Chapitre I Partie II - Un Nouveau Départ

Média : Lya & Chapitre I Partie II _ by me

********************

PDV de l'Inconnu

Énervé, je brisa le pion que je tenais entre mes mains, celui-ci se dissipa en poussière, avant que je n'appelle Mathias.

«Oui Maître James ?» me dit Mathias calmement tout en constatant ma colère sans moindre étonnement.

«Prépare une voiture, et vite !» lui ordonnais-je sans scrupules.

«Il s'est passé quelque chose ?» me demanda t-il cherchant à me faire dire une chose que je ne voulais pas.

«Elle est partit.» dis-je d'un ton froid.

Tant ma colère était haute, les fenêtre se fissurèrent, suivis encore une fois par les paroles maladroite de Mathias :

«Bien, Maître.».

PDV de Lya

«On est arrivés à destination ma p'tite demoiselle !» me dit le chauffeur de taxi, toujours ce ton dragueur que je n'aime pas.

«Combien vous dois-je ?» demandais je quelque peu gênée.

«Votre directeur à déjà régler la note !» me répondit-il d'un naturel presque effrayant.

Je ne dis rien et sortis du taxi, affichant un large sourire de politesse, que je ne ressentais en aucuns points.

Le taxi s'en alla avant que je ne me retourne, face à un immeuble à trois étages. J'avance, le pas lourd, jusqu'à atteindre une porte en verre, je commence à avoir froid, il fait déjà presque nuit. Je touche la poignée en fer, aussi glacial que de la neige. J'entre en vitesse à l'intérieur du hall, où, m'attend une dame d'une quarantaine d'années.

«Bonjour, tu dois être... Lya ?» dit-elle songeuse et hésitante.

«Oui enchantée madame.» dis-je toujours accompagnée de ce fichut sourire hypocrite.

«Moi de même. Je suis la concierge de cet immeuble, tu peux m'appeler Katherine.».

«D'accord.» acceptais-je.

«Tu dois être fatiguée, voici tes clées. Tu es au troisième étage.».

«Merci, bonne soirée, Katherine.» concluais-je enfin.

«À toi aussi Lya !».

Je pris les escaliers faient de pierres, ceux-ci étaient parfois fissurer à quelques endroits. Ils étaient vieux, mais l'on peut bien voir que cette dame fait de son mieux pour entretenir son immeuble.

Arrivée au deuxième étage, je regarde le numéro inscrit sur la clé, c'était le 09. Je me dirige vers la porte portant ce numéro, et l'ouvre la boule au ventre, sensation causé par le duel entre ma crainte et mon impatiente. Franchissant tout juste le seuil de l'appartement, je ressens de manière immédiate l'envie d'en sortir. L'odeur émanant de cette pièce est ignoble, c'est tout juste si je ne suis pas au bord de l'évanouissement. Je vais en vitesse vers les fenêtres pour les ouvrir, seulement, je remarque que les volets sont cassé et empêche l'ouverture des celles-ci. Je cherche désespérément une fenêtre que je pourrais ne serait-ce qu'entrouvrir, quand, je trébuche sur... Une espèce de boîte. Enfin, je ne sais pas trop, car la pièce est dans l'obscurité, je ne vois rien. Je me relève et marche pas à pas pour ne pas retomber, et tend les mains pour éviter de me cogner contre un mur.

Je finis enfin par trouver une fenêtre où le volet n'est pas cassé. Mais cette horrible odeur, mélange de remonté d'égouts, de vomi, de fromage pourri, et je ne sais quoi d'autres encore, ne ce décide pas de partir. Les rayons de la lune arrivent à atteindre une majore partie de la pièce, cela me permet tout juste de distinguer certaines choses, dont, un interrupteur qui semble se trouver à une ou deux enjambées de moi. J'avance donc d'un pas, et suis maintenant à la même hauteur que l'interrupteur. M'apprêtant alors à recouvrer une luminosité vivable. J'enclenche le bouton, à ce contact, rien ne se produit, pas même un grincement dans ce lieu qui paraît être dans un pitoyable état. Je marmonne tout bas :

-Super...!

Quand, je sent quelque chose se frotter à ma jambe, un frisson parcouru mon corps jusqu'à mes pensées. Par réflex je recule de quelques pas, avant d'avoir la fabuleuse idée de sortir mon portable pour m'éclairer. Tout en me modissant intérieurement de ne pas y avoir pensé plus tôt, je vois un mignon petit chaton blanc à tâches grises et noires. Il se mit à miauler, je le pris dans mes bras avant de sortir de mon appartement et d'aller voir la concierge.

«Excusez-moi ?» fis-je après avoir toqué à la porte.

«Oh Lya ! Que se passe t-il ? Tu as un problème ?» me demanda t-elle étonnée.

«Et bien... J'ai trouvé ce chaton, et, pourriez-vous me donner une ampoule s'il vous plaît ? Aucune n'est en état de marche.» dis-je tout en plissant le regard et faisant une moue de gêne.

«Oui bien sûr, et je vais te donner un peu de lait pour ce petit chat.» me répondit-elle quasi-immédiatement et s'empressa de s'exécuter.

«Merci.» fis-je accompagnée d'un sourire amical et presque sincère.

Elle me fit entrer chez elle et me laissa dans le salon pour aller dans la cuisine.

«Fais comme chez toi, d'ailleurs, que dirais tu que je t'héberges le temps de remettre en état cet appartement ?».

«Merci beaucoup Katherine, mais vous vous donnez trop de peines pour moi.».

«Mais non !» lacha t-elle, «Accepte donc, s'est moi qui te le demande !».

«Bien si vous insistez.» me résignais-je pour ne pas la contrarier.

«J'ai une deuxième chambre, laisse moi juste le temps de faire le lit, et tu pourras y aller.» me proposa t-elle sans me laisser libre choix.

«Non ça va aller je vais dormir sur le canapé.» me risquais-je à la contredire.

«Tu es sûre ?» me redemanda t-elle.

«Certaine !» ponctuais-je dynamiquement.

Elle revint de la cuisine avec un bol de lait et un verre d'eau qu'elle posa sur la table, avant de prendre le chaton sur ces genoux, de le caresser tendrement de sa main gauche, et de le laisser boire dans ce petit bol de porcelaine qu'elle tenait dans sa main droite.

«Vous aimez les chats ?» lui demandais-je.

«Oui, beaucoup, et toi ?».

«Et bien, je vivais dans un orphelinat, alors je n'ai jamais eu l'occasion d'en avoir un.» dis-je l'air triste.

«Tu veux le garder ? Il ne semble pas avoir de collier ni de marque, alors si il appartient à qui que se sois, et que cette personne se manifeste, je te ferais signe.».

«Merci, vous vivez seule ?» m'engagais-je à m'attirer ses foudres.

Mais elle ne répondis rien à cela, et je vis son sourire s'envoler pour laisser place à un visage d'enterrement.

«Veuillez pardonner ma curiosité, c'était une question peut être trop indiscrète.» tentais-je.

«Non ce n'est rien. J'avais un mari, ça va bientôt faire deux ans qu'il est mort.» m'expliqua t-elle

«Désolée.» m'excusais-je.

«Ce n'est rien, et puis tu n'était pas au courant.» me défendait-elle.

Je voyais qu'elle se forçait à sourire, j'eu un pincement au coeur, c'était le même sourire hypocrite que le miens. Je ne dois pas m'attacher à elle, ni à personne d'autres.

«Je vais aller te chercher une couverture.» dit-elle dans le but de chasser cette mauvaise ambiance qui s'était installée.

Elle sortis du salon, allant vers une autre pièce. Elle réapparut quelques minutes plus tard, tenant dans ses bras ,une couverture en laine de couleur crème, et un coussin de même collection.

«Voilà de quoi dormir, si tu as froid, j'ai d'autres couvertures.» me proposa t-elle.

«Merci mais ça ira.» refusais-je gentillement.

«Bonne nuit.» me lança t-elle toujours avec ce sourire.

«Merci vous aussi.» lui renvoyais-je.

Je m'endormis en repensant à cette fatigante journée, et en pensant à celle de demain.

En sentant mon coeur battre, et en écoutant le vent s'abattre contre les murs de l'immeuble.

En sentant le froid et la fatigue m'envahir à petit feu...

À suivre dans le
Chapitre II

- xxXXYukiKuranXXxx -

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top