Effrayée,  elle tira frénétiquement sur les liens, le regard apeuré en voyant les yeux brillants du viking qui affichait un rictus satisfait sur ses lèvres charnues.

Son père l'avait préparée à ça, qu'à tout moment des ennemis, des barbares sanguinaires pouvaient la prendre de force et la garder en captivité. Syanna se demandait que faire maintenant ce dont elle était sûre c’était que la seule solution en son âme et conscience, c'était de tout faire pour pas se faire violer sans se battre de toutes ses forces pour ça. Que si elle ne voulait pas être souillée par cet homme, elle devait tout faire pour éviter ça.

Mais Björn ne l'entendait pas de cette oreille, trop excité il déchira d'un geste impatient et brutal sa tunique et vit avec bonheur sa poitrine palpitante. Se léchant les lèvres de gourmandise, il en salivait d'avance. N'en pouvant plus il porta ses mains à sa poitrine et les prit en mains sans ménagement et les pelota longuement sous les grimaces et les yeux larmoyants de la jeune femme qui ne pouvait pas se défendre.

Björn comblé de joie d'avoir cette déesse rien que pour lui s'enhardit, sourd aux plaintes de sa prisonnière, se pencha, embrassa d'un baisé possessif sa poitrine sur toute la surface de sa peau ; puis suça et mordilla avidement la pointe de son sein droit et d'une main pinça la pointe du sein gauche. Après quelques minutes, l'une de ses mains descendit et glissa vers le sud à l'entrejambe de la femme qui les resserrait désespérément en se tortillant, les lèvres pincées jusqu'au sang. Il compris rapidement qu'avec sa captive, il aurait beaucoup de mal à la soumettre à sa volonté et il aimait ça. Un femme farouche était beaucoup plus excitante à son goût qu'une femme facile qu'il avait toujours eu dans sa couche ou celle qui cédait pour ne pas mourir.

Hilare, en évitant le coup de genoux qu'elle lui balança,qui de justesse il évita, le rendit plus euphorique et cela rendait la situation plus palpitante. C'est pour ça qu'il n'avait pas envie de se venger de son geste, pour lui, il trouvait cette tentative normale, même s’il la trouvait illusoire étant plus rapide et plus fort qu'elle. En tant normal, la femme aurait perdue la vie sur l'instant rien que pour tout ce qu'elle avait tenté de faire pour le fuir, sauver sa vie et celle des siens, en vain. Alors qu’une idée lui venait en tête, il entreprit sur l'heure tout en pesant encore plus sur elle de tout son poids.

Syanna avait le souffle court et le viking lui fit un sourire malicieux et agrippa son visage puis écrasa ses lèvres brutalement en forçant le passage de sa langue pour qu'elle n'ai pas le choix de céder sous la force de ce baiser. Doucement il relâcha sa prise en se séparent un peu au bout de quelque minute.

- Femme pour le moment on en reste là. dit-il mystérieux

- Laissez-moi partir supplia t-elle à bout de souffle

- Ma patience femme est courte, mais une chose que tu dois pas oublier, tu es à moi dit Björn sérieux

- NONNN cria t-elle en se débattant

- Oh si, tu n’as pas le choix. dit-il en relevant un peu son buste pour encrer ses yeux dans les siens

Björn  resserra les liens au lit à l'aide de la corde et une fois fait se leva pour la couvrir d'une peau de bête pour être le seul à voir ses charmes naturels. Il la regarda une dernière fois et son regard se fit plus froid et dur, presque ombrageux puis sortit l'air mécontent.

Une fois la porte fermée et seule, elle ne fut pas étonnée qu'il l’ait barricadée derrière lui. À travers la porte elle l'entendit dire à une autre personne de bien surveiller la porte et que s’il tentait quoi que ce soit, il mourrait de sa lame sur l'heure. Le viking présent avec lui accepta avec le respect dû à son statut de Chef guerrier, la peur sonnant clairement dans son timbre de voix, il paraissait si jeune. Elle comprit aussi qu'il avait exprès de s'expliquer avec son congénère dans sa langue à elle afin qu'elle puisse l'entendre, Björn ne voulant rien lui cacher de ses intentions à son égard.

Syanna l'entendit partir d'un pas bourru et colérique, puis fatiguée par tous ses événements, elle finit par s'endormir mais pas dans la meilleure des positions (les bras relevés au dessus de sa tête).

Au bout de quelques temps, des lèvres chaudes et fermes la réveillèrent en lui prodiguant des baisers sensuels sur son cou et des mains fermes se baladaient sur tout son corps endormi. Surprise et pétrifiée de peur par ce qu'elle venait de vivre, la peur au ventre elle resta figée, n'osant bouger.

Déjà à cause de ses bras engourdis par la même position inconfortable qu'elle gardait depuis des heures et qui commençait à lui faire mal et deuxièmement, par le fait d'avoir un corps imposant, chaud et collé à son flan. Sentant la respiration lourde et saccadée d'un homme. Syanna outrée sentait à présent une chose dure se frotter à sa cuisse, horrifiée de sentir le sexe d'un homme se coller à elle. Elle l'entendait grogner et geindre de désir. Il grondait comme un animal en rut, continuant de ses mains baladeuses sur tout le corps en s'arrêtant toujours à la limite de son intimité ; la frôlant seulement du bout des doigts, se retenant difficilement. Elle le sentait à bout, bouillonnant de désir pour elle.

Triste, elle ne pouvait que remuer des hanches essayant de le repousser du mieux qu'elle pouvait, étant attachée poings liés au dessus de sa tête. Pour l'éviter elle ruait en pensant que ça le calmerait mais mal en lui à pris car au contraire, elle attirait encore plus ses faveurs sexuelles. En l'entendant grogner de contentement à chaque fois que sa hanche rencontrait la sienne et à son oreille, il lui faisait comprendre qu'il était très excité par ses mouvements qu'il prenait pour une invitation silencieuse à s'accoupler avec lui. Ses mains robustes fouillaient son corps avec une envie de plus en plus sauvage.

Björn n'en pouvait plus, son sexe gonflé par le désir sauvage de ne faire qu'un avec elle, dans une danse lascive que seuls deux corps normalement consentants pouvait réaliser. Mais il la savait vierge car tout chez elle le criait et c'est pour ça qu'il voulait attendre un peu avant de la prendre. C'était pour lui un merveilleux cadeau offert par les dieux et il ne voulait pas tout gâcher au risque de la choquer définitivement mais, rien ne l'empêcherait de lui montrer tout le désir qu'elle lui procurait en la caressant. D'ailleurs pourquoi résister ? Il en avait trop envie, toucher sa peau si douce avait le pouvoir de le rendre bien heureux et devait s'avouer après maintes et maintes réflexions qu'il se sentait bien à ses côtés.

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Corriger par Marie Laure 🍂