안녕하세요!! Comment allez-vous ce matin? Bon courage pour les cours! J'espère que vous passerez une bonne journée! Oh et... m'en voulez pas pour ce chapitre... (on sait jaaaamais ^^) Mais j'autorise les insultes sur un personnage dans les commentaires. Vous comprendrez xD
~~~~~~~

La pleine lune était imminente et Chaerin n'avait toujours pas ramené le petit. Je stressais pour mon enfant tandis que Namjoon n'avait pu oublier que la meute se réunissait déjà dans la forêt adjacente au village. Nous allions devoir les gérer pour leurs transformations mais surtout les empêcher de sortir de la forêt ou de provoquer une autre meute. Pour ma part, je devais commencer ma soirée seul et loin de Namjoon. En effet nous avions accueilli un nouveau loup et je devais l'aider dans sa toute première transformation. Il était bêta mais il était d'une douceur qui déplaisait à mon amant, je m'étais donc lancé dans l'aventure de provoquer une transformation. D'ailleurs avant que je ne parte mon fiancé m'avait à nouveau expliqué comment la provoquer et j'avais pu partir.

Après un baiser j'avais pris le volant de ma petite voiture et m'étais dirigé vers la maison de notre nouveau compagnon. Parfois, je jetais un regard sur la banquette arrière en serrant ma poitrine. Il y avait le petit siège de mon bébé, quelques-uns de ses jouets, des miettes de gâteaux et des papiers de bonbons. Bien que l'état de la banquette fût déplorable j'étais dans un sens touché de voir le petit monde qu'il construisait à l'arrière de notre minuscule voiture, monde qu'il connaissait chaque matin lorsque je l'emmenais à l'école, ou alors lorsque nous allions chez le glacier le plus proche. J'avais peur pour lui, je ne savais pas où Chaerin l'avait emmené et la lune s'était déjà levée. Je devais me presser d'ailleurs car leurs transformations ne se fera pas tant que la meute ne sera pas réunie et donc je devais ramener mon nouveau bêta.

Une fois arrivé j'avais tout fait au plus vite pour ne pas retarder la meute. J'avais commencé par aider le petit timide à se dévêtir et l'avais assis sous la lune d'argent. Il s'était concentré sur ses rayons et son échine se courba. Pour l'encourager j'avais passé mes doigts dans ses cheveux d'un châtain clair. Il était timide et son loup hésita longtemps à prendre les commandes mais il le fit lorsque j'avais murmuré qu'il pouvait faire confiance en son chef. Dès lors des oreilles pointues prirent place sur le haut de son crâne qui devint gris et couvert de poil. Son corps craqua longuement le temps que toutes ses articulations se réarrangent et enfin il releva son regard d'un vert émeraude vers moi. Il m'arrivait au-dessus du nombril et je m'étais donc agenouillé face à lui pour me mettre à son niveau. J'avais caressé le bout de son museau humide avant de poster mon visage près de sa gorge. Il n'avait pas vacillé un instant mettant toute sa confiance en moi, j'avais donc pu embrasser cette partie fragile. Je savais que lorsque le chef de meute se montrait doux, les loups se sentaient flattés et obéissaient mieux, sans oublier qu'ils appréciaient avoir confiance en leur chefs. Au moins, celui-ci j'avais gagné sa confiance.

« Très bien Changkyun, on peut y aller alors. Tu vas monter à l'arrière dans la voiture. Mais je suis désolé elle est sale, mon fils en a fait un champ de bataille. Et ne brise pas son siège s'il te plaît. Cette chose m'a coûté une fortune ! »

Le loup avait hoché de la tête avant de me suivre, ses griffes faisant de petits bruits sur le parquet ciré. Puis, il avait grimpé à l'arrière en se recroquevillant pour ne pas toucher aux affaires de mon petit monstre. C'était un très bon loup, très docile et pour le remercier je lui avais caressé le museau et lui avais autorisé de reposer sa tête sur le siège de DaeHo. Chose qu'il fit durant tout le trajet jusqu'à la forêt, il s'était presque endormit même tant j'avais réussi à mettre une ambiance délicate dans l'habitacle. La radio sifflait un air lent, provenant presque d'un rêve, et la route se fit sans encombre. Mais l'arrivée se fit enfin et le loup se réveilla en un bond. La porte à peine ouverte il avait couru vers la forêt et s'était mis à se rouler dans de la terre fraîchement retournée. Quant à la meute, elle était totalement réunie au milieu d'une petite clairière. Lorsqu'ils me virent certains se mirent à sautiller de joie, tandis que d'autres avaient soupirés, soulagés de pouvoir enfin se changer.

C'est alors que je vis dans un coin une grande blonde qui tenait entre ses bras un bonhomme émerveillé. Ses cheveux gris renvoyaient les rayons de lune alors que ses yeux de la même couleur s'étaient mis à fleurir d'étoiles. Il regardait notre meute se dévêtir et je me rendis compte qu'il ne devait pas voir cela à son âge. J'avais donc sauté sur le petit et avait posé une main sur ses yeux. Il se débâtit longtemps, le tout en couinant comme un animal blessé, mais son père retira mes doigts. Il avait souri largement en voyant que Namjoon l'autorisait à regarder le spectacle et pour mieux voir il s'était accroché à mon pantalon après avoir quitté les bras de sa tante. Quant à moi, j'avais mes mains prises entre celles de mon amant qui souriait doucement.

« Tu ne pourras l'empêcher de regarder pour toujours, de plus tu dois m'aider à surveiller si les transformations se passent correctement. »

J'avais hoché de la tête et mon fiancé se détacha de mon corps. Je m'étais tenu face à notre meute, les regardant prendre une forme lycante chacun leur tour. Personne n'eut du mal et je fus même surpris de voir des enfants réussir leurs transformations, et parmi eux il y avait Minhyuk. Ses parents lui caressaient le museau et le félicitaient en lui léchant le nez. Pour être sûr que tout allait bien j'avais déambulé entre nos membres et avais félicité d'une caresse tous les loups qui se courbaient sur ma route tandis que d'un encouragement je poussais ceux qui étaient encore en pleine transformation. Ainsi, tous avaient trouvé leur forme, j'avais réuni les bêtas ensemble et avait formé des groupes de chasse. J'avais tenté d'intégrer les omégas aux groupes de chasse et étonnement certains s'étaient plu à être parmi des plus dominants, malheureusement les deux plus timides voulaient rester ensemble et loin de tout autre loup. Ces deux là je les avais mis avec la petite famille de Jungkook et là ils y trouvèrent une atmosphère accueillante. Maintenant, c'était mon tour de me changer et j'avais dû faire partir mon petit qui jusqu'ici se tenait à ma jambe, jambes et bras enroulés autour de mon mollet. Or, avant de partir il avait tiré sur mes doigts pour que je me mette à genoux face à lui. Ceci fait il avait serré ses doigts sur mes joues et m'avait embrassé sur les lèvres doucement. Jamais il n'avait voulu que je l'embrasse de la sorte et ce même s'il avait vu que beaucoup de parents l'avaient fait à l'école. Mais le fait qu'il m'embrasse ainsi sous le clair de lune avait étrangement fait battre mon cœur fragile.

Enfin il parti en remettant ses mèches grises en place. Il avait rejoint sa tante et s'était assit à ses pieds en attendant de voir les alphas, c'est-à-dire ses parents, se changer. Face à la meute nous nous étions dévêtis et en nous laissant baigner dans la lumière lunaire nous avions pu provoquer la transformation. J'avais encore senti la douleur de ma transformation et tout mon corps avait craqué et s'était brisé, pour se reconstruire sous une nouvelle forme. J'avais senti mes yeux se dilater et devenir d'une couleur plus claire tandis que mon corps entier s'était courbé. En un claquement de doigts je m'étais retrouvé debout sur quatre pattes velues, éternuant à cause du soudain changement d'odorat. C'est alors que je vis mon petit courir vers moi et son père, ses petits pieds martelant le sol de la clairière. Une fois à ma hauteur il s'était jeté à mon cou et avait commencé à jouer avec ma fourrure noire. Je le laissais faire tandis que Namjoon, d'un pelage toujours aussi clair avait envoyé les différents groupes dans la chasse. Les pas avaient martelé le sol de la forêt jusqu'à ne devenir que des pas discrets, la chasse avait commencé. Namjoon me fit rapidement signe de le rejoindre pour chasser à mon tour alors j'avais ébouriffé mes poils. Ainsi le petit compris qu'il devait me laisser partir et il m'avait simplement souri. Mon nez s'était posé sur le sien avant que je ne me précipite aux côtés de l'alpha.

Ma cage thoracique s'était emplie de l'odeur des pins et j'avais pu prendre encore plus de vitesse. A mes côtés j'entendais les pas rapides de l'alpha, il retournait l'air en quête d'une quelconque proie et je faisais de même. J'avais couru, laissant le sang pulser dans mon corps entier, avant de me stopper aux abords d'une grotte. Elle empestait et je sentais que ce qu'il y avait à l'intérieur était malveillant. J'avais attendu l'arrivée de l'alpha et il renifla lui aussi l'air. Il me regarda paniqué et me poussa avec le nez pour que je prenne la fuite. Mais avant que je ne puisse décoller mes pattes du sol et courir au plus loin dans la forêt j'avais entendu un coup de feu. La fourrure blanche de mon amant s'était alors couverte d'une profonde couleur rougeâtre et tout en couinant il s'était laissé tomber sur le côté. Il avait été touché à l'épaule et il était incapable de courir. Je l'avais entendu me pousser à fuir mais je ne pouvais me résoudre à l'abandonner, mon loup et ma conscience le refusaient, alors j'étais resté près de lui à émettre des dizaines de cris de détresse, le nez posé contre le sien.

C'est alors que de l'excavation rocheuse sortirent des hommes lourdement armés. Je m'en contrefichais du danger qu'ils pouvaient bien représenter et je m'étais mis en position d'attaque. Mon loup avait provoqué dans tout mon corps une violente poussée d'adrénaline qui dilata ma pupille et qui hérissa mon poil. Mes babines s'étaient relevées pour afficher mes dents acérées alors que j'étais penché en avant. Les chasseurs face à moi s'était tous braquées alors que l'un d'eux avait pointé son arme sur mon front. Je n'étais pas prêt à abandonner et javais continué à les menacer. C'est alors qu'un jeune-homme détourna le canon de l'arme et lui hurla au visage.

« On est là pour capturer un couple, pas pour les tuer ! »
« Mais si je tue celui-là je trouverai rapidement un autre couple ! »
« Tu vois pas que cette femelle protège son mâle que tu viens de blesser. Arrête de le menacer. Ces loups doivent être les alphas. Maintenant capture les au lieu de ne penser qu'au meurtre ! »

J'avais lâché un grognement à l'entente du fait qu'ils me qualifiaient de femelle, mais je l'avais aussi au fait qu'ils veuillent nous capturer. Mais je n'avais pas envie de fuir, tout en sachant que la meute avait entendu notre plainte et que nombre de loups s'étaient mis à l'abris, mais pas tous et il ne fallait pas que ces hommes les trouvent. Ainsi j'avais continué à attirer leur attention, voulant que la meute se mette en sécurité tandis que mon alpha s'était remis sur ses pattes. Il ne se tenait pas sur son antérieur blessée. Mais il menaçait encore les hommes et montrait les crocs. Malheureusement ces hommes étaient nombreux et l'un d'eux tira une flèche anesthésiante directement dans mon épaule gauche. Dès lors je m'étais senti vaciller et mes pattes commencèrent à lâcher. Mon poids m'écrasa et je tombai allongé sur le côté. Je poussais des petites plaintes alors que mon alpha avait posé sur museau contre le mien. Mais lorsqu'il entendit une autre flèche le frôler de peu il avait pris la fuite. Non, je ne lui en voulais pas de m'avoir laissé car je savais qu'il avait plus de chances de me sauver en étant libre, de plus il devait prendre soin de DaeHo. Quant à moi j'avais continué à grogner tout le temps que j'avais gardé ma conscience.

« Le mâle s'est enfuit... c'est de ta faute, j'aurais dû viser la poitrine ! »
« Dis pas n'importe quoi, celle-là sera assez. On la ramène maintenant. »

L'homme qui avait blessé Namjoon approcha ses mains de mon corps mais avec mes dernières forces j'avais claqué de la mâchoire à quelques centimètres de sa main. C'est alors que je vis une femme apparaître derrière lui, cette femme, je ne la connaissais que trop bien et la voir se mettre à genoux à mes côtés me fit couiner. Elle avait posé une main sur mon crâne pour me calmer mais cela ne fit qu'empirer ma colère et j'avais à nouveau claqué des dents près du poignet de l'humaine.

« Vous auriez dû capturer le mâle. Celui-ci on va devoir l'abattre il est trop violent. »

Je me mis à grogner alors que cette femme, qui malgré qu'elle soit de ma propre famille était devenu une étrangère, avait sorti de sa poche une longue seringue. Dès lors je poussai un cri de détresse hurlant à la lune mais cela ne l'importa peu et elle pinça ma peau juste sous ma patte avant. Je n'avais plus de force car le calmant commençait à faire effet et ainsi je ne pu l'empêcher de m'injecter le produit sous la peau. Le noir se fit rapidement et mon loup s'affola, insultant ma mère de traîtresse, de meurtrière, et en plus de cela il priait pour que mon enfant soit en sécurité.