1 - Ben & Jerry's
Je vais mourir.
Mais vous savez quoi ? J'ai un scoop : nous allons tous mourir. Les questions que vous devez vous poser, sont juste, quand ? Comment ? Qu'aurez-vous réussi à accomplir avant cette fatalité ? Qu'est-ce que vous allez laisser derrière vous ? Est-ce qu'on se souviendra de vous ? Tout ça, vous n'en savez rien jusqu'à ce que le fameux jour vienne.
Est-ce que vous aurez atteint votre objectif professionnel et gravi tous les échelons ? Est-ce que vous aurez réussi à sortir avec le voisin super mignon, vous savez, celui qui se trimballe à moitié à poil dans son jardin ? Est-ce que vous aurez rendu vos parents fiers ? Est-ce qu'avant même de mourir, vous aurez le temps de faire un bilan sur votre vie, ou est-ce que la mort s'abattra sur vous sans que vous ne l'ayez vue venir ?
Pour moi, c'est tout tracé, j'ai toutes les réponses à mes questions. Je n'aurai pas mon diplôme, je n'aurai pas mon permis, je ne connaitrai pas les galères d'un premier appartement à payer, je n'aurai même jamais d'enfant. Je ne verrai pas mes parents mourir, je ne ferai rien de ma vie qui rendra quiconque heureux ou fier ; de toute évidence, je n'en aurai pas le temps. Ce qui est drôle, c'est que la date de ma mort est presque prévue, tout comme la date de ma naissance l'avait été. Je peux la noter dans un calendrier, entourer ce fameux jour au feutre rouge, je pourrai même me servir de l'excuse « Désolée, ce jour je ne peux pas, je dois mourir ». Glauque, n'est-ce pas ? Ne vous en faites pas pour moi, je m'y suis faite.
J'étais juste allée voir ce Docteur Michaels pour des douleurs au ventre. Ça me faisait atrocement mal, et même si j'ai essayé de persuader ma mère que ces douleurs étaient probablement liées à mes menstruations au début, j'ai vite déchanté ensuite. Quand ce cher Docteur Michaels m'a auscultée et m'a fait passer un tas de tests et de radios, j'ai commencé à flipper. Vous savez, mon alimentation n'est pas ce qu'on prendrait pour exemple. Je mange absolument n'importe quoi, avec une préférence pour la malbouffe. Plus c'est gras, meilleur c'est ! est ma devise, vous voyez le genre.
Je n'aurais pas été étonnée que le médecin me sermonne, qu'il me dise de sa voix grave et sérieuse que je devrais manger plus de fibres. Je n'aurais pas été étonnée qu'il m'annonce que j'ai un début de gastro. Mais qu'il m'annonce que j'ai un cancer du pancréas, je ne m'y attendais pas. Vous auriez vu ma tronche, j'ai explosé de rire. Vous savez, les médecins peuvent se montrer très drôles quand ils en ont envie, alors j'ai rigolé, et puis j'ai vu son visage plus que sérieux, et je ne riais plus. Un doute s'est formé en moi, l'espace d'une seconde, j'ai attendu patiemment qu'il me dise « Mais non, je rigole ! » pour qu'on puisse recommencer à rire tous les trois. Sauf qu'au lieu de dire ça, monsieur le super-docteur a trouvé bon d'ajouter « Vous ne vivrez pas plus d'un mois ».
Je vais vous expliquer mon problème brièvement et sans faire mon intello comme ce Docteur Michaels, qui m'a sorti tous les mots les plus effrayants de son lexique de médecin.
Le pancréas est une glande plus qu'importante à la survie de chacun. Où se trouve-t-elle ? Entre l'intestin grêle et la rate. Vous savez, derrière l'estomac. C'est bon, vous visualisez ? Pour faire court, il aide à la digestion des sucres et des graisses, tout en produisant et déversant un tas d'hormones dans le sang, en particulier l'insuline. A quoi sert l'insuline ? Elle permet de diminuer la quantité de sucre dans le sang, ou plutôt la glycémie, comme vous l'aurait dit ce cher Monsieur Michaels. Il y a aussi des hormones telles que le glucagon et la somatostatine. Je sais, des mots compliqués à en donner mal au crâne, comme je vous comprends. Quoi qu'il en soit, l'insuline et sa clique participent à la régulation de la glycémie. Mais le pancréas a plusieurs rôles : il produit le suc pancréatique - permettant la digestion de certains aliments - mais sécrète également des hormones - vous me suivez, on parle de l'insuline et de sa clique d'hormones. Bon, à partir de là, il ne faut pas un doctorat pour comprendre qu'étant donné que mon pancréas ne pète pas la forme, c'est un merdier pas possible dans mon corps. Je sais, ça craint.
Le pire dans tout ça, c'est que le médecin m'a aussi précisé que mon cas était rare, étonnant et étrange. Ouais, autant de mots sur votre cas sortant de la bouche de votre médecin, ça fait plutôt flipper. Le fait est que j'ai une maladie de vieux. La plupart des personnes qui en sont touchées ont passé la cinquantaine et sont majoritairement des hommes. Etonnant, n'est-ce pas ? Et si je vous dis qu'en plus de ça, ce genre de problème et souvent causé par le tabagisme et l'alcoolisme alors que je n'ai jamais touché ni à l'un ni à l'autre de toute ma vie ? Là, c'est le karma, c'est certain. Je dois être maudite, quelqu'un m'a jeté un sort, je ne sais pas. Ou alors je ne suis qu'un cobaye d'expérimentation visant à... Bon, d'accord, je m'emporte. Le Docteur Michaels a dit qu'il y avait aussi des chances d'être malade quand il y a des antécédents dans la famille, ce qui est mon cas, au moins trois cancers dans la lignée.
D'après lui, ça ne justifie pas tout et mon cas reste un mystère. Vous voyez, à cet instant, je me croirais presque dans Grey's Anatomy ; les patients de cette série ont toujours des problèmes improbables et rares, comme si ça courait les rues. Je me suis toujours moquée du manque de réalisme de cette série. Mais maintenant, je crois que ma vie aussi manque de réalisme.
Ma mère s'est évanouie. Littéralement. Et moi, je suis restée à fixer le vide et à attendre que quelqu'un me réveille, j'attendais que mon réveil sonne et que ce jour ne soit qu'un vilain cauchemar. Mais le réveil n'a jamais sonné. J'étais assise sur cette table d'auscultation et je ne sais pas combien de temps j'y suis restée, je sais juste que ma mère a repris ses esprits, qu'elle s'est mise à pleurer, à hurler, et à pleurer, encore. Elle faisait des gestes brusques et engueulait le médecin comme s'il y pouvait quelque chose. J'ai passé tellement de temps à fixer le sol carrelé que la première chose que j'ai dite a été « Il y a un carreau qui a mal été posé, regardez, ce n'est pas droit ».
Ma mère a posé ce regard sur moi. Vous savez, le regard empreint de peine et de pitié, celui qu'on adresse à un chaton malade qu'on s'apprête à euthanasier. Mais moi, je ne voulais pas qu'on me regarde comme un chaton en fin de vie, alors je me suis levée et je m'en suis allée. Je crois que je n'ai pas réalisé tout de suite, je n'arrivais pas à m'en rendre compte. C'est vrai, vous allez consulter pour une douleur au ventre, vous ressortez du cabinet avec votre date approximative de mort, on ne peut rien reprocher au service super précis de ce médecin.
J'ai déambulé des heures dans les rues de Portland et pour une fois, il ne pleuvait pas. J'aurais dû me douter qu'un jour sans pluie était forcément annonciateur de malheur, comment j'ai pu être si naïve ? J'aurais dû aller chez le médecin le lendemain, en un jour pluvieux et gris, un jour banal, et peut-être que le Docteur Michaels m'aurait dit que j'avais une crise d'appendicite. Je marchais tandis que ma mère était restée auprès du médecin, pour s'informer sur tous les moyens de me sauver. Malheureusement, il n'y en a aucun. Enfin, il en existe que j'aurais pu tenter, on aurait pu y passer nos économies, ma famille aurait pu risquer de se retrouver à la rue en payant des sommes astronomiques pour m'administrer des soins qui de toute évidence, n'auront aucun effet sur le long terme. Je me suis disputée avec mes parents, ils ne me comprenaient pas, je ne les comprenais pas. Typique d'une dispute.
J'ai passé un jour complet à pleurer et à me morfondre sous ma couette, envoyant balader quiconque voulait me parler. Je voulais juste qu'on me laisse pleurer, qu'on me laisse faire le deuil de ma propre disparition. Et puis, j'ai arrêté de pleurer. Je me suis rendu compte que mon comportement était totalement égoïste ; sérieusement, j'étais en train de pleurer ma mort ? Comment ai-je pu agir aussi puérilement alors que la peine de ma famille était bien plus grande ? Le pire dans tout ça, c'est que j'ai fini par me demander ce qui me rendait triste et que je n'ai pas trouvé la réponse. Ma vie est on ne peut plus banale, je n'ai pas une grande carrière devant moi, je ne suis pas une brillante cheerleader à l'avenir tout tracé, je n'ai rien prévu pour les années à venir, si ce n'est de continuer ma vie d'adolescente normale et banale de dix-sept ans.
Est-ce que les gens au lycée vont remarquer qu'il manque quelqu'un ? Est-ce qu'ils vont un jour s'asseoir à leur table habituelle en cours de littérature et se dire « Tiens, il n'y avait pas quelqu'un à la table en face ? » ? Je n'en sais rien, je ne saurai jamais. Tout ce qui arrivera quand je ne serai plus là ne me concernera plus, c'est comme si j'avais perdu une partie et que de ce fait, j'étais disqualifiée d'un jeu. Sauf que le jeu dont il est question, c'est la vie, alors autant dire que ça craint de perdre.
J'ai fini par relativiser. Je me suis imposée une question essentielle : à quoi sert la vie ? Nous naissons, nous devons trouver un travail pour vivre, l'amour pour rendre sa vie moins ennuyante, nous faisons des enfants par ce besoin égoïste de vouloir laisser sa trace ici sur terre, nous mourons. Notre vie aura servi à quoi, si ce n'est nous satisfaire ? On ne satisfait même pas la planète puisqu'on la détruit, elle n'a pas besoin de nous, mais il s'avère que nous sommes des êtres égoïstes et destructeurs. Alors j'ai décrété que tout allait bien, je suis en accord avec mon sort. Je vais mourir, certes, mais c'est aussi le cas de cinquante-neuf millions d'autres personnes cette année. C'est comme s'il manquait un grain de sable sur une magnifique plage, est-ce que vous le remarqueriez ?
J'ai décidé de ne pas dramatiser, je pense que d'un côté, ça aidera ma famille à mieux le vivre. Je ne vais pas me morfondre, je ne vais pas tomber en dépression. Je vais vivre comme si le dix-neuf octobre n'était pas entouré en rouge sur le calendrier accroché au mur rose tellement gerbant de ma chambre. Ça va aller.
Maintenant, la question est, que feriez-vous si vous connaissiez la date où tout se terminera ?
Moi, j'ai trouvé comment je voulais mourir. J'ai trouvé ce qui me rendait heureuse et j'ai trouvé ce que je voulais faire durant ce prochain mois. C'est pourquoi je me trouve dans ce drugstore au coin de ma rue ; j'aime bien venir ici. Ils vendent des médicaments, mais ils ont aussi des rayons de tout et n'importe quoi. Vous avez besoin de piles, de chewing-gums ou de bottes de pluie ? Vous êtes au bon endroit. Il m'arrive de déambuler sans but dans les rayons, je regarde absolument tout, je pense que je pourrais travailler ici, je connais leurs rayons par cœur.
Surtout celui des crèmes glacées. Je compte bien finir ma vie à me gaver de glace Ben & Jerry's et regarder tout ce que Netflix peut proposer ; c'est seulement maintenant que je me rends compte qu'il y a un tas de séries que je voudrais voir. Pourquoi je ne m'en suis pas rendue compte plus tôt ? Vous voyez, c'est quand on ne peut plus vivre qu'on se rend compte de tout ce qu'on n'a pas eu le temps de faire dans notre vie. Et ne jugez pas mes dernières volontés, je ne me permettrais pas de juger les vôtres. De toute façon, c'est le Docteur Michaels qui a dit que je pouvais me gaver, il m'a dit que je devais consommer beaucoup de glace, ça compensera le fait que je n'ai plus le droit à la friture. Adieu KFC, tu vas me manquer.
Je referme la porte vitrée du congélateur rempli de glaces, j'ai fait mes provisions pour quelques jours ; je porte à bouts de bras mes cinq pots de glace, deux Fairly Nuts, deux Cookie Dough et un Vanilla Pecan, soit, les meilleures créations de ces deux génies que sont Ben et Jerry. Personne n'a pensé à décorer ces deux types ? Ils rendent les gens heureux, ils ont vraiment du mérite.
Je vérifie que le compte est bon, tout en marchant vers la caisse. Sauf que je bouscule un type qui était en train de chercher je-ne-sais-quoi dans le réfrigérateur des boissons.
— Désolée, dis-je à son attention.
C'est le moment où il est censé me dire que ce n'est pas grave, s'excuser à son tour parce que de toute façon c'est de sa faute, me souhaiter une bonne journée et s'en aller. Sauf qu'il n'en fait rien, il reste juste planté devant moi à observer les pots de glace que je tiens dans les bras. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres et il relève la tête vers mon visage.
— Ça fait beaucoup de glace, remarque-t-il en riant.
J'avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi il s'intéresse à mes achats, je veux dire, est-ce qu'il va se mettre à commenter le panier du vieillard que j'ai vu remplir de packs de bières ? Il n'y a rien à répondre de toute manière, oui ça fait beaucoup, mais ce n'est pas un sujet de discussion. Je le dépasse simplement et rejoins la caisse, là où je pose mes achats et fouille dans mon portefeuille pour en sortir quelques billets de dix dollars. Je les tends au commerçant et alors que j'attends le change, je vois un pot de crème glacée s'ajouter à ma pile. Je tourne la tête automatiquement, découvrant le visage du garçon de tout à l'heure.
— T'as oublié celui-là, dit-il. C'est le meilleur.
Je prends le temps d'observer le visage de ce garçon qui a l'air de se sentir un peu trop concerné par ma vie. Je ne remarque rien d'étrange ou d'inhabituel, c'est un garçon qui semble avoir mon âge, tout est banal chez lui, de ses cheveux bruns à ses yeux tout aussi bruns. Mais son visage n'est pas banal, il est expressif, j'y lis de la malice et de la sympathie. Est-ce que je le trouve beau ? Bien sûr. Mais ce n'est pas important. La seule chose qui importe, c'est le fait que je vais rentrer chez moi, me blottir sous ma couette et vider ces pots de glace devant Netflix. Même si ce garçon est attirant, il ne remporte pas le match contre ce super combo.
Je reporte mon attention sur le pot qu'il a glissé devant moi, celui au beurre de cacahuète. Le commerçant m'interroge du regard, il se demande s'il doit le comptabiliser ou pas dans mes achats, alors je hoche la tête, il remet l'argent qu'il me devait dans sa caisse et en sort quelques pièces à la place.
— Merci, dis-je au garçon.
Il m'adresse un sourire radieux, le genre de sourire qu'un mec ferait à une fille qu'il veut se mettre dans la poche afin de l'emmener chez lui. Il reste accoudé au comptoir de la caisse, comme s'il attendait quelque chose et moi, je suis en train de prier intérieurement pour que ce garçon ne soit pas un psychopathe avec pour projet de me suivre jusque chez moi et me tuer sauvagement. Je vais mourir d'accord, mais pas de cette manière, pas tant que je n'aurai pas ingurgité au moins ces deux kilos approximatifs de glace.
Je récupère alors le sac en papier que me tend le commerçant et je me dépêche de sortir de la boutique ; une fois dehors, je ne me retourne pas, je ne sais pas si le garçon me suit, mais il vaut mieux ne pas se tourner. Si jamais je me retourne, il va capter mon regard et l'analyser avec sa logique de psychopathe, il va croire que je veux jouer avec lui et il va continuer de me suivre ; c'est connu, j'ai vu ça dans une série un jour. Alors je monte à toute vitesse la côte me menant à chez moi et une fois devant la porte de ma maison, je me permets un coup d'œil vers l'arrière ; il n'est pas là. Je me mets à rire toute seule, je crois que finalement, j'étais la plus folle de nous deux.
— T'étais où ? me demande ma mère tandis que je laisse mes bottines dans l'entrée.
— J'ai essayé de trouver un portail spatio-temporel, mais comme j'ai pas trouvé, je me suis rabattue sur le drugstore et j'ai acheté de la glace.
Ma mère me regarde avec ce genre de regard, vous savez, celui qui dit « Te fous pas de moi, ou je t'en mets une ». Alors je m'assieds à côté d'elle, sur le sofa et je tente de la rassurer comme je peux.
— Maman, arrête de vivre dans la peur, je ne vais pas m'envoler ! Enfin, pas tout de suite. Tu sais, il me reste un peu de temps et...
— Arrête, Charlie. Arrête de faire ça, par pitié.
— Quoi ? m'offusqué-je.
— Arrête d'agir comme si tout allait bien, arrête d'agir comme si tout ça n'était qu'une blague.
— Alors quoi ? m'énervé-je. Tu veux que je passe ce mois à pleurer sur mon sort ? Je profite de la vie, c'est ce qu'il y a de mieux à faire.
— Tu devrais continuer d'aller au lycée, si tu veux profiter, me conseille-t-elle.
J'émets un rire amer.
— Non maman. Quel ado normalement constitué rêve de passer ses derniers jours au lycée ? C'est débile, et tu le sais.
Ça fait deux jours que ma mère passe ses journées à s'en faire. Elle pleure, papa la console et se met lui aussi à pleurer. C'est étrange pour moi, voir ma famille pleurer alors que je ne suis pas encore partie, j'ai l'impression d'être déjà morte et mes parents ne comprennent pas que je déteste cette impression. Je leur ai expliqué un million de fois déjà que je voudrais les voir le plus naturels et heureux possible, mais ils ne le voient pas du même œil.
Ma mère a essayé tant bien que mal de me convaincre. Elle veut que je tente la guérison, elle veut que je passe par tous ces procédés barbares et chimiques, elle espère que ça réparera sa fille. Mais le médecin a été clair et précis. Le cancer que j'ai, il est foudroyant et quasiment incurable. En réalité, ça fait un moment que je l'ai. Il était en moi et il dormait silencieusement, comme le plus vil des monstres. Il attendait patiemment l'heure de se manifester, il attendait qu'il soit trop tard pour moi. Le monstre s'est réveillé il y a deux jours, il me guette et il va bientôt commencer à m'attaquer.
Pour l'instant, je ne ressens qu'un léger état de faiblesse et quelques douleurs passagères au ventre. Le docteur dit que j'ai de la chance, mes symptômes auraient pu être plus violents, mais le monstre a été plutôt sympa avec moi, il m'a épargnée. Bientôt, je vais me sentir mal, bientôt, je vais me mettre à vomir, à me tordre de douleur et à mourir.
***
Hey !
Voici le premier chapitre de ma nouvelle histoire ! Bon, j'espère qu'il vous a plu et donné envie de lire la suite donc faites moi part de votre ressenti !
Ce premier chapitre est plutôt conséquent (3300 mots) mais à part celui-là pour cette histoire, vous le verrez, j'ai misé sur des chapitres bien plus courts, allant de 1500 à 2500 mots en général, certains iront jusque 3000 mais il n'y aura pas plus long, j'ai voulu tester avec un format un peu plus court que ce que j'ai l'habitude de faire :)
Pour la fréquence de publication, je ne sais pas encore, étant donné que je poste déjà 4 chapitres d'Asylum par semaine, la publication sera moins fréquente ici mais je verrai en fonction de vos retours ! Vous serez au courant quand ma décision sera prise ;)
Laurie
Publié le 24/09/17
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top