Chapitre trente-six

voiiiiilà l'histoire avance et les problèmes vont aps tarder à venir YOUHOUUUU.
JE VOUS NEMMMM <3 (oh et dans le média c'est comme ça que j'imagine les cheveux de Daeho. vous en pensez quoi? C'EST PAS MAGNIFIQUE????) 

Lorsque j'ouvris les yeux, j'avais eu un mal fou à savoir ce que je faisais dans cette chambre et pourquoi mon corps était si douloureux. Or, après un petit instant, comme un flash-back, tout me revint. Al tentative de suicide, le fait que je fus sauvé par Hyunsu, et surtout que j'avais quitté ma famille. Ils me manquaient affreusement mais dans un sens je savais qu'il me fallait prendre un peu de recul. J'imaginais mes parents tristes d'apprendre que j'étais parti, mais d'un côté je me sentais bien ici, allongé dans ces couvertures. D'ailleurs, je sentais une chaleur dans mon dos, accompagné par un souffle délicat qui agitait mes mèches grises. Je sentais aussi une main accrochée à mes hanches, tandis qu'un bassin était enclenché dans le mien. Avant, lorsque je partageais mon lit avec Minhyuk, j'étais toujours celui dans le dos mais maintenant j'étais de l'autre côté, et cela me plaisait énormément. On se sentait en sécurité et la chaleur du corps de l'autre vous enveloppait comme si vous étiez dans un petit cocon. J'avais donc attrapé les doigts de celui qui s'était attaché à moi, caressant ses phalanges doucement pour mieux apprécier la douceur de la peau de craie. Dans son sommeil, je l'entendais soupirer et sourire doucement, jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux et s'étire délicatement. Ceci fait, il pressa mon épaule et me tourna, allongé sur dos dans le lit. Lui, était légèrement relevé et il me regardait tendrement, ses yeux bleus directement plongés dans les miens. Je ne le connaissais que très peu et pourtant je n'étais pas gêné d'être si prêt de lui, son corps me surplombant plus ou moins. Il me sourit doucement avant de soupirer un « bonjour » de sa voix encore endormie. Je lui souris donc en retour, sentant mes joues devenir on ne peut plus rouges, et enfin je lui avais répondu à sa salutation. Il apposa alors un baiser sur le bout de mon nez rond, avant que je ne remarque qu'il ne portait rien pour haut. J'avais tenté de ne pas regarder sa peau découverte mais la chaleur dans mon ventre s'intensifia et je me senti descendre peu à peu le regard. Il s'en moqua doucement, et je le vis surtout car sa poitrine avait été animé de sursauts plutôt que par le son qu'il avait émis, puis il remonta mon visage vers le sien en tenant mon menton entre son index et son pouce. Je me sentais étrangement bien avec lui et ce même si nous ne connaissions rien de l'autre.

« Tu as les yeux baladeurs ce matin, Daeho... »
« P-Pardon, ce n'était pas voulu... »

Il plongea son nez dans le creux de mon cou, avant de lécher la peau offerte avec envie. Mon corps avait tremblé, vacillé, et pourtant je ne voulais pas qu'il arrête de poser sur muscle chaud sur ma peau. Chose qu'il fit après avoir posé une main sous mon haut, tout contre mon ventre. Je me sens pris de spasmes de plaisir, contractant ma colonne sous son toucher et sous la caresse humide de sa langue charnue contre ma peau.
Doucement sa main remonte le long de ma poitrine, approchant dangereusement mes boutons de chair qui commencent peu à peu à durcir. La sensation de sentir cette chair se stimuler d'elle-même est étrangement bonne. C'est comme si cette chair cette serrait, se frottait contre le tissu et m'envoyait de petites décharges électriques dans le bas du dos. Ainsi, lorsqu'il commence à délicatement pincer la peau je me sens me tendre et creuser le dos. C'est beaucoup trop bon, je n'en peux plus. Mon souffle devient court alors que sa langue commence à passer sur ma pomme d'Adam qu'il se met à mordre doucement. Je n'ai aucune idée de ce qu'il désire de ma part mais pour l'instant la seule chose que je sais, c'est que mon corps est totalement sien et que je ne peux m'empêcher de ne vouloir que lui.

Malheureusement il se retire et commence à se frotter les yeux. Il est en position assise, les joues rouges d'excitation, même que le drap est déformé au niveau de ses hanches comme des miennes, voilà pourquoi je me demande pourquoi il s'est arrêté. Mon premier réflexe reste tout de même de baisser mon haut pour cacher l'érection qui commençait à déformer ma braguette, puis d'une main j'attrapais son épaule qui tremblait doucement. Cela attira son attention et il put me regarder dans les yeux. Ses prunelles bleues n'avaient pas perdue de leur beauté, mais je voyais que quelque chose clochait chez lui. Je ne savais pas que le sexe était si tabou chez les cerfs...

« Daeho pardonnes-moi pour t'avoir touché ainsi. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris et je n'arrive pas à résister à l'appel de te posséder. C'est comme... naturel. Tu sens divinement bon... tu sens l'oméga et j'ai toujours trouvé que cette odeur était d'un attrait sans nom... Je n'ai pas le droit de me lier à un lycan et pourtant je n'ai qu'une envie c'est te faire sourire. Quand tu m'as attaqué hier, j'ai senti une peur revigorante. Jamais je n'avais fait face à un loup tellement mon père nous isole d'eux. Je n'avais jamais vu un lycan changé et toi, tu étais magnifique. Tu avais cette prestance, cette beauté naturelle, et dans tes yeux je voyais quelque chose de plus que dans ceux des cerfs et des biches de notre troupeau. Je n'ai pas le droit d'avoir de lien avec un loup, et encore moins avec un homme, mais je ne peux pas réprimer cette envie qui me bouffe. Mon père déteste les homosexuels mais moi je n'ai jamais eu la chance d'être ce qu'il désire. Je suis le fils du chef du troupeau, je vais devoir reprendre celui-ci, mais pour cela mon père ne me laissera jamais être ce que je suis vraiment. »

J'étais choqué par cette soudaine déclaration, paralysé car je ne savais plus quoi faire pour le réconforter. Ce n'est donc que très timidement que je m'étais approché et installé à genoux à ses côtés. Ma bouche tremblait mais elle se posait tout de même doucement contre sa peau douce et délicate. Il soupira lorsque ma langue se glissa le long de son cou offert. Je voulais le rassurer, ainsi je m'étais mis à embrasser tout son cou avant de descendre doucement vers le début de sa poitrine. Je m'étais installé par-dessus ses jambes, mes cuisses écartées au-dessus des siennes, pour mieux la caresser et embrasser sa peau. J'étais tremblant, pantelant et mon souffle caressait plus sa peau que mes lèvres animées de spasmes. Pourtant, je voulais bien faire, je voulais qu'il cesse de se prendre la tête et mes baisers étaient surement le seul moyen pour que pendant rien qu'un instant il se laisse aller. J'avais posé une main de part et d'autre de son bassin, poussant doucement dessus pour le forcer à s'allonger. Il le fit donc et me laissa poser mon corps contre le sien, collant fortement mes lèvres contre sa peau.
Ses doigts qui étaient dans mes cheveux gris tirèrent sur les mèches et me dirigèrent vers ses boutons de chairs durcis. J'en avais pris un en bouche, posant ma langue dessus tout d'abord, avant de commencer à sucer dessus. Il avait gémi et cela m'encouragea à sucer un peu plus fort à chaque fois jusqu'à ce que je commence à mordre dedans. Il avait creusé le dos et cela m'avait fait un effet sans nom. Mon érection se réveilla d'un coup tout comme la sienne que je m'étais mise à frotter à l'aide de légers coups de bassins. Dit ainsi l'on pourrait croire que j'étais confiant mais pas du tout, mes mains tremblaient tout comme mon souffle qui ne cessait de faire des vagues. J'avais toujours pensé être confiant mais c'était comme si ma personnalité d'oméga avait pris le dessus sur tout, et le plaisir de sentir mon amant soupirer sous mon corps me faisait surement trop de bien.

Alors que le jeune homme me guidait vers l'élastique de son caleçon, la porte d'entrée claqua violemment ce qui nous poussa à nous redresser. Soudainement paniqué, mon hôte m'avait jeté sous le lit, me disant de me taire et de ne surtout pas sortir. Il avait ensuite attrapé un flacon muni d'un spray et en couvrit l'air pour cacher mes phéromones une odeur affreusement tentant, une odeur sucrée et qui d'un seul coup avait fait frissonner tout mon corps. Mon bassin avait chauffé, tout mon esprit m'avait quitté, et je compris qu'il avait répandu ses propres phéromones de mâle dans l'air, et cela me rendait dingue. Malheureusement je n'avais pu le supplier de soulager le désir que m'apportait son odeur, car un homme au pas lourd avait pénétré dans la chambre. Il avait regardé son fils enfiler un haut avant de s'asseoir sur le lit, juste au-dessus de moi. En face, je voyais Hyunsu sourire timidement et tordre ses doigts de gêne.

« Tu as bien dormi Hyunsu ? Tu vas mieux depuis ton attaque ? »
« Oui, j'étais en tort tu sais. Ils sont en période de transformation, et nous partageons depuis longtemps notre forêt avec eux et je savais que la pleine lune était dangereuse. »
« NON ! Les loups n'ont pas tous les droits sur nous. Ces taffioles ont pour couple alpha deux putes qui ont des gamins aussi décadents qu'eux. C'est leur fils qui t'a attaqué. Il mérite de crever comme le chien qu'il est. La seule chose qu'il fait c'est s'en prendre plein le cul. Ils me dégoutent. »
« Papa, arrêtes. Tu sais bien qu'il n'a pas le choix. Un oméga mâle doit être lié. »
« Non ! Les omégas mâles devraient être tués à la naissance. Ou se laisser crever par leurs chaleurs. »
« O-Oui tu as raison papa. D-Dis je peux aller me doucher ? »
« Bien sûr mon fils, je suis désolé de te faire peur mais je veux te protéger. J'ai appris que ce dingue a quitté sa meute et j'ai peur qu'il ne tente de te faire du mal. Alors fais attention. Si tu vois un gamin de ton âge aux cheveux gris et aux yeux de la même couleur, tu l'abats. Ne réfléchis pas, tu tires dessus. On est d'accord ? »
« B-Bien sûr... »

L'homme, satisfait, s'était levé du lit et avait quitté la chambre. Hyunsu, encore tremblant se glissa sous le lit et me tira par la main. Il m'embrassa le front avant de me donner quelques vêtements. Tous deux nous nous étions changés, sans regarder l'autre pour ne pas le gêner, puis il ouvrit la fenêtre. Par là il s'y glissa difficilement avant de tomber au sol. Je l'avais regardé, paniqué, puis j'avais sauté, atterrissant directement sur mes pattes, dans un mouvement presque félin. Puis, je l'avais relevé et j'avais palpé ses jambes et son corps mince. Il n'était pas blessé, chose rassurante, mais il avait eu l'air d'avoir oublié qu'il ne pouvait sauter d'une fenêtre haute car sa nature ne lui permettait simplement pas.
Après s'être remis, ensemble nous avions pris la route de la forêt. Nous n'avions pas encore mangé alors nous avions pris la direction de mon village. Je savais que je n'étais pas prêt à revoir ma meute de peur que l'on hurle que le fils des alphas était de retour, mais je voulais que Hyunsu se nourrisse. Ainsi, ensemble, nous avions pu pénétrer dans la glacerie de Jin à l'entrée de la ville. Maintenant, Jimin y travaillait, enfin il passait surtout son temps à embrasser son Hyung qui était lui censé cuisiner. Pour une fois, les deux s'étaient plus ou moins calmés et Jin fut celui qui nous reçut. Il avait souri jusqu'aux oreilles en me voyant installé à ma banquette habituelle. Puis, sortant son crayon et son carnet de note il m'encouragea à commander.

« Je peux avoir un petit déjeuner Jin. Tu sais celui avec les Doughnuts, les chocolats chaud etc... »
« Bien sûr, j'ajoute un milkshake ? »
« Euh oui. Quel goût Hyunsu ? »
« Chocolat » soupira-t-il en attrapant mon genou sous la table.
« D-Donc chocolat Hyung... »
« Parfait je reviens... »

Par la suite, nous avions mangé ensemble, parlant de tout et de rien. Mais le calme qui avait pris toute la glacerie ce matin fut perturbée par un oméga furieux, ses cheveux noirs élevés en pics, et les lèvres pincées. Mon père était un bon oméga, mais lorsqu'il était en colère il faisait vraiment peur. Je n'avais donc pas pu m'empêcher de me ratatiner sur la banquette rouge, tentant de disparaître avant qu'il ne m'étripe.


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