Je m'en souvient encore, de se jour horrible...

- Maman on va où ?

Ma mère m'avait regardé en souriant avant d'arrêté la voiture. Elle me pailla une glace avant de m'emmener dans mon parc préféré.

- Yuu, tu m'écoute ?

Je me souviens avoir essuyé ma bouche avec le coin de ma manche avant de lui sourire.

- Fais attention à toi hein, ne montre jamais aux gens qu'ils ton blessé... Reste toujours neutre et tu n'auras pas de problème.

Elle se leva sans bruit. Je prit ma casquette me préparant à partir quand elle s'accroupit devant moi avec son tendre sourire.

- Maman doit y aller, se n'est pas contre toi Yuu... Mais papa et maman n'ont plus de quoi s'occuper de Uta et toi d'accord ? Reste juste sur se banc d'accord ? Si tu reste tu auras une récompense.

Je me suis rassis en tenant ma casquette contre moi. Ma mère partait doucement vers la voiture. J'étais resté assis deux heures avant que la pluie ne commença à tomber.

Je mourrai de froid et le banc où j'étais était complètement trempé mais je ne bougeait pas. À quoi bon bouger ?

On devait être à deux heures de Tokyo et si je ne bougeait pas, il y avait des chances que maman revienne en changeant d'avis. Mais elle n'est jamais venu et le froid commençait à me faire tourner la tête.

J'étais couché sur le côté, ma joue glacé contre le bois humide sous la tempête la plus violente que je n'avais jamais vu.

Maman m'avait emmené dans une ville étrangère avec juste un short et un t-shirt pour me tuer de froid ? Non, impossible.

Je me sentais m'endormir doucement en me m'étant sur le dos. Ma casquette avait volé plus loin tendit que mes bras tombaient du banc.

Maman ne reviendra pas...

- Yuu ?

Uta...

- YUU ?! PAPA IL EST LÀ !

J'entre ouvre doucement les yeux avec peine. La main de Uta sur mon épaule était brûlante et son regard était étrangement grave.

La foudre et le tonnerre résonnait derrière lui, je pus à peine voir mon père quand il me prit dans ses bras.

La chaleur de la voiture m' étouffait au début avant de me réchauffer.

J'étais à moitié inconscient quand un arbre se fracassa devant nous. Je me souviens être rentrer à la maison, je me souviens quand Uta m'a aidé à marché. Je me souviens du visage rouge de ma mère quand elle m'a vu dans le couloir de la maison.

Une trace rouge lui barrait le visage et sa lèvre saignait. Elle me lança un regard méprisant avant de retourner dans le salon.

Elle avait réussis à me décourager.

«À quoi ça serre de montrer ses sentiments, de rire où de pleurer si même ma mère avait voulu ma more ? À qui pourrais je faire confiance maintenant ? À par Uta et papa... qui viendrait me chercher sous la pluie ?»

¤•¤

- Yuu !

Je ressurgisse à paine de mon cauchemar que Milo me prit dans ses bras.

- Quel imbécile ! Tu fous quoi en pyjamas ? Heureusement que tu étais sur le chemin pour rentré ! Tu aurais pus crever de froid où te faire tabasser par des voyous !

Je le regarde perplexe en souriant.

- Ça vas ? Merde alors ! T'as dus attraper une violente fièvre pour sourire comme ça !

Je pris doucement Milo dans mes bras.

- Je ne suis pas amoureux de toi... je voulais juste que tu arrête d'hésiter...

- Imbécile, il me serra contre lui. Ça serre à rien courir en pleine nuit pour ça.