Chapitre 25 🔞

Attention. Contenu explicite

Je me réveille en hurlant. Mon cri se répercute en écho dans la chambre et semble de plus vouloir s'arrêter. Darel déboule aussitôt dans la pièce, son pistolet pointé devant lui, ce que me fait crier de plus belle. Je possède désormais une terreur sans pareil pour cette arme.

-       Que se passe-t-il ? interroge-t-il en réalisant qu'il n'y a aucun danger.

Je serre mon oreiller contre moi en guise de réconfort. Cette fois-ci, mon rêve semblait si réel. Maxim avait poursuivi ce qu'il avait l'intention de me faire et Darel ne l'avait pas arrêté. J'ai un goût âcre dans la bouche. J'ai envie de me la nettoyer à l'acide afin d'enlever cette affreuse sensation.

-       Tu as encore fait un cauchemar ? me demande-t-il, et je lui réponds en hochant la tête.

-       Je suis incapable de dormir sans que ce souvenir ne rejoue sans cesse dans ma tête, expliqué-je.

Il s'assoit à côté de moi.

-       Avec le temps, ça diminuera, me dit-il. Je parle par expérience.

-       Et cette sensation de froidure sur ma peau ? Elle est toujours là.

Darel parait réfléchir.

-       Et si tu la remplaçais par autre chose ? propose-t-il.

Je ne suis pas certaine de comprendre.

-       Il faut que ton cerveau confonde la sensation du canon de fusil avec un autre objet. Quelque chose qui te donnerait du plaisir et effacerait l'arme de te tête.

-       Euh...

-       Attends-moi. Je reviens.

Il quitte la chambre sous mon regard interrogatif. Qu'a-t-il en tête, exactement ? Il revient quelques minutes plus tard.

-       Ferme les yeux, ordonne-t-il.

J'hésite pendant quelques secondes, mais puisque je lui fais confiance, je m'exécute. Je sens aussitôt quelque chose de froid contre ma joue et je sursaute à ce contact. Je réalise ensuite que c'est une bouteille de vitre contenant de l'eau fraîche.

-       Enlève ton chandail, me dit-il, ce qui me fait ouvrir les yeux.

-       Je ne crois pas que...je commence, mais il m'interrompt.

-       Tu veux passer à autre chose, oui ou non ?

-       Oui, mais...

-       Alors, fais-moi confiance.

J'enlève donc mon t-shirt. Par chance, les rideaux sont fermés, alors il fait sombre dans la chambre. Sauf que Darel ouvre la lumière.

-       Aie ! je m'exclame en essayant de me cacher.

-       Je t'ai déjà vue nue, raille-t-il. Souviens-toi de l'épisode du bain.

-       Comment l'oublier ? rétorqué-je.

Il ricane, mais son visage reprend un air sérieux. Il me détaille avec fascination. Je dirais même avec admiration. Son regard passe de mon visage rougi par la gêne à mes seins, qui sont petits, mais fermes et dont leurs bourgeons se tendent déjà d'appréhension. J'ai tout de suite compris ce qu'il voulait faire lorsque j'ai aperçu la bouteille. Il veut remplacer l'effet du fusil par celui du verre refroidi. J'ignore s'il va réussir ; après tout, ce sont deux matières complètement différentes, mais je ne dis rien.

Puis, ses yeux effleurent mes courbes prononcées pour s'arrêter sur mon pantalon. Toutefois, il ne me demande pas de l'enlever et se dirige vers la commode et en sort un petit foulard. Va-t-il m'attacher ?

-       C'est pour que tu ne sois pas tenter de regarder, m'informe-t-il en le fixant sur mes yeux. Fais juste ressentir et ne pense plus à rien.

Une fois l'obscurité de retour, je sens à nouveau le goulot de la bouteille, mais, cette fois-ci, contre mon ventre. Je frisonne à cause de la fraicheur du verre et ma peau se couvre de chair de poule. Je sens mes seins durcir au fur et à mesure que la bouteille se dirige vers le Nord. Je halète lorsqu'il s'arrête sur mes seins. Cette fois-ci, ce n'est pas de peur, mais de plaisir.

-       T'a-t-il touchée ici ? me demande l'agent en faisant des cercles sur mes mamelons.

-       Oui...

Il change de sein.

-       Et ici...

Je hoche la tête. Il effectue de petites rotations qui m'excitent comme jamais et j'en oublie la sensation du pistolet. Puis, Darel redescend et arrête à la lisière de mon pantalon de coton.

-       Est-il allé là ?

-       Oui.

-       Dans, ce cas, allonge-toi.

Jusqu'ici, nous étions assis sur le lit, mais je réalise alors que son petit jeu m'émoustille plus que de raison. En fait, pour moi, ce n'est pas un jeu. Et vu son ton de voix si sérieux, pour lui non plus.

Darel agrippe mon pantalon et le descend doucement le long de mes jambes. Puis, il descend la bouteille et s'arrête sur ma culotte où il fait des mouvements concentriques qui me font gémir. Je sens mon sous-vêtement s'humidifier au fur et à mesure qu'il accentue la pression.

-       Encore, je gémis.

-       A-t-il fait autre chose ?

Je suis presque déçue de lui dire non. Il arrête alors, mais je retiens sa main. Il m'a tellement allumée que je ne veux pas qu'il me laisse ainsi.

-       J'en veux plus, lui confié-je.

-       Ce n'est pas une bonne idée, Sarah.

-       Pourquoi ? Je ne te plais pas ?

-       Au contraire. Tu me plais trop.

- Je ne vois pas où est le problème. Après tout, deux sommes deux adultes consentants.

-       Ce sera encore plus difficile de nous dire adieu par la suite, me révèle-t-il. Mon style de vie ne te convient pas et...

-       Ouais, j'avais déjà compris la première fois, bougonné-je en retirant mon bandeau.

Darel me regarde d'un air désolé.

-       Si je continue, tu souffriras par la suite et ce n'est pas ce que je veux.

Je fais un geste rageur pour me rhabiller, mais il me retient.

-       Essaie de raisonner comme moi, me dit-il en plantant ses yeux outremer dans les miens.

Je me dégage et me lève.

-       La seule chose que je comprends, c'est que tu as peur, je lance avec hargne. Tu as peur de t'attacher, peur de ce que tu pourrais ressentir pour moi. Tu n'es qu'on poltron ! Ton frère Mickael...

D'un geste presque brutal, il me repousse sur le lit où je rebondis. Il se hisse au-dessus de moi et ses yeux orageux semblent vouloir me trucider.

-       Ne me parle jamais plus de lui, gronde-t-il.

-       D'accord, je réponds d'une petite voix inquiète.

-       Je vais te prouver que je ne suis pas un peureux !

Oh oui ! Je n'attends que ça.

Il descend ma culotte et je me retrouve complètement nue devant lui. Il reprend la bouteille qu'il appuie directement sur mes parties intimes. Je me cambre pendant qu'il s'applique à me faire trembler de plaisir. Mon désir s'accentue et lorsqu'il trouve l'entrée de mon sexe, je pousse un cri. Bordel de...c'est encore plus plaisant que mes jouets. Probablement à cause de la personne qui manipule l'objet.

-       Qu'est-ce que tu veux, maintenant ? me chuchote-t-il à l'oreille.

-       Toi !

-       Comme tu voudras.

Je l'aide à se débarrasser de ses vêtements. Lorsqu'il m'apparaît dans toute sa splendeur, je ne suis pas déçue. Il est musclé, mais pas trop, et son corps dévoile plusieurs tatouages. Si j'avais couché avec lui avant son jumeau, jamais je n'aurais confondu. Ses jambes sont plus musclées, ses fesses, sculptées comme David de Michel-Ange, que je vais d'ailleurs probablement voir le lendemain, et son torse est la perfection-même. 

-        Arrête de baver, me lance-t-il, amusé.

-       Tu es un fantasme ambulant, lui dis-je, ce qui le fait rire. David n'a rien à t'envier.

-       C'est ton ex ?

-       Non. Je préfère les hommes de chair que les statues.

-       Oh ! Il n'aurait sans doute pas pu te faire ça.

Il prend alors mon mamelon dans sa bouche.

-       Où ça ?

Il continue de bouger la bouteille sur moi, en moi, et je suis sur le point d'exploser de plaisir. Il s'arrête juste avant et saisit un sachet dans son tiroir. Je comprends qu'il ne compte pas s'arrêter là lorsqu'il déroule le préservatif sur son membre gorgé de plaisir. J'aurais aimé le toucher, mais il n'a pas l'air de vouloir attendre. En une poussée, il est en moi. Sa bouche trouve la mienne et ne la quitte plus pendant qu'il s'active, d'abord doucement, puis, de plus en plus vite.

J'ai envie de lui dire à quel point je l'aime, que je veux à jamais être avec lui, mais je me tais et me contente de gémir pour lui démontrer à quel point j'apprécie ce qu'il me fait.

Lorsque nous atteignons ensemble le nirvana, j'ai l'impression que plus jamais je ne voudrai un autre homme que lui. L'alchimie est juste parfaite, le désir, à son comble et mon cœur est à lui. 

Il avait raison : ce sera encore plus difficile de me séparer de lui, surtout après ce que nous avons partagé ensemble.

Ce que je retiens, outre l'équation parfaite de nos corps : ne jamais dire à un homme qu'il a peur ; il voudra à tout prix vous prouver le contraire. Je garde cette astuce en tête, en espérant que cela fonctionne à nouveau une prochaine fois.

Après nos ébats, Darel s'allonge à mes côtés. Sa chaleur est rassurante et, épuisée, je tombe immédiatement endormie. Cette fois-ci, mes rêves sont beaucoup plus sensuels et la seule personne qui les peuple est Darel.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top