Chapter 11: Business Time
On en était où déjà ? Ah oui, quasi auto-strangulation avec ma salive pour cause de proposition pour le moins étrange.
Say whaaaat ?
Paul lâche alors sa guitare pour me taper dans le dos alors que je suis en désespéramment en quête d'oxygène. J'arrive enfin à respirer quand je lui jette un regard furtif, il est rouge pivoine. Comme si il manquait d'air aussi. Attendez une seconde...
« Oh for fuck sake Kat ! You should have seen the look on yer face just now, bloody hilarious! * Oh putain Kat ! T'aurais dû voir ta tête à l'instant, hilarant !* » éclate-t-il alors de rire.
J'ai un pet de cerveau. Qu'est-ce qu'un pet de cerveau me direz-vous ? Une sorte de cours circuit avec un bruit peu élégant. Interne bien évidemment mais voilà, j'ai un léger bug suivit d'un tic facial qui retranscrit bien le " Gné " intérieur qui est l'idée générale qui circule dans ma tête en ce moment-même.
Il me tapote l'épaule devant mon manque de réaction.
« Oy Kat ? Yer alright ? *Hey Kat ? Ça va ?* »
Je me jette sur le lui dans le but d'attenter à sa vie par strangulation !
« You fucking twat ! You fucking twaaat ! *Espèce de connard ! Espèce de connard !* » m'écriais-je pendant que le pauvre bougre tente de se dégager histoire de ne pas mourir étouffé par mes blanches mains.
« What the fuck Kat ! Stop it ! *Putain de merde Kat ! Arrêtes !* » prosteste-t-il en renversant les positions, me bloquant les mains.
« Imma murder the fuck outta ya ! *Je vais t'assassiner putain !* »
L'incompréhension. C'est tout ce qui transparait dans son regard. On fait pas de blagues comme ça putain.
« Why would you joke about stuff like that for fuck sake Paul ! *Pourquoi diable tu plaisantes avec ce genre de choses Paul !* » continuais-je telle une furie.
Le voilà qui esquisse un rictus moqueur. Ça a le don de me calmer l'espace d'un instant. Pourquoi qu'il rigole lui maintenant ? On reste silencieux un long moment, dans un position improbable sur le lit, à jauger l'autre. De mon côté j'ai plus l'air d'être en train d'essayer de calculer la racine carré de Pi, alors que lui a l'air d'être tout bonnement en train de se foutre intérieurement de ma gueule.
Pourquoi je me fais chier à le supporter à ce con sérieusement...
« I wasn't joking. *Je déconnais pas.* » qu'il me sort sans se départir de son rictus.
Je lui fous une baffe. Dans un moment d'inatention, il a lâché mes mains. Vigilance constante mon petit gars. Je sais que j'avais promis de renoncer à la violence mais les blagues les plus courtes sont les moins longues... C'est bien ça qu'on dit hein ?
Il en perd son rictus le bougre. Je ferme fort les yeux dans l'attente d'une réponse toute aussi violente. Au lieu de ça, il se contente de sortir de notre position chelou pour s'allonger à côté de moi et souffler bruyamment.
« Yer a pain in the arse Kat... But I won't hit you this time, I shouldn't have the first time but I lost control. You make me loose my shit all the time, it's like I can't behave properly near you. You're soooo annoying ! *Tu fais chier Kat... Mais je vais pas te frapper cette fois, j'aurais pas dû la dernière fois mais j'ai pété un plomb. Tu me tape sur les nerfs en permanence, c'est comme si j'arrivais pas à me comporter correctement quand t'es dans les parages§. T'es tellement chiante !* » monologue-t-il. «It's just, I don't know. I wasn't asking this to spite you in anyway. And I'm in no way attracted by you, just look at you. It's just that, as you're my mate and as you happen to be a female, I thought we could just do it so that I wouldn't be a virgin anymore you see ? * C'est juste que, je sais pas. Je demandais pas ça pour me foutre de ta gueule. Et tu m'attires pas du tout. C'est juste que, comme t'es ma pote et qu'il se trouve que t'es de sexe féminin, je me suis dit qu'on pourrait le faire comme ça j'aurais plus été puceau tu vois ?* » continue-t-il sur un ton nonchalant un peu forcé. « Anyway, forget about it alright ? Let just go see Lennon and the others, deal ? *Enfin bref, oublies ça tu veux ? Allons juste voir Lennon et les autres, okay ?* »
Il me tend la main dans le but de sceller notre accord, je la serre un peu con sur le coup. The fuck ??! Il se relève, dépoussière sa chemise à la va vite et me tend de nouveau la main pour m'aider à me relever. J'accepte son aide et une fois debout, je lui fous un coup de poing dans l'épaule.
« Ouch ! Kat, just stop hitting me bloody hell ! It hurts ! *Aïe ! Kat, arrêtes de me frapper bordel !* »râle-t-il en frottant la partie touchée.
Cependant il ne me frappe pas comme promis. Chouette.
« You deserved it. Anyway, let's go alright. * Tu l'as mérité. Enfin bref, allons-y okay.* » répondais-je.
Après cette très étrange incartade nous nous mettons en route pour le repère de ce très cher Lennon. On aurait pas pu faire plus awkward comme ambiance, très sérieusement. Paul regarde ses chaussures depuis le début du trajet, si bien que je me demande si je fais bien de lui faire confiance quand au chemin à prendre étant donné que celui-ci n'a pas levé les yeux pour regarder la route une seule fois. Cela dit je suis curieuse d'y arriver si nous arrivons effectivement, c'est-à-dire que j'ai jamais mis les pieds chez l'autre hurluberlus alors que je sois curieuse c'est assez normal vous m'accorderez bien ça.
Par contre c'est bien loin là où il crèche ce petit, ça fait bien vingt minutes qu'on marche et on y est toujours pas arrivé. Curieux.
Perdant patience, je me risque à poser la question que tout le monde se pose ici. Et par tout le monde j'entends ma personne, la seule personne qui importe vraiment je dois dire.
« So... Are we there yet ? *Alors... On est presque arrivés ?* » que je demande la bouche en cœur et un sourire aimable aux lèvres.
Il me lance un regard peu amène, souffle un coup mais ne daigne même pas répondre.
Le goujat !
Alors que je m'apprête à pousser une gueulante pour ce manque flagrant de politesse, qui que c'est que je crois ? Ce cher Olaf !
Cette asperge se balade en tee-shirt, en tee-shirt oui oui. Pas oui-oui hein, juste l'affirmation pas le personne chelou qui se balade en taxi et qui je pense n'existait pas à l'époque. Après je ne suis sûre de rien.
Enfin bref, Olaf.
« Hello there my old chap ! *Salutation vieille branche !* » l'interpellais-je heureuse de le voir après tant de temps.
Il lève un sourcil interrogateur, baisse la tête et enfin m'aperçoit. Non mais oh ! Un peu de respect enfin. McCaca a capté son manège et pouffe brièvement. Je lui lance un regard noir et ses yeux retournent à sa magnifique paire de pompe.
« Hi Kasia, how are you doing ? And why are you expressing yourself as if you were on your forty's ? *Salut Kasia, comment ça va ? Et pourquoi t'exprimes-tu comme si tu avais quarante piges ?* » Répond-il avec ce ton de coincé du cul qui lui va si bien.
« Kasia ? » j'élude la deuxième question parce que je m'en bats très concrètement le steak.
« Yes, it's actually short for Katazyna, I thought you'd know such a thing. *Oui c'est le diminutif de Katarzyna, j'aurais pensé que tu saurais au courant d'une telle chose.* » me fait-il comme si j'étais demeurée ou un truc du genre.
J'ai pas le temps pour ces conneries mon gars ! Personne m'appelle comme ça alors on va rester sur Kat parce que Kasia c'est juste chelou mon vieux.
Paul pouffe à nouveau, je lui donne un coup de pieds dans le mollet.
« Ouch ! Why would you do such a thing, Kasia ? *Aïe ! Pourquoi t'as fait ça Kasia ?* » proteste Paul.
«Oh shut it ! *Oh la ferme !* »
J'embarque Paul par le bras et je continue mon chemin bien que je n'ai aucune idée de où nous allons.
« Anyway, have a nice day Olaf ! *Enfin bref, passes une bonne journée Olaf !* » lançais-je au loin à ce très cher norvégien qui a toujours le don de me saouler en un temps record.
Je comprends même pas pourquoi je l'aime bien à ce plouc.
Paul se débat contre ma prise.
« We're going the wrong way ! Get off me Kat. *On va dans le mauvais sens ! Lâches-moi Kat.* »
Quel rabat-joie. Je le lâche et il part comme un boulet de canon dans le sens opposé. Okay, c'était vraiment pas dans le bon sens mais c'est pas la peine de le prendre comme ça...
Et puis il me saoule à me faire la gueule parce que j'ai pas voulu lui ouvrir les portes du Pussy Palace ! Enfin c'est normal quoi, puis il m'a pris de court. Il est pas ignoble mais je sais pas moi, on est vite fait pote depuis 3h et il me fait des demandes déraisonnables de ce style. Après j'aime pas qu'on se fasse la gueule. On se fait toujours la gueule et c'est lourd à force, je l'aime bien cette petite biatch.
« Listen Paul, about the sex thingy, you caught me off guard and I wasn't ready for such a demand. So give me sometime and ask me again someday okay ? *Ecoutes Paul, à propos du sex, tu m'as prise par surprise et j'étais pas prête à faire face à une demande si incongrue. Alors laisses-moi un peu de temps et redemandes-moi un de ces jours.*»
Je lève deux pouces en l'air alors qu'il me regarde déboussolé. Plus il fini par me lâcher un petit clin d'œil des familles et nous continuons notre route de façon beaucoup enjouée. J'aurais pas pu donner une réponse plus flou mais peut-être que le fait que ce ne soit pas un refus catégorique est plus appréciable. Enfin que sais-je. Avec un peu de chance j'arriverais à lui trouver une meuf pour le dépuceler parce que ça me dit trop rien à moi. Il est choupi vite fait mais j'aime les nez plus atypiques dirons-nous, et je ne vise personne. C'est juste une remarque en l'air alors on ne juge pas.
Et puis vous m'imaginez coucher avec quelqu'un à mon age ? J'ai encore jamais embrassé personne alors ce serait brûler quelques étapes vous me l'accorderez.
On fini enfin par arriver chez Lennon au bout de deux siècles de marche à peine. Et c'est mon frère complètement beurré qui m'ouvre. Voilà qui commence bien, pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive les histoires ?
«Salutation très chère. » Me fait-il peu amène.
Il me saoule, vraiment toute cette situation me saoule. Son comportement me saoule et j'ai pas marché pendant tout ce temps pour être saoulée aussi vite, du moins pas métaphoriquement.
« Alors toi tu vas me suivre tout de suite mon petit père ! »
Je rentre en lui choppant l'oreille et en ignorant tout le monde ainsi que ses propres protestations de douleur. Je dirais bonjour quand j'aurais réglé cette histoire.
J'ouvre la porte d'une chambre au hasard, y a quelques posters d'Elvis et un tourne-disque alors je dirais que c'est la chambre de John, je pousse l'autre con qui tombe comme une buche sur le lit et me regarde avec un mélange d'indignation et de stupéfaction.
« T'as bientôt fini ton manège ? »
Il regarde autour de lui et ne répond pas. Il croit que je parle à qui au juste ?
« C'est à toi que je parle ducon, tu vois quelqu'un d'autre dans cette pièce ? »
Il fronce les sourcils et s'apprête à rétorquer.
« Ferme ta gueule mon coco ! Maintenant c'est moi qui parle. C'est quoi ce comportement de merde que t'as ces derniers temps ? T'as tes couilles qui sont enfin descendus et maintenant tu te sens plus c'est ça ? Il est où ce frère génial que j'adorais et qui avait toujours un truc intelligent à dire ? C'est qui ce plouc misogyne et d'une débilité profonde à qui je fais face ? Il t'est arrivé quoi putain Roman ? Comment on peut changer aussi profondément et en si peu de temps pour devenir une personne aussi atroce ?! Tu veux que je te haïsse c'est ça ? C'est nous contre le reste du monde, ça a toujours été nous contre le reste du monde ! T'es mon pilier, je suis ta bouée enfin on s'en fout des métaphores tu vois où je veux en venir. On est sensé se soutenir, moi je t'ai toujours soutenu et toi tu m'as lâché comme une sale merde ! »
« Kat tu pleures... »
J'essuie ses sales traîtresses de larmes avec rage et continue mon monologue. Putain, comment je fais trop ma meuf c'est pitoyable.
« Tu m'as lâché, je croyais que je pouvais te faire confiance et même pas ! On est dans un pays étranger et je pensais au moins t'avoir et même pas. Tu m'as laissée toute seule, je me débrouille comment toute seule hein ?! »
Il se lève pour me faire face et je recule. Il me regarde avec des yeux de merlants fris. Qu'il aille se faire foutre.
« J'ai un secret Kat, je te le dirais un jour mais pour le moment je peux pas... »
« Je te demande pas de tout me dire ! Je te demande juste d'arrêter d'être un connard ! » hurlais-je alors.
Ça toque à la porte.
« Is everything alright ? It sounds like you two are arguing ? *Tout va bien ? On dirait que vous vous disputez ?* »
Richard. La fucking cerise sur le fucking gâteau !
« Va te faire foutre !!! »
« Kat ! » m'engueule Roman.
Je vais m'assoir sur le lit, toujours dans tout mes états, en train de chialer comme une merde.
Slow Guy rentre avec prudence dans la chambre, avec la tête de celui qui n'a rien compris aux histoires. Il lance un regard à Roman qui hausse les épaules. Le british s'avance alors vers moi, et se met à genoux pour me faire face.
« What's going on Kat ? *Qu'est-ce qu'il se passe Kat ?* » fait-il tout penaud.
Je ne lève pas la tête et marmonne un « I don't want to talk to you... *Je veux pas te parler...* » peu amène.
Okay on dirait que j'ai 5 ans, je n'ai pas honte. Puis c'est depuis qu'il le fréquente qu'il est devenu comme Roman, il a cassé mon frère...
« Shouldn't we do something ? *On devrait pas faire quelque chose ?* » demande-t-il au blond.
«Yes, we should apologise... * Oui, on devrait s'excuser...*»
Il se met à côté de Richard dans la même postition.
Je tourne la tête et fixe le poster d'Elvis à côté de la fenêtre.
« Kat... Kat regardes-moi. Je suis désolé, vraiment je suis désolé. Je suis un gros nul. »
« Oui t'es un gros nul. »
Il met ses mains sur mes genoux et je fixe enfin mon regard sur lui tout en ignorant Richard et ses grands yeux bleus de chaton trop mignon.
« Hum I guess I'm apologizing as well even though I don't know what it is about... *Bon ben je m'excuse aussi même si je sais pas pourquoi cela dit...* »
«Hmpf. »" Reniflais-je avec pretention.
«Elles sont nulles vos excuses. »
« Kat, arrêtes de faire ta tête de cochon. »
Et il me prend dans ses bras, suivit de l'autre qui a l'air de rien piger à sa vie.
C'est à ce moment que ce cher Johnny boy choisit de faire son apparition.
« Am I interrupting something ? *J'interromps quelque chose ?* » lâche-t-il avec sa si singulière ondulation du sourcil qui fait sa marque de fabrique.
Fin du chapitre !
Et voilà, après mille ans d'attente voilà enfin un nouveau chapitre. Vous m'excuserez les amis pour le peu d'inspiration que j'ai ces derniers temps. Je vais essayer de me fixer le but de sortir un chapitre par mois pour me bouger un peu les fesses. J'espère que malgré le caractère chelou de ce chapitre vous l'apprécierez mes chatons !
Bisouille et on se voit au prochain chapitre <3
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