Les commentaires marchent pas ((((
Je repost pour voir :3 ♡

Après avoir dormi quelques heures, j'avais rouvert mes yeux et redécouvert mon environnement. La pièce n'avait pas changé, mis à part le fait que les murs étaient teints par une lumière orangée provoquée par le soleil couchant qui laissait filtrer ses rayons par la fenêtre de la chambre. Les ombres des nuages se baladaient sur la penderie qui était dans un coin de la pièce, tandis que le vent soufflait doucement contre les fenêtres soupirant doucement des notes délicates. Quant à mon amant d'il y a quelques heures, il était toujours assoupi, ses mèches brunes lui cachant partiellement ses petits yeux clos, tandis que ses lèvres encore bouffées par mes baisers étaient rouges et couvertes de salive, comme s'il les avait humectées spécialement pour qu'elles soient si attrayantes. On aurait dit deux fruits bien murs en formes de croissants de lune, elles avaient l'air sucrées et si moelleuses. La pulpe qui les composait d'ailleurs était visible et j'avais envie d'embrasser chaque once de cette peau si sensible de sa bouche, mais je m'étais contenu préférant me relever du lit encore chaud. J'avais posé mes pieds encore chauds sur le parquet froid ce qui me fit frissonner de tous mes membres. Néanmoins j'avais pris mon courage à deux mains et je m'étais relevé lentement, baissant les yeux pour ne pas voir mon reflet dans les miroirs qui étaient disposés dans la chambre. J'avais simplement ouvert la penderie et j'avais chipés des vêtements qui au vu de l'odeur appartenaient à Jungkook, avant de descendre les escaliers. La maison était étrangement silencieuse, la seule chose que j'entendais c'était le rire doux de Hoseok qui commentait le goût de son thé. Mais, lorsqu'il m'entendît arriver dans le salon il se tut et se leva du canapé pour me faire face. Il était souriant, comme si c'était son fils qui s'était lié tandis que j'avais une infâme envie de pleurer. Cela me faisait un drôle d'effet de me dire que j'étais un oméga et maintenant que j'étais dans les vêtements trop large de Jungkook je me rendis compte de mon caractère très peu dominant. J'étais maigrichon lorsque l'on y pensait et le haut de celui que je considérais comme mon oncle me faisait presque une tunique. Mes cheveux gris étaient devenus fades, mes yeux étaient cernés, mon dos courbe à cause du fait que j'avais mal au dos, et surtout je ne me sentais pas prêt à parler...

« Ton père est dans la cuisine si tu veux lui parler. Il est parti chercher des biscuits. »

J'avais lentement hoché de la tête, évitant de regarder Minhyuk qui buvait son café au lait en me souriant. Il était assis en tailleurs sur le sofa et ses cheveux bruns, toujours si magnifiques et je ne parle pas de ses yeux rieurs qui me fixaient, comme s'il était fier de moi. Il n'avait pas l'air d'être triste que je me sois lié à quelqu'un, même plutôt heureux que je le fasse. Il m'avait fallu un grand courage pour l'ignorer mais penser que j'allais pouvoir me blottir dans les bras réconfortants de mon père me faisait chaud au cœur. Je m'imaginais déjà me blottir dans son cou pour y pleurer pour qu'il me dise tout ce qu'il y a de plus rassurant, et surtout qu'il m'assure que je n'attendais pas de petit si tôt, je n'étais pas capable de m'envisager déjà père. C'est ainsi remonté que j'avais pénétré dans la cuisine où mon père se tendait, la main élevée vers une étagère, sur la pointe des pieds et la lèvre supérieure grignotée par ses dents blanches. Il n'était pas aussi grand que moi et papa, et je voyais bien que la boîte de cookies était hors de portée. J'avais alors fait quelques pas en sa direction et sans un mot j'avais sorti la boîte en verre de l'étagère pour la lui donner. Il avait sourit doucement, de ce sourire qui dévoile toujours des carrés de sucre et qui plaissait ses yeux. ce sourire il me le montrait toujours depuis que j'étais petit et étrangement cela réveilla chez moi une vague de nostalgie. Mes yeux se plissèrent, mon dos se courba, et enfin j'avais soupiré d'un souffle tremblant. Les larmes m'étaient montées trop vite et je n'étais plu capable de les retenir tandis qu'elles glissaient le long de mes joues brûlées par la honte. Je ne voulais pas être un oméga, pas que je rejette ce qu'étais mon père, pour mieux être comme l'autre, mais je me voyais heureux avec Minhyuk, et je n'étais pas même capable de lui donner ce qu'il méritait. Même que je m'étais engagé avec un autre sans savoir ce que lui en penserait. J'avais surement fait une erreur.

« Là, là chéri... »

Mon père avait enroulé ses bras autour de mes épaules et délicatement il s'était mis à me serrer contre lui. J'étais blottis dans son cou, mes doigts désespérément accrochés à son haut, alors que doucement il caressait mon échine et mon cuir chevelu. Son souffle chaud et lent caressait ma nuque dégagée, ses doigts fins et froids me donnaient ces frissons des plus agréables, je n'avais jamais trouvé une personne aussi délicate que mon père, il me faisait me sentir toujours étonnement bien. J'aimais mon père plus que tout et en réalité il avait su fonder un foyer plein d'amour et de douceur. Il avait réussi à être notre mère et notre père quand Namjoon était absent. Il nous avait fait tous naître avec une force que j'étais sûr de ne pas posséder, et pourtant il était toujours parfaitement droit dans ses bottes, toujours sur de lui. Je n'étais pas du tout ce genre de personnes.

« Je sais que tu dois être bouleversé par ce que tu es, mais ne t'en fais pas mon ange, tu trouveras le bonheur dans ta condition. »
« Mais je voulais être un alpha, gérer la meute, prendre la relève sur toi et papa, é-épouser Minhyuk... »

Ma voix se brisa alors qu'un nouveau sanglot animait ma poitrine. Non, je ne pouvais pas abandonner mon premier amour si vite et ce même si je l'avais cru il y a quelques heures. J'aurais dû me laisser mourir ou supplier Minhyuk de tout de même me faire l'amour et voir s'il comblerait mes chaleurs. Mais non, il était parti chercher Yijeong qui avait pris ma virginité et avec cela ma première chaleur...

« Daeho, tu vas m'écouter sans me couper. Un jour ma mère m'a dit la même chose pour que je me taise et que je ne refuse pas ses mots. Elle m'avait annoncé qu'à mes 17 ans que j'étais un oméga. Au début, j'avais tout réfuté mais après tout est devenu clair comme de l'eau de roche. Alors surement que maintenant tu auras aussi envie de me hurler dessus, de me dire que j'ai tort mais un jour tu verras, tu comprendras que ce que je dis a un sens... »
« Je... je ne te crierai jamais dessus... »
« C'est ce que l'on verra... »

Il me tira lentement vers le salon avec la boîte de cookies. Les autres me regardaient en larme en souriant, ce n'était pas comme si je n'avais jamais pleuré devant eux, après tout je ne fais jamais que cela. A vrai dire c'était assez évident que je n'étais pas un alpha. Je n'avais jamais vu papa Joonie pleurer, mais papa m'avait dit que lorsqu'il avait failli mourir en accouchant il avait pleuré. Je ne sais pas s'il l'avait à nouveau fait depuis. Mais ce n'était pas ce qui comptait au moment où je m'étais senti tomber entre Hoseok et mon père dans le canapé, juste face à Minhyuk. J'avais reçu une tasse de thé vert dans laquelle Hoseok avait pressé un morceau de citron et fait couler un sucre. J'avais longuement regardé le cube fondre avant que la main blanche et fine de mon père attrape ma cuisse encore tremblante suite à mes chaleurs.

« Tu étais destiné à être un oméga, moi Hoseok et Minhyuk le savions depuis longtemps. Nous n'en avons jamais parlé à Namjoon car il aurait du mal à s'imaginer que tu ne serais pas le parfait oméga après vos nuits parfaites de chasse ensemble, après qu'il ait remarqué que ton pelage lors de la transformation renvoyait parfaitement les rayons de la lune, et surtout il s'attendait à ce que tu sois un mâle alpha parfait, mais tu es comme moi. Quand tu étais enfant, ton oncle a découvert quelque chose. Tu savais user de tes capacités aisément. Tu étais capable d'être alpha bêta et oméga, le tout en même temps pour pouvoir avoir ce que tu désires. Tu as hérité cette capacité de moi. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi j'étais maintenant un alpha à qui des loups font allégeance alors que j'ai des chaleurs, que je suis un oméga né ? Non, ce n'est pas ton père qui m'a appris à être alpha, c'est dans nos gênes. Mais notre capacité n'est que psychologique, et pas physiologique. Physiologiquement parlant, nous sommes oméga, alors nous avons des chaleurs. Alors, une fois que Hoseok l'ait découvert il me l'a dit. Tu étais encore un enfant quand nous en avons parlé, et tu disais déjà être amoureux de Minhyuk, lui disait d'ailleurs le même chose. Nous avons donc décidé de vous laisser vous aimer jusqu'à ce que Minhyuk soit en âge de se lier à un autre. Lorsque sa première chaleur s'est déclarée il était fou de joie et il a voulu te contacter, mais son père l'en a empêché. C'était mauvais pour toi que tu saches que tu n'étais simplement pas capable de le combler, alors un ami proche de Mimin est venu. Il a eu beaucoup de mal à se résigner à l'idée mais lorsque nous lui avons parlé sérieusement de tout cela il a décidé que nous avions raison. C'était il y a déjà plusieurs mois tu sais, ensuite il a jugé lui-même qu'il fallait rompre car il ne pouvait plus vivre une romance avec toi. J'étais fou de rage lorsque je l'ai appris et j'avais envie de tuer Hoseok car il avait promis que j'avais le droit de te dire et non ton petit ami. J'ai donc joué le jeu jusqu'au bout quand je me suis rendu compte que tu ne connaissais pas ta vraie nature mais maintenant il faut que tu le saches, tu es spécial. »
« E-Et pendant toutes ces années vous nous avez menti ? »

Mes larmes coulaient silencieusement sur mes joues, je n'arrivais pas à avaler la pilule, elle était coincée dans ma gorge nouée par la colère. Ils m'avaient menti pendant tant d'années alors que mon petit ami m'avait trompé pendant que nous étions ensemble. C'était pour cela qu'il avait tant voulu rompre, car il savait que ses chaleurs moi je ne pouvais les combler alors que moi je pensais que tout était parfait. J'étais révolté et même si j'adorais mon père je m'étais senti repousser sa main et me lever en un bond. J'avais renversé ma tasse sur mes vêtements et même si le liquide était en train de me brûler la peau j'avais ignoré ce fait. J'avais serré les poings en serrant les dents, avant que je ne me rende compte que mes mouvements avaient provoqué une douleur soudaine dans le ventre de mon père. Il avait soupiré pour faire passer la douleur avant de me regarder tristement.

« Nous n'avons f-fait cela que pour ton bonheur mon ange... deux omégas ne sont pas condamnés à ne pas être ensemble, il vous faudra juste chacun vous trouver un compagnon pour vos chaleurs. M-Mais je voulais juste que tu vives ton idylle avec Minhyuk. »
« Tu te fous de ma gueule ? Et ça se dit mon père ?! »
« Calme toi Daeho tu vas regretter tes mots. » soupira Hoseok alors qu'il caressait son ventre rond. Lui aussi commençait à me taper sur les nerfs.
« Vous avez jugé bon de me laisser m'attacher à Minyuk, à souffrir d'une première rupture alors qu'en réalité nous étions destinés à ne pas être ensemble. Je vous déteste. »

J'avais retiré mon haut trempé de thé avant de me diriger vers la porte. Grace à mon père j'avais appris à me changer à n'importe quelle position de la lune et c'est ce que je fis sans me soucier du fait que le soleil était à peine couché et que la nuit noire n'avait pas déposé son voile. J'avais couru dans les rues en éternuant à cause du soudain changement de peau. J'avais ma fourrure qui était ébouriffée par la colère, les yeux exorbités et animés dans des mouvements frénétiques. Je tentais de me contrôler car maintenant que mon loup contrôlait je risquais de faire du mal à n'importe qui. Mais j'avais eu le soudain besoin de chasser et après avoir couru pendant près de dix minutes j'étais arrivé dans la forêt adjacente à notre village et qui était près de la ville d'humains. Je n'en avais rien à faire que là mon père s'était fait enlever et la seule chose que j'avais faite c'était sentir le sol couvert de mousse. Les odeurs étaient mêlées mais pourtant j'avais senti quelque chose d'intéressant. Une odeur forestière, sauvage, vivante. Au loin j'entendais même des pas lents, majestueux, ceux d'un cerf à la recherche d'une femelle. Les jeunes mâles à la recherche d'une femelle étaient toujours parfaits à chasser simplement car ils étaient tête en l'air et jamais ils ne faisaient attention au fait qu'ils étaient traqués par une bête sauvage. Cela, c'était mon père qui me l'avait appris mais ma technique de chasse je l'avais inventée moi-même. J'avais commencé par foncer vers un endroit proche de ce cerf et lorsqu'il fut en vue j'avais ralenti considérablement. Je m'étais tapis derrière un gros buisson alors que le cerf secouait sa tête pour montrer ses magnifiques bois. La lune presque pleine se reflétait sur l'eau de la rivière au pied de laquelle il se tenait, tandis que quelques herbes folles étaient nouées autour de ses sabots. Il regardait autour de lui distraitement alors que j'entendais son cœur d'ici. Il battait lentement alors que ses poils bruns, presque noirs, bougeaient lentement au grès du vent. C'était le temps pour moi d'y aller et lorsqu'il me fit dos j'avais sauté hors de ma cachette pour retomber à ses côtés. Il s'était mis à soudainement paniquer, prenant ses jambes à cou et aussi sadique que j'étais j'adorais cela. J'aimais poursuivre mes proies, et cette fois il m'offrait un spectacle réjouissant. Il avait battu le sol avait ses sabots tandis que mes pattes noires frappaient lourdement la terre meuble de la forêt. Ma poitrine large enflait et se recroquevillait rapidement au rythme de mes inspiration et de mes expirations. Une vapeur épaisse se formait juste face à ma truffe sombre alors que mes yeux gris étaient fixés sur la croupe animée de sursauts à cause de la course. L'animal était moins rapide que moi et chaque fois qu'il passait entre deux arbres il griffait les troncs avec ses bois largement trop grands. C'était si amusant que j'avais continué de courir longuement avant de sauter sur l'animal, les dents découvertes et les griffes dehors. J'avais planté mes dents dans les bois plutôt que dans le cou pour pouvoir grimper sur l'animal et le regarder dans les yeux. Mais, lorsque mes pattes se posèrent sur la cage thoracique poilue une lueur blanche s'émana du corps. Les bois entre mes dents se rétractèrent tandis que doucement la poitrine sur laquelle je marchais devenait plus plate et plus fine. La lueur se répandit longtemps entre les arbres avant que sous mon corps je vois un jeune homme, les joues couvertes de larmes, ses cheveux blancs collés à son front, alors que ses yeux bleus étaient fixés sur moi. Il tremblait de peur et hurlait à l'aide. Je ne bougeais pas, je regardais seulement ses traits fins, ses lèvres pleines et à la couleur des roses qui poussaient à l'orée de la forêt au début du printemps. Sa peau était de neige, sa poitrine si fine qu'on aurait voulu la posséder, tandis que chaque fois qu'il me regardait je voyais chez lui cette beauté sans faille.

Malheureusement, je ne pus voir plus cette beauté sauvage car un homme armé apparu d'entre les arbres. Il avait tiré directement dans mon épaule me faisant chuter sur le côté, les yeux plissés de douleur tandis que des couinements s'échappaient de ma gorge. Le jeune homme profita de ma faiblesse pour se redresser et se jeter dans les bras de l'homme armé. Il devait avoir mon âge et il était aussi pur qu'une perle, tandis que l'autre était surement son père.

« Rentre à la maison, vite HyunSu, je t'avais dit de ne pas sortir ce soir. »
« Ne l'abat pas papa je t'en prie. »

L'homme serra les dents mais s'en écouter son fils il pointa l'arme sur mon front. J'avais soudainement eu un élan de courage et rapidement je m'étais mis à courir dans la forêt, couinant chaque fois que ma patte blessée était posée au sol. J'entendis un coup de feu partir qui fit hurler le jeune garçon, mais la balle se logea dans le tronc à mes côtés et non dans ma chair ce qui me permis de fuir plus vite. Mes parents allaient me tuer...

------------------

Hyunsu est un personnage inventé, sinon ça vous plaît son pouvoir? Omo c'est tellement parfait comme transformation bref. prochain chapitre très bientôt, surement dans la journée d'aujourd'hui ou de demain *^*^*^* <3