introduction

Lisa, Chihiro, Jun, Calista, Talia... et encore d'autres prénoms.

Ce sont des prénoms que j'ai utilisé, des jeunes filles de hautes classes qui ont disparus ou même des personnages complètement inventé auquel on m'a obligé à m'identifier, à interpréter. Depuis que je suis enfant je n'ai jamais peu mettre une étiquette sur ma véritable personnalité, mais mon identité oui.

À la " maison " je suis Akumi âgée de douze ans et la fille de All For One ou bien surnommé "l'accident" comme il le dit. Mais maintenant je suis Saori Hitome âgée de neuf ans, la fille disparue d'un acolyte du grand super vilain qu'il a trahi il n'y a pas longtemps.

Vêtu d'une robe quelque peu enfantine, d'un manteau et d'un petit bonnet coquet, je suis assise sur la balançoire d'un parc. Les lampadaires aident le croissant de lune à éclairer cette air de jeux complètement vide, une voiture de police s'arrête. Un homme sort de la voiture et se rapproche de moi.

- qu'est ce que tu fais ici petite ? Tes parents ne sont pas avec toi ?

J'arrête de me balancer et le regarde avec le visage le plus innocent du monde.

Akumi: j'ai perdu mes parents...

- oh... Est ce que tu peux me donner ton nom ?

Akumi: je m'appelle Saori, Saori Hitome.

Le policier qui s'était mit à ma hauteur se relève immédiatement et me demande de le suivre. Une fois installer dans la voiture, il communique avec ses collègues.

- à toutes les unités, je suis actuellement avec la fille disparue de la famille Hitome. Prévenez immédiatement ses parents, je la ramène au commissariat de Musutafu, près de la mairie.

Après cet appel il allume les gyrophares. Les quelques voitures sur la route s'écartent pour nous laisser passer et quelques minutes plus tard je suis dans une salle à attendre mes nouveaux parents.

Je répète dans ma tête ce que j'ai appris pendant des mois, la vie de Saori. D'un coup la porte s'ouvre et une femme aux cheveux roux me regarde les yeux brillants de mille feu, je me lève immédiatement et rentre dans mon rôle, je me jette dans ses bras. Elle me caresse les cheveux tout en laissant ses larmes coulaient, puis un homme rentre dans la pièce, il a des cheveux poivres et ses yeux noirs s'écarquillèrent en me voyant.

La femme s'écarte et laisse son mari me prendre à son tour dans mes bras.

Hikaru: tu es bien là, enfin... j'avais eu si peur. Il se détache de moi et me regarde tout en me caressant les cheveux, ma petite fille.

Après quelques questions auquel j'ai eu le droit, je ressort dehors avec la famille et un chauffeur nous attends dehors. Je m'installe à l'arrière de la voiture avec ma nouvelle mère et mon père s'installe à l'avant avec le chauffeur. La rousse me pose plusieurs questions sur le trajet, comme " qu'est ce je veux manger ?" ; " est ce que je me rappelle du chien de la famille ?" ; " serais-je prête à voir ma grande tante ?".

Quand la voiture s'arrête, ma portière s'ouvre et je regarde stupéfait la maison qui se dresse devant moi, même si j'ai déjà vue plusieurs maisons comme celle-ci, elles m'impressionnent toujours. La grande porte d'entrée s'ouvre et un chien sort en courant, je pensais qu'il était mort ce cleb, il n'arrête pas de me renifler de partout il va gâcher ma couverture ce berger australien. Une femme plus âgée sort de la maison et vient à ma rencontre, c'est elle ma grande tante.

Hanna: oh Dieu merci tu es encore en vie, je n'ai jamais perdu espoir.

Akumi: bonsoir Tati ! Dis je en l'enlaçant.

Tati est le surnom que donnait Saori à sa grande tante, elle appelait sa mère "mama" avec un accent russe par ses origines et son père "pa".

Quand je suis enfin dans la chambre de la disparue, je vais dans la salle de bain et retire ses horribles vêtements qu'on m'oblige à porter et je retire enfin le bandage autour de ma poitrine afin d'être plus confortable dans mon lit, ainsi que mes lentilles. Demain soir je vais devoir faire mon premier rapport à mon géniteur et attendre la suite de ses ordres.

Quelques jours plus tard:

La famille Hitome n'a toujours eu aucun soupçon sur moi, malgré que depuis mon arrivée des accidents ce soit produits. Une partie du jardin est mort, quelques employés de Monsieur Hitome sont tombés malade que se soit physiquement ou mentalement et un oncle qui me surveillait de près est accidentellement décédé dans les escaliers.

Je m'aventure à l'arrière du jardin afin de trouver des papiers que le médecin Shiga m'a envoyé grâce à une nouvelle technologie de sa part. Alors que j'escalade l'arbre dans lequel se cache l'enveloppe, le chien de la famille aboie.

Akumi: ferme là !

Il ne m'écoute pas et continue. Je descends et commence à chercher un bâton ou quoi que se soit pour le faire partir le plus loin possible. Après lui avoir lancer un bâton, je re-escalade l'arbre et récupère enfin ce qui m'intéresse. Les papiers me présente les cousins de Saori, ils sont âgés de treize à quinze ans au moins et l'un d'entre eux est à Yueï. Intéressant...

Hikaru: Saori ?

Je mets dans la poche de ma robe les papiers est descends de l'arbre.
Le chien revient vers moi et marche à mes côtés pour rejoindre Hikaru.

Hikaru: te voilà, regarde tes cheveux tu es allé jouer dans les buissons ?

Akumi: Heu oui, avec le chien afin de lui trouver un bâton.

Hikaru: va te laver les mains et rejoins ta mère pour ta leçon de russe.

Akumi: oui pa !

Je me dirige vers ma chambre et range les documents dans un tiroir du bureau, puis me lave les mains. Je me regarde un instant dans la glace et soupir, elle avait tellement une vie ennuyante.

Misa: présente toi encore une fois, sans lire ta feuille.

Je récite pour la cinquième fois ma fiche de présentation, cela m'énerve mais j'essaie de garder mon calme. À la fin de mon discours la femme m'applaudit son visage marquer par la fierté.

Misa: tu as vraiment retenu en un rien de temps ton texte d'au moins quinze lignes ! Je suis si fière, puis tu t'es vraiment améliorer.

Si elle savait la galère que j'ai eu pour apprendre cette langue en à peine un mois. Ce discours sert à impressionné une partie de la famille que je n'ai pas encore rencontrer, enfin Saori les connais mais moi non.

Le soir même, je regarde depuis mon lit la robe que je vais devoir porter, qu'elle est hideuse. Je me lève par dépit et me change dans la salle de bain, je ressert mes bandages, mets mes lentilles et ajuste comme je peux mes cheveux, je refait une petite touche de maquillage et me regarde enfin dans la glace.

Akumi: pourquoi c'est moi ?

Oui. Pourquoi moi ? Pourquoi j'ai du naître comme ça, je dois être une adolescente de douze ans et pas une gamine de neuf ans. Pourquoi il a fallu que je fasse toujours moins que mon âge, je voudrais être comme les autres filles qui peuvent séduire facilement. Moi on me prends directement pour une petite fille perdue au milieu d'un magasin, on me demande où sont mes parents et on me frotte le dos comme si j'étais un animal égaré. 

Akumi: j'en ai marre.

Je sers les points et essaye de calmer ma colère. Je ferme les yeux afin de ne pas laisser emporter mon alter mais rien à faire une bourasque de vent s'abat dans ma chambre, cassant les poupées de porcelaine et brisant les vitres.

Misa: Saori ? Ouvre la porte !

Je me reconcentre sur mon rôle et ouvre la porte en prenant une mine choqué.

Akumi: mama ! Je ne sais pas ce qui s'est passé...

Misa: quel désastre, je vais demander à ce que l'on nettoie tout ça. Les invités sont arrivés, vient les accueillir.

Elle me prends la main et je regarde une dernière fois la chambre espérant que personne ne trouve les documents que l'on m'a fournis ou même mon maquillage et mes bandages, pouvant alors éveillé de nombreux soupçons.

Dans le grand salon, toute la famille que je n'ai pas encore vue est là, ils me regardent tous émerveillés et je remarque même les cousins que j'ai peu étudié. Ce sont mes cibles principal dans cette soirée, ils me soupçonne de ne pas être leur cousine.

Hikaru: votre attention tout le monde ! Je vous annonce avec joie le retour de notre chère Saori !

Akumi: bonsoir !

Je salut avec élégance et tout la salle m'applaudit, je discute avec chaque adultes mon retour parmis eux. Jusqu'à ce que Misa me dirige vers mes cibles et leur parents.

Misa : Saori, tu te rappelle de ton oncle et de ta tante.

Akumi: bien sûr. Je lance mon plus beau sourire et regarde mes "cousins".

Akumi: bonsoir à vous les garçons, ravie de vous revoir après ces cinq dernières années.

Misa: vous pouvez aller discuter ensemble, va un peu décompresser avant ton discours mon ange.

Elle m'embrasse le front, ce que je déteste, et j'entame la marche en demandant aux trois garçons de me suivre.

Il faut que je me débarrasse d'eux un par un. Nous montons à l'étage et allons vers ma chambre.

- n'aurais tu pas oublié Saori que inviter des garçons dans ta chambre ne se fait pas ? Demande le plus âgé

Akumi: vous ne voulez pas jouer avec moi ?

- ce n'est pas ça, mais ça ne se fait pas. Dit le deuxième.

Akumi: très bien.

Je referme la porte et pose mon dos contre celle ci. Ils commencent à me taper sur le système.

Akumi: jouons à cache cache.

- je n'ai pas le temps pour ce genre de jeu moi. Réprimande le plus âgé.

Je sers les poings et insiste. Après coopération, le plus jeune d'entre eux commence à compter. Le temps qu'il compte jusqu'à cent, je me dirige vers les cuisines afin de mettre à fond le gaz.

- enfin tu es là.

Je me retourne brusquement pour voir le plus âgé des frères s'avançaient vers moi.

Akumi: ce n'est pas toi qui compte à ce que je sache.

- oui, mais j'étais assez agacé.

Il se rapproche de moi et je recule jusqu'à ce que mon dos touche un meuble, je regarde à droite et vois un range couteau.

- je vais t'avouer quelque chose Saori, enfin, je suppose que ce n'est pas ton vrai prénom car Saori est morte depuis le jour où l'on a déclarée sa disparition.

Je le regarde avec de grands yeux et il s'avance encore plus près de moi. Je n'étais pas au courant de cela, même papa ou le médecin ne l'étais pas, la famille aurait caché ce secret ? Pourtant ils avaient vraiment l'air heureux de revoir Saori.

- je suis sûre que beaucoup de questions te traversent l'esprit.

Akumi: en effet.

- pour commencer mon oncle et ma tante ne sont pas au courant de ce " petit " accident. Saori était beaucoup trop curieuse et parlait beaucoup trop, elle a voulu révéler à mon oncle le projet de mon père afin de l'éliminer. Moi et mes frères avons dû se débarrasser d'elle.

Akumi: comment on peut tuer une enfant ? 

- et comment peut on tromper ses parents en se faisant passer pour leur enfant décéder ? Dit il en se mettant à ma hauteur.

Il me regarde dans les yeux et touche mes cheveux, je lui attrape directement le poignet et lui lance un regard menaçant.

- tu as pas mal de force pour une enfant de neuf ans.

Akumi: j'en ai douze du con.

Je pose ma main sur son ventre et le projette à l'autre bout de la cuisine avec mon alter. La cuisinière commence à brûler et je m'empresse de sortir de cette pièce, lorsque j'attrape la poignet un main attrape ma cheville et l'adolescent me fait tomber par terre.

- espèce de garce, je vais te terminer comme je l'ai déjà fait à Saori.

Je me débat comme je peux et il me soulève sans difficulté afin de m'envoyer loin de la porte, me cognant alors sur un des meubles. La fumée s'accumule dans la pièce et quand je me relève , je peux le voir se couvrir la bouche avec son costume et il est prêt à sortir de la pièce avant moi.

Je me reprends directement en main et attrape un couteau puis lui lance, il est planté près de son coeur et hurle de douleur. La fumée s'accumule dans mes poumons mais je suis enfin proche de la sortie, le jeune homme essaye encore une fois de m'attraper mais je lui assène un coup dans sa blessure et récupère le couteau, il saigne encore plus puis je sors de cette maudite cuisine.

Il a réussi à salir mes collants, aussi le blanc n'est pas une couleur à porter lorsque il y a un meurtre improvisé. Je vais devoir m'occuper de l'oncle, la tante et les deux autres cousins pour une affaire personnelle qui ne regarde pas le maître du jeu.

Je regarde en toute discrétion la salle de réception, quelques invités sont déjà partis mais mes cibles improvisé sont toujours là.
En me dirigeant vers l'étage où pouvait se trouver les deux autres garçons, je me cache du mieux que je peux des femmes de ménage et majordomes qui traîne dans les couloirs. Je cherche dans toutes les pièces de l'étage avant de tomber sur le deuxième fils qui était cacher dans la chambre conjugale. Lorsque je l'aperçois, il se lève et recule.

- Saori, c'est quoi ces tâches de sang sur tes vêtements ?

Akumi : tu vas jouer les innocents longtemps ?

Il fronce des sourcils et fonce vers moi pour me plaquer, manque de chance il était trop prévisible et il se cogne contre le mur puis il tombe à terre. Je m'approche de lui, cet imbécile a couru tellement vite qu'il a réussi à se cogner contre le mur et s'évanouir, je me tourne vers les fenêtres, ferme les volets et les bloque avec un de mes lacets afin qu'il ne puisse pas s'échapper. Je récupère aussi la clé de la chambre afin de l'enfermer, puis cela fait je rassemble comme je le peux mes forces afin de mettre une commode devant la porte empêchant tout échappatoire.

Je souffle un bout coup et lorsque je me retourne je fais face au cadet. Il me regarde tout aussi choquer que son frère avant, je me rapproche de lui toujours couteau en main afin de lui faire comprendre qu'il ne devrait pas faire n'importe quoi.

Akumi: évite d'utiliser ton alter, ne cri pas et surtout ne dis à personne ce que tu as vue.

Je lui présente mon couteau près de sa gorge et il déglutit difficilement sa salive. Je passe à côté de lui afin de retourner dans ma chambre afin de préparer mon départ, mais j'ai eu une mauvaise surprise en voulant rassembler mes affaires dans la salle de bain. Tout était en bazard, tout mon maquillage, mes bandages et ma boîte de lentilles. Je tourne instinctivement ma tête vers le tiroir à sous vêtements où j'avais caché mon carnet, je fouille tout jusqu'à vider le tiroir, mais rien. Ce petit ingrat a du le prendre avec lui.

Je me pose sur le lit et commence à me ronger les ongles.
Je récupère le couteau et ouvre la porte de la chambre, devant moi se trouve Misa.

Misa: Saori ? Qu'est ce que tu as?

Je la regarde de haut en bas et avec rage je la pousse sur le côté afin de passer et retrouver le garçon. Elle m'attrape directement le poignet.

Misa: Saori ! Pourquoi tu es taché de sang ?

Akumi: putain... Chuchotais-je, je ne suis pas Saori. Elle est morte.

Elle me lâche le poignet et mets sa main devant sa bouche au bord des larmes, quand à moi je reprends mon chemin, en descendant les escaliers je peux sentir une odeur de brûlé. Je regarde la cuisine et la porte est ouverte. Me dite pas que l'autre a réussi à s'enfuir.

Une fois dans la salle de réception, je peux le voir avec ses parents, son frère cadet et Hikaru, ce dernier se rapproche de moi et me gifle tellement fort que je tombe à terre et lâche le couteau. Je sens un liquide coulé sur le coin de ma bouche que je touche, du sang y est logé.
Mon sang.

Hikaru : comment a tu osé te faire passer pour ma fille ?

Je ne réponds pas et me relève, les invités sont partis et il ne reste plus qu'eux alors que la cuisine est entrain de brûler. Ce ne sont que des imbéciles.

Je lance un regard noir à l'aînée et au cadet. Le père de famille m'attrape par les épaules et me secoue légèrement.

Hikaru: dis moi où est Saori ?!!

Akumi: tu n'a qu'à demander à ta soeur pa-pa.

Il ressert sa prise sur mes épaules après cette remarque et me jette au sol . Il sort son portable et compose un numéro, je lui saute directement dessus. Si il appelle la police je suis fichu ainsi que tout le plan.

Lors de notre bagarre je lui fais tomber son portable et il me lâche, il essaye de le récupérer mais je lui plante le couteau dans son molet le faisant hurler de douleur. Je me relève et récupère son portable et le jette encore plus fort au sol afin de le casser et qu'il soit inutilisable. Je me tourne enfin vers la deuxième famille qui fronçait des sourcils sauf le dernier qui était pétrifié.

Akumi: je vais devoir vous éliminer, maintenant que vous savez qui je suis je ne peux plus vous laissez partir.

- espèce de sale monstre! Me hurle la femme.

Akumi: c'est vrai. Mais j'ai pas eu vraiment le choix comparer à d'autre. Par contre, vous êtes mal placé pour me dire ce genre de chose. Assassiner et orchestrer la disparition d'une petite fille est tout aussi cruel.

Je reprends le couteau qui était toujours dans le molet de Hikaru et le lance sur le grand frère afin d'abréger ses souffrances. La mère hurle et le père se jette sur moi, je l'esquive de peu et utilise mon alter pour l'envoyer baladé comme si fils il y a quelques minutes, avec la pression de l'air que j'ai envoyée il cogne sa tête contre le mur lui éclatant le crâne. Il meurt sur le coup.

Hikaru : mais qui est tu bon sang ?

Je m'avance vers lui d'un pas lent et lui attrape les cheveux, le faisant grimacer.

Akumi je suis la fille d'un homme que tu as trahi.

Il écarquille des yeux et essaye de m'attraper les poignets, je tends ma main près de ma bouche et prends une profonde respiration, je souffle légèrement et ses deux mains se tordent. Même si c'est un souffle d'air doux il est destructeur. Encore un hurlement résonne dans cette maison.

Hikaru: non- attends ! Dis à All For One que je suis désolé !

Akumi: trop tard. Il a déjà donné ses ordres.

Je cogne sa tête sur le carrelage et le sang recouvre le sol blanc. En quelques secondes, l'homme meurt.
C'est une mission accomplie, mais maintenant il me reste encore deux personnes.

Je me retourne vers les deux autres survivants et termine le travail, en utilisant mon alter de brouillard. Ensuite, je me dirige vers la porte qui emmène au jardin où le chien est attaché. Ce dernier aboie sans s'arrêter, je me dirige vers lui et le calme du mieux que je peux avant de sortir un couteau et de le détacher, le voilà parti dans la rue je ne sais où mais cela n'a pas vraiment d'importance.

Je vais dans le cabanon et récupère un jerrican rempli d'essence, une fois à l'intérieur de la maison je me dirige vers la cuisine et remarque que Misa est tombée des escaliers. C'est bien dommage, il a fallu que la fumée et le brouillard lui brouille la vue pour qu'elle trébuche dans les escaliers et s'ouvre le crâne. Je monte les escaliers en enjambant le corps de la femme et commence à remplir l'étage d'essence, je prends une allumette et brûle l'étage. Je fais la même avec les escaliers et lorsque j'entends les sirènes des pompiers je fais de même pour tout le rez de chaussée, puis le spectacle commence enfin.

Je me regarde dans le miroir de l'entrée qui commence à se briser à cause de la haute température et me décoiffe un peu, je me fais moi même des cicatrices avec des bouts de verre pour être plus crédible et déchire ma robe. Je me regarde une dernière fois dans le miroir et me force à pleurer. Une fois que je suis opérationnelle, j'ouvre la porte de la maison en faisant semblant de m'étouffer, des policiers et pompiers sont là et je lève les mains en l'air tout en pleurant.

Akumi: mon papa et ma maman... je sais pas où ils sont, dis je d'une petite voix apeurée en baisant mon regard et mes mains.

Un homme se rapproche de moi et des doigts relève mon menton avec fermeté.

Best Jeanist: c'est fini pour toi, Akumi.

Surprise je perds immédiatement mon jeu d'acteur. Comment il a su ? Personne ne m'avait encore démasquer ou peu connaître mon identité.

Je regarde derrière lui et des héros professionnel sont là, Eraser Head, Present Mic, Gran Torino, Miruko, Hawks, Endeavor et le numéro un.
All Might.

Rien que de les voir j'ai envie de vomir. Alors que le blond passe derrière moi pour me mettre les menottes, je n'arrive pas à avoir une réaction ou à réagir, je me laisse faire. Je n'arrive pas à le croire que l'on mets attraper, je m'en suis toujours bien sorti normalement.

Il n'a pas fallu long feu pour que les journalistes débarquent, j'ai une couverture posé sur ma tête et l'on me jette dans un camion blindé. Je peux tout de même entendre un journaliste dire:

- la criminelle qui était suspecté d'avoir assassiné plusieurs familles tout en collaborant avec All For One n'est autre, selon nos sources, qu'une enfant.

Une enfant ?
Je tape avec mon pied sur la porte du camion et hurle.

Akumi: j'suis pas une enfant espèce d'enfoiré !! J'ai douze ans d'accord je suis une adolescente ! Je vais être une jeune femme t'entends ?!

Je continue de frapper l'arrière du camion en espérant que il va céder, peut être une ou deux heures plus tard la porte s'ouvre d'un seul coup et je tombe au sol dans une flaque de boue. La pluie est battante et j'entends l'océan se déchaîner.

Best Jeanist: aller relève toi.

Il m'attrape par le bras afin de me relever et je le rejette violemment une fois sur mes deux pieds. Les héros professionnel présent font un cercle autour de moi en me demandant d'avancer sans rechigner. Je parle tout de même dans ma barbe.

J'essaie alors d'utiliser mon alter mais il ne fonctionne pas, je regarde une personne en particulier.

Akumi: tu me fais chier toi.

Eraser Head garde un œil sur moi.
Après quelques instants je suis dans une salle avec une camisole de force et assise sur une chaise. La porte s'ouvre et le numéro un s'assoit en face de moi.

All Might: tu répondras à mes questions par un oui ou par un non c'est clair?

Akumi: non.

Il me regarde surpris, probablement étonner de mon arrogance mais il n'en tient pas compte.

All Might: c'est bien toi la jeune fille qui se fait passer pour une enfant abandonner ou disparue ?

Je ne réponds pas et le regarde fixement. Il souffle.

All Might: tu travaille bien pour All For One ?

Silence radio de ma part.

All Might: tu ne vas pas répondre à mes questions ?

Akumi: oui.

All Might: criminelle et arrogante... Marmonne t-il.

Akumi : et vous menteur et malade.

Il relève les yeux écarquillés vers moi, j'émets un petit sourire victorieux.

All Might: qui est tu ?

Akumi: tu dois déjà le savoir.

Il regarde la vitre teinté et fait un signe de la main. Les portes derrière moi s'ouvre et des hommes m'emmènent dans une cellule, en chemin j'entends les prisonniers taper contre les barreaux et crier.

- hé petite ! Tu fais quoi ici ?

- t'es beaucoup trop jeune pour te retrouver dans ce merdier.

- t'a l'âge de mon p'tit de huit ans, casse toi d'ici !

Je m'arrête brusquement et regarde celui qui a dit cela.
Les gardes me demandent d'avancer mais j'en ai rien à faire pour le moment.

Akumi: premièrement j'ai pas huit ans j'en ai douze et deuxièmement, j'en ai strictement rien à faire de ton gosse.

Il recul avec un visage effrayer et je reprends mon chemin comme si de rien était. Une fois dans ma cellule je touche mes poignets pour les masser.

Akumi : elles font mal vos menottes.

- ce n'est rien comparé au mal que tu as commis aux familles des victimes.

Je pouffe de rire.

Akumi: des victimes oui.

Son collègue le retient de ne pas me faire la leçon repart.
Bon, je ne peux pas utiliser mon alter ici c'est vraiment embêtant il faut que je trouve un moyen pour m'échapper. Mais peut être que papa va venir me chercher ? Après tout c'est juste ma première mission qui échoue.

Les jours, les semaines et les mois passent. Toujours aucune nouvelle de mon père ou du docteur.
Alors que je suis encore une fois en salle d'interrogatoire je finis par lâcher un morceau de l'histoire.

Akumi: comme vous le savez, je m'appelle Akumi. C'est mon père qui a choisi mon prénom, aku signifie mal. Ironique non ? Ma mère, je sais même pas c'est qui et je veux pas le savoir.

Present Mic: euh écoute, on t'a pas demander de nous dire toute ta vie en détail non plus.

Aisawa: dis nous juste les gros détails.

Je souffle d'exaspération et prends une gorgée de mon verre d'eau tout en balançant mes pieds qui ne touchent le sol.

Akumi: d'accord mais en échange je veux quelques bricoles.

Present Mic: mais c'est du chanta-

Aisawa: d'accord pas de problème.

Je souris victorieuse.

Akumi: alors mon père est All For One.

Le blond s'étouffe avec sa propre salive quand au noiraud il fait les gros yeux.

Akumi: ça fait toujours cet effet là. Mon père m'a appris les bases de l'assassinat alors que j'avais quatre ans, j'en avais vraiment rien à faire de ça mais j'étais obligé de l'écouter car c'était les seuls moment que je pouvais passer avec lui. J'ai commencé à faire des missions à l'âge de six ans et je n'ai jamais été suspecté jusqu'à aujourd'hui. Voilà c'est tout ce que vous avez à savoir.

Aisawa: une dernière chose, toutes les personnes que tu as assassiné sont des anciens collaborateurs de All For One, mais il y a également des innocents là dedans.

Akumi: uuuh... Ils sont tous innocents pour vous. Bon pour la dernière mission j'avoue que Misa n'avait rien demandé mais les autres l'ont mérité.

Un bip se fait entendre et des gardes me ramènent à ma cellule.
Ma sentence est même pas encore tomber, en tout cas j'espère ne pas pourrir ici le reste de ma vie.





donnez moi votre avis sur cette intro, dites moi aussi si vous trouvez les chapitres trop longs et si je dois rajouter moins de gif ?

bonne soirée les zamis 🤍🦦

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