Chapitre Trente-Quatre
Déjà la suite !! yayyyy c'est plus ou moins triste XD breffff je vous laisse à la lecture j'écrirais la suite demain je pense haha je vous nem *^*^*^*
Après avoir boitillé jusqu'à la maison, imprégnant ma fourrure de mon sang pourpre, j'avais enfin pu redevenir humain. Je m'étais laissé tomber sur mon canapé en gémissant avant que mon père arrive dans les bras mon petit frère sirotant à la paille son habituel jus de raisin. Ils me regardaient tous les deux, paniqués, avant que mon père ne renvoie mon frère et ne couvre mes parties intimes avec le plaid sur le canapé. Puis, il passa ses mains dans ses cheveux blonds, paniqué de me voir blessé et couvert par mon propre sang. J'avais pâli à cause de la douleur et lui je le voyais rougir de colère et aussi de peur. Mais enfin, il se reprit et se précipita vers la salle de bain. Pendant ce temps j'avais examiné de mes yeux emplis de larmes ma blessure de laquelle dépassait encore la balle encrée dans la chaire. Je savais que je n'allais pas mourir à cause d'une balle pareille mais je souffrais tout de même le martyr, et ma sœur ne fit qu'ajouter à mon calvaire. Elle était arrivée en sautillant jusqu'à moi, un pot de compote entre ses doigts. Avec elle, elle avait sa poupée habituelle et elle mangeait en me regardant agoniser. Elle, sans aucun doute c'était une future alpha, elle était forte et même le sang ne lui faisait rien à son âge. Elle n'avait que onze ans et elle regardant ma plaie sanguinolente comme si elle regardait un chaton qui s'amusait avec une ficelle. Même qu'elle s'approcha pour appuyer son pouce sur la plaie et entrer son doigt dans le trou de la balle. J'avais hurlé de douleur me tortillant dans tous les sens, hurlant à mon père de faire vite, alors que je me contenais pour ne pas repousser violemment ma sœur. Mais, lorsqu'elle extirpa ses doigts de la plaie elle tenait la balle écrasée entre son pouce et son index couvert de mon sang. Je pleurais comme un faible alors qu'elle venait de sortir de mon bras ouvert la cause de mes maux. Puis, elle essuya ses doigts dans sa robe rose et recommença à manger sa compote. Lorsque mon père réapparu avec la trousse de soin elle avait disparu dans sa chambre avec sa poupée et sa robe salie par mon sang. Jimin me faisait très très peur.
« Je fais au plus vite Daeho. M-Mais, tu as retiré la balle ? »
« Non, c'est J-Jimin qui l'a fait pour moi... »
Mon père plissa les yeux avant de sourire largement, on pouvait aisément deviner qu'il était affreusement fier d'elle. Il savait qu'elle était forte et chaque fois qu'elle faisait ce genre de choses il était fier comme un paon alors que pour ma part elle me faisait toujours plus peur. On aurait dit qu'elle était trop mure pour son âge parfois, alors qu'à d'autres moments elle était normale. Par exemple elle portait tout le temps son petit tutu rose, elle avait encore des poupées qu'elle coiffait et parfois je la voyais encore jouer aux voitures. Mais chaque fois qu'elle faisait face à une situation de crise elle savait gérer. Lorsque son jumeau s'était cassé le poignet elle avait réussi à lui faire une attelle avec son écharpe et deux branches d'arbres qu'elle avait trouvées quand la cour de l'école. Je comprenais pourquoi mon père était fier d'elle en fait. Elle avait fait tellement plus de choses que moi.
« Tu as fait quoi pour être dans son état ? »
Mon père s'était assis au sol face à ma blessure, tamponnant la blessure avec un désinfectant tandis que je serrais les dents. Il allait me tuer pour cette journée mais je lui avais pourtant tout raconter. Mon caractère oméga, ma fugue, le fait que j'avais fait mal à papa, et surtout je lui avais parlé du cerf. Il ne releva aucunement le fait que j'étais un oméga ou que j'avais rencontré un homme cerf, mais il me regarda méchamment lorsqu'il apprit que j'avais fait mal à Yoongi.
« Mal où ? »
« Je pense que je l'ai frappé dans le ventre sans faire exprès. »
Il se leva dans un bond, abandonnant le bandage qu'il me faisait pour directement enfiler des chaussures et un manteau. Il était à deux doigts de pleurer cela se voyait sur son visage. C'était une expression que je ne lui connaissais pas et pourtant elle était fascinante. Il enroulait autour de son cou une écharpe qui appartenait à Yoongi pour tenter de se calmer, mais je voyais que sentir l'odeur de mon père lui faisait un mal fou. Il la retira donc vivement et le jeta au sol avant de me pointer du doigt. Une larme solitaire traçait un sillon humide sur sa joue alors que son menton tremblait. Je ne reconnaissais pas mon propre père, j'étais inquiet et je m'étais donc relevé en position assise. Je tremblais de peur, peur qu'il ne me déteste pour cette erreur idiote que j'avais faite en me mettant en colère.
« S'il a perdu le petit Daeho, sache que je ne te le pardonnerai pas. »
« M-mais papa ! »
« Nous nous étions déjà fait une joie qu'il attende un nouvel enfant, alors s'il a quoi que ce soit par ta faute je n'hésiterai pas à te le faire payer. Tu es mon fils, mais avant tout un oméga. Tu t'es lié tu es donc assez grand pour comprendre que tu dois un respect à tes alphas. Tu as blessé ton alpha, et je n'hésiterais pas à te le faire regretter. Tu apprendras à respecter ceux plus haut dans la hiérarchie que toi. Comme l'a fait ton père autrefois. »
Alors que je me sentais pleurer et trembler mon père disparu en claquant la porte. Mon corps entier était animé de sanglots, de tremblements douloureux, alors que mon sang imbibait déjà la compresse posée sur mon épaule blanche. J'avais peut-être tué mon futur petit frère et ma future sœur, je ne pouvais moi-même me le pardonner. J'avais alors compris le message de mon père et j'avais enfilé des vêtements, j'avais aussi fini mon bandage et quelques bagages. Lorsque mon père s'est lié à Namjoon juste après il s'est trouvé une nouvelle meute, une maison, il n'était pas resté accroché à sa mère et cela j'allais le faire aussi. J'avais simplement rempli mon sac de cours avec des vêtements et un peu de nourriture, puis j'avais visiter mes petits jumeaux. J'avais caressé doucement les cheveux clairs de Taehyung en lui embrassant le front. Il m'avait souri de son magnifique sourire carré de travers, puis il s'était remis à jouer avec ses petites voitures. Il n'avait pas compris que je comptais partir et c'était mieux ainsi. Par contre, lorsque j'avais visité Jimin elle s'était mise à pleurer silencieusement avant de m'embrasser sur le bout de mes lèvres. J'avais doucement rougis avant de caresser ses longs cheveux blonds ondulés. Elle m'avait offert avant que je ne parle une de ses poupées préférées, une en tissue au sourire rayonnant et aux grands yeux bleus. Elle disait que c'était une fille à l'extérieur mais un garçon à l'intérieur, un peu comme elle en fait. Nous savions qu'elle se considérait comme un petit garçon et cela ne gênait pas du tout mes parents qui respectaient parfaitement les orientations sexuelles de chacun, ils étaient même heureux que Taehyung s'était trouvé une petite brune aux lèvres pleines qu'il qualifiait comme son amoureuse. Enfin passons. Après avoir pris sa poupée j'étais parti par la porte de derrière et j'avais sauté le grillage. Je vivais près de la forêt, plus facile pour que les chefs de meute rejoignent celle-ci les jours de pleine lune, ce qui me permit de passer inaperçu jusqu'à ce que j'arrive chez YiJeong. Lorsqu'il m'ouvrit il fut surpris de me voir, voire même gêné. D'ailleurs il ne me fit pas entrer et il passa juste la porte pour me rejoindre à l'extérieur. Il avait longuement regardé mes yeux humides puis mon sac plein le fit déglutir lentement. C'était mauvais signe.
« T-Tu...Ne me dis pas que tu abandonnes la meute ? »
« Si... Maintenant que je me suis lié je pense que je dois former moi-même ma meute... ou en rejoindre une autre. T-Tu voudrais venir avec moi ? »
« Alors tu ne reprendras pas la meute ? »
« Non, mes parents la donneront surement aux jumeaux... »
Je le vis alors faire quelques pas en arrière avant d'ouvrir la porte de sa maison en tremblant. Il prononça un 'désolé' presque muet avant de disparaître derrière la porte. Je n'arrivais pas à le croire. Lui aussi m'avait abandonné. Il n'avait voulu se lier à moi que pour mieux devenir le mâle alpha de la meute de ma famille. Ses mots d'amour n'étaient que de la poudre aux yeux et j'aurais dû m'en douter. Après tout il m'avait tanné pendant des semaines pour que je fasse des dizaines de choses dans la meute et souvent il disait que s'il reprenait les rennes il ferait différemment de mes parents. Et comme un bleu je m'étais fait avoir par cet idiot. Tous avaient joué avec mes sentiments comme s'il ne s'agissait de rien et maintenant j'étais à deux doigts de vouloir en finir. J'avais envie de me jeter sous les roues d'une voiture lorsque je quittai le porche de sa petite maison pour rejoindre la forêt. Il y faisait assez sombre pour que je ne passe que pour une ombre au dos courbé et aux sanglots silencieux. Je regardais le sol où s'échouait d'ailleurs toutes mes larmes désespérées. Elles étaient gelées alors que je tremblais de désespoir. Tout avait si mal commencé cette année et je n'avais plus rien. J'avais couché avec un homme qui savait user de jolis mots, je m'étais fait menacer par mon père et j'avais fait du mal à mon autre parent. Certes ma réaction ; celle de quitter ma famille ; était surement disproportionnée mais dans un sens je voulais me prouver que moi aussi je pouvais être comme Yoongi, que je pouvais aussi faire quelque chose de ma vie. Or, mon père avait toujours reçu l'amour dévoué de Namjoon et ensemble ils mavaient fait. Là, si j'attendais déjà un petit, il n'allait m'avoir que moi, alors que son père n'était qu'un profiteur. Si le pauvre ange venait à naître je ferais tout pour le rendre heureux, mais je ne pouvais pas envisager de lui dire que je n'étais qu'un idiot qui n'avait pas su lire en Yijeong et y voir qu'il n'était qu'un infâme menteur.
Je me sentais encore pleurer lorsque je me retrouvai face à la rivière. J'y revoyais presque le cerf s'y tenir et y inspirer l'air pur. Comment avais-je pu croire que chasser allait me rendre plus heureux, alors que cela n'avait fait que blesser un pauvre innocent. Celui qui ne méritait surement pas de vivre c'était moi. De toute façon je n'avais rien fait de bien jusqu'ici à part faire du mal à mes parents. Je n'arrivai d'ailleurs à avoir aucunes pensées rassurantes, aucunes, j'avais alors retiré mon haut lentement. La rivière était haute ce soir-là, et l'eau coulait rapidement entre les roches et j'avais trouvé la faille de nos loups pour en avoir fait l'expérience. Un soir, j'avais failli tomber dans la rivière et mon père m'avait hurlé dessus, nos loups haïssaient l'eau. Ainsi, j'avais retiré tous mes vêtements, même le bandage sur mon épaule, et j'avais tout abandonné. Puis, sentant les larmes rouler sur mes joues je m'étais changé sous les rayons de lune. Pour la dernière fois j'avais ressenti cette douce sensation de devenir libre, d'avoir un corps plus puissant, de posséder une cage thoracique plus grande et un cœur plus performant. J'aimais tellement me transformer que mourir sous cette forme était parfait à mes yeux.
Lorsque mes mains et mes pieds furent totalement changés en pattes velues et que je senti le vent caresser ma fourrure ébène, j'avais soupiré à l'oreille de mon loup qu'il devait aller dans l'eau. Il avait courbé le dos, tapotant juste la surface du bout de la patte mais lorsqu'il senti qu'une larme roulait le long de son museau il posa la patte entière dans l'eau. Puis, animé par un long frisson désagréable causé par le froid il avait continué sa descente dans l'eau. Il tenait de ne pas glisser dans l'eau alors que ses coussinets ne tenaient pas correctement sur les pierres lisses qui composaient le fond, si bien qu'il commença à paniquer. Le calmant, je lui avais dit qu'il devait continuer à avancer, que bientôt il n'aurait plus peur, que moi non plus. Il fit alors quelques pas de plus, jusqu'à ce que l'eau nous arrive juste sous la mâchoire inférieure. Sa truffe retournait l'air autour de notre nez jusqu'à ce que je soupire un 'laisse nous tomber'. Il obéit étrangement et il relâchait la force qu'il mettait dans ses pattes. Des lors, notre corps avait été emporté sur un petit mètre, notre nez avait plongé sous l'eau gelée et même en battant des pieds mon loup n'arrivait pas à nous faire remonter. Il fixait encore notre mère la lune sous la surface trouble, tout en s'agitant sous l'eau profonde, mais plus il bougeait plus nous nous enlisions. Moi, j'avais abandonné depuis déjà bien longtemps et j'avais simplement pensé à ma famille. Je m'excusais d'abord auprès de mes parents, puis de mon frère et ma sœur. Ensuite j'avais pardonné Minhyuk et Yijeong, après tout ils avaient le droit au bonheur. J'avais pensé à toute ma petite vie, même Adam et Josh me revinrent en tête. J'avais ris doucement au pensant au fait que maintenant ils avaient un enfant ensemble et qu'ils vivaient en Californie. J'étais heureux pour eux, et j'étais soulagé. Je partais heureux et mon loup sembla se calmer. Il se laissa tomber sur le fond boueux et caillouteux. Il regardait toujours la lune jusqu'à ce que des bulles rondes s'échappent de sa gueule et que ses paupières se closes. Je sentais nos poumons brûler avant que tout ne devienne noir et blanc. J'avais peur maintenant, surtout depuis que mes pattes avaient commencé à avoir des spasmes, mais je l'avais voulu et maintenant je me laissais partir... tout était bientôt fini...
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Mes poumons en feu avaient l'air de soudainement avoir repris de la vigueur tandis que des doigts fins pressaient sur ma cage thoracique. Je sentais aussi un souffle chaud dans ma bouche et des lèvres contre les miennes. Un goût boisé s'était emparé de ma bouche tandis que les petits doigts s'étaient arrêté de batte une mesure rapide sur mon cœur, ils s'étaient plutôt placés sur ma jugulaire pour prendre mon pouls. Les lèvres aussi malheureusement disparurent et ce goût qui m'avait réveillé me quitta. Mais, je ne pus réfléchir plus longtemps car je m'étais senti tousser avec force, laissant s'échapper toute l'eau que j'avais inspirée plus tôt dans une sensation de déchirure. Mes poumons me faisaient affreusement souffrir mais j'avais fini par cracher toute l'eau gelée qui s'était répandue sur ma poitrine elle aussi complètement gelée. J'étais transit de froid, tellement gelé qu'ouvrir mes yeux fut une épreuve, mais lorsque je vis face à moi un ange à la peau blanche, aux cheveux de la même couleur, et aux yeux d'un azur profond je m'étais senti d'un seul coup nettement mieux. Il me regardait tendrement et caressait mon visage, on aurait dit l'un de ces personnages de conte de fée qui ne sont jamais réels car ils sont trop parfaits... mais lui il était là. Il me séchait à l'aide d'une grosse serviette avant de m'enfiler mes vêtements et de m'enrouler dans une énorme couverture. Il avait l'air d'avoir tout prévu, comme s'il savait que j'allais me noyer ici, mais je n'allais pas m'en plaindre et je l'avais suivi sans un mot. Il avait pris sur son dos mon sac alors que je ne pouvais m'empêcher de le détailler. Il était devant moi, son corps fin et parfaitement sculpté moulé sous un sweater bleu marine et un slim noir. Il portait des chaussures qui ressemblaient à des souliers de cuir. Il reflétait une certaine élégance et ce même lorsqu'il m'ouvrit en silence la porte d'une petite maison aux allures de chalet au bout de la rivière. A l'intérieur, il y faisait si bon que j'avais senti un frisson remonter le long de mon échine. Mon loup avait sauté de joie, je l'entendais japper dans mes oreilles et hurler qu'il mourrait de faim. Il fit même se manifester mon estomac vide dans des gargouillements gênants.
« Installe-toi près du feu je vais te ramener de quoi manger. Nous parlerons ensuite. Tu as tout ton temps. »
Sa voix aigüe mais pourtant si masculine me fit un bien fou. Il m'avait convaincu de m'asseoir face au feu sur une petit chaise à l'assise en paille sans hésiter. J'avais posé mes pieds près des flammes alors que je regardais le petit salon décoré avec des meubles tous en bois. Il y avait un sofa au cadre en bois sculpté et une assise en cuir, une table haute à quatre chaises en chêne massif, une petite table taillée à même une souche d'un gros arbre, et enfin il y avait sur les murs plusieurs peintures qui représentaient toutes des paysages. C'était un endroit chaleureux et je ne pouvais l'ignorer. Même l'ange qui y habitait avait un sourire des plus tendres alors qu'il me tendit une assiette pleine, et tout cela me fit chaud au cœur. Même le fait qu'il prenne place à mes côtés pour m'encourager à manger la purée de pois les rondelles de pomme de terre et le morceau de viande grillée me fit un bien fou.
« Tu as un nom ? »
« J-Je m'appelle Daeho... »
« C'est une fugue hein ? Qui a terminé par un suicide ? enfin une tentative en tous cas... »
« O-Oui... c'est si évident à deviner ? »
« Pour moi oui. »
J'avais froncé les sourcils mais je n'osais en demander plus, après tout s'il voulait m'en parler il m'aurait déjà expliqué et je n'avais pas le droit de le déranger. Déjà qu'il m'offrait un peu de chaleur physique et humaine...
« Tu ne manges pas ta viande. »
« Oui, je n'en suis pas vraiment pas capable. »
« Paradoxal pour un loup qui voulait me tuer tu ne trouves pas ? »
Il pencha la tête sur le côté alors que je m'étais mis à trembler. Je ne savais pas quoi dire et la seule chose que je faisais c'était bégayer en espérant que je ne pleurerais pas à nouveau.
« J-Je ne voulais pas. Je c-chassais avant avec mon père e-et ça a été un réflexe. »
« Je sais... On connait bien ta famille dans le coin. Tu sais on connait bien nos ennemis par ici... j'ai été idiot de sortir un jour aussi proche de la pleine lune en même temps. Disons que nous avons tous les deux tort. »
« D-D'accord... »
« Pourquoi être parti ? »
« Trop de choses m'y ont poussé. Et j'en avais assez de vivre. »
« Tu as un pouvoir exceptionnel, quelque chose que tout le monde désirerait alors ne le gâche pas si aisément. Je vais aller te préparer une chambre pour ce soir, mon père est au village le plus proche pour vérifier que ta meute n'a pas fait de dégâts. Alors tu es tranquille pour ce soir. Je reviens. »
Il me laissait à peine le temps de parler et lorsqu'il avait annoncé quelque chose il le faisait. Si bien que je n'eus aucun mot à dire lorsqu'il disparut dans les escaliers au fond de la pièce pour aller préparer un lit. Je l'avais simplement regardé, lui et sa beauté si rare et si pure. Même en étant sous forme humaine il était majestueux comme un jeune cerf et cela me faisait doucement frissonner. Il dégageait cet attrait sans égale. D'ailleurs, ses cheveux à la couleur aussi étrange que la mienne lui donnaient un air sublime. Ses cheveux lui tombaient dans ses yeux pincés par des brides bien asiatiques et les prunelles qui y étaient contenues étaient aussi sublimes que des billes.
Lorsque la chambre fut prête il m'y installa, et sans me soucier de mon environnement je m'étais endormi. Au plus vite je me reposais, au plus vite je reverrais cette beauté fraîche à mes côtés...
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