Ils étaient sur le pont du bateau et Syanna frémit de peur en voyant le regard meurtrier qu'il jeta aux deux hommes en contrebas. Un regard plein de colère et de haine, les avertissant silencieusement la morgue défigurant ses lèvres. Mais encore une fois, voulant rester forte et valeureuse, elle ne montra rien de ses états d'âme.

Björn leur avait suggéré de regarder ailleurs et de ne plus jamais la regarder ou l'approcher sous peine de représailles de sa part, enfin un truc du genre compris t-elle. Elle se promit en son for intérieur de savoir de qu'elle contrée ils venaient. Ayant été instruite grâce à son père avec un bon précepteur, elle avait appris quelques langues et si elle voulait sans sortir, il fallait qu’elle apprenne rapidement leur langue et savoir ce qu'ils se disaient entre eux et quand ils parlaient d'elle.

__ J'en est marre de ne rien comprendre se dit-elle

Son père lui avait parlé d'eux il y a longtemps, les décrivant comme des barbares  vils et sanguinaires sans peur et intrépides. Volant, brûlant tout sur leur passage allant même parfois jusqu'au viol et surtout la torture. Ils prenaient des esclaves pour leur bien être personnel pour faire tout dans la maison et qui la nuit tombée, (pour les vikings non mariés) pouvaient les prendre comme maîtresses pour assouvir leur besoin sexuel débridé, ce qu’il lui avait avoué lui faisant froid dans le dos.

Elle était dans ses pensées, essayant d’analyser  la situation dans laquelle elle se trouvait, quand il l’arracha à ses élucubrations mentales, la soulevant de terre encore une fois pour la serrer contre lui sans ménagement ce qui l'a sortie de sa torpeur, surprise. Le viking prit son silence et inactivité pour de la soumission. 

Pendant que ses hommes remplissaient le drakkar, Björn l’emmena vers le fond du bateau d'une démarche assurée et fière, le torse bombé en exhibant son trophée de guerre (elle). Il prenait un malin plaisir à lui palper le fessier pour avoir un avant goût de ses charmes physiques en essayant de deviner ses courbes à travers ses vêtements. Björn se disait que bientôt, dans un proche avenir il y goûterait une fois dans sa cabine, cachés de tous. Il était loin de s'imaginer que la femme dans ses bras, collée à son torse se révélerait être une guerrière et que sans le savoir, il prendrait autant plaisir à la voir lui tenir tête. Il pensa que seul l'avenir le lui dirait.

Syanna se débattait comme un beau diable entre ses bras, ce qui apparemment excitait au plus au point le viking qui sentait déjà son sexe gonflé par l'envie entre ses jambes. Pendant que la femme se frottait frénétiquement contre torse pour échapper à son étreinte et ses palpations, elle essayait de s'écarter de lui tout en grognant sous l'effort qu'elle faisait pour se détacher de lui. Mais Björn était fort et il n'eut aucun mal à la maintenir collée à lui, son corps gracile contre le sien l’excitait fortement. Il était tellement affamé de son petit corps que son sang lui monta à la tête.

Tendu comme un arc, il s'arrêta à mi-chemin sur le pont et ordonna à ses hommes sur un ton dur de préparer le départ et de mettre les esclaves  qu'ils avaient choisies en soute, d’attacher sous couvert de plaintes de la par des femmes effrayées, le reste des prisonniers sur la terre qu'ils avaient saccagée. Même le Duc de Mongor fut épargné.

Björn dit à ses hommes d'une voix qui se voulait menaçante qui ne souffrait aucune réplique

- Je vais dans ma cabine me reposer avec mon trésor, alors ne me dérangez pas ! Compris ?

Et se dirigea avec elle vers sa couche qui se trouvait loin de celles des autres vikings aux regards lubriques, aux promesses dangereuses de lui faire tout ce qu'ils rêvaient de lui faire. Si seulement elle était seule…

Cachée des regards, une grande cabine dont le viking ouvrit la porte brutalement, entra puis la referma sans attendre en barrant la porte pour être certain de pas être interrompu pendant qu'il s'occuperait d'elle.

Björn  la souleva de terre en se cramponnant par ses hanches, ce qui coupa le souffle de Syanna de surprise par la puissance de cet homme. Elle voyait ses muscles rouler sous sa peau. De peur, elle s'agrippa à ses bras pour se tenir à lui et ne pas tomber. Allongée de force elle sentit la main de cet homme traverser ses cheveux de part en part. Intriguée, elle releva les yeux et vit ses beaux yeux gris hypnotisés fixer sa main qui était enfouie dans sa crinière, les caressant délicatement prenant le temps de les contempler et de savourer la texture en silence.

Voulant se relever pour lui échapper, elle fut recouchée de force par le viking d'une poigne ferme sur son buste. Cette fois, ses yeux remplis de désir se baladaient sur tout son corps en se passant la langue sur les lèvres avec un désir non dissimulé dans ses pupilles. Son désir montant en flèche dans son pantalon le déformant d'une bosse proéminente, il avait une envie dévorante de la faire sienne et se demandait encore ce qui pouvait le retenir de le faire sur l'instant. La tentation de ce corps était telle que tous les muscles de son corps étaient tendus, il savait d'avance qu'il ne tiendrait pas longtemps à ce rythme car la traversée allait durer 2 jours. La tentation serait constante de l’avoir sous les yeux à chaque seconde. Il comptait ne pas la laisser libre avec tous les hommes qu'il y avait sur ce bateau. Le roi des vikings n'avait jamais vu une femme aussi belle à ce jour et ça se voyait rien qu'à la façon qu'il avait de la regarder.

Syanna sentit l'atmosphère s'alourdir de tension sexuelle, elle paniqua et se tortilla comme un ver pour éviter de rester sous le regard dangereusement sombre du viking. Les yeux de Björn  luisaient d'envie et de passion brûlante.

__ Ce n’était pas bon, pas bon du tout. pensa Syanna qui se débattait comme elle le pouvait.

Mais la fatigue arriva vite et le viking rit en voyant qu’elle ne se laissait pas faire, de la voir se débattre en sachant qu'elle n'avait aucune chance. Rajoutant à son effroi, il se coucha sur elle en y mettant tout son poids lui bloquant son corps qui continuait de gigoter pour tenter de se soustraire à lui. Un cri de détresse fut le seul son qui sorti de sa bouche et une myriade d'insultes.

Björn  attrapa ses poignets, les bloquant de la main gauche au dessus de sa tête, les attacha pour être plus libre dans ses mouvements et la maintenant en son pouvoir. Il jubila très excité le souffle lourd, approcha son visage et l'enfouit dans le cou frêle de la jeune femme.

Il huma avec avidité son parfum fruité enivrant avec bonheur, le parfum naturel et propre qui émanait du corps de cette déesse qu'elle était à ses yeux. Une femme merveilleuse et tellement désirable qu'il en banda plus fort encore.

Fou de désir il décida de lui faire comprendre ses intentions salaces à son égard en lui collant son bassin au plus près de son intimité ; en grognant son désir sauvage et son envie de sexe. Il laissait sans équivoque ressentir son membre gonflé de désir pour elle, en se frottant à son entre jambe. Syanna comprit bien vite ce que voulait d’elle ce dernier, que c'est elle qui l’avait excité sans même le savoir.

Il lui fit de petites morsures dans le cou, la mâchoire en remontant de plus en plus excité. En même temps, il voulut plonger ses mains sous sa tunique pour avoir le plaisir de toucher sa peau se doutant de sa douceur, mais il fut gêné par sa cuirasse. Alors il glissa sa main dans sa ceinture et en sorti un poignard d'une main, puis il reporta son attention sur elle et vit ses yeux remplis de haine et de détermination.

Björn sourit car il s'en foutait et d'un geste sûr, sans la quitter des yeux, il coupa les liens qui retenait le plastron. Il jeta la lame, trop pressé de la faire sienne, de goûter sa peau, de se fondre en elle jusqu'à la garde. Il jubilait en suivant du regard la chute du bouclier corporel, glisser et tomber au sol à côté de sa couche. Le viking n'en pouvait plus au bord de la rupture. Son désir au sommet de ses envies inépuisables, il vit sa poitrine cachée par un fin tissu se dévoiler devant lui, montant et descendant au rythme de la respiration saccadée de sa prisonnière. Il banda encore plus dur, le cœur de sa masculinité palpitant entre ses jambes. Son érection se fit encore plus importante au point d'exploser tant ses pensées dérivaient sur l'envie qu'il avait de la bouffer sur l'instant, toute crue.

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Corriger par Marie Laure 🍂