16. rêve ?

En la cabeza de Catalina

Je ferme silencieusement la porte derrière moi et regarde ensuite Ronan qui est dos à moi. Je me pose sérieusement la question qu'est-ce qu'il est en train de faire ? Je tapote pendant ce temps ma cuisse pour récupérer une dague, et souffle de frustration en me remémorant que j'ai oublié d'en prendre avec moi. Quelle conne !

– Tu sais qui je suis ? me demande-t-il soudainement. Avant qu'on passe à l'acte, dis-moi que tu connais qui je suis.

Mais il se passe quoi là ? Mon but est de le garder le plus longtemps possible tandis que Jimenez va faire son règlement de compte avec je-ne-sais-qui. Je roule des yeux et m'avance lentement vers lui.

– Je sais que tu tues des gens pour ta satisfaction. J'aime les genres de gars comme toi. Des mecs dangereux, susurré-je en posant mes deux mains sur ses épaules.

– Ah oui ? s'étonne-t-il en tournant sa tête légèrement vers moi.

Mon regard se baisse vers un objet en métal qu'il détient dans sa main. Mes yeux s'ouvrent en grand et j'esquive de justesse son coup de poignard.

– Sérieusement ? T'as cru que je n'ai pas vu ce coup ? cingle-t-il en se fonçant vers moi.

Mais non ! On ne peut pas se battre dans la tenue que je suis ; une robe courte et hyper serrée. J'ai vraiment l'impression de ressembler à une sardine dans un emballage. J'esquive son coup et lui fous un coup de pied dans ses genoux et le faire perdre l'équilibre. Il est désormais au sol.

– Je croyais que t'étais plus con que l'autre con, mais ce n'est pas le cas. D'ailleurs, il faut que je te trouve un surnom, dis-je en prenant le premier objet qui vient sous ma main.

Une lampe. Bon, je crois qu'avec ça je peux l'assommer, non ?
Ronan se lève et je projette la lampe mais il l'esquive facilement.

– Je te laisse la chance de partir loin d'ici avant que tu ne trouves la mort entre mes mains. Mais avant, dit moi qui t'envoie, siffle-t-il en venant dans ma direction.

Je me mets en position de défense, prête à bondir sur lui. Les poings près du visage, les yeux ancrés dans ceux de mon ennemi, je lâche :

– Alors-là tu peux crever ! J'ai porté ma parole à ne rien dire, couillon.

Sur ces mots, je donne un uppercut à Ronan. Mon poing s'écrase avec violence sur l'angle de sa mâchoire en carré, sa tête tourne sur le côté. Je lui inflige par la suite un poing dans le ventre et elle se plie en deux.


– C'est plutôt moi qui dois te laisser la vie sauve et j'en ai l'intention, répliqué-je sèchement. T'es ce genre de mec qui me dégoûte et--

– Attends, t'as pas dit que les mecs dangereux t'attirent ? demande-t-il, en fronçant les sourcils.

Je le regarde par terre, recoquillé sur lui-même. J'ai pas parti un peu trop fort ? Je commence à avoir de la culpabilité pour Ronan. C'est vrai, on pourrait faire autrement que se taper dessus. Comme s'asseoir sur le lit et raconter chacun le tour nos petits soucis...

– Si. Mais je peux faire exception pour toi et l'autre con. Tu tues des gens innocents juste pour ta satisfaction. T'es vraiment malade ma parole ! Des gens comme toi--

Il se lève soudainement et me plaque contre le mur, un couteau sous la gorge. Bordel, mon défaut a été toujours de baisser la garde trop vite !

Je fixe Ronan, les sourcils sont froncés et oh... Il est triste ! Je me pose bien la question pourquoi ? Sa petite-amie est morte, ou est-ce plutôt l'absence de sa mère qui le met dans cet état ?

– Je ne tue pas des gens pour ma satisfaction, d'accord ? Vu que tu es une informaticienne hors paire de la ville, tu devrais savoir que les personnes mortes entre mes mains sont des gens malsains, Catalina.

Oh...

– Alors, qu'est-ce que t'attends ? Tue-moi. Je ne suis pas une personne sainte, dis-je sérieusement.

Il continue à me fixer avant de grogner et enlever le couteau sous ma gorge. Enfin, je peux enfin respirer !

– Alors, qui sont ces gens que tu tues ? Pourquoi tu ne tues pas les membres de la mafia mexicaine?

– Parce que vous êtes un modèle dans cette ville. Peut-être vous ne le savez pas mais vous sauvez à peu près cette ville.

Alors là, c'est trop pour moi.

J'expose de rire face à cette connerie qu'il vient de dire. La mafia sauve Monterrey ? Et puis quoi encore ! Les dauphins savent peut-être marcher aussi, tant qu'on y est !

– Tu me fais rire toi cher Ronan, mais ça se voit que tu ne connais pas qui sont les membres de la mafia, m'esclaffé-je. Ils sont sans pitié, ils ôtent la vie des autres sans penser aux proches de la personne. Ils tuent des innocents pour sauver leur peau. Si tu veux tuer des gens, c'est plutôt nous que tu dois avoir dans ta ligne de mire et non ces pauvres crétins qui braquent l'épicerie du coin.

On est un model pour la ville... j'ai plus cette impression qu'on fait peur aux habitants de cette ville, plutôt !

Je me retourne vers lui et il est figé sur lui-même. Je crois que cela est un choc pour lui. Je ne sais pas qui lui a dit encore cette connerie mais il faut à tout prix qu'il enlève cette image de nous. Au fond, je sais que Ronan est un mec bien et qui a surtout cette motivation de sauver cette ville qui part en cacahuète à cause des guerres entre des gangs.

– C'est ton problème si tu veux sauver cette ville, mais ne crois pas que nous sommes les gentils à Monterrey, ajouté-je d'une manière neutre.

Sur ces mots, je sors de la chambre, avec la mine grave.

**

Je continue à fixer l'horloge avec espoir que cette heure de cours passe vite. Nous sommes en chimie et je ne vous le dis pas comment je hais ce cours. Avec ce prof qui explique mal son cours, et l'autre con qui fait des gribouillis sur mon cahier, je ne sais plus quoi penser.

En fait, si. Je repense à Nicole Rojas, alias la malade qui se promène avec des katanas au Chili. Pourquoi mon cousin veut savoir des informations sur cette fille ? Sur le dossier, nous avons vu qu'elle était morte il y a dix-sept ans. Et l'autre con a dit que c'est une fille qui fait partie de la Ligue des Assassins, un truc de ce genre... Donc si je comprends bien, il y a peut-être d'autres personnes plus fou que cette Nicole qui promènent avec des katanas ?! Oh mon dieu !

Je relève ma tête en regardant les puceaux qui me servent de camarades de classe. Il n'y en a aucun qui ressemble à des meurtriers. Je dois faire des recherches sur ce clan de merde, quitte à mourir.

– Arrête de regarder des gens comme ça, tu ressembles à phoque, lâche Théo en me donnant un coup de coude dans les côtes.

Oww, c'est très gentil. Tu vois, c'est pas si difficile d'être gentil, réponds-je avec un sourire moqueur.

Il plie ses yeux en déposant son crayon près de sa trousse. Je jette un coup d'œil sur mon cahier et tourne ma tête de droite à gauche en regardant son dessin. Si vous voulez savoir c'est quoi son dessin, il a dessiné un pénis avec des détails plus au moins choquantes. Et ça, sur mon cahier !

– Il y a quoi de gentil dans ce que je viens de dire ?

– Un phoque c'est mignon. Il ressemble à un ours mais plus encore chou, lui dis-je.

– Quoi ?! crie-t-il soudainement faisant arrêter le prof. Un phoque c'est dégueulasse ! Ça a des gros yeux globuleux, il ressemble à une limace et ça pue.

Mon sourire se fane directement. Ce gars n'est qu'un pur... Raah ! Vous savez la phrase, donc ça ne sert à rien de le répéter. Je le foudroie du regard et prends sa trousse avant de la jeter contre au sol. Jimenez fait le même coup mais balance ma trousse par la fenêtre.

– Tu me rembourseras ma trousse qui m'a coûté vingt balles ainsi que les stylos pailletés qui m'étaient difficile à trouver dans cette ville, répliqué-je vivement.

Quoi ? Je parais peut-être comme une bad girl mais j'adore écrire avec des stylos pailletés. Ça donne plus envie de lire ses cours et voilà, quoi !

– Je volerai pour toi si tu veux, rétorque-t-il en me faisant un clin d'œil.

Je roule des yeux avec un petit sourire.

– Vous voulez du thé peut-être ?! crie le professeur, ce qui me fait sursauter.

– Oui avec des bonbons sans gluten, s'il-vous-plaît, répond Théo avec son fidèle ton moqueur.

– Monsieur Jimenez, je vous conseille vivement de ne pas m'énerver...

La porte s'ouvre soudainement, pour laisser deux hommes habillés en bleu. Tous les regards sont sur eux.

Ils cherchent du regard quelqu'un et quand leur regard tombe sur moi, ils avancent vers ma personne.

– Catalina Rodriguez et Théo Jimenez, vous êtes en état d'arrestation. Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncer à ce droit, tout ce que vous direz pourra être...

– et sera utilisé contre vous devant une cour de justice, complété-je en même temps que Théo.

Ils nous mettent des menottes et nous emmènent à la sortie de la salle.

C'est une habitude...

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Hey ! Nous avons déjà dépassé le stade de 200 vues et cela grâce à vous ! P*****, je trop méga heureuse là hihi !! (>y<) Pour certain personne trouvent que cela n'est pas beaucoup mais pour moi si ! car des lecteurs apprécient ( je crois ) mon histoire et juste en pensant cela, me mets dans tous les états, quoi ! un truc de ouf OMG ! Bien sûr je n'écris pas des histoires pour la popularité et être le premier livre lu sur WP, j'écris parce que c'est mon passe temps, mon activité. La popularité ? Ça m'intéresse pas. Bref, n'hésitez pas à voter, si vous voulez et sorry sorry pour le retard des publications ! Comme d'hab, j'ai trop devoirs... Bonne lecture à vous ! 💜💜💜❣

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