Chapitre quarante-six
je poste ajd parce que je sais pas si je pourrais poster demain. ow, et si certains ne sont pas vraiment satisfaits par le fait que l'histoire soit centrée sur Daeho bah Mianhae. Je veux dire, maintenant que Yoongi et Nam ont quatre enfants, qu'ils savent tous les deux gérer une meute etc, bah c'est plus intéressant de développer leur histoire. Daeho, lui, est encore jeune et il ne connait encore rien de ses sentiments. Donc je ne sais pas quand le Namgi reviendra (il reviendra hein) mais pour le moment je dois finir avec l'histoire de leur fils. Désolée pour ceux à qui ça déplaira mais... j'écris avant tout parce que ça me plaît, et écrire sur le Namgi ne me ferait pas plaisir, et le fait que je me force rendrait le chapitre moins bon et cela se ressentirai dans votre lecture. Alors patience si vous voulez du Namgi, sinon les autres WELCOME TO MY WORLD. LET'S TALK ABOUT WOLVES HERE WE GO XDDD
La nuit avait été courte, dérangée par des dizaines de cauchemars, et surtout le collier de métal n'avait fait que me brûler la peau. Je n'avais jamais réellement fait attention à ce que j'avais autour du cou mais maintenant qu'elle me réveillait en pleine nuit car j'avais l'impression qu'un fer brûlant était posé sur ma peau j'avais envie de hurler, si bien qu'au matin ma rage éclata. Le grand blond avait encore disparu, laissant derrière lui un nouvel ensemble, et surtout une lettre. Celle-ci je n'avais pas pris la peine de la lire et je l'avais déchirée et jetée dans le coin le plus proche, puis j'avais pris les vêtements et rageusement je les avais enfilés. Tant pis si je mourais mais avant je voulais détruire tout ce qui se trouvait aux alentours. Mon loup était enragé et il jappait dans mes oreilles qui s'étaient mises à bourdonner, tandis qu'autour de moi tout était calme. Il m'avait fallu faire de nombreux pas, traverser des dizaines de couloirs avant de trouver enfin une porte. J'avais senti que derrière le sang coulait encore, et l'odeur était fraîche. Cela renforça mon sentiment de rébellion qui me poussa peu à peu vers la transformation. Dès lors j'avais empoigné le collier de métal et de cuir usant de ma force surhumaine pour l'arracher. Le cuir commençait céder je l'entendais alors que mes doigts s'allongeaient, que mes ongles poussaient sous la forme de griffe, et que ma taille devenait de plus en plus impressionnante. Je savais que ma transformation ultime s'engageait et cela me permit de mettre encore plus de force dans ce que je faisais. Evidemment, le collier ne tint pas longtemps et dans un bruit mécanique je l'avais lâché au sol. Il était temps pour moi de me venger, de venger Hyunsu et surtout de retrouver ma famille. Ainsi, avant d'agir j'avais déchiré les vêtements que j'avais inutilement revêtus, et qui comprimaient mon corps maintenant bien trop immense pour ce costume trois pièces qu'il m'avait laissé, et finalement d'un coup de pied j'avais défoncé la porte. Derrière, des dizaines de jiangshis étaient autour de corps mutilés auxquels leurs dents étaient encore accrochées. Ils mâchaient la chair buvaient le sang et tout cela au milieu d'une pièce immense aux allures de temples.
Au fond du temple, un vieil homme était assis sur un siège de bois tressé, ses yeux se fixant sur moi. Tous avaient eu peur lors de mon apparition, surement peu habitués à voir un loup dans sa transformation finale, tandis que le vieil homme n'avait pas l'air plus impressionné que cela. Il se contenta de lever un de ses doigts rempli d'arthrose qu'il dirigea vers moi. Immédiatement s'étaient jetés sur moi plusieurs hommes qui avaient tenté de percer ma peau. Celle-ci plus dure qu'une cuirasse stoppa toutes leurs morsures tandis que je les tuais un à un. L'un d'eux je lui avait tourné le cou, un autre je lui avait arraché le cœur sans même me soucier du fait qu'il se débattait en hurlant, pour finir les autres je leurs avais écrasé le crâne entre mes dents, recrachant leur chair au goût putréfié et surtout la chair était glacée.
« A qui appartient ce loup ? »
« C-C'est celui de Jackson, mon maître. »
« Jackson, occupe-toi de le calmer immédiatement. »
Le grand blond se détacha de la masse, ses cheveux toujours si bien coiffés, ses lèvres d'une couleur de rose sauvage alors que sa peau aussi blanche que la craie brillait sous le regard de mon loup. Il fut étrangement apaisé par la présence du grand blond et il le laissa même s'approcher. Il voyait parfaitement que Jackson était furieux, qu'il était à deux doigts de nous faire payer cet affront, mais mon loup était resté là, il était même à deux doigts de s'allonger face au jiangshi lorsque je me mis à hurler. Ma voix avait résonné dans la pièce comme un coup de tonnerre ce qui fit frissonner tous ceux qui se trouvaient autour de ma personne. Ils avaient senti mon souffle les renvoyer en arrière alors que ma cage thoracique s'emplissait toujours plus d'air. Je ne faisais cela que pour réveiller mon loup qui semblait vouloir se donner à Jackson qui d'ailleurs avait été le seul à ne pas ressentir une seule once de frayeur face à mon cri. Cela renforça même sa détermination à m'attraper et tandis que je tentais d'effrayant un jiangshi qui tenait un collier d'argent, Jackson sauta sur mon dos. Il m'avait forcé à me mettre à quatre pattes et tirant sur ma fourrure noire il calma mes mouvements frénétiques. Mon loup n'appréciait pas du tout de sentir qu'on le chevauchait comme une mule et pourtant il se fatigua à tenter de le désarçonner et le premier à tomber fut ma personne. J'avais posé la gueule sur le sol, mes yeux larmoyaient et désespéré je tentais de donner des coups de patte dans l'air. Evidemment cela ne servait plus à rien car plusieurs des morts vivants arrivèrent munis de chaines de métal qu'ils nouèrent autour de mes pattes. C'est à cet instant que mon jiangshi se retrouva célébré comme un sauveur et il ne fut pas peu fier de me voir à ses pieds, couinant et ne retenant plus mes larmes. Je ne savais pourquoi j'avais été si faible face à lui et à présent j'étais à me changer à nouveau en humain, mes cheveux gris perdant de leur éclat et ils tombèrent sur mes yeux gris couverts de larmes. Je sentais que toute vie avait quitté mes cellules, mes cheveux qui avant avaient l'air si vivants étaient tombés sur mes yeux, ne brillant que d'une lueur de cendre froide, mes yeux me brûlaient et surtout mon corps qui autrefois était blanc, était maintenant bleu. Mes veines avaient creusé des sillons dans chacun de mes membres, tandis que le palpitant m'avait pris. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et c'est à cet instant que je compris qu'il allait cesser à nouveau. Je savais qu'user de ma transformation ultime c'était risquer ma vie mais à l'instant j'avais la poitrine en feu, les yeux qui me brûlaient tandis que mon corps entier semblait se tendre. Je ne voulais pas abandonner à nouveau et surtout que cette fois si mon corps se mettait à nouveau en pause je savais que j'allais être dévoré.
Je savais que personne ne réagirait et alors que mon cœur s'affolait dans des contractions impossibles, mon jiangshis osa un regard vers moi. Il se faisait grandement féliciter mais lorsqu'il entendit mon souffle à deux doigts de s'arrêter il se jeta à genoux à mes côtés, une main posée sur ma poitrine. Ses doigts glacés cherchaient mon cœur et une fois trouvé il me força à m'allonger sur le dos. Il avait posé ses mains sur la poitrine et lentement il battait la mesure. J'étais persuadé qu'il ne savait pas ce qu'il faisait, après tout aucun cœur ne battait au creux de sa poitrine, mais à force de forcer mon cœur à se contracter d'une certaine manière il l'avait ramené à la normal. Ainsi, mes bras tendus à cause de la douleur s'étaient relâchés, ma poitrine ne tressautait plus et mes yeux semblaient ne plus me brûler autant qu'avant. Or, ma peau était restée ainsi affreuse et bleuie tandis que mes cheveux étaient toujours semblables à des fils de vieux coton. Je ne comprenais plus mon état.
« Maître, je vais le ramener dans ma chambre il fait une crise. »
« Je sais, prends-le et tant pis tu n'assisteras pas à la fin de la cérémonie. Les autres, reprenons. »
Déçu de ne pas pouvoir rester avec ses congénères Jackson me prit dans ses bras et me porta sans avoir l'air de souffrir de mo poids. Il me tenait à bout de bras et pourtant il se déplaçait à la vitesse de la lumière, me forçant à me recroqueviller sur moi-même pour ignorer le fait que j'avais l'impression d'être projeté dans une fusée. Mon estomac m'avait même fait souffrir tandis que mon corps était totalement plaqué au sien. J'étais on ne peut plus accroché à sa nuque, une toux sans fin s'emparant de mes poumons en feu. Que comptait-il faire de moi à présent ? Me mutiler pour me punir mille fois pour mon excès de rage ? je m'attendais au pire.
Après quelques secondes une lumière aveuglante me força à fermer les yeux. Il nous avait fait entrer dans une immense salle d'eau. Il avait été doux et tout le temps qu'il me fit couler un bain il m'avait gardé dans ses bras, caressant mes cheveux et mon échine. Il avait la bouche posée contre mon froid tandis que mon front était contre sa poitrine. J'essayais d'entendre un battement mais j'entendais simplement qu'il inspirait et expirait parfois, comme s'il voulait imiter un corps encore en vie en soufflant de cette manière, mais cela n'était pas totalement efficace. Il avait réellement l'air mort et son teint livide en disait vraiment long.
« Tu vas prendre un bain maintenant, Daeho. »
« Tu... tu m'as appelé Daeho ! »
« Quoi ? Tu préfères le loup ? »
« Non, c'est très bien... »
Le blond soupira agacé avant de me glisser dans l'eau chaude. Pour une fois il ne m'avait pas regardé dès le début sous la ceinture et il regarda plutôt mes joues trop pâles et il examina même mes yeux. il avait l'air de chercher quelque chose et lorsqu'il regarda mon cou il sembla prit d'un frisson qui le fit reculer. Je ne savais pas ce qu'il avait vu mais cela l'avait fait soudainement paniquer et il avait même l'air en colère.
« Crétin ! »
« Qu-Quoi ? »
« Tu t'es enfoncé un pic en argent dans le cou et tu ne l'as même pas senti, ça explique pourquoi t'es comme ça ! Tu t'es pas dit que c'était pas normal les veines bleues qui sortent, tes cheveux qui deviennent tous gris et tes yeux qui brûlent. Tu t'es intoxiqué connard de loup de mes deux. »
« P-Pourquoi tu es si en colère, Jackson ? »
« Je te l'ai déjà dit, tu ne prononces pas mon prénom ! »
« Pourquoi avoir été gentil avec moi tout à l'heure et t'inquiéter pour ma blessure ? » lui dis-je ma main droite caressant le creux formé dans mon cou, espérant que rapidement cela allait se soigner.
« Parce que tu es mon sac à viande. »
« Je n'y crois pas... »
« Ne te crois pas irrésistible, tu me fais pitié. Saches que j'ai déjà Mark. »
« C-C'est qui Mark ? »
« Un jiangshi, un homme qui est entre-autre mon mari. »
« ALORS POURQUOI VOULOIR ME BAISER ?! »
« Car j'ai envie de toi, comme lui il a envie de son sac de viande. C'est comme ça que ça fonctionne. Maintenant laves-toi je me casse. Tu te trouveras toi même des fringues. »
Il ne menti pas sur son départ et en une fraction de seconde il disparut. Ainsi seul je m'étais lavé, séché et dans une des armoirs j'avais trouvé un haut, un jean slim noir et un caleçon. J'avais enfilé le tout, frissonnant à l'idée que maintenant j'allais devoir sortir. Mais, n'ayant pas le choix j'avais cour hors de la salle de bain, cherchant activement ma chambre. Evidemment, l'orientation n'étant pas mon fort j'avais erré pendant une bonne dizaine de minutes dans les couloirs presque intégralement vides avant que des bruits de coups n'attire mon attention. Je n'avais pas envie que ces coups se reportent sur ma personne et pourtant j'avais eu l'envie folle d'en entendre plus, et si mes parents étaient là et qu'ils bottaient les fesses de ces dingues ?
Esperant toujours plus que ce soit ma famille j'avais posté mon oreille conter une porte en boix. De l'autre côté j'avais entendu un homme donner des instructions à un autre, lui intimant e frapper de telle ou telle manière dans le sac de frappe. Ce n'était pas bien intéressant en soit, mais le nom « mark » attira mon attention. Je ne savais pourquoi mais je voulais en savoir, plus et je voulais encore plus faire de mal à Jackson en touchant à son précieux mari. Or, alors que j'allais ouvrir la porte et tenter d'égorger le vampire, une main s'accrocha à mon épaule. Devant moi s'était tenu un type avait des lèvres épaisses et des yeux rouges clairs. Il s'agissait de Bambam s'en aucun doute et j'allais passer un mauvais quart d'heure.
« Pourquoi t'es là ? »
« Je suis perdu, Jackson m'a abandonné après m'avoir parlé de Mark. »
Bambam sembla confus comme jamais alors que son regard passait de mon visage à la porte. Il semblait se retenir de rire et encore plus il avait l'air sadique d'un seul coup.
« Il t'a dit quoi sur Mark ? »
« Attendez, il aurait dû me dire quoi au juste au sujet de Mark ? »
« Je ne sais pas, qu'il était son meilleur ami ? »
« Mieux, il semblerait qu'il soit son mari... »
Bambam explosa soudainement de rire et il me serra dans ses bras. Je ne comprenais pas son geste mais lorsqu'il me frappa amicalement dans le dos j'avais eu l'impression de ne plus être un vulgaire sac de viande. C'est alors que j'avais compris pourquoi il avait l'air de m'apprécier un peu plus, j'avais retiré mon collier et l'on ne m'en avait pas remis, cela signifiait-il que j'avais une place plus importante maintenant ?
« Pourquoi il a dit ça lui ? »
« Parce que je voulais savoir pourquoi il était inquiet pour moi. »
« Ah, je vois... je vais t'expliquer une chose. tu sais pourquoi on tente d'avoir un sac de viande identique toute notre vie ? »
« N-Non ? »
« Car nous sommes maudits. Goûter à la chair d'un loup nous lie comme inexorablement à celui-ci. Ce n'est pas pareil avec un cerf, car comme ils sont déjà des proies dans la nature on les considère naturellement comme un steak haché. Enfin bref, boire le sang, partager son lit avec sa possession, le voir être vôtre, c'est comme un lien chez vous. On n'y peut rien et sentimentalement on s'attache à vous, et Jackson s'est déjà entiché de toi. Après il faut dire que tu as un joli visage, on dirait une poupée de cire. D'ailleurs je n'ai jamais vu des yeux aussi gris. »
« S-Stop, c'est gênant, explique-moi juste pourquoi la dernière fois qu'il m'a mordu il a été impressionné que je souffre ? »
« C'est très simple. Lorsque le lien est réciproque tu n'auras plu mal et une morsure sera agréable. C'est comme chez les loups. J'ai entendu dire qu'un alpha mord l'oméga quand il le prend, et c'est putain d'excitant rien que d'y penser. Dis c'est vrai ? »
« O-Oui ça l'est. Et j'avoue que c'est agréable... »
« C'est parce que tu es consentant derrière mais lors d'un viol la morsure fait mal. Rolalala on doit tout t'apprendre le loup. D'ailleurs c'est quoi ton prénom ? »
« Pourquoi tu veux savoir ? »
« Parce que Jackson t'a laissé de la liberté en te retirant le collier, donc on doit mieux te considérer, on va commencer par ton prénom... »
« Je m'appelle Daeho... »
« Je suis Bambam. Enfin je m'appelle pas vraiment comme ça mais appelle moi Bambam. »
J'avais lentement hoché de la tête et après une tape amicale sur l'épaule il me salua et disparu dans le dédale de couloirs. S'il savait à quel point je me fichais du lien émotionnel de ce jiangshi. Je voulais juste Hyunsu.
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