Chapitre Quarante-sept

OH MY GOODNESS VOUS VOUS RENDEZ COMPTE QU'ON EST PRESQUE A 40K? MAIS C'EST DE LA FOLIE! hum hum je me calme xD pour fêter cela je ferai à l'occasion des 40K pile, un lemon excpetionnel du Ship que vous désirez. un ship possible et qui existe dans le livre (du genre pas du Hyunsu x Yijeon ou Minhyuk x Jimin xD) un truc qui s'insère dans l'histoire. Bref! Bonne lecture! <3

           

La discussion avec Bambam m'avait appris énormément de choses sur la nature du Jiangshi qui s'était entiché de ma personne, et pour me sortir de cette histoire je comptais bien utiliser le fait que sentimentalement parlant il s'était attaché à moi. Je n'avais jamais été cruel à vrai dire, mais à partir du moment où un homme s'amusait à m'utiliser comme une assiette constamment pleine, là la gentillesse, la tendresse ou la compassion ne comptaient plus. Vous ne pensiez plus qu'à vous sortir de là, et surtout faire payer à l'autre son affront. Ainsi, abandonnant la zone où se trouvait Mark, j'avais commencé à arpenter les couloirs sans but réel, me fiant à mon nez pour tenter de trouver de la nourriture. Or, l'on sentait surtout ce parfum constant de sang un peu trop frais, et de sexe. Soudainement je venais de réaliser, l'air sentait l'amour trop passionnel, le sexe pur, l'acte charnel, et le pire était que je savais d'où cela pouvait bien venir. L'odeur était très proche et elle semblait provenir de la porte à ma droite. C'est donc délicatement que j'avais pressé mon oreille à la porte de bois et que j'avais surpris des gémissements timides. En fait, deux voix se manifestaient, deux voix masculines, mais elles étaient trop déformées par le plaisir pour que je puisse déterminer si j'avais déjà entendu ces voix. J'avais donc décidé qu'il ne s'agissait pas d'un acte qui me concernait, évidemment, et j'avais voulu quitter l'emplacement. Malheureusement mon cœur resta comme accroché à l'emplacement, lorsque la voix cristalline, de soie même, que Hyunsu possédait se manifesta.

« Y-Youngjae, je ne vais plus tenir... »
« Tu devrais t'améliorer niveau endurance Hyunsu... »
« Je n'en peux p-plus, haa... »

Un rire sonore se fit entendre avant que la voix aigüe de l'autre ne se manifeste dans un long râle de plaisir. Je n'y croyais pas, il semblait y prendre du plaisir alors qu'à peine la veille il tentait de fuir son jiangshi. Je ne comprenais plus, mais à nouveau je ressentais l'affreuse douleur qu'était que de se faire rejeter, de ne pas être à la hauteur des attentes d'un autre, et surtout à nouveau j'étais trompé, aveuglé. J'avais ressenti cette même douleur lorsque Yijeong m'avait rejeté et que j'avais compris de la pire manière qu'il soit -si tant est qu'il existait une bonne manière d'annoncer cela- qu'il m'avait trompé pour mieux obtenir une meute de loup. Maintenant, je perdais un ange gardien, et surtout celui qui avait tant montré de tendresse envers moi. A nouveau, j'avais été trompé, et je ne pouvais croire que personne n'avait été réel, franc, avec moi.
C'est donc le cœur serré que j'avais continué à errer dans les couloirs, ne remarquant même pas le nombre effarant de Jiangshi qui avaient la bouche couverte de sang. J'avais juste marché, sans me soucier du fait que j'étais pieds nus et que l'odeur d'hémoglobine n'avait jamais été aussi forte.

« Le loup, pourquoi t'es ici ? A croire que tu me suis. »

J'avais relevé le regard, plus lentement que je l'aurais cru, pour voir face à moi l'être vampirique qui me possédait, et qui s'était posté dos à un mur, le pied allégrement posé sur le béton. Il regardait jusqu'alors les autres monstres qui s'étaient remplis l'estomac lors de je ne sais quelle cérémonie, tandis que lui il n'avait rien ingurgité, il patientait juste, ruminant notre dernière discussion. Toute la frustration pouvait se lire sur son visage alors que je sentais que la faim commençait à le ronger. Je savais ce que cela faisait, je mourrais de faim aussi, et dans un sens j'avais l'impression qu'il était dans cet état de contrariété, cet état de faim constante, car j'avais mal agis. Je ne savais pas ce qui m'avait pris soudainement, mais surement que le fait que je me sentais affreusement seul dorénavant m'avait influencé, et lentement je m'étais approché de Jackson. J'avais baissé les yeux au maximum, pour finalement blottir mon visage contre sa poitrine animée de quelques sursauts inutiles. Le cœur ne battait toujours pas, la chair était toujours de glace, mais son contact fut tout de même l'un des plus doux que j'avais ressenti jusqu'alors, j'avais l'impression que lui jamais ne m'abandonnerai simplement parce qu'il avait besoin de moi pour vivre. Certes, mon utilité était restreinte à la fonction de nutrition, mais cela était mieux que rien, mieux que vivre avec un autre oméga déjà lié à un autre comme l'était Minhyuk, mieux que me lier à nouveau avec un profiteur, et apparemment mieux que de m'attacher trop rapidement à un cerf qui semblait n'avoir que d'yeux pour mes parties intimes.

« Tu es toujours faible ? »

Je n'avais pas répondu et simplement j'avais frotté mon front contre son sweatshirt noir, qui exhalait une odeur plus douce que le sang pour une fois. Son odeur avait semblé changer, même si je sentais toujours qu'il était un buveur de sang et que lui comme moi n'avions pas du tout les mêmes buts dans la vie. Il avait pour but de se trouver un animal qui pouvait le nourrir tous les jours, moi je voulais simplement qu'enfin on voit que je n'étais pas juste un oméga possédant des capacités de liaison spéciales. Je savais que ma nature me rendait plus sensible d'avoir des compagnons, mais je ne voulais pas que l'on veuille de moi pour mes phéromones ou mes chaleurs, mais parce que j'avais quelque chose de pimenté dans ma personnalité ou simplement car j'étais unique. Nous sommes tous uniques, je ne dis pas cela pour me vanter, mais je voulais que quelqu'un trouve ce petit grain de sable qui était différent chez moi, qui changeait et qui me rendait exceptionnel à ma manière. Je voulais qu'un être se dise que j'avais une chose en plus, peut-être indécelable, qui me rendait considérablement différent des autres à ses yeux. Je voulais trouver quelqu'un qui savait faire vibrer mon cœur comme ceux de mes pères qui battaient à l'unisson. Ils avaient eu la chance de se trouver directement sans que Yoongi n'ait à faire énormément de chemin, quant à moi j'ai dû chercher longuement, sans être couronné de succès à la fin. Etais-je juste destiné à ne pas connaître la joie qu'avait vécue mon père en apprenant qu'il était enceint de cet homme qu'il aimait ? Pourrais-je espérer un jour avoir un enfant, le nommer et envisager sa naissance avec joie ? Je n'en étais plus sûr, et plus je restais contre cette poitrine gelée, à me coller à cette froideur inhumaine, plus mon avenir s'obscurcissait, se faisait incertain.

« Dois-je te ramener à la chambre ? Tu es encore perdu ? »
« Oui... »

Le blond soupira alors que ma voix étouffée lui était tout de même parvenue. Je comprenais qu'il en avait assez de moi, après tout je pouvais être un grand casser pied et il avait dû gérer une de mes crises plus tôt dans la matinée. Mais je savais que dans un sens il avait choisi de ne pas me laisser partir, de me mordre et de nous lier, car quelque chose l'attirait chez moi. Je supposais alors que ce quelque chose était mon grain de folie, ma petite différence qui me rendait un peu plus exceptionnel aux yeux d'un autre. En tous cas, je l'espérais.

« Allez grimpe, je te ramène. »

Mon Jiangshi s'accroupit lentement et me laissa grimper sur son dos où je m'étais allongé, ma tête posée entre ses omoplates. Ceci fait, il ricana et se releva lentement. Je n'avais pas à m'accrocher tant il savait me maintenir et mes mains étaient simplement posées sur sa poitrine en cas de chute. Mais, le fait que je n'étais pas accroché le força à garder une allure lente, celle d'un homme normal et il me ramena donc vers notre pièce commune après un certain instant, qui avait été comblé par seulement le silence. La seule chose qui avait rythmé le chemin avaient été ses pas légers, et le bruit de contraction de mon cœur reposé. J'étais fatigué, je le sentais, mais surtout, être ainsi contre lui m'avait donné une certaine envie de somnoler et simplement me laisser aller dans ses bras un cours instant, juste le temps qu'il fallait pour me remettre les idées en place. J'avais alors tenté le coup, me disant que si je le disais assez gentiment il saurait lui aussi se montrer clément, et c'est lorsqu'il m'allongea dans le lit que j'avais ouvert la bouche. Mes mains étaient toujours accrochées à son sweat alors que de mes yeux gris je cherchais les siens qui maintenant me paraissaient sublimes avec cette couleur d'encre rouge, de sang encore frais.

« Je peux te demander quelque chose ? »
« D'abord lâches mon haut sinon je serais forcé de t'arracher les doigts. »

La demande était mal partie mais j'avais tout de même obéis et j'avais rabattu mes mains sur ma poitrine. Je ne cherchais pas vraiment à l'amadouer et donc je le regardais simplement, avec le peu de tendresse qui m'animait en sa présence, et cela sembla le faire vaciller. Il avait vu dans mes yeux cette chose qui l'avait sûrement poussé à me choisir et soudainement il devint plus prompt à m'écouter, à m'aider.

« J-J'ai très sommeil... »
« Et ? »
« Je voulais savoir si tu pouvais dormir avec eux... moi ? »
« Pourquoi ça ? ton lit te suffit pas, il faut aussi que je joue le rôle de doudou ? »
« C-C'est pas ça, j-j'ai juste pas vraiment l'habitude d'être ici et je n'ai retrouvé le sommeil qu'en étant sur ton dos. Je veux juste me reposer une heure, une petite heure et c'est tout. Promis. »
« Dans une heure je te réveille, j'ai des choses à faire. »
« Je ne t'en empêcherai pas, une heure et c'est tout. »

Il soupira longuement même s'il n'utilisait pas l'air qu'il avait inspiré auparavant, et enfin il prit place dans le lit double. Il m'avait poussé d'un côté, tandis qu'il s'était installé de l'autre après avoir retiré ses chaussures. Il s'était mis à l'aise, sans vraiment me considérer en fait, et celui qui à nouveau avait dû faire le premier pas avait été ma personne. Je m'étais, en effet, rapproché lentement et mes mains se passèrent d'elles-mêmes autour de son torse. Il ne considéra pas le rapprochement comme mauvais et je le senti même rapprocher mon corps du sien, faisant se chevaucher ma cuisse droite à son bassin. J'avais alors le visage posé sur sa poitrine, les bras autour de son ventre fin mais musclé, alors que d'une jambe je goûtais à la fermeté de son bassin.

« Merci. »
« Dors juste, pas de commentaire. »
« Juste un dernier s'il te plait... »
« Quoi ? »
« Si tu as faim j-je... je pense que tu pourrais te nourrir... »

Etrangement, il n'avait pas réagi après que j'ai parlé et il se contenta de caresser mes cheveux gris. De là où j'étais je ne voyais pas ce qu'il faisait, j'avais simplement face aux yeux une couverture de velours rouge, qui était posée sur nos deux corps, explicitant les formes emmêlées dessous, tandis qu'au bout je remarquais que la pièce devenait de plus en plus clair, la lumière solaire passant par la fenêtre à barreaux. Mais lui, il me voyait de là où il était et je sentais que son regard me scannait de haut en bas, avant que ses doigts n'aillent chercher ma blessure dans le cou.

« Je ne peux pas manger suite à ta blessure. L'argent coule dans tes veines et il s'agit d'un poison pour toi. Alors, si je prends quoi que ce soit, je serais empoisonné comme toi. »
« P-Pourquoi ? »
« Car en mangeant, j'assimile une partie de ton métabolisme, et si quelque chose est mortel pour toi, en le mangeant cela sera mortel pour moi. Je dois juste attendre que tu ailles mieux et que la blessure soit totalement guérie. D'ici là, je jeun. »

Un soupire saccadé passa la barrière de mes lèvres en soulagement, je ne voulais pas souffrir à nouveau du fait qu'il se nourrissait. Je savais que bientôt j'allais devoir revivre la chose, mais pour l'instant je voulais simplement me reposer. Ainsi, mon corps mêlé au sien, qui peu à peu se réchauffait en plus de cela, j'avais cherché le sommeil. Il est vrai que j'aurais eu plus de facilités à le trouver s'il avait eu un cœur qui battait, ce rythme lent de la contraction vitale qui indiquait que l'être à vos côtés était encore bel et bien vivant, ce bruit sourd qui vous berçait jusqu'à vous faire sombrer dans le sommeil. Mais lui, il avait mieux. Il respirait de cette manière plutôt saccadée qui ressemblait plutôt à une mesure faite par trois plutôt que deux comme la mienne. Alors j'avais écouté l'air entrer dans le corps pour aller remplir les poumons dans un souffle lent, loin d'être sifflant et surtout il était rassurant. Cela changeait évidemment de tout ce que j'avais pu entendre jusque-là, mais c'est une chose qui le rendait différent. Moi, j'avais trouvé la chose qui faisait de lui quelqu'un d'exceptionnel, ce grain de sable dans la plage de sa personnalité qui était différent de tous les autres. Et j'allais le chérir.

C'est dans cette dernière idée que mon corps sombra dans le vide des songes. Je n'avais pas énormément bougé durant cette heure de repos, mais comme prévu au bout d'un certain temps, le corps maintenant chaud s'était retiré. Il avait sans un mot enfilé sa paire de baskets et tandis que je m'étirais il avait disparu. Fort heureusement il revint vite avec un plateau garni qu'il déposa sans gentillesse sur mes genoux.

« Tu as réussi à dormir toi Jackson ? »
« Non, tu ronfles. »
« C'est vrai ? »
« Oui, maintenant bouffe et je te reverrais ce soir. »
« A-Attend, il est quelle heure ? »
« 13h45. »
« Merci, et que vas-tu faire ? »
« Rien que tu ne puisses comprendre encore. Je dois aller voir mon maître. Maintenant mange et lâches moi la grappe. »
« D-D'accord... prends soin de toi. »

Ses yeux rouges s'étaient dilatés à mes propos mais il tenta de cacher la couleur rose qui prenait son visage. Je ne savais dire s'il s'agissait de colère ou d'une joie trop peu contenue, mais il avait détourné le regard et en un clin d'œil il avait disparu. Fier de mon petit effet, j'avais mangé en silence, à vrai dire maintenant j'avais hâte de le revoir, même si après tout j'espérais que Hyunsu était trop sous l'emprise de son Jiangshi et qu'il ne m'avait pas oublié. Comme on le dit si bien, l'espoir fait vivre.

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