46. In love

PDV Théo

Bellamy.

Bellamy.

Bellamy.

Ce prénom me sort par tous les orifices de mon corps !

Quel prénom merdique ! Ses parents étaient sûrement désespérés d'avoir ce gosse, et du coup ils lui ont attribué un prénom de merde.

Parlant de cet enflure, il bavarde tranquillement avec ma mère, Ava. Il sourit, il rigole de bon cœur et ma mère comme une pauvre gazelle tombe dans le filet. Depuis longtemps j'ai compris la tactique du chilien. Il montre son côté joyeux, sympathique. Mais quand t'es sous sa possession, tu vois sa vrai personnalité, sa manière de voir les choses.

Ça me fout les boules de voir ma mère adoptive d'être aussi naïve ! Bellamy va lui faire de son pantin, sa muse. À cause de cette enfoiré, Catalina ne m'adresse plus la parole !

En parlant de celui-ci, il me fait un clin d'œil et je reste abasourdi. Son clin d'œil n'est pas normal ! J'ai bien vu de l'amusement dans ses yeux.

Déterminé, je sors de ma cachette, c'est-à-dire derrière les buissons et m'accoste à côté de mère avant de la prendre fortement dans mes bras. Mes yeux bruns sont sur l'autre débile et je lui montre mon majeur.

— Qu'est-ce qui se passe, Théo ? s'exclame ma mère, incrédule de mon geste.

— Il y a une araignée sur la porte de ma chambre, j'arrive pas à la tuer.

— Mais, tu sortais du jardin, dit Ava en se détachant de moi.

Merde...

Une excuse...

— J'ai dû sortir de ma chambre par la fenêtre. L'araignée est affreuse, mens-je en faisant une mine horrifiée.

Ma mère lâche un soupir et part finalement, laissant désormais moi avec l'autre truc.

— Je ne savais pas que t'avais une pho--

— Ose encore de t'approcher de ma mère et je t'éclate, dis-je sèchement.

— Je n'ai pas le droit de parler à la personne qui m'a hébergé ? me demande-t-il froidement.

— Tu m'a forcé de t'héberger ici, crétin. Mais tu peux te casser. On a pas besoin de toi.

Tout à coup, il explose de rire. Mais d'un grand fou rire. Ce que je lui ai dit lui paraît insensé mais je ne supporte pas sa présence sous mon toit. Je sais comment fonctionne Bellamy et il va faire du mal à mes proches. Et ça, jamais je lui laisserais.

— Attends, tu sais que je suis témoin d'un meurtre. Tu sais... Le soir où ta petite copine a tué un certain Gary et tu lui as délibérément aidé dans son merdier. Tu t'en rappelles les vies qui ont été sacrifier pour toi ? J'ai perdu mes deux potes à cause de toi ! Tu m'es redevable ! s'emporte-t-il.

— Le passé est le passé, frérot. Je te remercie toi et ta secte de m'avoir rendu service mais j'ai aussi rendu la pièce de monnaie. Tu n'as aucun droit de changer les règles ! Et n'ose pas de mettre ma famille dedans sinon...

— Sinon quoi ? Tu vas me tuer ? Tu vas tuer la personne qui t'a aidé à sortir de ton pétrin, au Chili ? Théo, entre toi et moi, tu sais que c'est moi qui ai une longueur d'avance. Tu me tues et c'est tes proches qui subiront les conséquences, m'interrompt-il avec un sourire un mesquin.

Il pose une main sur mon épaule, sous mon regard froid comme l'Alaska. Il se sent supérieur, cet emmerdeur.

— Tu as déjà perdu d'avance, Théo, ajoute-t-il avant de rentrer à l'intérieur de la maison.

Alors je préfère de mettre ma vie en péril pour sauver ma famille. Il a déjà fait assez de mal entre Catalina et moi. Il n'a pas l'intention de me dire pourquoi est-il venu au Mexique mais j'ai déjà trouvé la réponse. Il veut venger de la mort de ses amis. Il va s'en prendre à ma famille !

On me connait pour mon égoïsme, mon arrange et ma modestie. Juste avec ces critères on me surnomme The Connard mais je suis un ange gardien pour mes parents et mon petit frère. Il faut qu'un jour qu'on neutralise Bellamy.

Il doit rejoindre ses gentils toutous au ciel.



Le lendemain, au préparation du bal, j'aide Espen à mettre les guirlandes sur les colonnes en cartons. Bizarre, n'est-ce pas ? Le grand Théo qui décide de donner un coup de main dans ce bal !

Pour Alba, ça a l'air important vu la manière qu'elle s'acharne nuit et jour pour que ce bal aura un très bon résultat. Le proviseur Edward a confiance en Alba.

Je me suis investi aussi dans cette merde pour elle. Notre amitié est très compliqué, à vrai dire. Mais depuis la mystérieuse disparation de Catalina, elle et moi s'est beaucoup rapproché. Je vais vous rassurer votre organe vital : elle et moi, c'est pas possible. Pas en amour ! En amitié si.

Puis j'ai quelqu'un en vue. Elle est assez petite, blonde avec des yeux d'un bleu hors du commun et avec une petite touche de sauvagerie. Comme vous l'avez deviné c'est Catalina Rodriguez-Gonzalez. Au départ, c'est difficile d'admettre mes sentiments envers cette personne. Mais mon cœur l'a choisi et c'est obligé qu'on finira ensemble. Je reste optimiste sur cette idée.

J'avais pas compris pourquoi je me sentais si mal quand Catalina m'a dit de quitter sa vie, sa ville. Ses mots étaient comme des flèches dont les pointes étaient en flamme. Ça me piquait dans tout le corps et j'ai même chialé ! Je me suis mutilé, pleuré, et apitoyé sur mon sort.

Et j'ai compris que Catalina est une personne importante dans ma vie. Je suis tellement habitué à ses habitudes, de son petit plis entre les sourcils quand elle est frustrée... Et tellement habitué de sa présence dans ma fucking life.

J'ai conscience que ce n'est pas des misérables mots qui vont pardonner mon action, mais je n'en peu plus de rester loin d'elle.

Je ne sais pas où elle se trouve à l'heure actuelle, mais elle me manque beaucoup.

J'abandonne Espen pour tenir compagnie à Alba. Me remarquant venir vers elle, elle se met à soupirer avant de parler dans sa barbe. Notre amitié est si magnifique !

— Tu as cinq secondes Jiménez, dit-elle en mettant des rideaux d'un rouge royal avec l'aide d'une amie.

— Euh... C'est pour te demander, est-ce que Catalina va bien ? La dernière fois que j'ai vu, c'était un soir. Elle était dans une voiture.

— Ta future petite-copine a été expulsé de la maison d'Émeraude et Jayden, souffle-t-elle en descendant sur l'échelle.

Pause !







Madame Émeraude a chassé sa fille de son domicile ?! C'est veut dire que Catalina est...

Je ne... Oh mon dieu !



Catalina est dehors ?!

Je reste paralysé devant les propos d'Alba. Je tente de déceler de la moquerie dans les orbes noirs d'Alba. Nada. C'est du sérieux, archi sérieux.

— Pou... Pourquoi ? le seul mot qui franchit dans ma paralysie.

— Elle s'est remis à boire... Une personne l'a prise en photo et a donné à Émeraude. Du coup Catalina vit chez ses grands-parents. Je crois que c'est la pire des punitions qu'elle puisse en avoir, me répond Alba.

Bordel de merde !

Jamais mes parents me donneront un tel châtiment ! Elles m'aiment trop pour me punir.

Mais Émeraude, la femme la plus sympathique que j'ai jamais vu dans toute ma vie peut être si sadique en punition. Chassé sa fille de sa maison ?! La chair de sa chair et le sang de son sang ?!

J'ai un goût amer dans la bouche. Je sens la colère montrer le bout de son nez. J'ai la colère envers sa famille ! On ne peut pas traiter sa fille de cette sorte ! Ils l'ont comparé comme une étrangère, un parasite, une traînée ! Juste parce qu'elle boit ?!

— Tu sais où est-elle ? Elle va bien au moins ? Ses grands-parents la traitent bien là-bas ? asséné-je directement à Alba, la secouant dans tous les sens.

— Mais lâche-moi, putain ! peste-elle en se dégageant de mon emprise. Oui elle va bien ! J'ai eu des nouvelles d'elle hier, et elle s'amuse très bien avec les vaches avec leurs crottes.

Elle rigole seule comme une imbécile. Je ne vois rien de rigolo. La pauvre... Elle doit s'ennuyer grave avec ces bestioles. Elle va devenir folle. Folle du bon sens du thème, hein.

Je laisse Alba pour quitter le gymnase. Je sors mon cellulaire de ma poche et hésite de soit téléphoner ou envoyer un message à Schtroumpfette.

Aller, Théo... Tu dois rassembler tes pouvoirs... Comme dans Dragon Ball Z.

Je décide de l'envoyer un simple message :

| À Catalina, 17:06

Je viens d'apprendre ta punition, t'es toujours vivante ? |

Et hop ! Envoyé.

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