bijouuuuuur enfin bisoir xD voilà comme le chapitre dernier était pas très intéressant j'ai voulu déjà poster ce chapitre ET DEJA DEUX MILLES VUES OMO OMOOOOOO je vous adoooooore *^*^*^*^*^*

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La première personne qui m'avait accueillie lors de mon arrivée n'avait pas été l'un des parents, mais bel et bien la sœur un peu violente de mon alpha. Elle avait souri en coin avant de s'approcher, son nez tendu vers mon cou. Mais lorsqu'elle senti les phéromones que je dégageais elle plissa le nez et s'éloigna comme dégoutée. A peine s'était-elle éloignée qu'elle se mis à hurler au travers de l'entrée alertant sa mère au passage.

« MAMAN L'OMEGA IL A UNE ODEUR VRAIMENT ETRANGE ! »

La femelle Alpha ne mis pas longtemps à arriver, un tablier couvert de terre autour du corps tandis qu'elle tenait encore un pot de fleurs dans une main. A son tour elle s'était approchée de moi et m'avait reniflé la nuque, je savais bien que nous avions des réactions quelques peu animales mais à mes yeux sentir un jeune garçon de la sorte était déplacé. J'avais encore du mal à me laisser faire dans cette meute et les seuls devant lesquels j'étais vraiment soumis étaient la mère de Namjoon, mon alpha lui-même et Jimin. Par exemple, la sœur complètement accro à la violence de mon amant ne me faisait pas vraiment peur et s'il avait fallu que je la remette en place je l'aurais surement fait. Enfin, j'aurais perdu contre elle, et ce sans doute, mais au moins j'aurais tenté de me défendre. D'ailleurs je me demandais si lors de la prochaine lune elle allait être présente durant la chasse, je ne l'espérais pas. Revenant au sujet de la mère, elle aussi avait froncé le nez étrangement et sans un mot elle m'avait fait entrer. Elle m'avait poussé tout le long de la magnifique maison parfaitement briquée, avant de me faire passer une baie vitrée qui menait à un petit jardin. Ce petit terrain était parfaitement entretenu et je voyais bien que la jeune mère tentait de changer ses plantes d'été pour des plants un peu plus résistants au froid. Sans me porter trop d'attention elle commença à planter tout ce qu'elle avait sous la main. Alors, je m'étais assis dans un coin du petit jardin, essayant de comprendre son comportement. Mais je ne le compris que lorsqu'elle se releva pour se mettre face à moi, les poings posés sur les hanches dans un signe de colère.

« Tu as fait quoi avec Namjoon ? »
« J-Je... on s'est juste lié... »
« Non, pas juste liés ! Tes phéromones ont changé, tu... il t'a pris comme compagnon ? »
« O-Oui... »
« Mais quel idiot ! je l'avais défendu de prendre un omega et de se trouver une vraie alpha. Mais non il n'en a fait qu'à sa petite tête vide. Je suis furieuse ! Comment expliquer à la meute que leurs prochains chefs seront un Alpha et un Omega ? Ils se sentiront dans l'insécurité et vont quitter la meute. »
« M-Mais personne ne le sait encore et Namjoon a dit qu'il m'aiderait à être plus dominant pour que je puisse l'aider dans la gestion de la meute. »
« Non il ne t'apprendra pas. »

Elle m'attrapa par le poignet et me releva dans un bond pour me faire entrer à nouveau à l'intérieur de la maison chauffée. J'avais frictionné mes bras doucement tandis qu'elle me dirigeait dans la maison. J'avais emboîté le pas et l'avais suivie dans les escaliers jusqu'à ce qu'elle me fasse entrer dans une petite pièce privée. Elle ressemblait à une petite bibliothèque personnelle, dont les étagères étaient remplies de dizaines de livres anciens aux reliures craquelées. J'avais senti mes yeux s'ouvrir en grand derrière mes lunettes rondes et dans un sourire je m'étais glissé entre les étagères. Mes doigts se posèrent sur les tranches des livres, me laissant apprécier le délice de sentir ces vieilles couvertures de cuir glisser sous mon épiderme. Mais, tous ces livres avaient une particularité, en effet tous les livres sans exception traitaient de notre condition animale, et pas un seul n'était un livre d'aventure de science-fiction ou policier ; seulement des guides sur la communauté lycante. Ainsi, après avoir visité la pièce entière je me rendis compte que la femelle s'impatientait et m'attendait dans un coin de la pièce avec un livre entre les bras. Ce livre était d'une couleur beige, il était un peu plus récent que les autres dans les étagères et il était d'une épaisseur impressionnante. Mais sans un mot, lorsqu'elle me vit l'approcher, elle s'installa à la seule table qui avait été installée au centre de la bibliothèque. Il y avait autour de ce meuble quatre chaises et sur chacune je sentais les phéromones des alphas vivant dans cette maison, chacune devait sûrement appartenir à un membre de la famille. Alors j'avais décidé que rester debout était la bonne solution et je m'étais tenu aux côtés de la femelle. Elle s'en contreficha de me voir sur mes pieds et elle ouvrit le livre jusqu'à trouver une certaine page illustrée par un grand schéma. Il s'agissait d'une fiche explicative des relations dans la meute et tout en haut de la hiérarchie il y avait le mâle alpha. Il régentait toute la meute à la simple force de sa domination mais aussi parfois il devait faire preuve de force physique, voilà pourquoi sa transformation était la plus impressionnante dans la meute. Le mâle alpha prenait toujours une apparence spécifique et liée à sa puissance. Alors, sur la page face au schéma, les couleurs du pelage et des yeux étaient indiquées et présentaient toute une signification. Toutes les couleurs, ou presque, étaient représentées ainsi j'avais pu lire qu'un loup au pelage clair était un loup dominant, très puissant et capable de gérer sa meute avec une grande cohésion. De plus, la couleur des yeux aussi était un signe de puissance et lorsqu'ils prenaient une teinte sombre cela signifiait que le loup devenait dangereux, voire incontrôlable.

« Yoongi, tu dois lire ce schéma et te l'imprimer dans le crâne. Un omega ne va pas avec un alpha. »

Je baissais doucement les yeux vers la femelle aux cheveux divinement blonds qui maintenant s'était mise à entourer du doigt ma place dans la hiérarchie. J'étais tout en bas, sous les humains normaux même. Les humains étaient juste au niveau des bêtas et un alpha devait protéger la population humaine des dangers que pouvaient représenter sa meute. Quant à moi, je n'étais lié à personne. En effet dans le schéma tous avaient des liens entre eux, par exemple le dessin du mâle alpha était étoilé de dizaines de lignes, toutes accrochées aux dessins de bêtas, d'humains ou de sa femelle. Pour ma part, mon dessin était celui d'un loup allongé, les oreilles baissées dans un signe de soumission, et aucun lien n'avait été fait mis à part un. Il était fait en une ligne pointillée rouge liée à un bêta. Cela signifiait simplement mes liens pour que je puisse me reproduire. J'avais les larmes aux yeux voyant qu'entre le plus haut de la hiérarchie et moi il n'y avait rien. De plus, sur la page où était indiqué les pelages il y avait aussi l'explication de ma condition et je cru bien que mon cœur s'était serré. Ils disaient ceci et dans ces termes : « l'omega est le loup le plus craintif, le plus faible et le plus soumis dans notre règne. Il est généralement un loup solitaire, rejeté par toutes les meutes, mais si par malheur votre meute en comporte un, l'un des bêtas devra être chargé de créer les liens avec ces loups. Les chaleurs sans liens, sont la grande partie du temps, mortelles et difficilement contenues. Avoir un oméga est le fardeau le plus lourds d'une meute et cette présence crée aisément des problèmes dans celle-ci. Ne punissez pas trop durement le viol sur omega et n'oubliez pas que les bêtas sont tout autant régit par leur nature qu'un Alpha. »

Je n'étais vraiment rien d'autre qu'un objet sexuel ou un fardeau. Que devais-je faire ? M'enfermer chez moi en l'attente d'une prochaine chaleur que n'importe qui pourrait me faire passer et se soulager ? Tenter de me faire un petit et me détruire l'épaule à coups de morsures tandis qu'il resterait des heures en moi ? Car oui, Namjoon m'avait parlé du fait que pendant le lien le dominant mordait l'autre et de ce que je venais d'apercevoir dans ce livre, ce même dominant pouvait rester en l'autre durant de longues minutes allant jusque deux heures, à féconder l'autre. Je ne voulais plus subir cela et je ne voulais pas que Namjoon perde son temps avec moi. Alors j'avais fait un petit sourire à la femelle Alpha face à moi et avais serré la hanse de mon sac à dos. J'avais sûrement fait assez dans cette meute et j'avais pris ma décision, elle n'était sûrement pas sage mais ils l'avaient dit, un omega était rarement en meute et souvent était solitaire. Ainsi, j'avais quitté la maison de mon cher alpha reprenant avec moi les phéromones qui faisaient grimacer la grande blonde. J'avais senti le soudain dégoût qui avait animé sa poitrine lorsque j'avais retenu un sanglot. Je n'avais plus le choix et le départ était sûrement le plus logique. Je m'étais rapidement retrouvé devant une armoire vide, des étagères seulement couvertes de poussières et un lit abandonné, mon énorme sac à dos rempli de tout ce que j'avais pu prendre. J'avais ajouté à cela de quoi me nourrir pendant quelques temps pour ne pas non plus perdre la vie. Puis, j'étais parti en direction de la forêt. J'avais étudié, dans mes heures perdues, la géographie de ma nouvelle maison et j'avais vu que la forêt menait vers l'Ouest à une grande ville mais vers l'Est, elle s'élargissait et me guidait vers une zone en friche et non industrialisée, bien évidemment c'était par là que j'allais partir.

Le sac sur le dos, le ventre encore bouillant de stress je m'étais pour la toute première fois enfoncé dans la forêt. Le soleil commençait à s'élever dans le ciel ce qui m'indiquait que midi approchait, ainsi j'avais encore du temps avant que mon alpha ne se rende compte de ma fuite. J'avais environ quatre heures pour avancer et grâce à son aide mon endurance était accrue et j'avais pu accélérer le pas. Ainsi pendant quinze minutes je courrais à grande enjambées pour récupérer en marchant pendant cinq minutes, puis je me remettais à courir. Ainsi j'avais avancé de déjà quelques kilomètres au bout des quatre heures, si bien que je ne sentais même plus la présence d'un alpha ou d'un quelconque loup de ma meute lorsque je m'étais arrêté de marcher. J'avais atteint une petite clairière éclairée par le soleil de fin d'après-midi, assit sur de l'herbe encore gelée mais qui commençait déjà à fondre. Mes doigts s'étaient mêlés à cette herbe folle et la pression accumulée durant le dernier mois, la tristesse, le sentiment d'abandon, tout s'envola en même temps que la brise glissait dans mes mèches brunes. Il fallait que je récupère de la marche, alors pendant que le vent agitait les feuilles mortes j'avais sorti de mon sac de quoi boire et manger. Je savais que je devais rationner les vivres alors j'avais seulement ingurgité la moitié d'une barre chocolaté et bu quatre à cinq lampées de ma bouteille d'eau. Je savais bien que ce n'était pas assez mais je ne pouvais me permettre plus avant d'avoir trouvé une petite épicerie où je pourrais refaire mes provisions. De plus, il fallait que je trouve un endroit où loger pendant un temps, enfin un temps, toute ma vie si cela se trouvait en réalité. Mais bon, je n'avais pas eu le choix, et ainsi loin de la meute je n'avais plus aucunes chances d'avoir des chaleurs, j'étais libéré.

Le soleil avait beau envoyer tous ses rayons l'air était froid, glacé presque, ce qui me faisait doucement frissonner sous mon manteau. Mon loup était épuisé et il avait de plus en plus de mal à pallier au manque de chaleur, je n'avais eu d'autre choix que de rouvrir mon sac et en sortir quelques vêtements. J'avais retiré mon manteau et enfilé un second pull par-dessus le mien, pour à nouveau enfiler mon manteau. Autour de mon cou j'avais fait glisser une écharpe de laine et j'avais enfoncé sur mon crâne un bonnet d'une couleur différente de celle de mon écharpe mais je m'en fichais. Après tout, qui le verrait ? Personne... J'étais libre, et d'ailleurs mon loup avait l'air d'adorer cette situation, malheureusement pour ma part j'étais triste pour ma mère. Je l'avais laissée avec cette meute loin d'être ce qu'elle faisait croire. Le seul qui acceptait les omégas était le mâle alpha mais toute sa famille, que dis-je, la meute, les refusait, et donc je m'étais banni moi-même.

Ma rappelant qu'avant de quitter la maison de Namjoon j'avais chipé un livre je le pris et l'ouvrit à la première page. Il parlait de la condition de chaque loup et cela allait m'aider à me connaître un peu plus. Ils disaient que j'étais exceptionnel pour mes chaleurs presque mensuelles alors il me fallait me renseigner pourquoi j'étais ainsi. Malheureusement ma première lecture ne m'apprit rien et un frisson le long de ma colonne vertébrale me fit comprendre que l'un des loups était à ma recherche. Je ne savais lequel mais je sentais une présence féminine alors j'avais deviné qu'il s'agissait de ma mère. Ne voulant pas leur laisser une chance de me retrouver j'avais tout remballé dans mon sac énorme et avait repris la route. Au début je suivais mon instinct mais lorsque la nuit tomba mon loup, épuisé, décida de me laisser le contrôle total et je me senti prit au dépourvu. Je n'avais plus que très peu de batterie sur mon téléphone portable qui, dès que la nuit m'avait couvert, me servait de boussole. Fort heureusement, avant que mon téléphone portable ne me lâche totalement j'avais trouvé un refuge pour la nuit. Ce n'était pas grand-chose, juste une excavation dans la roche qui formait une petite grotte sombre. Je n'avais pas mieux alors j'avais pénétré le petit endroit. Il était totalement vide, seules des araignées et quelques chauves-souris avaient envahi les lieux sombre. Mes nouvelles amies avaient rejoint le fond de la grotte lorsque j'avais allumé un feu à l'aide des quelques allumettes que j'avais volé dans ma cuisine. Le feu avait soudainement réveillé mon loup qui m'avait poussé à m'allonger auprès de ce feu bienfaiteur. J'avais en même temps que je me réchauffais, mangé un peu de mes ressources. Mon loup était affamé et si je l'avais écouté j'aurais sûrement tout dévoré, mais je lui avais fait comprendre que notre survie dépendait de ces quelques paquets dans mon sac et qu'avant de trouver de la nourriture nous devions encore parcourir quelques kilomètres et donc garder de quoi rester en vie.

Je m'étais endormit la tête posée sur mon sac le corps posé près du feu et couvert par une petite couverture fine. Malheureusement ma nuit se vit être quelque peu dérangée, le sol rocailleux de mon refuge était loin d'être confortable et mon bas ventre avait l'air tendu comme lors de mes chaleurs, mais je ne ressentais ni chaleur ni envie de lien, il était juste tendu, comme si quelque chose y changeait. J'espérais simplement qu'il ne s'agissait pas de quelque chose de grave car j'avais fui la meute...