Chapitre 1
Le soleil de fin d'après-midi me caressait doucement la peau, et une brise légère faisait danser mes longs cheveux blancs. Le chant des oiseaux se faisait de plus en plus lointain, et les minutes s'égrenaient lentement.
Août touchait à sa fin.
La journée aussi...
Bientôt, je devrais sortir de ce parc et me rendre à mon travail. Mais avant cela, je pouvais encore profiter de l'instant.
J'aimais le silence de ce parc, interrompu seulement par le bruissement des feuilles et le chant faible des oiseaux.
Je me levais du banc, mes jambes un peu engourdies, et me dirigeais vers les balançoires. Une fois installée, je sortis mon carnet et y inscrivis des notes, des paroles, des mélodies. La musique était l'une des rares choses qui me procuraient un réel apaisement dans ce monde.
Les minutes s'étiraient alors que je composais.
Il devait être vingt et une heures quand le soleil se coucha enfin. Je rangeais mon carnet et mon stylo, puis me levais pour partir. Dans ma poche, un petit bout de papier m'indiquait l'adresse d'un hangar, sans plus de détails.
Je soupirais, agacée par le manque d'informations.
Je me dirigeais vers une ruelle sombre, posai mon sac à terre et sortis mon masque noir que je fis glisser sur mon visage. Je m'enveloppai d'une capuche noire et repris ma route.
Quelques minutes plus tard, je me retrouvais face au hangar. De l'intérieur, des voix graves résonnaient. Le stress m'envahit, comme à chaque fois, formant une boule douloureuse dans ma gorge. Le doute et la peur me tordaient le ventre. Je m'imaginais des scénarios épouvantables.
Mais je me forçais à respirer, calmement. Comme à chaque fois, je réussissais à reprendre le contrôle.
Le stress se dissipa peu à peu. Je rouvris les yeux et observai le hangar.
Il y avait cinq garçons à l'intérieur. Des voix masculines.
Je devais entrer sans me faire repérer. Je cherchai un moyen d'accès et aperçus une pile de cageots empilés. Je pouvais peut-être escalader cela pour atteindre le toit.
Je m'en approchai, prenant soin de ne faire aucun bruit, et escaladai l'empilement de caisses. Quand je parvins sur le toit, je cherchai une fenêtre ouverte.
Quelques mètres plus loin, je trouvai ce que je cherchais.
Je souris sous mon masque.
Bingo.
Je m'avançai prudemment vers la fenêtre et regardai à l'intérieur. Cinq jeunes hommes étaient là, installés sur des caisses, discutant fort.
Je pris une grande inspiration et me faufilai sous la fenêtre. Ma réception sur la barre de fer juste en dessous fut silencieuse. Puis je m'accroupis, avançant à pas feutrés.
Arrivée sous les garçons, je pris une nouvelle inspiration, fermai les yeux, et attendis un instant.
Puis, je me laissai tomber, et le bruit sourd de ma chute fit écho dans la pièce. Les garçons se retournèrent brusquement.
Certains se levèrent, d'autres restèrent là, méfiants.
« T'es qui, toi ? » demanda un grand blond, tenant une batte de base-ball.
« Moi ? Personne, » répondis-je simplement, avant de redemander :
« Vous savez où je peux trouver Yumeyo Tataki ? »
Un silence s'installa, les garçons surpris par ma voix féminine.
« Une meuf ? » fit un brun aux cheveux courts, visiblement interloqué.
Je ne répondis pas, me contentant de redemander, la voix calme, mais persistante :
« Vous savez où je peux trouver Yumeyo Tataki ? »
Le silence s'étira. Puis le grand blond le brisa, la voix autoritaire :
« C'est moi. Que me veux-tu ? »
Je ne répondis toujours pas, avançant lentement vers lui.
Il ne bougea pas, mais sa présence imposante semblait m'inciter à reculer. Il reposa sa question, plus tranchante cette fois :
« Retire ce masque et réponds-moi, petite pute ! »
Les autres garçons restaient en retrait, leurs regards méfiants fixés sur moi, mais personne ne semblait vouloir intervenir.
Je ne répondis pas.
Il s'avança alors, et dans un mouvement fulgurant, il m'attrapa par le col et me souleva de terre d'une facilité déconcertante. Je n'eus même pas le temps de réagir, mes pieds battant l'air comme un pantin.
« Réponds ! »
Je souris sous mon masque. Une étincelle dans les yeux, je sentais la tension monter. Ce n'était pas un moment de panique. C'était un moment que j'attendais.
« Que la fête commence... »
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Que va-t-il se passer ?
TIN TIN TIIIIIIN !
MYSTÈRE ET BOULE DE MOZZARELLA FARCIE !
Ça vous a plu ?😶
À votre avis c'est quiiii ?😆
Bon en même temps c'est évident...😐
Moi en tout cas je sais !😌
Voilà voilà... c'est ma ptite histoire quoi.
Vous avez la rèf ?😝
Je vous aimes ! ❤
Bisous ! 😘
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