Discussion.
J'avais trouvé la mère de Sasuke sympathique.
Je la trouvais belle Et rayonnante de joie, elle était tout le contraire de ma mère. Pour elle, C'était des petits sourires forcés par ci par là pour éviter que je ne sombre dans le désespoir comme elle, tantôt.
Je l'avais surprise à plusieurs reprises en train de pleurer au fin fond de sa boutique de fleurs de Konoha. Dans ces moments-là, elle tenait toujours une photographie de mon père et moi, répétant qu'elle ne tiendrait plus le coup si je n'étais pas là.
Je discutais de tout et de rien avec cette femme que pourtant je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve. Sasuke était monté dans sa chambre sous les ordres de sa mère. Elle voulait qu'il nous laisse entre filles. Elle m'a assaillie ensuite de questions sur moi, puis sur Sasuke et moi.
La mère de Sasuke, qui se nommait Mikoto était une véritable boule d'énergie. Elle avait l'air de croquer la vie à pleine dent, transformant ses faiblesses et la ,quelques fois, dure réalité de la vie en rigolade. Je n'avais jamais vu de femmes aussi sympathiques de ma vie, mon entourage était morose jusqu'à ce que j'entre à L'université de Tokyo.
Sasuke descendit se prendre un bol de chips, nous ignorant. Je le regardais de dos : Élancé, élégant, séduisant, sportif. C'était assez cliché, je vous l'accorde. C'était comme dans ces séries américaines dont Hana et Mana raffolaient et qu'elles m'obligeaient bien malgré moi à regarder avec elles. Elles me manquent terriblement...
L'atmosphère se dégrade lorsque Mikoto me pose des questions sur mes parents. Qui sont-ils ? Que font-ils ? Me demandait elle.
《Ma mère est fleuriste.
J'avais lâché celà rapidement.
Elle m'avait alors dit :
《Haruno ? Haruno... Celà me dit quelque chose...
《Kisashi.
J'avais dit celà en buvant une gorgée de thé que m'avait gentiment proposé Mikoto, en assortiment avec les mochis.
Elle me regarda, les yeux ronds comme des soucoupes. Quoi ? Pourquoi elle était si étonnée ?
《Eh bien ? ~ Lui Dis-je.
《Comment se fait-il que ... À moins que tu ne sois ...
《Sa fille.
《Oui. Ohh ! ~ S'écria Mikoto en prenant les mains. Quelle tragédie. Je suis si désolée... Je ne savais pas que tu étais cette Sakura ; sa Sakura. Il nous parlait tellement de toi et ce, même quand tu n'étais pas encore née ! *rires*. Je n'ai jamais rencontré ta mère mais elle aussi il nous parlait d'elle, nous promettant que nous vous verrons au dîner de famille qu'il organiserait à l'occasion des fêtes de fin d'année...
Je l'ecoutais raconter les dernières promesses de mon père, en souriant.
《Pile ou il succomba. ~ Dis-je pour "détendre" l'atmosphère.
Celà n'en avait pas l'air. Mikoto me regardait avec pitié.
Assez.
《Arrêtez.
《Comment ?
《S'il vous plait arrêtez ! J'en ai assez de faire pitié, je n'ai rien demandé. Pourquoi toujours moi ?! Pourquoi le malheur ne frappe que ma mère et moi ? Hier encore c'était mon père ... aujourd'hui c'est l'anthopôlie ... ~ Avais-je dis, les larmes aux yeux.
Mikoto me prit dans ses bras. Elle n'avait pas tout compris, surtout du reste de ma phrase, mais qu'importait, elle me rassurerait.
Elle passa sa main sur mon dos, C'était rassurant. Elle était une bonne mère : Sasuke avait de la chance.
《Que se passe-t-il encore ? Tu as des problèmes ?
Je fondis en larmes, dans ses bras. Elle ne comprit pas tout de suite mais, ressera son étreinte sur moi.
《Ma mère ... Elle a des problèmes financiers, elle n'arrive pas à joindre les deux bouts. Sa seule source de revenue, sa boutique de fleurs, à Konoha s'apprête à fermer ses portes. Je ne sais pas si nous arriverons à nous en sortir. Je sais pas, je sais plus, je ... ~ Déclare-je avant de "refondre" en larmes.
Pov omniscient.
Mikoto avait encore une fois de la peine pour Sakura et elle ne pouvait s'en empêcher. Elle aussi avait connu un passé morose et triste, mais, heureusement pour elle, elle avait appris à sourire aux difficultés de la vie.
Fin Pov omniscient.
Mikoto me prit dans ses bras. Elle me chuchota que tout ira bien, qu'elle nous aiderait. Mais, Dieu, combien de fausses promesses ai-je entendu depuis la disparition de mon père ?
Ses amis, Qui venaient tout le temps nous voir à la maison et "boire un coup" des meilleurs vins que possédait mon père, avec celui-ci avaient disparus dès lors que mon défunt géniteur avait trouvé repos, enseveli sous la terre. Ses amis nous avaient tourné le dos, nous disant qu'ils reviendraient avec de l'argent pour ma mère et des joujoux pour moi.
Aujourd'hui, j'ai vingt ans et presque toutes mes dents.
Les amis de mon père ? Connais pas.
Je ne les avais plus jamais revu et même si nous étions dans le besoin et qu'ils étaient notre dernière issue de secours, je n'accepterais jamais par honneur pour mon père.
" Dans un monde égoïste, seuls les égoïstes réussissent." C'était le dicton préféré d'une des rares amies de ma mère. Elles s'étaient connues lors d'une conférence entre les fleuristes de Konoha.
Je trouvais qu'elle avait raison, en l'état actuel des choses. L'on ne pensait qu'à soi même, l'on oubliait ses proches si par malheur ceux ci se retrouvait confrontés à une situation délicate.
Si le monde avait décidé d'être égoïste, je devais suivre le mouvement.
J'allais devenir une véritable peste, s'il le fallait.
《Sakura. Ne t'inquiètes pas, je ne te mens pas, si j'ai décidé : J'agirai.
《 Je n'en disconviens pas, Mikoto-sama. Seulement ...
《N'y pense plus. Viens, je t'accompagne dans la chambre de Sasuke. ~ Déclare-t-elle.
《Non, je peux rester ici. Je vais vous aider à débarrasser et ...
《Mais nous avons trois domestiques pour celà. ~ Dit Mikoto.
《Non. J'y tiens. C'est scandaleux que de n'avoir d'autre soutient que celui des domestiques, c'est pour celà que Sasuke ne sait absolument rien faire de ses dix doigts. ~ Dis-je, scandalisée.
Je vis Mikoto sourire. Elle me tient les mains et me dit :
《Je n'en attendais pas moins de toi. Tu es une fille en or : J'espère que tu le sais. Une jeune femme comme toi, c'est d'une rareté de nos jours...
《Je ne pense pas. Les filles de Konoha sont toutes du même genre que moi, c'est vrai qu'à la capitale, elles sont dix mille fois plus paresseuses ! ~ Dis-je en riant, suivie de Mikoto.
《Oh si tu savais.
《J'en ai rencontrer...
Mikoto hocha la tête. Il était 18 h 30 et l'heure de rentrer au campus. Je m'apprêtais à rejoindre Sasuke pour rentrer quand sa mère me retint par la manche de mon pull-over à motifs de fleurs de Sakura.
《Encore une chose. Ne changes pas et restes franche avec toi-même.
Je lui souris, hochais la tête puis sortis de la pièce.
"* Ne changes pas et reste franche avec toi-même... "*.
Pourquoi avais-je l'impression que cette phrase était lourde de sens ?
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