12. mission avec l'ennemi

PDV Catalina

je rentre précipitamment dans la pièce où se trouve ce que nous avons besoin. Théo est dans les couloirs pour sur surveiller mes arrières. Je jette un coup d'œil sur ma montre et il me reste dix minutes. Dix minutes pour cracker le système du sécurité, et là, ça dépend encore. J'allume l'ordinateur en même temps que j'insère la clé USB.

Il y a un mot de passe.

Super ! Et cela va se compliquer puisque le mot de passe est une sorte de cryptographie. Ces cons ont tout pensés !

– T'en est où là ? hurle Jimenez de l'autre côté de la pièce.

– Qu'au début !

Je commence à décrypter peu à peu. J'ai eu un cours sur ce genre de mot de passe avec ma tante et cela était vraiment un calvaire. Mais c'est la première fois que je me retrouve face à une cryptographie.

Je réussis à passer l'obstacle du mot de passe, le point levé au ciel. Je cherche le dossier que nous voulions et je l'envoie sur ma clé USB. Mais mon sourire se fane. Eh merde, ça va prendre du temps à le transférer. Encore quatre-vingt-dix-huit pour cent.

Je ne peux le nier mais Théo se débrouille bien. Je ne suis pas enchantée de faire équipe avec lui, mais c'est mes parents qui décident, et je n'ai aucun mot à dire. Nous avons laissez nos querelles de lycée de côté. Là, nous sommes juste des partenaires. Mais j'ai toujours ce goût amer dans ma bouche. La pilule n'est toujours pas passée depuis qu'il a osé de faire des recherches sur ma vie privée, sur mes relations. Je préférais mille fois qu'il prenait au moins une photo de moi édentée que prendre celle avec ma meilleure amie, qui est toujours à cette heure dans le coma. Mais ne vous inquiétez pas, j'ai déjà préparé mon plan grâce à l'aide de Tim' et d'Alesia.

Je remarque soudainement du bruit près de l'armoire et vivement, je prend mon arme à feu.

– Dépêche toi Catalina ! Je ne vais pas tenir longtemps !

Encore cinquante pour cent.

Je mets mon arme devant moi en avançant silencieusement. Il y a une ombre derrière l'armoire. Je me mords ma langue pour me retenir de crier, mes mains sont moites, me faisant tenir maladroitement mon arme qui tremble légèrement à cause de la peur. Peur de tuer quelqu'un. Je n'ai jamais tué quelqu'un à cause de la fonction que j'ai. Mais je ne veux tout de même pas tuer une personne ce soir. Non, pas tout de suite !

Sans que je puisse attendre, un boulet de canon fonce sur moi, me rentrant en collision contre le mur. Je crois que je me suis cassée quelque chose dans le dos, c'est sûr !

Je donne un crochet à la personne masquée, mais cela ne lui fait rien. Il n'a même pas bougé d'un pouce. What ?

Je tente de lui donner un coup de pied dans les genoux pour le faire perdre l'équilibre, mais il le cale juste à temps et sert l'emprise qu'il a sur ma jambe avant de me jeter vulgairement contre les étagères, qui tombent dans un bruit sourd.

– Mais t'es vraiment malade mec ! cris-je en grimaçant.

Est-ce vraiment un humain sous cet attirail ? Il a une force impressionnante, il ne bouge pas d'un poil lorsque je le frappe. En tout cas je ne dois pas rester avec ce fou, je tiens quand même à ma vie.

L'homme masqué s'avance dangereusement vers moi, je n'ai plus aucune arme sur moi, puisque quand ce gros malade m'a lancé comme si j'étais un avion en papier, mon arme à feu s'est glissée entre mes doigts. Ma peur se redouble face à ce robot qui s'avance lentement vers moi. Mes yeux tournent dans tous les sens et je prends la seule chose qui a l'air au moins une arme. Une bouteille avec un contenu vert à l'intérieur. Je n'ai aucune idée de cela peut être mais ça a l'air dangereux. Enfin si cet individu en face de moi est un humain...

Je débouche la bouteille et jette maladroitement le liquide sur le visage l'homme, qui recule en voyant le truc vert dissoudre son costume.

– Wesh, tu chies ou...

La voix de Jimenez reste en suspension quand son regard se pose sur cet homme en train de crier de douleur, en se tenant le visage.

– Tu l'as fait quoi ?

– Je... Je ne sais pas. Mais en tout cas, il nefaut pas rester ici, répliqué-je vivement en me précipitant vers l'ordinateur.

Je prends la clé USB avec moi et m'apprête à sortir de cet enfer quand j'entends un coup de feu. Je me retourne vers Jimenez dont la peur prend possession de son corps quand il voit l'homme qui est toujours vivant.

– Quoi ?

– La balle ne fait rien à lui, t'es sûr que c'est un humain ce mec ? m'interroge-t-il alors que je lève les yeux au ciel.

– Pour être franche, non. Mais ne restons pas ici, il y a des gens qui veulent notre peau, réponds-je lorsque j'entends des pas venir vers nous.

J'ouvre les fenêtres, et me prépare à sauter dans une benne à ordure. Pas très glamour tout ça, hum.

- Putain mais viens ! Tu sais quoi, restes ici si tu cherches la mort, soufflé-je avant de sauter dans le vide.

Je tombe directement dans un tas d'ordure. Quelques secondes plus tard Jimenez me rejoint en insultant l'odeur qui renâcle.

Je fais les mêmes gestes. Il regarde sa cuisse blessée.

– Tu peux encore marcher ? m'inquiété-je en venant vers lui.

– Je ne suis pas un bébé, hein, lance-t-il. Tu as la clé ?

Je sors la clé de ma poche, puis je me mets à le regarder. Je me pose la question ce que ce dossier y contient...


Je m'élance vers la voiture mais quand j'entends les gémissement de Théo, je recule sur mes pas pour être à sa hauteur. Je pose un de ses bras musclés sous mon épaule et l'aide à marcher assez vite. Il se laisse faire et décide de rien dire, et tant mieux. Déjà il doit être content que je ne vais pas le laisser pourrir ici avec une cuisse blessée. Aider son pire ennemi n'est pas une des mes activités favorites, mais pour ce soir c'est une exception. Après tout, il est mon partenaire de travail.

Arrivés chez moi, j'appelle ma mère pour qu'elle vienne soigner Jimenez. Quand elle fait apparition dans le salon, son petit nez se retrousse puis le pince avec ses deux doigts.

– Putain, vous avez vomi sur vous-même ou quoi ? peste-t-elle alors que Jimenez et moi haussons les épaules.

– Je t'expliquerai tout demain. Théo s'est blessé, donc soigne-le, dis-je en montant les escaliers.

– Et tu dis pas au revoir à ton ami ? demande ma mère, me faisant arrêter dans les escaliers.

Je souffle de frustration avant de redescendre en souriant avec hypocrisie. Je me penche lentement vers Jimenez pour lui faire la bise, mais je ne sais ce qu'il s'est passé dans sa tête, il me m'attrape et me pousse vers lui. Je suis assise sur sa cuisse qui n'est pas blessée, la tête posée sur son épaule.

Mes joues deviennent soudainement rouges, ce qui fait rire ma mère qui nous prend en photo soudainement. Théo me regarde avec un sourire narquois sur les lèvres, faisant danser ses sourcils pour montrer qu'il est meilleur que moi.

– Vous êtes trop mignon vous deux. Cat' je te conseille de prendre Jimenez comme époux. Vous allez faire des beaux enfants ! s'écrit-elle alors que mon père approuve en montrant son pouce en l'air.

La honte, mais vraiment la honte. J'ai envie de m'enterrer ou soit me briser la nuque. Mais le pire dans tout ça, c'est que mes parents ne me soutiennent pas. Au contraire, ils incitent.

Mais comme si je n'ai pas eu mon quota, Théo rajoute une couche en passant énergiquement sa main dans mes cheveux, en disant :

– Catalina est une bonne amie et je voudrais vraiment qu'elle accepte mon rendez-vous !

– Quel rendez-vous ? s'écrit ma mère, les yeux grands ouverts.

– Il y a pas de--

– Ce matin, je l'ai proposé de m'accompagner avec moi à une fête. Je crois que votre fille a oubliée, me coupe-t-il avec le regard insistant.

Sincèrement, il va le regretter demain. Je suis obligée d'accepter son rencard devant mes parents.

– Bien sûr que j'accepte ! J'avais la tête débordée. Je suis vraiment désolée de t'avoir fait attendre mais demain si tu veux on peut parler un peu plus de cette teuf, dis-je entre mes dents.

– Je vois que vous êtes si proche comme ça dis-donc ! Mais un conseil Théo : Tu fais du mal à ma fille, je te tue, menace mon père, faisant déglutir Théo.

Je souris discrètement avant de me lever. Je n'aime pas faire la comédie devant mes parents, c'est horrible.

– À demain Théoninou, lancé-je avant de me précipiter de monter les escaliers.

Je serai obligée de venir avec lui à une teuf ! Bordel, je me suis promise de ne plus y aller à des fêtes ! Qu'est-ce qu'il s'est passé dans sa tête pour se comporter comme ça ?Je suis obligée de faire la faux-cul devant mes parents.

J'entre dans ma chambre et retrouve Alesia, les joues gonflées d'air comme un poisson pour se retenir à rire.

– Tu n'as pas intérêt meuf, je ne suis plus d'humeur à rigoler, pesté-je en sortant mon pyjama dans mon armoire.

J'insère la clé USB dans mon ordinateur et attends que ça charge.

– J'ai la peine pour toi. Ta vie est comme un feuilleton, je me pose la question que va-t-il se passer dans les prochains jours, me moque-t-elle alors que je lui montre mon doigt.

Je copie le dossier sur mon ordinateur, avant d'enlever la clé USB et la mettre dans un tiroir.

– Bref. Je souhaite que tu as au moins la moité avec toi, dis-je à Alesia faisant référence à notre plan, tandis qu'elle hoche la tête toujours amusée.

– Aller, ne fais pas cette tête ! Ta mère n'a part tort, vous faites un très beau couple. La chieuse et le chieur ensemble, c'est beau tout ça !

– Merci de m'avoir remonté le moral, bourgeonné-je.

– Essaye au moins d'être gentille avec lui, et peut-être il sera pareil avec toi. Il a l'air un mec sympa d'après Alan. D'ailleurs tu l'as déjà dit que c'est toi qui as piraté son compte Instagram ? me questionne-t-elle.

– Ça va pas ?! Il n'a pas besoin de savoir que c'est moi qui ai fait ça, chuchoté-je en la regardant les yeux grands ouverts.

Ça doit rester un secret. S'il sait que c'est moi qui ai piraté son compte, il va me tuer. C'est à cause de moi qui l'a perdu tous ses followers et j'en passe les autres détails.

– Bon bah, j'te laisse. À demain, dit Alesia avant de sortir par la fenêtre.

Je souris avant d'aller dans ma salle de bain pour me débarbouiller de cette odeur qui peut tuer des gens.

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Holá les gens ! O(≧∇≦)O

Après des semaines d'inactivités, enfin j'étais sur Wattpad mais j'y pouvais pas poster des chapitres puisque j'étais tout le temps fatigué 😮 et occupé puisque je suis jury dans un concours, me revoilà enfin !🤗 J'ai trouvé un créneau pour poster mes chapitres. À partir de la semaine prochaine, vous aurez trois chapitres postés 🤘🏽. Je ne peux malheureusement vous dire quel jour car je me suis pas encore décidé... donc voilà !

N'hésitez pas à voter et laissez des comm's, ça me ferais plaisir ! ❤❤

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