double lime :p niak xD

Mon cœur frappa longuement contre mes côtes au creux de ma poitrine avant que je ne sente enfin la conscience me submerger à nouveau. J'avais senti une soudaine faiblesse lorsque j'avais vu mon fils passer la porte, dans sa tenue d'enterrement et couvert de terre. Je n'y avais pas cru mais voyant que mes enfants s'étaient serrés contre lui m'avait fait comprendre que c'était vrai. Tout s'était alors mis à bouillir dans ma cervelle et tout c'était remis en question. Mon coma soudain ne fut alors rempli que de réflexions et de pensées furtives. Premièrement j'avais pensé à comment il avait pu revenir à la vie et soudainement les actions de Jimin m'étaient revenues. Cette enfant était un génie et nous ne le lui disions pas assez. Mais ensuite, le principal de l'histoire était mon amant. Je l'avais donc renié pour rien ? Sûrement mais dans un sens je ne me voyais pas régir autrement. Daeho était mon premier enfant, celui que j'avais vu devenir un petit homme jusqu'à atteindre ma place dans la meute. Je l'avais vu souffrir et il restait mon enfant. Je n'avais donc pas pu réagir autrement qu'en me disant que je devais prendre des distances avec celui qui m'avait volé une partie de moi. J'étais affreusement attaché à Namjoon, mais aucun lien n'était plus fort que le lien paternel, et surtout après que je sois celui qui l'avait mis au monde. Lui et moi avions passé tant d'épreuves, passant au travers d'une fugue, un accident et un accouchement difficile. Pourtant le petit était resté pour illuminer ma vie pendant des années, et maintenant que j'étais dans le déclin de ma propre vie je ne pouvais m'imaginer mourir après mon fils. Je n'avais pas pensé à qui, comment, et quoi avait bien pu tuer mon fils, la seule chose qui m'importait c'était le venger, lui montrer dans un ultime geste qu'il était aimé. J'avais haïs quiconque avait fait du mal à mon fils ces dernières semaines, et celui qui recevait tout mon fiel fut mon amant. Je m'en avais affreusement de l'avoir renié, d'avoir brisé ce lien si particulier qui nous liait, et encore plus je m'en voulais d'avoir fait subir à mes enfants l'éloignement avec leur autre père.

Mes yeux se mirent à papillonner douloureusement alors que la lumière me rongeait les pupilles. C'est alors que je m'entendis murmure le nom de mon amant, l'implorant de m'aider d'une voix faible. Mais, mes sensations me revenant, j'avais compris qu'un poids était posé sur mon ventre, et une petite aux cheveux blonds était penché par-dessus mon visage, sirotant du jus de fruit à la paille. Elle venait de voler une briquette à son petit frère, mais Taehyung avait disparu je-ne-sais-où alors elle en avait profité. Or, lorsqu'elle me vit, les yeux ouverts elle se redressa au sauta du canapé sur lequel nous étions. Directement elle se dirigea vers la cuisine et enfin elle se mis à murmurer.

« Papa, ça y est, il est debout. En plus il t'a appelé. »
« Je vais aller le voir alors. »

J'entendis quelques bruits de froissements de vêtements pour comprendre que la petite avait grimpé dans les bras de son père, pour finalement réapparaître avec lui, sa paille toujours prise entre ses lèvres. C'est alors que je me redressai et que je pressais mes tempes. J'avais mal partout et surtout à l'épaule la plaie y étant creusée toujours pas refermée. C'était aussi surement une des causes pour laquelle je m'étais évanouis, tombant dans les bras de mon ancien amant.

« File dans ta chambre chérie, on doit discuter avec papa. »
« D'accord, mais se battre n'est jamais une bonne chose. Je ne veux pas me retrouver orpheline et ne plus te voir papa. Tu promets de plus partir. »
« Je te promets mon ange, aller va voir Taehyung il doit se sentir seul. »

La petite jumelle pressa les joues de Namjoon pour y déposer un baiser, pour finalement disparaître et laisser le grand blond s'asseoir à mes côtés. Il avait l'air changé, plus détaché de notre relation qu'avant alors que je n'avais qu'une seule envie et c'était celle de me faire pardonner. Or, dépassant de son pull bleu marine qu'il avait revêtit, j'avais remarqué une large cicatrice. C'est donc timidement, et baissant les yeux, que j'avais abaissé le col et regardé la gorge de mon amant. Là, on y voyait une peau plus blanchâtre que le reste mais surtout plus enflée. Ma morsure avait laissé sa trace et même notre régénération inhumaine pouvait faillir parfois, et cette fois j'étais allé trop loin. Beaucoup trop loin.

« Pardonne-moi pour cette blessure... »
« Je ne la remarque plus maintenant. Je suis juste venu pour parler des enfants. Je veux les voir. »
« Qu-Que veux-tu dire ? »
« Ils sont autant les tiens que les miens et je refuse que tu les empêche de me voir. Jimin m'a avoué qu'elle aurait bien voulu plutôt vivre avec moi. Ce n'est pas pour te vexer, mais si tu refuses une garde alternée équitable je n'hésiterai pas à me battre à nouveau et tu sais pertinemment que tu n'es pas de taille. »
« J-Je ne veux pas d'une garde alternée. »

Un souffle quitta la gorge du blond qui commença à remonter ses manches. Enfin, il murmura un « Je savais que tu dirais cela » avant d'attraper mon col. Il me regardait dans les yeux et ses prunelles trop noires me firent un mal profond. J'avais senti mon cœur se serrer et d'un seul coup j'étais retourné des années en arrière, j'étais à nouveau cet oméga faible et sans repère qui apprenait à peine à être lui-même. Et là, je l'avais revu, jeune et aussi frais qu'avant. Les rides qui avaient creusé son front et le dessous de ses yeux avaient disparu et tout son visage avait semblé se raffermir pour redevenir celui qui était mien avant. Les lèvres que j'avais tant capturées elles n'avaient pas changé et à cet instant je les avais voulus à nouveau. Ainsi, j'avais commencé à approcher ma bouche de la sienne et il fut surpris lorsque mon souffle se répercuta au sien. Pourtant, j'avais vu ses yeux s'abaisser au niveau de mes lèvres, pour les regarder s'étirer et s'ouvrir pour qu'il comprenne mes intentions. Il ne douta pas longtemps pourtant, et je senti à nouveau ses lèvres capturer les miennes. Elles avaient joué avec ma lèvre inférieur un instant, me laissant m'accrocher à son cou, tandis qu'il me faisait grimper sur ses cuisses. Enfin, lorsqu'il senti mon bassin s'accrocher parfaitement au sien, il laissa sa langue sortir de sa bouche et chercher la mienne. Dès lors les deux muscles commencèrent à danser ensemble, goûtant aux textures bosselées comme drôlement lisses de nos langues respectives. Pendant ce temps ses mains s'étaient glissées le long de mon dos pour aller se poser sur mes fesses et commencer à les presser fiévreusement. J'avais déjà affreusement chaud sous son toucher et plus il pressait sur les deux parties charnues, plus mon souffle se faisait erratique.

Ses doigts remontèrent lentement le long de mes fesses pour aller se nouer à mes hanches qu'il anima de vas et vient langoureux, lascifs et sans fin. J'avais déjà chaud et senti son pantalon enflé, tendu et dur, j'avais commencé à gémir. Moi aussi j'avais chaud, et je ne sentais plus que la pression de son membre sur le mien. J'avais besoin de lui, de suite et je sentais que mes phéromones comme les siennes commençaient à envahir la pièce. J'aurais sûrement dû m'importer de mon fils, soudainement réapparu, mais chaque fois que je pensais à lui, un doigt furtif se mettait à jouer avec mon entrée ou il se glissait sous ma ceinture pour aller retirer ma braguette. Ce fut donc après avoir subir toutes ses caresses que mon corps se retrouva allongé sur le canapé et à moitié nu. J'étais simplement en sous-vêtements alors qu'il portait encore son pantalon, mais il était ouvert et il laissait entrevoir un sous-vêtement enflé. Ces contacts si particuliers m'avaient manqué et je ne voulais pas faire l'effort de retourner dans la chambre, lui non plus d'ailleurs. Alors il verrouilla la porte du salon, s'assura que personne ne pouvait nous déranger en fermant les rideaux des fenêtres, pour enfin revenir vers moi. Mais, il savait parfaitement qu'avec ma grossesse il ne pouvait en faire trop. Lui comme moi n'avions jamais osé faire l'amour alors que j'attendais un petit, de peur de le traumatiser, ainsi il se contenta de passer ses doigts le long de mon corps pour finalement s'accrocher à mon caleçon. Là, il le retira le plus lentement possible, faisant glisser ma peau fine sur mes hanches, tirant sur mon bas ventre et surtout, alourdissant mon excitation. Il fallait qu'il fasse vite, ainsi quémandant de l'attention j'avais donné un coup de hanche. Immédiatement il commença à laper le gland rougis, le faisant enfler, durcir, et surtout changer de couleur. Il jugea que mon membre était assez enflé lorsqu'il remarqua que le frein était tendu à l'extrême et que la veine proéminente sous le membre était sortie d'autant plus. Je gémissais et pantelais déjà, mes cuisses fines tremblant contre ses épaules découvertes. Je me sentais déjà enivré de plaisir et mon dos se creusa lorsque sa bouche glissa le long de mon membre trop enflé. Il le prit alors entièrement en bouche et sa langue jouait avec le bout. Enfin, il commença à m'enfoncer dans la gorge me forçant à attraper ses cheveux blonds, tirant dessus pour le faire relâcher. Je ne voulais pas venir sitôt, mais le plaisir était trop intense pour que je tienne encore longtemps. Ainsi, mon corps trembla, mon dos devint de plus en plus creux, et c'était toujours pire lorsque ses lèvres serrées jouaient avec mon gland enflé et la peau trop étirée. Je n'en pouvais plus, et sa main qui s'ajouta à la base en fut trop. J'avais donc lâché un gémissement aigue qui résonna dans tout le salon, tandis que mon plaisir coulait sur sa langue brûlante.

« Toujours aussi précoce. »
« T-Tais toi, s'il te plait. »
« Oui, je me tais mon ange, je me tais. »

Lentement je sentis mon caleçon remonter le long de mes cuisses et un corps se glisser conter le mien. Namjoon m'avait fait remonter le long de son corps et il m'avait blotti dans son cou. L'orgasme trop fulgurant m'avait fatigué d'un coup et donc je m'étais endormit sans même me soucier de l'environnement.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoO

L'eau coulait lentement sur mon échine endolorie alors que j'entendais que Hyunsu était assis sur la cuvette fermée des toilettes. Il regardait mon ancien journal intime et s'amusait de ce que j'y avais écrit. Il en était arrivé à mon adolescence et je m'y questionnais si un jour j'allais enfin avoir envie d'un lien. A vrai dire j'avais toujours été très asexuel avec Minhyuk, enfin au début mais après tout finis par arriver. Alors là il lisait mes questionnements au sujet de ma sexualité, ce qui le faisait rire parfois, alors que je frictionnais fortement ma peau pour retirer toute la terre, qui s'écoulait dans une coulée marronnasse dans le siphon.

« 'J'ai peur qu'un jour je ne lasse mon entourage en étant trop simple, trop peu exceptionnel.' Awn tu étais vraiment un petit ange Daeho. »
« J'étais débile quand j'étais gamin... »
« Tu avais des inquiétudes normales, tu étais triste de ne pas tout savoir sur ta propre personne. Je trouve cela adorable. »

Je soufflai alors que je sortais ma main de la cabine dans le but d'attraper ma serviette, mais plutôt que de sentir le tissu j'avais senti des doigts frais qu'ils avaient attrapés les miennes. Immédiatement après, ou presque, un corps se plaqua contre le mien sous l'eau. Hyunsu venait de s'infiltrer sous l'eau, trempant tous ses vêtements qu'il avait d'ailleurs volés dans mon armoire, mais aussi plaquant ses cheveux sur mon front. Il avait l'air d'avoir envie de profiter de mon retour mais l'eau chaude me coulant dans le nez et la bouche me faisait tousser fortement. Il se contenta donc d'embrasser ma nuque, mon torse et mon ventre, avant de commencer à caresser le dessus de mon membre. Dès lors je me senti me tendre, collant mon dos au mur froid de la cabine, essayant de contrôler mes envies, or lui n'en pouvais plus alors il se jeta à genoux et me caressa à l'aide de sa bouche. Il m'embrassait, jouait avec le membre gonflant, jusqu'à ce qu'il le voie en érection complète. Là, il soupira longuement, frissonnant en parcourant toute la longueur du bout de ses doigts. Il le regardait ainsi érigé, alors que ses lèvres étaient à quelques centimètres du bout rose et couvert d'humidité.

« Daeho, je veux vraiment la sentir... »
« P-Pardon ? »
« Je voudrais que tu ailles au-dessus la prochaine fois... »
« J-Je peux pas j'ai des chaleurs à combler moi... »
« Quand tu n'auras pas de chaleurs. Il ne faut pas gâcher un tel potentiel. »

Il se mis à rire face à mon membre surement trop fièrement dressé, pour le laper d'un coup de langue. L'eau coulait sur son visage entier et cette image était en fait la plus excitante. L'eau se déversait dans sa bouche ouverte, alors que ses paupières étaient closes pour que l'eau n'irrite pas l'iris. Et c'est sans m'en rendre compte que je vins, contre les lèvres, dans un long râle. Je n'avais jamais eu une telle réaction et j'étais plutôt endurant, mais cette fois son image, son corps sous l'eau avec les vêtements plaqués à sa poitrine, ainsi que sa main enroulée sur la base m'avaient poussé à bout. Il en ricana d'ailleurs mais il lécha tout d emême ses lèvres pour avaler la semence, avant de frotter son visage avec l'eau pour se nettoyer.

« P-Pardon... »
« Ce n'est rien. On va dire que ton corps n'en pouvait plus car il a dormi longtemps. »
« Combien de temps en fait ? »
« Deux semaines Daeho... »
« D-Déjà ? »
« Oui, mais maintenant que tu es de retour, je vais profiter de ton retour. »
« Avec des câlins ? »
« De très gros câlins oui... »

CALIIIIIIINS (((