Chapitre Trente-cinq

Normalement ca devait être le dernier chapitre, mais je pense plutôt faire 40 chapitres :3 I'm happy! *^*

j'ai pas corrigé l'orthographe xD

           

Après avoir claqué la porte j'avais couru vers le cabinet de Lalisa. Je savais que je pouvais y trouver Yoongi aisément car chaque fois qu'il avait un problème dans ses grossesses il allait la voir elle. Après tout, il avait confiance en elle et elle était devenu sa belle-sœur depuis qu'elle avait épousé ma sœur. Ensemble elles avaient eu une petite fille au caractère vraiment imbuvable, même qu'à chaque fois qu'elle est avec les jumeaux je demande à Daeho de bien regarder qu'elle ne les blesse pas. D'ailleurs, parlant de Daeho, je n'arrive pas à croire ce que je lui ai dit. Je m'en veux car je sais que lorsque je parle trop durement à un oméga il risque de faire des choses insensées. De plus, cette journée avait été très dure pour le pauvre chou. Je me rappelais à cet instant les nuits qu'il passait à dormir dans mes bras, parlant de Minhyuk et de leur futur ensemble. Moi aussi j'étais persuadé qu'il finirait par le rendre heureux mais j'en avais parlé à Yoongi avant qu'il n'aille chercher notre fils et j'avais tout compris. Il l'avait laissé vivre son bonheur sachant que s'il lui avait dit qu'il ne pouvait pas avoir de vie avec celui dont il était amoureux aurait été bien pire. Ainsi, c'est comme retirer un sparadrap d'un seul coup, comme le forcer à accepter la réalité. Mais, je n'aurais pas dû lui dire toutes ces choses. J'aurais dû les garder pour moi et surtout pas le brusquer. Néanmoins, je me dis que je n'aurais pas pu me contenir car je ne peux ignorer le fait que j'ai peut-être perdu mon nouvel enfant. Nous savions pertinemment qu'il était encore minuscule mais je voulais vraiment avoir un nouveau petit pour m'occuper de lui. Je n'avais jamais été très présent pour Daeho, Taehyung et Jimin, cette fois je voulais être un père exemplaire et ne pas laisser mon mari s'occuper du petit car il était un oméga. Mais, si Daeho lui avait fait du mal je ne pense pas que je pourrais lui pardonner. Après tout il avait peut être blessé mon nouveau bébé et je ne voulais pas que Yoongi déprime à cause de la perte d'un enfant.

Je fus rapidement fixé sur l'état du prochain bout de chou lorsque je vis mon amant sortir du cabinet de ma belle-sœur. Il souriait en caressant son ventre doucement, alors qu'il caressait doucement les cheveux de notre nièce. C'était plutôt bon signe.
Meme qu'il avait laissé la gamine s'accrocher à sa jambe et je supposais qu'à nouveau elle voulait passer la nuit avec les jumeaux. Elle adorait dormir avec eux, et manger un peu de glace devant leur dessin animé préféré, vous savez cette éponge idiote qui rend fou un calmar. J'en avais oublié le nom et pourtant même Daeho était fou de ce dessin animé étant petit. Comme j'aimais son optimisme, son petit pouce qu'il suçait en secret car son père lui demandait toujours de le lâcher, ses cheveux gris qui lui tombaient dans les yeux, et même son sourire aussi rayonnant qu'un soleil d'été je l'adorais. Je m'en voulais tant que j'avais fait demi-tour, fonçant directement vers le glacier. J'avais commandé au plus vite un Bingsu à la mangue et j'avais à nouveau couru vers la maison. Une fois arrivé j'avais claqué la porte contre le mur dans l'entrée et j'avais appelé mon fils en souriant. J'avais sondé tout le salon avant de me diriger vers sa chambre, le sourire aux lèvres mais pourtant les mains tremblantes. J'avais peur de lui parler et faire pire que mieux mais je voulais à tout prix lui offrir cette glace.

Alors que j'allais frapper à la porte de Daeho, Jimin apparu, sa robe salie de sang et les joues couvertes de larmes. Paniqué je l'avais prise dans mes bras et caressant doucement ses cheveux blonds je l'avais rassurée. Enfin, elle stoppa son sanglot interminable et dans des hoquets elle prononça les pires mots que j'aurais pu entendre.

« Daeho, il est parti p-papa. Je sens qu'il va faire une bêtise... »
« Ma chérie, tu vas aller dans le salon papa va bientôt rentrer. Moi je vais chercher Daeho. Il est parti où ? »
« Il est p-passé par le jardin, dans la forêt... »

J'avais embrassé le front de la petite jumelle avant d'essuyer avec le bout de ma manche toutes ses larmes salées. D'ailleurs, lorsqu'elle me senti embrasser son petit cou elle s'était mise à rire à gorge déployée, moins inquiète qu'auparavant. J'aurais même voulu la prendre avec moi mais je ne pouvais pas, cela la mettrait en danger surtout que Daeho était revenu blessé. Mon dieu comme il pouvait être inconscient.

Après avoir assis Jimin dans le canapé j'avais foncé vers la forêt les doigts serrés dans mes cheveux. Je devais trouver Daeho et je priais pour qu'il n'ait pas fait d'erreurs. Pourquoi lui et son père trouvait cela si intéressant de fuir et faire des fugues. Jamais je n'aurais pu comprendre les omégas ils étaient trop compliqués pour moi. Leur esprit était un vrai dédale, impossible à déchiffrer.
Après avoir fait quelques pas en forêt j'avais retiré tous mes vêtements et regardé la lune pleine. J'étais tremblant de peur mais je savais que mon loup pouvait prendre la relève et qu'il trouverait plus efficacement Daeho grâce à son flaire. Ainsi, après de longs craquements d'os j'avais repris ma forme imposante de chef de meute. Mon poil blanc frémissait alors que la truffe noire sondait l'air dans des inspirations profondes. Il ne sentait rien d'ici alors je me sentis avancer et m'enfoncer plus dans la forêt. Mes pattes étaient aussi silencieuses que possible alors qu'elles écrasaient la terre meuble de la forêt. C'était étrange car mon flaire aiguisé ne repérait rien du tout et pourtant je connaissais par cœur d'odeur de mon fils. Elle ressemblait à celle de son père, une odeur de fruits des bois mêlée à une odeur plus masculine. D'ailleurs même ses cheveux sentaient toujours bon à ce petit ange et j'avais peur d'arriver trop tard pour lui.

Après quinze longues minutes de marches une odeur attira mon attention, c'était faible, mais cela ne pouvait être que lui. J'avais donc couru en direction de l'odeur me rapprochant de plus en plus de la rivière. Je claquais des mâchoires tant j'avais peur que cet idiot se soit jeté sous l'eau. Il savait que la seule manière de se suicider en étant un lycan c'était de se noyer sous sa forme de loup. Je m'en voulais de lui avoir parlé de cela et maintenant je savais qu'il avait fait l'idiot. J'avais redoublé de vitesse, atteignant la rivière après tout de même cinq minutes. Mes poumons me brûlaient tant j'avais accéléré sans faire attention au reste. Mes pattes avaient retourné la terre si fort que j'avais senti une de mes griffes se casser douloureusement. Même que ma patte où j'avais perdu la griffe était couverte d'un peu de sang. Pourtant, ce qui m'importa le plus était le fait que là, plus loin, se trouvaient les vêtements abandonnés de mon fils et deux corps proches l'un de l'autre juste à côté. Prudemment, mais rapidement, je m'étais rapproché, et là je vis la peau blanche de mon fils devenue bleue, alors qu'un jeune homme aux cheveux blancs massait sa poitrine. Il le réanimait comme il le pouvait alternant le bouche à bouche avec le massage cardiaque. J'avais envie d'intervenir mais quelque chose me coinçait, je ne savais pas pourquoi mais mes pattes étaient encrées dans le sol et je voulais voir ce jeune homme faire.

D'ailleurs, après quelques massages je vis mon fils se relever et cracher toute l'eau que contenait ses poumons. Ensuite, il s'était rallongé pour regarder son sauveur. Ils n'avaient pas échangé un seul mot, juste des regards qui s'étaient fait délicats, tendres, quelque chose de différent des autres regards. L'un était reconnaissant d'avoir été sauvé, l'autre fier d'avoir sauvé quelqu'un auquel il tenait apparemment. Même qu'il avait pris soin de mon petit ange, le séchant et le rhabillant lentement. Il avait réchauffé ses doigts et son corps à l'aide d'une grosse couverture avant de récupérer ses affaires et de le mener avec lui je ne sais où. Pour ma part, je m'étais caché tout du long mais lorsqu'ils furent hors de vue je m'étais retrouvé à approcher de la rivière. Là, j'avais trouvé quelques traces de sabots dans la terre et je n'eus pas à réfléchir plus longtemps. Il était l'un de cette nouvelle espèce de changeurs de peau et mon fils avait réussi à l'approcher malgré sa nature. Un cerf lui avait sauvé la vie, lui un loup. Cela prouvait qu'il était un oméga certes, mais cela prouvait surtout que quelque chose les liait.

Les cerfs étaient ce genre d'hommes qui ne prenaient pas sous leurs ailes un garçon comme Daeho, même qu'il aurait aimé le regarder mourir sous l'eau.
J'avais connu l'un d'eux dans ma jeunesse, il était contre toutes formes de décadences en son sens. C'est-à-dire, les cerfs ne côtoyaient pas les lycans, il considérait l'homosexualité infâme et voir que les lycan l'acceptait le rendait encore plus sûr que nous étions des monstres, de plus il était persuadé que les femmes devaient offrir leurs corps pour la survie de la bande. Alors, étant celui qui allait reprendre son troupeau, il avait forcé une jeune fille de la même espèce à coucher avec lui. C'était une petite asiatique et je me souviens qu'elle avait pleuré tout le long que ce monstre l'avait fécondée. Elle avait attendu un petit à peu près en même temps que Yoongi est tomber enceint de moi. Alors son fils doit actuellement avoir l'âge de Daeho et j'espère sincèrement que celui qui vient de lui sauver la vie n'est pas le fils du chef du troupeau. Sinon mon pauvre enfant allait souffrir.

Je savais que je pouvais agir mais je voulais qu'il revienne par lui-même. Il avait fait le choix de suivre ce garçon, mais je savais qu'un jour il penserait qu'il voulait nous revoir. De plus, sans Yoongi il n'était plus rien et je savais parfaitement qu'il ne pourrait jamais rompre les ponts avec notre famille. J'avais donc fait demi-tour et j'étais rentré. Lorsque Yoongi me vit passer la porte totalement nu il me jeta au visage le plaid du canapé et se mis à hurler des mots incompréhensibles. Ainsi, alors que je nouais le plaid autour de mes hanches il s'était mis à frapper ma poitrine de ses poings faibles en tentant de contenir ses larmes. Malheureusement elles commencèrent à couler dès que mes bras se nouèrent à sa taille pour le ramener contre ma poitrine. Il s'était mis à couiner de désespoir, ses jambes se dérobant sous son corps. Il n'avait jamais eu un si gros chagrin et je le sentais dépérir dans mes bras. Sa voix était incontrôlable alors qu'il tentait tant bien que mal de tenir dans mes bras. J'avais donc été forcé de le porter dans mes bras et le ramener à notre chambre, pendant que les trois monstres regardaient la télévision en mangeant leurs glaces.
Je l'avais posé dans notre lit, tentant de tenir ses poignets pour qu'il arrête de se débattre si vivement. Mais il était mort de chagrin et je le voyais devenir hors de contrôle. Il me fit si mal au cœur qu'à mon tour je m'étais mis à pleurer, serrant ses poignets doucement. J'avais peur pour mon fils, il me manquait déjà et je ne pouvais ignorer qu'il avait rendu notre vie un vrai paradis depuis dix-sept longues années. Je ne pleurais presque jamais, les seuls qui pouvaient m'arracher les larmes étaient les membres de ma famille et Daeho était l'un des seuls qui pouvait me faire tant de mal. Je m'étais même sentit tomber sur Yoongi, pleurant comme un idiot, espérant qu'il reviendrait vite. De plus, sentir les larmes de mon petit oméga glisser sur ma peau, ses ongles se planter dans mes épaules, me faisaient penser que nous étions tous les deux désespérés.

« P-Pourquoi tu l'as pas ramené ! Je veux m-mon fils ! »
« Il est parti avec un des cerfs d'à côté... »
« U_Un cerf ? »
« Oui, certains hommes peuvent se changer en cerfs aussi. Comme nous avec les loups. »
« A-Alors il est en sécurité ? »
« Oui bien sûr... »

Il sembla se calmer lentement alors que je m'insultais mentalement pour lui avoir menti. Je m'en voulais, il ne méritait pas que je lui mente, mais je ne devais pas lui dire que les cerfs étaient des dingues. Alors je l'avais juste embrassé tendrement, passant ma langue entre ses lèvres au goût salé. Il hoquetait de tristesse mais il répondait tout de même à mon baiser. Son corps était plaqué au mien, mes mains posées sur ses hanches, tandis que les siennes étaient nouées autour de ma nuque. Il la faisait frémir en la caressant du bout des doigts, tandis que timidement je m'étais mis à gémir. Je l'aimais si fort que je voulais de lui constamment, mais cette fois je n'avais rien fait et je m'étais retiré. Je lui avais souri avant de m'habiller et de l'amener avec moi au salon. Il avait séché ses larmes en serrant Taehyung dans ses bras, humant l'odeur de ses cheveux blonds. Il tentait d'oublier le fait que la place de Daeho était vide sur le canapé, que son téléphone portable était sur la table et qu'à l'écran s'affichait une photographie de lui et Minhyuk. Moi aussi je voulais ignorer la chose mais par curiosité j'avais pris le téléphone. Je connaissais le code de l'engin pour avoir vu mon fils le faire des millions de fois. Ainsi, je pu accéder aux photographies, et plus je voyais des photos de mon fils, heureux aux côtés du fils de Jungkook plus je me sentais pleurer. Les larmes coulaient silencieusement, et lorsque je vis mon fils embrassant avec toute la tendresse qu'il possédait le front du petit brun je n'avias pu contenir une exclamation de désespoir. Tout cela c'était notre faute, nous aurions dû lui dire et non pas lui cacher, enfin même si personnellement je n'étais pas au courant avant aujourd'hui.

« Chéri, il reviendra j'en suis sûr. On ne devrait pas fouiller dans son portable, i-il deviendrait fou de rage... »

J'avais vu Yoongi sourire tristement avant de regarder dans les yeux de Taehyung et lui embrasser le bout du nez. Il caressait son ventre d'une main alors que de l'autre il l'avait allongé contre lui, le petit commençant à montrer des signes de fatigue.

« Je vais te raconter une histoire Taehyung. Il était une fois un prince qui avait toujours voulu avoir l'autre prince. Il avait combattu des dragons, des dinosaures et des voitures mangeuses d'hommes. »
« Des gros dinosaures ? »
« Oui, car il était très fort ! Mais avant qu'il ne puisse monter tout en haut de la plus haute tour du château pour aller délivrer le prince de sa cage dorée, il se rendit compte qu'il était déjà sorti. Désespéré le prince avait rengainé son épée d'argent et s'était mis à chercher dans toute la chambre l'autre prince aux cheveux ébènes. Mais il ne trouva rien mis à part des fleurs fanées sur l'oreiller. Alors, le prince aux cheveux couleur cendre s'allongea sur le lit et regarda les fleurs fanées perdre leurs pétales. Il avait toute sa vie tout fait pour un seul et même prince mais il lui avait filé entre les doigts. Le père du prince aux cheveux gris savait que le prince dans la tour serait parti avant que l'autre n'arrive, et pourtant il a laissé son fils espérer. Alors maintenant, le papa du prince, s'en veut de ne plus voir le jeune homme aux cheveux gris auprès de lui. Il ne sait plus quoi faire pour le récupérer et il espère ne jamais refaire son erreur... »

Taehyung dans ses bras s'était mis à pleurer silencieusement avant de se blottir dans les bras de son père. Il le serrait contre lui pour cacher son chagrin, et d'une voix étouffée il prononça des mots désespérés.

« A-Alors pourquoi le papa il va pas tuer des dragons, des dinosaures et des voutures mangeuses d'homme pour le prince aux cheveux gris ? Il lui dira qu'il est désolé e-et qu'il lui trouvera un autre prince aux cheveux bruns. Ensuite les deux princes ils feraient des bébés tous mignons... »

Ce fut comme la révélation pour Yoongi qui se mis à sourire avant de sécher les larmes de Taehyung.

« Tu as raison mon ange. Le papa fera ça... pardon de t'avoir fait pleurer. Je t'aime mon bébé...dors... »

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