Chapitre 8

DOUBLE UPDATE CE SOIR BC JE DOIS FAIRE AVANCER L HISTOIRE XDDD 

« AHHH Daeho viens vite, il y un voyou dans la salle de bain. »

J'avais légèrement sursauté à l'exclamation de Hyunsu alors je m'étais levé du sol, les vêtements flottant autour de mon corps mais j'avais quand même cherché le voyou qui avait osé entrer dans une maison de chefs de meute. Or, je ne voyais rien et Hyunsu continuait à paniquer jusqu'à ce que mon fils épuisé ne vienne, en pyjamas et les yeux gonflés de larmes. Il ne cessait de pleurer alors j'avais été vers lui et avait pris son visage en coupe. Mais, lorsqu'il me vit à ses côtés, il recula d'un pas et se mis à hyperventiler fortement, prenant la main d'un Hyunsu qui était prêt à me couper la gorge.

« C'est quoi ce délire ? papa ? »
« Quoi ? »

Il me regardait comme si j'étais la dernière des créatures de mon espèce et que j'étais la toute nouvelle chose qu'il voyait. Or je ne comprenais pas. Enfin je n'avais pas compris jusqu'à ce que je ne voie Namjoon courir dans le couloir, ses mains dans ses cheveux blonds, alors que ses traits d'un ange étaient revenus. Il était redevenu comme à notre rencontre. Ses lèvres étaient épaisses comme avant, ses yeux n'avaient plus de rides, son visage était hâlé, bronzé, alors que son torse avait repris de la fermeté, ses pectoraux venant apparaître dans le col maintenant élargit de son vieux t-shirt. Dès lors je compris la surprise de mon fils et son amant, car en effet, physiquement j'étais plus jeune que lui, du même âge que leur fils même. Je leur devais évidemment des explications, alors j'avais fait beaucoup de café, un peu de bacon, des œufs brouillés, et j'avais sorti le fraisier du fond du frigo.

Le tout une fois à table, j'avais pris place à côté de Namjoon qui comme si de rien était lisait son journal en mangeant son bacon. Pendant ce temps, Hyunsu et Daeho ne me quittaient pas des yeux comme si j'allais leur dire une chose exceptionnelle. C'était en réalité un peu le cas car j'allais devoir leur parler que j'avais trouvé, puis perdu, la trace leur fils. Pour finir par parler de mon changement de physique. D'ailleurs, lorsque j'avais commencé à parler, les deux jeunes gens avaient eu un mal fou à m'écouter, pleurant sur le sort de leur fils qui avait dû disparaître avec un jiangshi. Or, mon histoire les fit légèrement sourire et ils purent manger quelques petites choses alors que moi, je ne faisais qu'envisager d'utiliser mon nouveau corps pour trouver Sangki.

Evidemment, j'avais perdu de mes forces dans ma vieillesse, il ne fallait pas le cacher. Mon endurance, ma force, ma capacité à résister à la douleur, tout cela avait fini par être moins efficace. Maintenant, je sentais à nouveau mon cœur battre fortement, mes poumons s'emplissaient plus aisément, et mon ventre plat, strié d'abdominaux, étaient de retour et rien que pour cela je bénissais les jumeaux.

« Papa. Tu vas donc me dire que celui qui détiens mon fils est ce fumier de Jackson ? »
« Il est parti avec lui, mais il n'a pas l'air de lui vouloir du mal. Il l'a sorti d'un bar de dingue. Il ne désirait pas nous le rendre pour une certaine raison. Je pense qu'il veut quelque chose de lui. La même chose que tu lui as donnée Daeho. »

Mon fils déglutit lentement et ne répondit pas, tournant sa cuillère dans sa tasse de café. Il n'osait jamais parler de sa relation avec Jackson, à croire qu'il cachait quelque chose. Et chaque fois, sans faille, Hyunsu prenait sa main et le rassurait sans réellement savoir la détresse du patineur. C'est ainsi que cela fonctionne dans leur couple. Ils font presque peur tant ils ne font pas des choses intimes, mis à part les baisers et les caresses sur les mains. Mais je respectais leur relation, tout le monde n'était pas comme moi et Namjoon, prêt à s'aimer chaque nuit sans jamais se lasser. D'ailleurs, depuis qu'il était redevenu jeune, je ne cessais de regarder ses cuisses pleines, remontant jusqu'à la ceinture où le membre plein était reposé.

Or, je n'avais pas vraiment eu le droit de me laisser aller à mes envies car je savais qu'il nous fallait retrouver la trace de Sangki. Nous avions alors pris une douche séparément pour ne pas perdre de temps, et nous avions remis nos vêtements de jeunesse. Ceci fait, nous avions quitté la maison en secret pour éviter que les loups ne nous voient et nous avions retrouvé notre habituelle forêt. Mon souffle était maintenant plus lent que la veille, et j'avais pu renifler l'air plus fortement. Cela ne sentait pas tant le jiangshi que cela et j'avais compris que Jackson n'avait pas été assez idiot de rester près de notre meute, il était parti bien plus loin que nous ne pouvions marcher en un ou deux jours.

« Tu crois qu'il est dans le village d'humain à plusieurs kilomètres d'ici ? »
« S'il y est, il n'y restera pas longtemps, ou alors il aura trouvé un moyen de nous laisser à distance. Il vaut Sangki, je ne sais encore pourquoi, mais il faudra bien savoir pourquoi il l'emmène si loin. »

J'étais d'accord avec Namjoon, il nous fallait savoir ce qui allait arriver à Sangki, et surtout il fallait éloigner les métamorphes qui attendaient le bon moment. Nous savions parfaitement qu'ils attendaient l'hiver pour pouvoir avoir tous les pouvoirs de déplacement, et surtout il s'agissait de la période où la neige ralentissait plus fortement nos troupes. Ils avaient beau être la représentation même de la mort, ils étaient intelligents et ils auraient pu être considéré tout comme nous comme des hommes. Or, ils étaient en réalité, des formes de démons, des créatures mythiques qui ont un jour effrayés les hommes. Lorsque ceux-ci se sont retrouvés face à une de ces créatures, la mort était tellement inévitable, qu'ils ont décidé que la faucheuse serait la mort. Les métamorphes étaient évidemment devenus la mort elle-même et ils sont passés du statut de fait, à mythe.

C'est tout comme nous, les loups-garous. Ils nous ont connus, mais lorsque nous avions décidés de nous cacher, nous étions devenus des mythes et ceux qui y croyaient n'étaient que des fous furieux. C'était ainsi, et maintenant nous n'étions plus que des ombres qui devions nous cacher alors qu'en soit nous devions protéger les humains des loups dangereux, des créatures telles que les métamorphes, et des monstres comme les jiangshis. Voilà pourquoi nous ne pouvions pas laisser une personne dangereuse comme Jackson avec l'avenir de notre meute, et surtout il ne fallait pas qu'il approche les hommes.

« Allons tout de même voir les hommes Namjoon. Nous n'avons qu'à marcher et nous les trouverons... »

Il accepta et nous nous mîmes en route vers le village à des kilomètres d'ici. D'ailleurs maintenant que nous avions retrouvé notre endurance nous avions pu même courir, sans nous transformer de peur de nous retrouver nu face à des hommes. Alors, chaque fois que nous en avions l'occasion nous passions à un fast food pour manger, et une fois la nuit tombée, nous n'avions pas eu peur de passer une mauvaise nuit. Nous avions juste grimpé au sommet d'un petit arbre et allongés sur une branche nous avions cherché le sommeil. Il avait été dur à trouver tout en sachant que j'étais à moitié assit, et que ma tête reposait sur le torse de Namjoon qui me faisait un drôle d'effet. Sentir à nouveau ses phéromones de jeune loup alpha excitait mon jeune oméga qui avait l'air d'être à nouveau vierge.

Or, j'avais réussi à fermer les yeux lorsque la lune nous titilla moins, étant passée derrière notre arbre. Enfin, la nuit passée, nous avions repris le chemin jusqu'à ce que dans l'après-midi nous n'arrivions à l'entrée du village d'hommes. Là, presque tout était silencieux. Une épicerie était ouverte et à l'entrée étaient déposés quelques étales de fruits. Plus loin, quelques maisons tenaient encore debout sur des fondations pourries. Et par-dessus tout, l'odeur de sang régnait. Cela sentait à plein nez le sang frais, le jiangshi. Sans un mot nous avions su, Namjoon comme moi, que nous devions entrer et investiguer. Nous avions alors commencé par suivre notre odorat qui nous mena face à une petite maison blanche, dont la porte était légèrement abîmée avec une serrure rouillée. Il fut donc facile d'entrer et ce n'est que prudemment que nous avions pénétré dans le bâtiment.

A première vue, il était vide. Or, lorsque j'avais passé l'entrée ; j'avais trouvé une bible posée sur un meuble, un chapelet replié par-dessus. Au début, j'avais hésité à entrer, mais lorsqu'une petite voix fluette nous parvint nous avions foncé jusqu'à la cuisine. C'est alors que nous avions trouvé notre petit fils tant recherché, ses yeux bleus emplis de larmes de rire alors que face à lui, le jiangshi qui a réussi à pourrir de générations dans ma famille parlait de je ne sais quoi.

Mais lorsqu'ils nous virent, els rires se stoppèrent et Jackson se leva directement. Sangki quant à lui laissa tomber sa cuillère pleine de céréales et nous regarda d'un œil paniqué. Il nous regarda l'un après l'autre, ne nous reconnaissant pas, tandis que Jackson avait parfaitement compris qui nous étions.

« Sangki. On-s'en-va. »
« P-Pardon mais qui c'est ? »
questionna-t-il en se levant et s'éloignant de nous
« Sangki, c'est nous. Tes grands parents. »

Il nous regarda de plus près et soudainement il sembla être illuminé. Il tenta de s'approcher de nous, mais Jackson le tira vers lui et nous montra les dents. Face à lui, deux jeunes loups ne pouvaient gagner nous le savions mais nous voulions également nous battre. Malheureusement, le temps que nous tentions d'approcher, il avait pris par la taille mon petit-fils hurlant qu'il voulait rester, courant à toute vitesse hors de la maison. Il ne s'importa pas du soleil et se renfonça dans la forêt pour disparaître en quelques secondes. J'avais cru y arriver cette fois et j'avais fini par tomber à la renverse, m'asseyant au sol, les larmes aux yeux. Je n'arrivais pas à croire qu'il osait prendre ce garçon, le forcer à rester à ses côtés, l'utiliser, lui faire du mal ; et c'était notre incompétence qui permettait ces horreurs. S'il arrivait quelque chose de dangereux, mauvais, douloureux à cet enfant, je tuerais ce monstre même si ce n'est pas possible.

J'avais des fourmis dans les mains tant j'avais mal au cœur, mal à la tête, que je me sentais mal. Alors Namjoon s'était blottis contre moi, tremblotant également, sachant pertinemment que nous n'avions aucunes chances de le rattraper. Alors nous étions restés ainsi sans un bruit, regardant la petite maison avant de partir de la maison. Nous avions repris la route dans la forêt, suivant au mieux l'odeur de Jackson, car nous savions que nous n'allions pas abandonner sa piste de sitôt, surtout qu'il avait été blessé par le soleil et que nous savions que notre objectif était avec lui. 

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