1- la déclaration #3
Et non, Ce n'est pas encore fini. Perso, j'aime beaucoup cette histoire et vous ?
3- premier essai : échec
Je retire lentement les bandages autour de l'oeil de mon maître. À droite, Le Sharingan et à gauche le Ringan. Toute cette puissance qui lui appartient désormais me fait frissonner de plaisir. Je suis fière de lui mais aussi de moi pour avoir réussi l'opération de la greffe. Bon, j'avoue avoir été aidée car les cellules de mon maître se régénèrent plutôt vite. Je lui avais mis ces bandages après son entraînement. Depuis lors, il ne s'est pas servi de cet oeil.
- Alors... Que voyez-vous ?
- Tout ! Le nombre de possibilités qui s'offrent à moi est invraisemblable.
- Si ça vous convient, alors à moi aussi ça me convient.
- As-tu réparé mon masque ? Je ne peux pas sortir sans lui. Et j'ai plein de choses à régler avant le début des festivités.
- Il est prêt.
Je sors la boîte du tiroir près du lit de l'infirmerie. Je l'ouvre, lui présentant son masque.
- Un peu de colle-résine et le tour est joué, dis-je enjouée. Il est comme neuf.
- J'aurais préféré changer de masque mais bon... Je n'ai pas trop le choix.
Il affiche une mine déçue.
- Vous vouliez un autre masque ? Je croyais que vous teniez à celui-ci. Puisque vos désires sont des ordres alors je vais en fabriquer un autre.
- Oui, fais donc ça. Et celui-là devra avoir deux ouvertures pour mes yeux, précise-t-il.
- Je prends note.
Désormais, il semble content.
- Où en est la production de Zetsu ? demande-t-il.
- Ça avance à une vitesse fulgurante. Les capacités de division cellulaire de notre ami sont incroyables. On en est déjà à dix mille clones, répondis-je fièrement.
Pendant que je range le matériel de soin, je vois mon maître remettre son masque avec une expression de déception sur le visage. Je suis réellement navrée de ne pas lui avoir offert un masque encore plus beau mais je me promets intérieurement d'en fabriquer un avant la fin de la journée.
- Je dois rejoindre Sasuké. Il est vraiment décidé à en finir avec Konoha, lâche-t-il tout à coup.
- Je le comprends. Après tout, c'est à cause d'eux qu'on n'a plus de famille ni d'endroit qu'on pourrait qualifier de maison. Moi aussi je les déteste, déclarai-je.
- Je vois... Il a décidé de s'en prendre d'abord aux hauts dignitaires. Ensuite, il détruira le village, j'en suis persuadé.
Mon maître quitte le lit tandis que moi je termine de ranger le matériel. J'ai pris la décision de tout lui avouer sur ce que je ressens pour lui, mais je manque encore de courage. Je devrais faire ça plutôt quand il reviendra. Je profiterai de lui rendre son masque pour lui parler les yeux dans les yeux.
- Qu'as tu fait à Zetsu ? me demande-t-il tout à coup alors qu'il est près de la porte.
- Hein quoi ? Je ne vois pas de quoi vous... Enfin tu parles ?
J'ai toujours du mal à l'appeler Obito et non maître. De ce fait, j'ai encore plus de mal à le tutoyer.
- Non rien. Disons simplement qu'il ne tari pas d'éloges à ton sujet, lâche-t-il avant de quitter la pièce.
Qu'est-ce que cet énergumène est encore allé raconter à mon sujet ? Je l'attendrai de pieds fermes ce soir pour lui régler son compte.
****
Six jours... Six maudits jours que je n'ai pas vu mon maître, et que je suis sans nouvelles. Entre temps, La fabrication des clones de Zetsu avance merveilleusement bien. J'y tiens parce que grâce à eux mon maître n'aura pas à être sur tous les champs de bataille. J'ai aussi fabriqué un nouveau masque. Il est blanc avec des rayures et deux ouvertures pour ses yeux. J'espère que ça lui plaira.
Je n'arrive toujours pas à croire que la déclaration de guerre est lancée. Pourtant je dois m'y faire. Le monde tel que je le connais ne sera plus le même une fois les arcanes lunaires lancées. Je range le masque dans une boîte en bois.
- As-tu terminé mon masque ? j'entends derrière moi.
Je sursaute sous l'effet de la surprise renversant la boîte au passage. Son contenu s'étale par terre. Je me baisse rapidement pour le récupérer. Ce que fait Obito en même temps.
- Qu'est-ce c'est ? me demande-t-il alors que nos mains se frôlent.
Je ressens un frisson me parcourir le corps. Ce n'est pas effrayant, au contraire, Ça me plaît. Obito rompt ce contact en se relevant prestement. Je n'ai pas remarqué qu'il a pris le masque. Je suis un peu troublée par ce que je viens de ressentir.
- Alors ? m'interrompt-il.
- Hein, quoi ?... Le masque ? C'est... un masque, répondis-je confuse.
- C'est aussi ce que je vois.
C'est moi ou il se moque de moi ? Non seulement il m'a fait attendre des jours pour lui rendre son masque mais en plus il n'a pas l'air de l'aimé. En tout cas, il ne laisse rien paraître sous son air passif. Il me doit quelques explications.
- Maitre... Il s'agit du masque que j'ai promis de vous offrir. Comment le trouvez-vous ? commencai-je.
Il se gratte le menton, puis la nuque avant de l'essayer. Je lui donne un miroir.
- Hum... Il est parfait. déclare-t-il enjoué.
- C'est vrai ? Il te plaît ?
- Oui, beaucoup. Tu as fait du bon travail comme toujours.
Mon coeur bat à la chamade, pour un simple petit compliment ?! C'est fou ce que l'amour peut vous faire ressentir. Ah, oui ! Je dois encore lui déclarer ma flamme pour savoir s'il en est de même pour lui. Il s'admire encore dans le miroir. Je vais me lancer. C'est maintenant ou jamais.
- Heu... Maître... Je veux dire, Obito ? commençai-je.
- Hum ? répond-il, distraitement.
- Je heu... J'ai... Ai... J'ai quelque chose à vous dire... C'est... Im... Important.
C'est quoi ce stress tout à coup ? Je me maudit intérieurement d'être aussi lâche.
- Vas-tu parler un jour ou le feras-tu après la guerre ? s'impatiente-t-il.
Oh non ! La guerre, je l'avais complètement oubliée. De quoi me redonner du courage.
- Je dois t'avouer quelque chose d'important. Sois attentif s'il te plaît. En fait, Ça fait un moment déjà que je...
- J'espère ne pas interrompre un moment important, me coupe Zetsu.
Quoi ?!
- Non. Qu'y a-t-il ? reprend Obito.
Quoi ?!
- Eh bien, Kabuto, l'ancien sbire d'Orochimaru demande à te parler. Apparement il s'agit d'une chose très importante qui déterminera l'issue de la guerre.
- Hum... Qu'est-ce que ce malade a derrière la tête ?
Je rêve ? Ils m'ignorent complètement...
- On ne le saura pas en restant ici, ajoute Zetsu.
- Tu as raison. Allons-y ! ordonne Obito. Hanae, continue de t'occuper des clones de Zetsu. Je vais faire vite.
Je ne réponds rien. Je suis déçue et en colère. Je leur tourne le dos et commence à partir de cette pièce. J'ai le coeur serré, l'âme tourmentée, La gorge nouée.
- À mon retour j'espère que tu pourras enfin dire ce que tu voulais me dire, entendis-je dans mon dos.
Je ne réponds toujours pas et quitte la pièce. Une fois de l'autre côté de la porte, je me laisse glisser contre cette dernière. Je ramène mes jambes vers moi pour ensuite pleurer à ma guise.
Pourquoi suis je triste ? Parce que j'avais enfin pris mon courage à deux mains et étais sur le point de tout lui dire. Mais cet idiot n'a que sa guerre en tête. Quant à cet énergumène de Zetsu, Ça ne m'étonnerait pas qu'il ait attendu ce moment précis pour nous interrompre. Vraiment, je le déteste plus à cet instant que jamais au paravent.
Que dois-je faire à présent ? Renoncer à mes sentiments et faire comme si de rien n'était ? C'est sûrement ça la meilleure chose à faire.
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Désolé du retard de publication. J'espère que cette partie vous aura plu. La prochaine sera la dernière de ce OS.
Bonne journée.
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