faire ses courses, pas qu'elle va remettre quelqu'un à la police. C'est un peu effrayant.)

(Une arrestation plus tard)

Midoriya : Il est quelle heure ?

Uraraka : 4h57.

Midoriya : On devrait avoir le temps de nous recoucher ! Les enfants reviendront à 9h, alors il nous reste au moins 3 heures de sommeil.

Uraraka : Je ne sais pas si je pourrais dormir après ça. Je suis passée par trop d'émotions en même temps.

Midoriya : Justement, ça a dû te fatiguer. Tu devrais te reposer, ou au moins t'allonger.

Uraraka : Je me connais, j'y arriverai pas. Je vais juste lire ou réviser. Oh ! J'ai une idée, j'ai un jeu de cartes dans mon sac ! Tu veux jouer ?

Midoriya : (Je suis un peu fatigué, mais d'un autre côté, ça peut être amusant.) Bien sûr !

(Jeudi, 6h45)

*Trompette militaire*

Voix enregistrée de Midnight : Coucou les feignasses ! C'est l'heure du réveil ! J'espère que vous avez bien dormi et apprécié mes chers amis qui vous ont rendu visite cette nuit ! Venez donc me rejoindre à l'extérieur pour faire les annonces du matin !

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