Insertion à Tokyo.

Sakura et Tenten se trouvaient à présent sur le trottoir du quartier Shinjuku. Elles avaient enfin trouvé la mairie, après trente minutes en taxi, avec la bienveillance du chauffeur qui savait d'ores et déjà que ces jeunes femmes n'étaient pas du coin. Elles étaient si polies... Il espérait qu'elles ne ressembleraient pas à ces jeunes de Tokyo qui eux, avaient tout oublié de la bienséance des cultures traditionnelles propre à eux.

Il finit par déposer les jeunes femmes devant la mairie de Tokyo, sans rien leur demander. C'était gratuit pour elles.

Elles entrèrent dans le hall où elles rencontrèrent le maire en personne ; un certain Minato Namikaze. C'était un homme fort charmant, il ne ressemblait pas du tout au stéréotype Tokyoïte, mis à part le jazz qui régnait en maître dans le bureau du maire. Elles s'installèrent sur les deux chaises en cuir en face du bureau de Monsieur le maire. Sakura pû remarquer plusieurs cadres et un montage photo, sur lesquels l'on peut apercevoir une jeune femme et un petit garnement en compagnie de monsieur Minato Namikaze.


Minato Namikaze, le maire de Tokyo, remarqua le regard soutenu de Sakura Haruno sur les ornements de son bureau.

- Ah , ça. Ce n'est que ma petite famille et moi ; rien de bien important, pour vous.

- Si, si. Je vous trouve très beaux. Moi je n'ai pas eu cette chance, en tout cas, elle fut de très courte durée pour moi.

- J'imagine. Vous êtes la fille de Monsieur Kisashi Haruno, c'était un des pionniers de l'insertion de Tokyo entre les grandes villes modernes à ce jour et sa disparition nous as tous mis la mort dans l'âme.

Sakura se contenta de hocher la tête, le regard perdu dans le vide, elle pensait à son père qui avait disparu si prématurément. Elle gardait toujours une photo d'elle et de son père quand il était bien vivant et quand il faisait la navette entre Konoha et Tokyo. En ce moment là, il n'était qu'un pauvre petit comptable.

Elle n'écouta pas non plus le discours de Minato-sama sur l'université de Waseda, où elle et son amie Tenten Sugimoto allaient entrer. Il disait, d'après ce qu'elle avait au moins écouter, c'est que cette université était privée, qu'elle était à cheval sur les règles mais qu'elle était tout aussi prodigieuse, "grâce" à leur méthode singulière ; le système Américain. Pour conclure, le maire leur donna les clés de leurs chambres. Malheureusement, elles n'étaient pas ensemble et même si Minato aurait voulu faire autrement, il n'y avait à faire, c'était les règles.

Sakura et Tenten, après avoir remercié Minato sama, sortirent de la mairie et prirent un autre taxi qui les conduisit jusqu'à l'université de Waseda.

Arrivées là, Elles n'en croyait pas leurs yeux. On leur avait toujours répété que les universités de Tokyo étaient prestigieuses mais là. Elles n'avaient jamais vu, enfin surtout pour Sakura, des universités semblables à celle-là et il n'y en avait qu'une à Konoha. Celle-ci étant publique, L'université de Konoha était bondée de monde et après maintes lettres au gouvernement, celui-ci n'avait daigné jugé utile d'ajouter une autre université sur la carte de Konoha. Sakura avait fait des cauchemars, rien que de s'imaginer parmi les élèves de cette université. Il paraît qu'il n'y avait tellement plus de place sur le campus universitaire que les étudiants étaient obligés, soit de loger à cinq dans une chambre d'à peine trente deux mètres carrés ou soit de camper dans le réfectoire et rien qu'à cette idée, Sakura avait déjà des remontrances gastriques.

Elles prirent la direction du hall de l'université où la secrétaire était assise derrière une sorte de comptoir. Sakura se croirait en hôpital, s'il n'y avait pas les élèves qui défilaient avec leurs effets personnels ; occupés par la rentrée imminente. Ce n'était qu'une école de bourgeois, il n'y avait pas vraiment des gens de sa situation sociale. Fallait juste jeter un coup d'oeil à leurs manières, mimiques, style et autres. Ces étudiants avaient presque tous cet accent qu'elle détestait et que ces jeunes prenaient un malin plaisir à mélanger avec la langue de ses ancêtres. Cette façon de parler japonais comme un américain, Elle le détestait. Elle voyait déjà de loin sa vie universitaire. Elle serait entourée d'écervelés. Elle remarquait les petits accessoires hors de prix exhibés avec fierté sur ses condisciples qu'elle avait visualiser dans le journal hebdomadaire de son quartier. Bref, du pur Made in USA.
Elle par contre, n'avait jamais eu des choses aussi coûteuses ; elle s'était toujours tenue à ce qu'on lui donnait et pas à ce dont elle avait envie. Même qu'une fois, étant allée faire des courses avec sa mère lors de ses seize ans, cet âge ingrat où l'on est le plus complexé ; elle avait remarqué un top de couleur mauve qui lui avait tapé dans l'œil. Mais sa mère lui avait rappelé qu'elles ne pouvaient pas se le permettre. Depuis ce jour, elle ne voulait pas que quelqu'un doit heureux comme elle ne l'a pas été mais ça, c'était derrière Elle, elle s'en tapait royalement maintenant. Elle voulait juste lutter et se sacrifier pour mettre sa mère dans de meilleures conditions de vie. Bref.

C'est comme ci ces produits facétieux lui crachaient :

" T'as vu ? On t'emmerde bien hein ?T'es vraiment bête de penser que t'es idioties de culture et autre vont nous résister. "

Elle secoua la tête de gauche à droite comme pour chasser ces mauvais songes de sa tête.

Elle avança en dehors du hall, se séparant de Tenten qui elle, devait chercher à son tour sa chambre et se dirigeant vers les chambres universitaires.
À son passage, avec ses malles abîmées, les jeunes femmes de son âge lui jettent des regards amusés, outrées de voir des machins aussi démodés. Ces choses, pensaient-elles, dataient plus que la seconde guerre mondiale et si ça se trouvait, cette fille venait du passé. À son passage, elles rigolaient, ces pimbêches. Sakura, Elle, ne voulaient pas en rajouter. Elle savait que si ellle répondait, ces filles là le feraient aussi et se connaissant, il y aurait eu une bagarre et elle, Elle aurait gagné. Ça paye de d'être battue avec des garçons pendant presque toute son enfance. Ces filles lui jetaient des :

- B'soin d'aide, Mamie ? ~ Lance une blonde, aussi fausse que Barbie.

Ou encore

- Oh la chose ! C'est quoi ce truc ? Ça existe encore en 99's ? ~ Se moque une brune en pointant une des malles de Sakura.

- À croire que la seule chose d'assez stylée sur elle, c'est sa couleur ! ~ Conclut une autre, avec une teinture verte aussi laide que tape à l'œil.

Sakura avait failli se retourner et leur flanquer des paires de gifles mémorables, à l'entente de cette phrase, ce soit disant compliment à sa couleur lui mettait du baume au coeur et lui donnait envie de ne pas se venger, même si, Elle avait décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Elle sourit en coin, et se pencha pour poser ses malles et le paquet de Hana sur le plancher en chevrons du couloir. Elle saisit la clé et l'inséra dans la serrure. Ce qui ouvrit la porte en un petit "clic".

Sakura ouvrit grand les yeux. Jamais elle n'avait vu une chambre aussi belle et bien décorée. Même si c'était encore dans le stéréotype dans lequel elle est contre mais elle trouvait celà dément ; que l'on essaie de mettre des élèves à l'aise, tout le contraire à Konoha.

Elle remarque alors deux lits et se demanda lequel choisir ; pour une fois qu'elle avait l'embarras du choix, Sakura n'allait quand même pas se gêner. Elle prit alors celui de gauche (Nda : Désolée j'ai eu un problème avec Internet et du coup je mettrais les images plus tard. Encore désolée 😢 ).

Sakura s'assit sur le lit qu'elle avait choisi et se rappelle alors du paquet de Hana. Elle avait toujours voulu voir ce qu'il y avait à l'intérieur et plus elle le regardait et y pensait plus il attisait sa curiosité.

Elle le souleva, prête à l'ouvrir quand une autre jeune femme brune, luttait pour entrer dans la chambre avec plusieurs valises. Sakura avait remarqué que sur ces dernières étaient inscrites les marques comme par exemple Claire's, Gucci et autre et elle savait à quelle genre de personnes elle avait affaire. Par l'entrebaillement de la porte de la chambre, cette dernière murmurait des choses incompréhensibles. Remarquant Sakura, elle s'excuse :

- Je suis désolée pour tout ce bazar. ~ Dit la brune en regardant ses affaires jonchés au sol. Je suis Hinata Hyuga et je pense être ta colloc héhé.

Sakura détailla la jeune femme brune, cette dernière lui tendait la main. Hyuga. Elle avait bien dit Hyuga. Donc elle était elle aussi une bourges. D'après ce qu'on raconte, leur clan est l'un des plus anciens du Japon, et leur renommée à l'époque féodale était au plus haut point. Maintenant, le patriarche de la famille est à la tête d'une grande industrie qui fait ses preuves sur les sols occidentaux et est en même temps à la tête de petite entreprise prometteuse, affaire à suivre...

- Je suis Sakura Haruno et je suis ravie de te rencontrer. Enfin si je peux te tutoyer. ~ Dit la rose en lui serrant la main.

- Oui bien sûr. Euh on est pas un peu à l'étroit là ? Cette chambre est beaucoup trop petite.

Qu'est ce que Sakura disait.

- Non, cette chambre est même trop grande en tout cas pour moi.

- Tu as raison. Je voulais juste te tester en fait, toute les filles du coin serait d'accord avec moi.

- Je ne suis pas du coin.

- Et donc ? D'où viens-tu ?

- Konoha.

Les jeunes femmes discutaient depuis déjà dix minutes et Sakura avait déjà commencé à être à l'aise avec Hinata. Elle en avait même oublié le paquet de Hana, haha.

❤❤❤❤❤❤

Désolée les filles ! En fait j'ai perdu la sauvegarde de la partie d'en ans et donc, j'ai dû tout reccomencer surtout que les idées que j'avais était bien chuis trop deg de la vie là 😭 ! Et du coup je me rappelle plus donc j'ai dû improviser c'est nul 😢 !

Sur ce encore désolée.

See ya next time ❤

Kisu kisu 😍

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