Chapitre 5
— Scan terminé. Résultat négatif.
Avec un soupir, Tochiro se renversa sur son siège et se massa les tempes. Bon, récapitulons. Il s'était inquiété plus vite qu'il ne l'aurait fait si Harlock avait été seul (le harcèlement paniqué du médecin-chef y était certes pour beaucoup, mais Tochiro devait reconnaître qu'il se faisait lui aussi plus de souci pour Lydia que pour le capitaine), il avait suivi la trace du spacewolf sans trop de problèmes, et il était désormais coincé en orbite autour de cette... planète.
Tochiro se demanda une fois de plus si ce qu'ils avaient trouvé méritait le nom de planète. C'était trop petit, à l'écart de tout système solaire digne de ce nom, quant aux satellites...
L'ingénieur se secoua. Pas le moment pour les questions astronomiques. Pour l'instant, le scanneur était inopérant, les fréquences radio du spacewolf et du bracelet-com d'Harlock ne recevaient que de la friture, et les nuages soudés empêchaient toute recherche visuelle.
Oh. Et ils avaient croisé un dragon, deux jours auparavant. Tochiro hésitait encore à considérer la bête comme une hallucination, comme un vaisseau spatial dont le concepteur serait féru de designs encore plus farfelus que l'utilisation de galions du dix-huitième siècle, ou comme un vrai dragon. Au fond de lui, il espérait qu'il ne s'agisse pas de la dernière hypothèse et qu'il n'existe pas des hordes de monstres du même gabarit sous la couche nuageuse.
Quoi qu'il en soit, le dragon ne s'était pas attardé dans les parages. De toute évidence inconscient du fait qu'une créature normalement constituée n'était pas censée respirer dans le vide de l'espace, il s'était éloigné en volant jusqu'à parvenir en limite des portées de détection de l'Arcadia. Puis il avait disparu.
— Professeur, regardez !
Le cri arracha Tochiro à ses réflexions. Il se leva d'un bond.
Un trait de lumière émergeait des nuages.
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— Voilà qui est fait. Si vos amis sont à proximité, j'espère qu'ils sauront interpréter correctement le message.
— Je leur fais confiance pour ça.
Harlock remercia Célestia d'un signe de tête tout en évitant soigneusement de fixer de manière trop ostensible la corne de la jument ailée. Si les licornes d'Équestria étaient capables de concentrer l'énergie ainsi, alors elles étaient plus dangereuses que ce qu'il avait cru au premier abord.
En revanche, il ne comprenait pas pourquoi Twilight avait attaqué le dragon à coup de pommes plutôt qu'avec des éclairs d'énergie... lesquels étaient assez puissants pour dégommer un spacewolf, Harlock était bien placé pour le savoir. Peut-être parce qu'elle ne maîtrisait pas le processus dans sa totalité, comme l'avait laissé entendre Célestia. Ou peut-être les poneys étaient-ils soumis à des règles de chevalerie (de poneyrie ?) les enjoignant à lancer des fruits sur leurs ennemis avant de les combattre. Ou alors tout était irrationnel ici, et les efforts du capitaine pour se raccrocher à des comportements logiques ne contribuaient qu'à le rapprocher davantage de la folie.
— Aha ! Parés pour le pillage, sabre au clair ! Pas de place pour les pleutres, les lâches passeront sur la planche ! Les pirates vaincront !
Harlock ne put retenir un sourire gêné lorsque les regards des poneys passèrent de Pinkie Pie, désormais coiffée d'un bicorne de marine et avec un sabre entre les dents, à l'emblème au crâne et aux tibias entrecroisés sur sa propre tunique.
Ah, oui. Peut-être aurait-il aussi dû préciser certains détails de ses activités dès son arrivée.
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— Que fait-on, on descend ?
— Ben, faute de mieux autant aller voir, hein... On ne les trouvera jamais en restant au-dessus des nuages, de toute façon...
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Applejack fulminait intérieurement. Bon sang, elle était stupide ! Elle aurait dû insister, poser plus de questions, elle aurait dû forcer Harlock à se dévoiler davantage, elle aurait dû faire confiance à son instinct. Au lieu de cela, elle avait fait comme tout Ponyville et s'était contentée d'admirer béatement l'exotisme extra-équestrien des humains.
Oh, certes, c'était nouveau, c'était fascinant et Applejack ne pouvait nier l'excitation de découvrir que les habitants d'Équestria n'étaient pas seuls dans l'Univers. La ponette terrestre était consciente de participer à un pan crucial de l'histoire de sa planète. L'événement en lui-même resterait dans les mémoires... Mais cela ne signifiait pas qu'Harlock était inoffensif. Il ne l'avait jamais été.
— Ce à quoi je m'occupe dans l'espace n'influera pas sur les relations que je pourrai développer avec vous, intervint Harlock avant qu'Applejack ne puisse se lancer dans une tirade enflammée contre l'humain.
Harlock haussa les épaules et fixa Célestia en face.
— À moins que vous ne preniez parti pour mes ennemis, évidemment, termina-t-il.
Célestia resta de marbre, mais Applejack grimaça. De belles paroles, à ceci près qu'Harlock restait trop évasif à son goût sur « ses occupations dans l'espace ». D'autant que la terrestre doutait que l'humain fasse usage de la magie de l'Amitié pour vaincre ses ennemis. Non, Applejack penchait plutôt pour des mœurs plus... violentes.
— Telle n'est pas mon intention, répondit Célestia.
Si un vaisseau de pirates de l'espace atterrissait à Ponyville, ne risquait-il pas de détruire l'harmonie d'Équestria ?
Applejack se mordit la lèvre inférieure. Il était peut-être encore temps...
— Ah. Je confirme que Tochiro a bien reçu votre message lumineux, annonça soudain Harlock.
Applejack leva la tête. Les nuages bas empêchaient de distinguer quoi que ce soit, mais il y avait un bruit... Comme un sifflement grave... Et le monstre de métal qui apparut tout à coup n'était définitivement pas conçu pour le tourisme.
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Lorsque l'Arcadia se dégagea des nuages, Harlock laissa libre cours à son soulagement. Enfin ! Il allait retrouver son vaisseau, sa passerelle, sa barre, son combat pour la liberté et ses planètes avec des civilisations humanoïdes parce que les poneys, merci bien !
Toutefois, il n'était pas dit qu'il se comporterait comme un ingrat. Après tout, poneys ou non, ils l'avaient accueilli et ils n'avaient pas tenté de le tuer, de l'emprisonner ou de le livrer pour toucher la prime, ce qui méritait bien une marque de gratitude de sa part.
— Avant que je ne reparte, fit-il, souhaitez-vous que je demande à mon vaisseau d'envoyer deux-trois missiles pour détruire le dragon qui s'est terré quelque part dans votre forêt ?
Célestia écarquilla les yeux, l'air horrifié.
— Non ! s'exclama-t-elle.
Non ? Bordel, ces foutus poneys ne voulaient-ils pas se débarrasser de ce foutu dragon, à la fin ?
— Il est impensable de tuer les dragons planétaires, continua Célestia.
Oh. Et comment comptait-elle procéder pour empêcher le monstre de dévaster le pays ? En lui offrant des cookies ?
— La force des dragons nourrit le cœur d'Équestria, poursuivait la princesse-licorne. Ce sont eux qui fournissent à notre planète chaleur et fertilité. Les dragons planétaires sont le commencement et la fin, la vie et la mort... Sans eux, le froid figera tout. Il est impératif de les capturer et de leur faire réintégrer le cœur.
Sans blague. Ils allaient appâter un dragon géant avec des pommes, le ligoter avec des cordelettes et le cajoler pour qu'il accepte de réintégrer une prison souterraine de laquelle il venait de se libérer après des éons d'enfermement. Sûr que la bestiole allait se monter coopérative.
Sans oublier que Célestia parlait « des » dragons, ce qui risquait de poser problème à court terme.
— Vous êtes au courant que l'un des deux s'est envolé ? rétorqua Harlock. Il doit être loin, à présent !
Célestia lui répondit d'un demi-sourire ironique.
— Eh bien, monsieur le pirate, vous ne cessez de nous vanter les qualités de votre vaisseau. Vous pouvez certainement nous aider à pister un dragon, non ?
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Comme ses amies, et comme la princesse Célestia, Twilight resta bouche bée devant le spectacle qui s'offrait à elle. Le vaisseau d'Harlock – l'humain l'avait appelé « Arcadia » – était un engin volant plus grand que tout ce que la licorne avait pu voir auparavant. Il était plus haut que le plus haut bâtiment de Ponyville, plus long que le plus long train qui ait jamais circulé sur le réseau ferroviaire d'Équestria, et il semblait voler par magie. Il se maintenait en effet en l'air sans battre des ailes, ni avoir besoin de l'aide d'un ballon comme fonctionnaient les montgolfières et autres dirigeables que Twilight connaissait.
Passé le moment de stupeur de rigueur, la licorne s'enthousiasma : la technologie humaine serait fascinante à étudier ! Que de découvertes en perspective, et peut-être pourrait-elle en faire profiter tous les poneys !
De son côté, Harlock, bras croisés, foudroyait Célestia du regard.
— Comment ça, « pister un dragon » ? râlait l'humain. Et je suppose que je suis censé vous le ramener en bon état, aussi ? Et le ré-enfermer avec son petit camarade ?
— Non, ça, je m'en occuperai avec l'aide de ma sœur, répliqua la princesse.
Harlock leva un sourcil sceptique mais n'ajouta rien. Twilight, elle, réfléchissait à toute vitesse. Même si Célestia en avait minimisé l'importance, elle avait sa part de responsabilité dans le désastre planétaire qui frappait Équestria. Elle avait étudié (et mis en pratique) la formule qui était à l'origine de tout... Formule avec laquelle Célestia avait sous-entendu pouvoir « contrôler les dragons ». Bon, d'accord, la princesse solaire avait également admis ne pas y être parvenue elle-même, mais il ne s'agissait que d'un détail. Twilight était persuadée qu'avec plus de temps, de documentation et de persévérance, elle réussirait à maîtriser cette formule. Elle y était presque arrivée la première fois, elle le savait !
La licorne secoua sa crinière. C'était à elle d'agir pour réparer son erreur. En plus, Harlock venait de soulever le problème : comment allait-il faire pour attraper ce dragon ? Il fallait quelqu'un pour l'aider à le contrôler ! Prise d'une impulsion subite, elle se planta devant l'humain.
— Je vous accompagne, annonça-t-elle.
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Une fois sous la couche nuageuse, Tochiro étudia la configuration du terrain afin de déterminer le meilleur endroit pour poser l'Arcadia : en sécurité, et au plus près de la source du signal lumineux (son petit doigt lui soufflait qu'Harlock n'était pas étranger au phénomène). Voyons... Le sol était recouvert de neige, balayé de bourrasques de flocons tourbillonnants, le vent trop violent pour envisager un amarrage gravitationnel, il y avait une petite ville, une chaîne montagneuse d'un côté, une immense forêt de l'autre, quelques collines et... oh, tiens. Un dragon au milieu d'une clairière calcinée.
Tochiro se demanda si un atterrissage était bien prudent dans ces conditions (à vue de nez, le dragon devait atteindre la moitié de la taille de l'Arcadia), puis si Harlock ne s'était pas déjà fait manger (bien que l'ingénieur fasse confiance à son ami pour se rendre le plus indigeste possible).
Néanmoins, d'une part le dragon semblait dormir (ou était mort, mais dans tous les cas il ne bougeait pas), et d'autre part Kei s'exclama soudain « j'ai visuel sur le capitaine ! », ce qui rendait de facto caduques les questionnements métaphysiques sur le fait de se poser ou non.
Tochiro avisa donc une surface plane pour atterrir, laquelle se révéla être un lac gelé lorsque l'Arcadia s'y immobilisa dans une gerbe d'éclaboussures et de morceaux de glace pilée. L'ingénieur emprunta ensuite une navette pour parcourir les quelques centaines de mètres qui le séparaient encore d'Harlock.
L'avantage d'être habillé de noir doublé de rouge sur un fond neigeux, c'était que le capitaine pirate était très facile à repérer. Et qu'il se tenait debout au milieu d'un troupeau de... Un troupeau de quoi, d'ailleurs ? C'était bizarre, comme bestioles, songea Tochiro tandis qu'il menait la navette à proximité d'Harlock, qu'il se posait souplement et qu'il sortait à la rencontre de son ami. Ça ressemblait à des chevaux, mais en plus petit et avec des yeux plus grands. Et avec des couleurs impossibles.
— Bienvenue, voyageur de l'espace, lui dit l'un d'entre eux. Je suis heureuse que vous ayez reçu mon message et que vous puissiez ainsi secourir votre compagnon.
Hmm, peut-être que le mot « troupeau » n'était pas approprié, en fin de compte. Tochiro lança un regard interrogatif à Harlock, qui répondit par une moue dépitée.
Okay.
Harlock avait donc été recueilli par des poneys. Colorés. Dans des tons fluos.
Pourquoi pas, après tout. Tochiro sentait cependant que cet « incident » serait la source de taquineries inépuisables au détriment du célèbre pirate. Et que l'intéressé en était douloureusement conscient.
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En fait, toute cette histoire de premier contact extra-équestrien n'avait finalement que peu d'importance.
— Tu veux faire quoi ? gronda Applejack en entraînant Twilight à l'écart sans se préoccuper des banalités diplomatiques que Célestia et les humains s'échangeaient.
— Les accompagner, répéta posément Twilight. Je veux les accompagner. De cette manière, je pourrai aider Harlock à capturer le deuxième dragon.
— Tu crois ça, Twi ? Moi, j'crois plutôt que ce... ce pirate va se dépêcher de repartir d'où il vient et qu'on ne le reverra jamais.
Applejack lança un regard hostile à l'humain, qui l'ignora. Harlock était très fort pour ignorer les regards hostiles, apparemment.
— ... et je crois que si tu pars avec lui, on ne te reverra jamais, termina la terrestre.
La licorne violette lui renvoya une moue butée. Applejack soupira. Elle ne parviendrait pas à raisonner son amie. Elle savait aussi que Twilight était beaucoup trop naïve – même Harlock le lui avait fait remarquer, c'était dire ! L'espace, encore moins que les parties les plus sauvages d'Équestria, n'était pas prêt à adopter les bienfaits de la magie de l'Amitié. Si tant est qu'ils utilisent de la magie dans l'espace, ce dont Applejack doutait après avoir observé les réactions d'Harlock. Twilight aurait besoin d'être soutenue par quelqu'un dont les sabots étaient fermement plantés au sol. Quelqu'un qui n'allait pas non plus reculer devant l'appel de l'aventure. Quelqu'un que l'inconnu n'effrayait pas. C'était tentant, il fallait le reconnaître.
La terrestre redressa la tête.
— Je viens avec toi.
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Fluttershy écouta avec horreur Twilight et Applejack annoncer leur intention de monter à bord du vaisseau d'Harlock. De son point de vue, l'Arcadia n'était rien de plus qu'un gigantesque dragon de métal, et cela la terrifiait.
— Hum... souffla-t-elle.
Personne ne prêtait attention à elle. Non pas que cela la dérange, elle préférait en général ne pas se faire remarquer. Néanmoins, elle suivait avec application la conversation de Célestia avec les deux humains (enfin, davantage avec le nouvel arrivant qu'Harlock, d'ailleurs) et, bien qu'elle n'y comprenne pas grand-chose, elle s'était aperçue que nul n'avait encore évoqué le plus important.
— ... un vaisseau planétaire dragon-propulsé ! s'enthousiasmait l'humain qu'Harlock avait présenté sous le nom de « Tochiro ». Tu imagines ça, Harlock ?
— Je ne préfère pas, non... J'essaie de m'accrocher à l'idée que ce monde possède un peu de cohérence, vois-tu.
— Fais comme tu veux, moi je pense que retrouver ce dragon et comprendre comment fonctionne la synergie avec cette planète sera une formidable aventure scientifique !
L'expression d'Harlock était éloquente quant à son opinion sur cette « formidable aventure », mais Tochiro semblait de son côté ravi de les aider. Et puis cet humain-là était beaucoup plus petit qu'Harlock et à peine plus grand qu'un poney, ce qui, sans compter que cela épargnerait à Fluttershy un torticolis, était bien plus rassurant.
— Hum... répéta la pégase jaune. Excusez-moi ? Monsieur Tochiro ?
Elle se recroquevilla instinctivement lorsque les regards se posèrent sur elle, fut sur le point de reculer en bredouillant des excuses pour son impolitesse, puis elle se rappela pourquoi elle avait rassemblé tout son courage pour prendre la parole, prit une grande inspiration et s'efforça d'articuler assez fort pour être entendue.
— Rainbow Dash est gravement blessée. Vous pouvez peut-être nous aider à la soigner avec votre vaisseau ?
— Vous ne pouvez pas vous en occuper vous-mêmes ? grogna Harlock.
Il semblait oublier un peu vite qu'il avait fanfaronné au sujet des performances de son vaisseau tout le temps qu'il était resté à Ponyville à l'attendre, mais Fluttershy préféra se dire qu'il se souciait du bien-être de Rainbow Dash et ne voulait pas la déplacer, plutôt que de penser qu'il se fichait pas mal qu'elle souffre ou non.
Elle s'entêta.
— S'il vous plaît ?
— Euh... Si vous avez un hôpital mieux équipé, on peut vous aider à la transporter malgré la tempête, répondit Tochiro avant qu'Harlock ne puisse ouvrir la bouche à nouveau.
La princesse Célestia secoua la tête.
— Le feu originel ne peut être éteint. Il continuera de brûler et de détruire, et mes connaissances ne sont pas suffisantes pour le stopper.
L'alicorne fixa tristement Fluttershy et ses amies, lesquelles avaient cessé leurs propres conversations pour lancer des regards effarés à la princesse.
— Je suis désolée. Je peux en atténuer les effets, mais j'ignore comment le soigner.
Fluttershy renifla. Avec effort, elle retint ses larmes. Il restait le vaisseau des humains, non ?
Tochiro lui fit un vague sourire.
— On peut peut-être tenter la stase et aller consulter un spécialiste sur une des planètes centrales, déclara-t-il prudemment. Qu'est-ce que tu en penses, Harlock ?
— J'en pense rien, j'ai dit, répondit l'intéressé, les bras croisés et la mine fermée. ... Mais fais à ta guise. Ce qui m'importe, c'est de décoller d'ici le plus vite possible. Avec ou sans poneys à bord.
Tout espoir n'était donc pas perdu, songea Fluttershy.
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