J'écris le chapitre trente deux normalement ce soir Mais je ne suis pas sûre alors il se peut que demain Je ne mette pas à jour. Le problème étant que je suis un peu plus mes cours et que j'ai beaucoup de projets xD
Bref j'espère écrire assez vite et finir cette fanfic :) bisous! ♡
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Je n'avais pas envie d'avoir à faire avec mes parents alors j'avais directement pris la direction de ma chambre. J'avais vu du coin de l'œil toute la famille réunie dans le salon, car les jumeaux racontaient leur journée. Mais alors que je passais la petite voix de Jimin prononça le prénom de mon à présent ex petit ami. Ainsi, un long frisson parcouru mon échine et je du presque fuir jusque ma chambre pour éviter de pleurer devant mes parents. Je ne voulais pas qu'ils me voient si faible, je ne voulais pas qu'ils pensent comme Minhyuk, et qu'ils me disent que je ne gèrerais pas la meute. Je ne désirais qu'une seule chose, me laisser tomber sous mes couvertures et regarder une série idiote sur Netlfix. C'est donc ce que je fis. J'avais ôté mes chaussures au pied de mon lit, j'avais attrapé mon ordinateur ainsi qu'un paquet de chips que j'avais dans un tiroir pour enfin m'allonger sous les couvertures. J'avais mis l'ordinateur sur mon ventre alors que la couverture couvrait mon corps entier jusqu'à la tête.

J'avais choisi un film d'animation au hasard, et je me gavais de chips me disant que peut-être qu'en mangeant je ne sentirais plus la douleur lancinante dans ma poitrine. Malheureusement la seule chose que j'avais réussi c'était me donner des maux de ventre et m'étouffer deux à trois fois. Je savais que ce que je regardais était censé être un film heureux, et pourtant mes larmes coulaient sur mes joues sans s'arrêter. Je couinais et mon loup se cachait, il savait que je le reniais, que je le détestais, que plus jamais j'allais le laisser prendre le dessus.

« Daeho, je peux entrer ? »
« Non, papa laisse-moi tranquille. »

J'avais entendu mon père souffler et glisser ses doigts de l'autre côté de la porte. Quand j'étais petit, la seule chose qui me consolait c'était l'un de ses câlins, l'un de ses baisers, ou simplement quelques mots de sa part. et cela, il le savait. Ainsi, il entra tout de même, ses cheveux noirs cachant ses prunelles tristes. Je détestais rendre mon père malheureux, j'avais alors sauté hors du lit, abandonnant mon paquet et mon ordinateur sur le matelas, puis je l'avais pris dans mes bras. Il s'était blotti contre moi, cachant son visage dans mon cou avant de passer ses doigts dans mes cheveux. Il m'avait poussé à le regarder dans les yeux alors qu'il caressait avec douceur mes mèches rebelles.

« Les jumeaux nous ont expliqué, mais je pense qu'il faut que tu me donnes ta version... »

J'avais hoche de la tête dans un signe positif, ainsi mon père avait quitté mes bras pour s'asseoir en tailleur sur le lit. J'avais naturellement posé mon crâne sur ses cuisses, le corps recroquevillé dans une position fœtale parfaite. Ses doigts me rassuraient alors qu'il caressait mon cou et mes cheveux trop longs.

« Tu devrais te faire couper les cheveux Daeho. »
« J'aime mes cheveux longs... »

Il ricana et se mis à les tresser attendant que je ne me décide enfin à parler. J'attendais simplement que mon corps cesse de trembler, que mes larmes se décident à rester à leur place au fond de mes prunelles, et qu'enfin je ne paraisse pas trop faible. Ainsi, après cinq longues minutes de silence je m'étais blottis contre son ventre et avait commencé à tout déballer.

« On a été à la patinoire avec Minhyuk et les jumeaux. Mais alors qu'on patinait ensemble il m'a dit que je n'étais pas un alpha à ses yeux. Il m'a dit que comme j'avais le même caractère, et la même transformation que toi, j'étais un oméga. Il m'a dit qu'il a déjà eu des chaleurs et qu'il ne s'est pas lié par respect pour moi, mais que maintenant il risquait sa vie. Alors il m'a demandé de partir, et de ne pas rendre les choses plus compliquées. »
« Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi t'avoir fait une crise de jalousie et s'être laissé faire sur le canapé ? »
« S-Sur le canapé il voulait savoir si je pouvais lui provoquer une chaleur. Et la crise de jalousie je suppose que c'était une tactique pour rompre plus facilement... »

Je sentis la poigne de mon père se serrer dans mes cheveux gris. Il avait toujours été méchant avec les enfants qui ne respectaient pas les siens et j'avais peur qu'il ne prenne cette altercation trop à cœur. J'avais peur qu'il aille voir Jungkook et Hoseok, peur qu'ils ne lui disent que leur fils n'avait pas respecté le sien. Il pouvait parfois être très cruel, et ce même avec ses meilleurs amis, si à ses yeux il rendait son honneur à sa petite famille. Je me souviendrais toujours du jour où il a menacé une famille de bêtas car leur enfant avait frappé Taehyung. En même temps, leur fils avait cassé le poignet de mon frère et moi-même j'étais fou de rage de voir ce petit ange avec un plâtre autour de la main. Mais plus tard, il était devenu très ami avec ce garçon, et quelques semaines après il se mis à venir très souvent à la maison pour jouer avec les deux jumeaux. Les choses changent très rapidement lorsque l'on y pense. Je pensais finir mes jours en compagnie de mon ange brun, mais non, et cela il me fallait l'accepter. Je n'étais pas un alpha, et ce même si mes parents s'en persuadaient, et je n'allais pas pouvoir fonder une famille avec Minhyuk. On ne finit jamais avec son premier amour, alors je devais accepter le fait que j'allais devoir me trouver un alpha digne de ma famille. Ce qui comptait maintenant, c'était rendre fier mes parents, et faire en sorte que Namjoon accepte d'avoir un oméga dans sa petite famille.

« Minhyuk avait ses raisons de me quitter papa, et en soi je le comprends. »
« Tu ne vas pas me faire avaler cela. Je sais qu'au plus profond de toi tu souffres, je sens que quelque chose change chez toi, mais je ne sais pas quoi dire encore. Je n'ai plus accès à ton loup. »

J'avais envie de lui dire que c'était normal car je l'avais renié, mais j'étais resté muet, les lèvres pincées et le visage caché contre son ventre. Il sentait encore l'odeur des chaleurs et je ne faisais qu'ignorer le fait que cette odeur ne me touchait pas. Un vrai alpha aurait eu beaucoup de mal à se contenir, et ce même s'il s'agit de mon père, et j'aurais pu le violer. Mais cela seulement si j'avais été un alpha ou un bêta. Il n'y avait plus de doutes, mon ex petit-ami avait affreusement raison, et ce sur toute la ligne. Je ne pouvais le combler, je n'étais rien d'autre qu'un oméga comme mon père.

« Papa, crois-moi tout va bien. Je vais m'y faire et comme tu m'as toujours dit, l'amour ça va et ça vient... »
« Je n'ai jamais dit ça, c'est ta grand-mère qui le dit. Moi je t'ai toujours dit qu'il n'y a pas d'âge pour tomber amoureux, et que tu devais être avec Minhyuk. Mais tu n'y peux plus rien, mon ange. Maintenant il va falloir que tu sois le plus beau à la rentrée. Ne montre aucuns regrets, ne pleure pas quand il est là, montre que tu es fier, ce n'est que comme cela qu'il regrettera. »

Bizarrement j'avais trouvé ce conseil des plus parfaits et j'avais du lundi pris une bonne heure à me préparer. J'avais, durant le week-end, coupé mes cheveux, pour dégager ma nuque et garder une mèche grise sur mes yeux de la même couleur. J'avais suivit le conseil le fidèlement plus possible, j'avais alors souligné mon regard d'un trait d'eye-liner, j'avais pris une longue douche avant et m'étais couvert de parfum. J'avais mis en valeur mon corps à l'aide d'un t-shirt blanc serré au corps, j'avais ajouté à cela un jean déchiré et des converses noires. J'avais décidé que je ferai classique mais je voulais paraître rayonnant. Au petit déjeuner j'avais pris un bol de céréale essayant d'ignorer les haut-le-cœur causée par l'odeur de bacon dans l'air, puis j'avais pris mon sac pour aller en cours. Avant de me laisser disparaître mon père m'avait hurlé un « Fighting » qui me fit sourire. A vrai dire j'avais besoin de courage.

Après avoir fait quelques minutes de bus j'avais pénétré dans la cours du lycée. J'avais d'abord vu les nouvelles de seconde, parmi elles il y avait quelques louves qui avaient directement tourné leur nez vers moi. Puis, je vis les longues listes de classes affichées dans un coin de la cour. J'avais pris une longue inspiration, et avec l'air le plus digne possible je m'étais placé devant les listes. Je cherchais mon nom parmi tous les Kim présents dans cette école mais finalement j'avais su me trouver et c'est heureux que je vis que Jang YiJeong était dans ma classe aussi. Il y avait aussi un ami proche, un japonais prénommé Ren. Il était petit et brun, mais son sourire était un vrai rayon de soleil. D'ailleurs je ne pouvais plus attendre pour les voir. J'avais donc sondé la cour des yeux pour finalement trouver un grand brun qui s'approchait à grands pas de ma personne. Il s'agissait de YiJeong, les cheveux parfaitement coiffés par-dessus un bandeau noir et blanc. Il souriait de toutes ses dents alors qu'il avait opté pour une tenue totalement noire.

« Hey Daeho, t'as l'air en forme ! »
« Oui, je vais mieux, et toi Yijeong ? »
« J'ai pas vraiment envie de reprendre les cours, j'aurais préféré rester dans la meute de mon grand-père. Là-bas ils ont un parc d'attraction, un centre de tir, ou alors même un cinéma immense. »
« Je sais tu ne fais que le répéter à chaque fois. Tu me demande même de dire à mes parents de faire construire au moins une gaufrerie. »
« C'est vrai ! »

Il se mis à rire et je ne pus retenir un sourire. Sourire que j'avais gardé longtemps voyant que Minhyuk était passé non loin de nous. Il avait l'air surpris de me voir rayonnant, peut-être s'attendait-il à ce que je sois effondré, ou que je le supplie ? Mais cela ne se passa pas ainsi et j'avais souris largement tout en prenant YiJeong dans mes bras. Je ne savais pourquoi j'agissais ainsi mais j'avais soudainement eu un énorme besoin de prendre quelqu'un dans mes bras, comme si j'avais besoin d'aide pour passer cette stupide épreuve. Etrangement j'avais vu Minhyuk serrer les poings et partir plus loin, hors de vue. J'avais envie de lui hurler au visage mais je me demandais surtout pourquoi il avait eu l'air si triste de me voir en prendre un autre dans les bras, après tout il était celui qui avait mis fin à notre relation, alors pourquoi cet air blessé ?

Le reste de la journée je l'avais passée en compagnie d'autres alphas, dont Ren qui était lui un oméga, et je n'avais pas revu mon ex petit ami. Le seul instant où il refit surface fut à la sortie lorsque j'avais salué mes compagnons, et que Yijeong avait gratté le crâne. J'avais alors senti une pression sur mon poignet et lorsque je m'étais tourné vers la personne qui m'interpellait je fus étonné de voir Minhyuk, les yeux baissés et les doigts légèrement attachés à mon bras. J'avais une envie folle de sauter sur ses lèvres, lui dire à quel point je l'aimais, mais j'avais juste bombé le torse et haussé les sourcils.

« Je peux t'aider ? tu as besoin de quelque chose ? »
« Je voulais m'excuser pour hier. J'ai été dur avec toi. Après tout, tu n'y peux rien. »

J'avais serré les mâchoires et je senti alors une décharge électrique animer mon corps. Mon loup venait d'essayer un coup d'état sur ma conscience et j'avais réussi à le contenir, heureusement. Mais je me sentais tout de même empli de colère et de tristesse, un cocktail qui me rendait rapidement incontrôlable.

« Tu peux penser ce que tu désires, et tu as le droit de dire ce que tu veux, c'est la liberté d'expression. As-tu autre chose dont tu as envie de me faire part ? »
« Mais pourquoi tu me parles comme ça ? Je compte plus à tes yeux ? »
« Cette question est déplacée. Je te demande si tu as une requête à faire aux chefs de meute. »
« Oui, dis leurs de me rendre le vrai Daeho, pas une sassy queen. »

J'avais haussé un sourcil, prêt à partir mais il me retint, la main nouée à quelques-uns de mes doigts. Il avait l'air aussi désespéré que je l'avais été le week-end dernier mais trop de rage m'animait à l'instant et il me fallait rentrer au plus vite. Mes yeux me brulaient, et mes cheveux se dressaient dans ma nuque. J'avais envie de lui faire payer et une once de violence anima mes doigts que j'avais plantés dans la paume de sa main.

« Laisse-moi partir. »
« Je peux pas. Je regrette ce que j'ai dit, même mes parents sont devenus fous de rage. Je ne savais pas ce que je disais. Aujourd'hui encore tu as prouvé que tu étais un alpha. Tout le monde ne regardait que toi. Les nouvelles t'ont fait au moins vingt fois allégeance et ça YiJeong le sens parfaitement. Je n'aurais pas dû te juger sur le retard de tes ruts, j'aurais dû être patient. Je t'en supplie pardonne moi. »

Il se mis à couiner dans mon dos tandis que j'entendais ses sanglots. Cela ne provoqua en moi qu'un violent éclair de rage. Je m'étais alors tourné vers lui le plaquant contre la grille du lycée. Ses yeux bruns me fixaient alors qu'ils larmoyaient toujours. Une de mes mains se posta sur son cou offert alors que l'autre était plantée sur ses reins. Je serrais les dents, voyant rouge alors que mon loup avait refait violement surface. Je sentais mon loup prendre le contrôle sur mon conscient tant le week-end précédent je l'avais renié. Il avait même fini par prendre les commandes alors que mes yeux étaient devenus aussi sombres que possible.

« Daeho calme toi ! je t'en pris ! »

Il se débattait alors que mes phalanges se serraient autour de son cou pulsant de vie. Je le sentais suffoquer sous mes doigts alors que tant bien que mal j'essayais de calmer ce corps qui m'appartenait mais qui m'étais comme inconnu. Je voyais celui que j'aimais le plus au monde pleurer et m'implorer de le lâcher, tandis que mon côté sauvage me hurlait de le laisser mourir. Je sentais mes doigts trembler, mon esprit hurler d'arrêter, je me sentais même pleurer, mais mes yeux restaient inexorablement noirs.
Je dû combattre avec toute ma force ma nature et enfin je pu desserrer mes doigts noué autour de sa nuque. Immédiatement, Minhyuk se mis à caresser sa gorge et toussa fortement. Je mourrais d'envie de me faire pardonner de l'embrasser, lui dire que je l'aimais comme un fou, mais la seule chose que j'avais faite s'était m'éloigner de lui à petits pas. Pourtant il avait attrapé mon poignet et m'avait tiré contre lui. Je l'avais senti se serrer contre moi, son cœur battant la chamade et son souffle étant aussi erratique que s'il avait couru un marathon.

« Tu ne dois jamais renier ton loup. Tu as fait la plus grosse bêtise connue chez les lycans. Idiot. »
« Lâche-moi, j-je... je dois aller en parler à mes parents. »
« Tu m'étrangle et je dois te laisser disparaître comme ça ? »

Il me regarda dans les yeux, se hissant sur la pointe de ses pieds. Il apposa alors ses lèvres sur les miennes dans un baiser des plus cours avant de se blottir dans mon cou. Je sentis alors parfaitement l'odeur de son loup affolé tandis qu'une autre par-dessus cela s'émanait de mon corps. Je ne savais ce que c'était mais c'était fort, et cette odeur ressemblait à celle de mon père, celle de Namjoon quand il était à deux doigts de se lier à mon père. Je sentis alors mon souffle devenir erratique, ma cage thoracique cogner contre la sienne, mes hanches prendre feu, et je sentis même mon loup s'affoler. Mes doigts s'étaient mis à trembler autour de ses hanches tandis qu'il s'était laissé tomber contre la grille du lycée. Il frissonnait dans le creux de mes bras et doucement il m'attira contre lui. Je ressentais une envie irrépressible de le serrer contre moi, de le dévorer de baisers, et de lui faire l'amour toute la nuit.

« Tes ruts... »
« H-Hein ? »
« C'est un rut ce qui t'arrive... »

Il passa ses doigts dans ma nuque avant de m'embrasser à pleine bouche. J'avais fermé fortement les yeux, me sentant trembler de désir et d'excitation.

« On va chez moi, et vite... »

C'est ainsi que nous nous étions retrouvés à courir dans les rues, les pantalons enflés et les fronts couverts de transpiration.