Chapitre Trente-huit
bisoir XD le prochain chapitre sera un chapitre bien badass!!! et j'ai réfléchis. J'aime beaucoup trop cette fanfic pour me donner une limite de chapitre. Alors je ne sais pas quand s'arrêtera l'histoire, mais je ne la stopperai que lorsque je n'aurais plus d'idées. alors il se peut très bien que je fasse 65 chapitres, comme simplement 41. mais je pense vraiment en faire une belle tonne maintenant que Daeho est chef de meute :p
Bref, je vous nem à tantôt!!
La bataille étant terminée, mon père m'avait amené chez nous pour que je puisse enfiler quelque chose. Étant trop pressé pour perdre du temps je m'étais hâté à trouver quelque chose à enfiler pour finalement m'enfuir vers la glacerie. Une fois arrivé je fus horrifié de voir que celle-ci avait été attaquée. Je n'en avais rien entendu mais les résultats étaient là. Les vitres étaient brisées, les banquettes piétinées et éventrée, sans oublier que le comptoir avait l'air d'avoir partiellement implosé. C'est donc paniqué que je m'étais frayé un chemin à l'intérieur, ignorant le fait que je m'étais ouvert la main en passant une vitre éclatée, pour directement me diriger vers la porte de la réserve. Celle-ci tenait encore debout car quelqu'un avait fermé la porte de l'intérieur mais la peinture avait sauté de mon côté, indiquant que quelqu'un avait tenté de forcer l'entrer. Fort heureusement ceux derrière avait su tenir et j'avais pu voir les corps des attaquants dans la boutique. Donc, pour ne pas choquer les plus jeunes, nous avions retiré les corps à l'aide de certains loups bêtas, avant que je n'aille à la porte.
J'avais doucement frappé à la porte pour commencer, avant que quelqu'un ne frappe en retour. J'avais alors reconnu le code que les jumeaux avaient fait entre eux donc j'avais répondu avec le bon code, et c'est alors que j'entendis du bruit. Dès lors, la porte commença à être déverrouillée et lentement une petite touffe blonde apparu dans l'entrée. Mon petit frère me regardait avec des yeux embués de larmes, et lorsqu'il me reconnut il me sauta dans les bras. Ma sœur fit d'ailleurs de même et elle commença à me sentir de bas en haut. Elle avait remarqué quelque chose et elle avait ce deuxième sens que son jumeau n'avait pas. Elle fut alors la première des deux à se courber devant moi et à me sourire d'une manière complice. Puis, elle décolla son frère de ma poitrine et le força à se courber face à moi pour lui apprendre le respect de son nouvel alpha. C'est ainsi que je m'étais retrouvé à les saluer en retour, courbant le dos mais bombant le torse. Je devais l'affirmer, j'étais affreusement fier d'être devenu alpha.
Cette lourde fierté pourtant me quitta lorsque je vis une touffe blanche s'approcher, le corps tremblant et les yeux larmoyants. Je savais que Hyunsu pouvait être on ne peut plus sensible à certains évènements, mais je me senti étrange à me dire que pour le coup j'étais plus dominant et qu'il me fallait le rassurer. Chose que je fis. Je l'avais approché lentement, une main tendue vers lui avant qu'il ne l'attrape de ses doigts tremblants. Immédiatement je l'avais ramené contre ma poitrine, me blottissant contre lui, avant qu'il ne décide de glisser son front dans le creux de mon cou. Il y resta un instant, respirant toujours plus lentement les phéromones que je dégageais pour le rassurer, pour finalement se décaler et sourire timidement. Il avait l'air d'un seul coup rassuré et ses yeux bleus cristal brillaient sous la lumière faible du matin. Il me souriait et étrangement quelque chose était né dans ma poitrine. J'avais une sensation de chaleur qui se répandait sous la peau, qui rongeait mes poumons et mes côtes, avant de glisser le long de mon ventre et presser mon estomac. je n'avais jamais ressenti une telle chose et j'avais la soudaine impression qu'un lien s'était créé en un regard entre lui et moi. Il avait lui aussi ressenti cette chose, je le savais car il avait longuement frissonné, les cheveux au bord de son front se hissant lentement dans des frissons légers.
« C-C'était quoi ? »
« Je n'en sais rien, je connais rien des loups Daeho... Mais chez nous on appelle ça le lien. C'est comme si l'on choisissait hummm.... »
Le cerf se mit à baisser le front, tentant de cacher les rougeurs de ses joues face à ma meute, avant de doucement souffler ses mots.
« Comme si l'on choisissait son compagnon pour la prochaine saison des amours. »
Il avait l'air d'une collégienne face à son premier amour et j'avais le sentiment d'être particulier. La situation avait été affreusement macabre, lourde de perte des deux côtés, mais pourtant nécessaire pour qu'enfin lui comme moi trouvions une forme de bonheur. Comme si nous nous complétions dans notre différence, comme si un cerf et un loup pouvaient arrêter d'être ennemis pour s'aimer et former un pacte de paix. Je n'avais d'ailleurs jamais eu autant raison, car lorsque ses lèvres forcèrent un contact avec les miennes j'avais senti une lourde chaleur envahir mes hanches. J'avais soudainement trop chaud et trop froid à la fois, tandis qu'une drôle d'odeur se répandait dans la pièce. Je sentais comme la douce odeur des gibiers en plein printemps, les cerfs qui courraient dans les champs à la recherche d'une femelle, et étrangement cela sentait magnifiquement bon. Cela m'avait même fait soupirer d'un souffle saccadé, tandis que lentement des doigts blancs et froids s'étaient glissés sous mon haut revêti à la va vite.
Les doigts jouaient avec mes côtes, les irrégularités de mon ventre, avant de lentement s'accrocher à mes hanches fines. C'est à cet instant que j'avais remarqué de combien de centimètres il me surplombait et je m'étais senti si soumis à lui, si prêt à me laisser tomber dans ses bras, que j'en avais presque oublié ma meute. Or, mon père lui était encore là, et il attrapa les mains de mon amant pour nous décoller. Il grognait en secouant vivement ses cheveux noirs qui lui tombaient dans les cheveux. Je n'avais jamais vu mon père ainsi mais il n'avait pas l'air heureux que je sois en train de montrer mon amour face à toute la meute, qui avait bien sûr été alléchée par la douce odeur que dégageait mon amant.
« Pas devant des enfants, et encore moins les jumeaux Daeho. Les règles avec Minhyuk sont les mêmes avec Hyunsu. »
« D-D'accord papa. »
« Et pas de chaleur maintenant je t'en prie. Tout le monde est épuisé et je ne veux pas en plus avoir à te laisser la maison pour un lien. »
J'avais alors rit doucement avant de prendre les doigts blancs de mon amant. Sans demander l'avis de mes parents je l'avais ramené jusque chez moi, car il était entendu qu'il fallait que nous le logions un temps. J'avais alors forcé son intégration en agissant sans demander la permission, mais pour le coup je n'avais pas vraiment le choix et je n'allais pas le laisser seul dehors. C'est ainsi qu'il s'était retrouvé debout au milieu de ma chambre, regardant mes figurines avec fascination. Il regarda tout d'abord toutes les petites poupées de mon enfance avant d'attraper entre ses doigts une figurine qui me tiens le plus à cœur. je m'étais donc jeté dans ses bras pour m'assurer qu'il ne l'avait pas cassée ce qui le fit rire d'une voix légèrement rauque.
« J'ai pas le droit de toucher à celui-ci ? »
« N-Non, celui-ci j'ai mis longtemps à l'avoir e-et j'y tiens... »
« C'est qui ? »
« H-Hum Levaï dans attack on titan... »
« Je ne connais pas... »
Offusqué je l'avais forcé à s'asseoir sur le lit et j'avais allumé mon ordinateur. Dès lors j'avais cherché les épisodes tant convoités et je l'avais forcé à regarder l'écran. Au début il avait eu du mal avec l'histoire mais au final il était celui qui demandait la suite en réagissant à chaque scène. Je l'avais même vu mordre de haine dans un oreiller de plume lorsque le titan féminin avait attaqué le bataillon d'exploration. C'est ainsi que se passa notre petite journée. Nous n'avions pas déjeuner, nous avions préféré manger quelques friandises qui trainaient dans mes tiroirs, tandis que nous avions regardé les vingt-cinq épisodes qui composaient la saison une. Evidemment après avoir tout regardé il n'osa plus toucher à la figurine, lui aussi s'étant épris du caractère si dur, mais pourtant si prenant du chef de l'équipe d'opération spéciale. Or, après cette après-midi, il ne tint plus éveillé et je le vis tomber de fatigue dans le lit. J'avais alors embrassé le bout de son nez pointu, avant de quitter ma petite maison pour prendre mon rôle d'alpha. J'avais commencé par aider mes parents à organiser les soins des loups gravement touchés, puis j'avais aidé au nettoyage de la glacerie de Jin dont la reconstruction allait être prévue rapidement.
Malheureusement, c'est à cet instant que je vis un chef de la police s'approcher de mon père à grands pas, les oreilles rouges de colère, la moustache frémissante sous la soudaine haine, tandis que sa main était directement posée sur son arme. En signe de défense, mon père avait aussi empoigné son arme et s'était dirigé lentement vers lui. La bataille de regard était intense et le caractère de chef de meute ne quittait pas mon paternel qui peu à peu calma le vieil homme, rond comme une barrique et surement le genre d'homme à boire des dizaines de bouteilles de Whisky tous les soirs pour oublier sa solitude ou sa peine. C'est ainsi que mon père pu prendre le dessus et l'homme sembla se détendre dès que le grand blond avait ouvert la bouche.
« Un problème chef ? »
« J'ai reçu une plainte pour des attaques de canidés dans le bois à côté et cette fois-ci il a des preuves. Je viens simplement vous prévenir que nous bouclons la forêt pour examiner tout. Mes hommes sont déjà en train de ratisser tout et de récolter le sang trouvé sur place pour faire des analyses. »
« Parfait. »
« V-Vous n'avez rien d'autre à dire ? »
« Que puis-je faire à part acquiescer car vous êtes déjà en train de faire vos recherches ? »
« Vous avez raison. »
Le plus âgé bomba son torse gras avant de partir et de retourner dans la forêt. C'est alors que je vis mon paternel soupirer et rire doucement. Je ne voyais pas en quoi cela pouvait être drôle tout en sachant que s'ils remarquaient que le sang n'était qu'humain ils allaient se poser des questions. Pourtant il semblait affreusement sûr de lui, si sûr qu'il ne jugea pas important le fait d'en parler et il partit rejoindre mon père qui était en train de panser la plaie d'une jeune femme bêta. Là, il passa son nez dans les cheveux ébènes de son fiancé et sourit lorsqu'il senti que mon père rougissait. Pour ma part je n'avais qu'une envie, c'était celle de vomir en les voyant se faire les yeux doux. Je sais d'où je viens, et surtout que je n'étais pas voulu initialement et que simplement j'étais venu, et cela me répugnait encore plus. J'aurais pu sincèrement en vomir !
« Daeho, approche il faut qu'on discute. »
J'avais lâché la planche que je tentais de soulever jusque-là, pour retourner auprès de mes parents. Là, je m'étais assis près du grand blond, qui posa ses mains sur mes genoux. Il me regardait comme si j'étais toujours un enfant, fragile et à deux doigts de faire une bêtise, et pourtant une once de fierté trônait dans ses prunelles noires.
« Je suppose que tu as entendu ce que disais le chef de la police tu as toujours eu une ouïe parfaite. »
« Oui, j'ai entendu. »
« Et tu sais ce qui va arriver maintenant ? »
« P-pas vraiment... »
« Il va arriver que ces hommes vont trouver du sang, du sang humain, et il ne faut pas qu'ils sachent ce qu'il s'est passé. »
« A-Alors quoi ? »
« Alors nous allons saboter leurs recherches, dès que le soleil sera couché. »
« J-Je ne pense pas que cela soit une super idée papa. Et s'ils nous voyaient tout saccager ? »
« C'est pour cela que je vais t'apprendre une capacité propre aux chefs de meute, une capacité que moi et ton père utilisons souvent mais dans une grande discrétion. Alors maintenant c'est ton tour de savoir l'utiliser. »
« E-Et c'est quoi ? »
« La transformation finale... »
Mon père, plus loin, frissonna de tout son corps avant de sourire en coin. Puis, ce fut au tour de mon autre père de sourire, tapotant mon épaule d'une main protectrice.
« Pour te changer il va falloir être parfaitement reposé. Va te coucher auprès de ton amant, profites de sa présence, et aime-le, il se peut que cela soit la dernière fois sous ta forme humaine. »
« Q-Quoi ? »
« Il se peut que tu ne puisses pas revenir, mais je ferai en sorte que cela n'arrive pas. »
Le regard noir et sûr de lui de mon père me redonna une forme de courage et j'avais donc obéis. J'avais récupéré mes affaires pour finalement retrouver ma chambre. A l'intérieur mon ange aux cheveux de neige dormait encore, ainsi je m'étais blottis contre lui, mon visage prit contre sa poitrine, alors que j'avais enroulé ses bras autour de ma taille. L'aimer une dernière fois ? je ne pensais même pas être capable de l'aimer une première fois tant je voulais faire les choses correctement avec lui. Non, j'avais choisi de le regarder dormir, imprimant son image sur ma rétine, avant que je n'entende mes parents rentrer en pleine nuit. Il devait être temps...
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